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Journée Mondiale contre le cancer – 4 février

Le cancer constitue encore aujourd’hui la première cause de mortalité dans le monde, bien avant les guerres et autres catastrophes naturelles. Il fait beaucoup moins parler de lui, mais il tue. Pourtant, il se soigne et l’intérêt de cette journée est aussi de faire prendre conscience de l’utilité d’un dépistage précoce permettant d’arriver à une guérison.

Le cancer en chiffres

En 2020, on estimait que le nombre de personnes qui vont recevoir un diagnostic de cancer dépasse les 18 millions et que plus de 9 millions en décéderont. Lles cancers les plus fréquents seront ceux du sein, de la prostate, du poumon et du côlon.

Une initiative intéressante a été prise par l’ARC récemment, à savoir la création d’un site internet entièrement dédié au cancer et permettant aux internautes de trouver des réponses à leur questions : www.arc-cancer.net

Hémisphère nord vs hemisphère sud

Les différentes régions du globe ne sont pas à égalité devant le cancer et si l’hémisphère nord bénéficie de moyens importants dans la détection et le traitement des cancers, les pays du sud, comme à l’accoutumé ne bénéficient pas de telles attentions.

Un site à visiter : www.ligue-cancer.net   Source: Texte & Image:  Journée mondiale

Une histoire du cancer

Les traces les plus anciennes du cancer se trouvent dans des fragments de squelettes humains datant de la préhistoire. On le rencontre aussi sur des momies découvertes dans des pyramides égyptiennes. On parle également du cancer sur des tablettes recouvertes de caractères cunéiformes de la bibliothèque de Ninive. On le rencontre encore lors de la découverte de monuments funéraires étrusques ou sur des momies péruviennes.

Le plus ancien texte connu à ce jour semble être le papyrus chirurgical dit de Edwin Smith qui daterait de l’ancien empire égyptien et qui serait attribué à Imouthes, grand prêtre d’ Héliopolis et Premier ministre du roi Djoser vers 2800 avant J-C. Hérodote nous apprend qu’ Atossa, fille de Cyrus et femme de Darius, fit appeler vers 525 (avant J-C) Democedes, le fameux médecin grec, pour une tumeur ulcérée du sein qu’il réussit à guérir sans que le traitement employé ne soit connu.

Quelques temps plus tard, en Grèce, Hippocrate, dans les nombreux écrits qui lui sont attribués, fait plusieurs fois allusions au cancer, dont le nom vient de l’aspect de sa propagation, ressemblant à des pattes de crabe.

Les anciens hindous, 2000 ans avant notre ère , essayèrent de détruire les cancers en y appliquant des cataplasmes de pâte corrosive contenant de l’arsenic. Pour le petite histoire, les personnes qui ne mourraient pas du cancer mourraient empoisonnées par l’arsenic.

Au Moyen-âge, en France, Henri de Mondeville écrivait en 1320 :  » aucun cancer ne guérit, à moins d’être radicalement extirpé tout entier. En effet, si peu qu’il en reste, la malignité augmente dans la racine. « 

Au XVIIè siècle Gendron, médecin du frère de Louis XIV, conçoit le cancer comme une modification tissulaire localisée qui s’étend par prolifération, curable si elle est extirpée dans sa totalité , il jette un pont de deux siècles et demi entre lui et nous. Anne d’Autriche, reine de France et mère des précédents, fut atteinte d’un cancer du sein, elle supporta très courageusement la maladie mais ne put en être guérie.

C’est à Bichat et Laënnec que l’on doit la conception anatomique de la maladie cancéreuse. Puis vient la notion de tissu avec l’allemand Muller en 1826. Rudolph Virchow prouve quant à lui que la cellule cancéreuse naît toujours d’autres cellules. La seconde moitié du XIXè siècle verra s’accélérer les progrès de la médecine.

Source: Texte & Image: Journée mondiale          Extrait texte pour Semaine du cancer en France, 2023

Journée de la mémoire de l’Holocauste et de la prévention des crimes contre l’humanité – 27 janvier

« La France a retenu la date du 27 janvier, jour anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz, pour cette journée de la mémoire.
[…] Cette journée de la mémoire devra faire prendre conscience que le mal absolu existe et que le relativisme n’est pas compatible avec les valeurs de la République. En même temps, il faut montrer que l’horreur s’inscrit dans une histoire qu’il convient d’approcher avec méthode, sans dérive ni erreur. Ainsi appartient-il à notre institution de faire réfléchir les élèves à l’Europe du XXème siècle, avec ses guerres et ses tragédies, mais aussi à ses tentatives de synthèse autour des valeurs des droits de l’homme et à sa marche vers l’unité. Il est nécessaire de montrer aux jeunes que ces valeurs ne sont pas de simples mots. Leur respect dans tous les pays du monde est fondamental et nécessite de la part de chacun d’être attentif à ce qui menace ces valeurs et actif pour les défendre. »             B.O. n°46 du 11 décembre 2003 : www.education.gouv.fr
Nous avons recueilli pour vous quelques extraits de textes qui nous ont paru particulièrement « éclairants » sur le sujet.

Le bourreau tue toujours deux fois, la seconde fois par l’oubli (Elie Wiesel)

« (…) Nous célébrons la « Journée de la mémoire de l’holocauste et de la prévention des crimes contre l’humanité ». Une mémoire qui repose sur les témoignages des acteurs et sur les travaux des historiens. Une mémoire d’autant plus vive, paradoxalement, que les survivants disparaissent, ayant à cœur, s’ils ne l’ont déjà fait, de transmettre aux générations nouvelles ce que, bien souvent, si longtemps, ils ont eu tant de peine à exprimer : « Il est dur pour la langue de prononcer de tels mots, pour l’esprit d’en comprendre le sens, de les écrire sur le papier » (Abraham Lewin). Une mémoire d’autant plus précise que les historiens -et notamment les alsaciens- accèdent à de nouvelles archives, affinent nos connaissances -par exemple sur le camp du Struthof- et s’efforcent d’expliquer ce qui semble parfois échapper à la raison.

Mémoire de la Shoah

Prévention des crimes contre l’humanité en même temps que mémoire de la Shoah, cette journée a également pour but d’intégrer à ce travail de mémoire toutes les victimes des crimes contre l’humanité. Et d’abord, pour en revenir aux victimes de la terreur nazie, outre les communautés juives d’Europe, qui en forment la majeure partie, les populations tziganes ou encore les malades mentaux.

Ce devoir de mémoire, et de prévention est plus actuel que jamais. Aujourd’hui comme hier, aujourd’hui comme demain, aucune forme de racisme et d’antisémitisme quelle qu’elle soit ne saurait être tolérée. Et pourtant des faits récents perpétrés contre la communauté juive de Strasbourg nous rappellent qu’il faut rester vigilants.

Une humanité fondée sur la justice

Une vigilance qui souligne que l’enjeu de la commémoration de la libération du camp d’Auschwitz, camp de concentration et « centre de mise à mort » (Raul Hilberg), ne concerne pas que les bourreaux et leurs victimes juives. Elle est le lieu de mémoire commun d’une mémoire européenne qui ne cesse de se constituer et l’horizon d’une humanité fondée sur la justice, la paix et la tolérance.

 

Un site à visiter : www.cercleshoah.org    Source: Texte & Image: Journée mondiale

Journée mondiale de la prévention du suicide – 10 septembre 2023

Journée Mondiale de prévention du suicide

À l’échelle mondiale, on estime qu’un suicide a lieu toutes les 40 secondes et une tentative toutes les 3 secondes, ce qui correspond à un million de suicides chaque année, un million de vies perdues...Les chiffres sont cruels : c’est plus que l’ensemble des personnes tuées par les guerres et les catastrophes naturelles. Si on ajoute à ce total les entourages directs des personnes suicidées, on arrive à 10 millions de personnes endeuillées.La Journée du 10 septembre vise à sensibiliser le grand public à l’ampleur du problème et l’informer sur les actions de prévention à sa portée.
Source: Texte & Image: Journée mondiale

La 21e Journée mondiale de la prévention du suicide (JMPS) a lieu le 10 septembre 2023. Partout dans le monde, cet événement est souligné sous le thème : Créer l’espoir par l’action. Il s’agit d’un appel fort à s’engager pour la vie.

Pourquoi souligner la Journée mondiale de la prévention du suicide?

Cette journée est l’occasion de :

  • M’engager personnellement à prendre soin de ma santé mentale pour prévenir la détresse ;
  • Témoigner mon ouverture à parler du suicide avec mon entourage ;
  • Réfléchir à la prévention du suicide ;
  • Démontrer du soutien envers les gens qui ont des idées suicidaires ;
  • Offrir de la compassion à ceux qui ont perdu un proche par suicide.

Nous pouvons tous jouer un rôle en prévention du suicide.

Ravivons notre flamme

Le 10 septembre de chaque année, partout dans le monde, nous soulignons la Journée mondiale de la prévention du suicide. Agir en prévention du suicide, c’est aussi un engagement à prendre soin de soi-même. C’est pourquoi nous vous interpellons avec l’invitation « Ravive ta flamme ». Pour cette 21e édition, vous êtes convié·es à raviver votre flamme intérieure pour garder l’espoir vivant.

Source: Texte & Image: https://aqps.info/

Journée mondiale des compétences des jeunes – 15 juillet 2023

Journée mondiale des compétences des jeunes

En 2014, l’Assemblée générale des Nations Unies proclamait que le 15 juillet serait désormais célébrée la Journée mondiale des compétences des jeunes. L’idée était de mettre en lumière l’importance de la transmission aux jeunes générations des compétences nécessaires à l’emploi, à l’obtention d’un travail décent et à l’entrepreneuriat.

Réimaginer les compétences des jeunes après la pandémie

La Journée mondiale des compétences des jeunes 2023 se déroulera encore une fois dans un contexte de guerre et de tensions internationales, sans parler des tensions internes liées à l’inflation et à la réforme des retraites. Se réinventer est devenu un défi à relever et nous ne pourrons pas éluder longtemps le sujet.

Une journée essentielle pour les jeunes du monde entier

La hausse du chômage chez les jeunes est une donnée incontournable de nos économies, que ce soit dans les pays dits développés ou dans les pays en développement.

Le nombre de jeunes actuellement non scolarisés, sans emploi ni formation* augmente, et les jeunes femmes sont deux fois plus susceptibles d’être concernées que leurs homologues masculins, souligne le dernier rapport publié en 2020 par l’Organisation internationale du Travail.

* on les appelle parfois les NEET, acronyme directement issu du terme anglais utilisé : Not in Employment, Education or Training.

Un site à visiter : www.un.org        Source: Texte & Image: Journée mondiale    (Photo: UNESCO-UNEVOC/Ruth Oluniyi Pemisola)

Journée mondiale contre la faim – 15 juin

Journée mondiale contre la faim

La communauté mondiale s’était fixé 17 objectifs de développement durable en 2015 (voir lien en bas de page). L’un d’entre eux concernait l’élimination de la faim dans le monde d’ici 2030. 

La faim dans le monde

Pendant plusieurs années, la courbe de la faim dans le monde était en diminution régulière. On observe que, depuis 2015, ce n’est plus le cas. D’après le Réseau mondial contre les crises alimentaires, il ressort qu’en 2021, il y avait quasiment 200 millions de personnes dans plus de 50 pays ayant été touchées par une insécurité alimentaire « aiguë ».

Plus grave, ce chiffre était en augmentation de près de 40 millions de personnes par rapport à 2020.

L’objectif « faim zéro » des nations Unies à l’horizon 2030 est aujourd’hui plus que jamais compromis…

L’insécurité alimentaire

Les causes sont malheuresment bien connues et se superposent parfois :

  • les crises économiques
  • les guerres et les conflits
  • le réchauffement climatique 

On peut y ajouter les conséquences de la crise sanitaire de la Covid 19, sans oublier l’augmentation des inégalités et les situations d’extrême pauvertés rencontrées dans de nombreux endroits du globe.

Un site à visiter : www.un.org    Source: Texte & Image: Journée mondiale

33è dimanche de l’année C, 2022

Nous approchons de la fin de l’année liturgique.
Les dimanches se sont succédé, chacun apportant son message.
Celui d’aujourd’hui revient chaque année à cette période et il est toujours… déroutant.
Déroutant par les scènes qu’il décrit, déroutant aussi parce que ces scènes nous sont trop familières.

Violence, destruction, guerre, trahison, famines, épidémies –
toutes ces situations qui nous affligent, nous désorientent et nous découragent.

Vous aurez remarqué que les verbes sont… au temps présent!
Nous pouvons facilement identifier des endroits et des situations qui répondent à ces réalités de notre temps.
Il est facile de repérer des points géographiques et de nommer des personnes impliquées dans de tels événements tragiques.

Peur et anxiété nous assaillent parfois et nous osons espérer que nous et les nôtres serons épargnés.
Mais… il y a toujours la possibilité qu’un virus nous atteigne, qu’un ennemi nous rejoigne et alors…

C’est la condition humaine – celle de la vie fragile, exposée, menacée…
Menacée par l’égoïsme, la haine, l’ambition, la corruption…
Tous ces virus qui ne relèvent pas du monde médical mais…
Ils minent l’être humain qui n’a pas accepté la libération que Dieu offre.

L’ambition et la corruption alimentent la violence et font surgir les guerres.
La jalousie et l’égoïsme provoquent les conflits entre individus et sociétés.
La discrimination et le mépris conduisent aux tueries de masse que l’on connaît.

Nous en sommes conscient/es: pour survivre il faut être guéri.
Et la guérison est précisément cela: une libération
C’est ce que la 1ère lecture promet dans les mots du prophète Malachie qui nous assure (Malachie 3:19-20):

« Pour vous qui craignez mon nom, (dit le Seigneur)
le Soleil de justice se lèvera:
il apportera la guérison dans son rayonnement. »

Addiction, compulsion, obsession,
colère, cupidité, insouciance – ce sont là nos vrais ennemis.
Ils font de nous les esclaves qui ont oublié le chemin de la paix, de l’acceptation des autres, de la réconciliation.

La guérison nous est offerte mais encore faut-il que nous la désirions
et que nous la demandions à Celui qui désire nous la donner…

 

Note: Une autre réflexion est offerte sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/33rd-sunday-of-year-c-2022/

 

Source: Image: foienchrist.org

 

Journée Mondiale de l’habitat – 2 octobre

Journée Mondiale de l'habitat

Sur la recommandation de la Commission des établissement humains, l’Assemblée générale a décidé, en 1985, que le premier lundi d’octobre de chaque année serait la « Journée mondiale de l’Habitat » (résolution 40/202 A). La journée a été célébrée pour la première fois en 1986 pour marquer le dixième anniversaire de la première conférence internationale sur le sujet. “Nous vivons une ère d’urbanisation rapide où près de la moitié de la population des pays en développement et les trois quarts de la population des pays développés vivent et travaillent dans les villes”, a rappelé Mme Tibaijuka à Nairobi, il y a 15 ans, lors de la célébration de la Journée mondiale de l’habitat 2004.UN-Habitat, a élaboré un plan modèle visant à combiner des politiques d’urbanisation judicieuses à des initiatives rurales axées sur le développement en vue d’aider à modifier le flux de demandeurs d’emplois vers les centres urbains.

Zéro Expulsion

Depuis 2005, en prolongement de la journée mondiale de l’habitat, l’Alliance Internationale des Habitants a lancé la campagne expulsion zéro ainsi que la journée mondiale expulsion zéro.
Afin de réagir à l’augmentation des expulsions à travers le monde (15% de la population mondiale est menacée) pour les raisons suivantes:

  • investissements étrangers dans les pays endettés.
  • les privatisations du secteur et la libéralisation du marché immobilier.
  • les nettoyages ethniques.
  • les occupations et les guerres
  • les spéculations humaines sur les désastres naturels.

L’idée est de faire réagir l’ONU qui vise l’amélioration des conditions d’habitations de 100 millions de personnes, tandis que le risque de mal logés devrait augmenter lui aussi.

L’Alliance Internationale des Habitants se base sur le droit de vivre en paix, en sécurité, avec dignité et pour un coût supportable.

 

Un site à visiter : unhabitat.org    Source: Texte & Image: Journée mondiale

Journée internationale pour la résolution des conflits – 20 octobre

 Depuis 2005, le troisième jeudi du mois d’octobre a été choisi pour célébrer la « journée internationale pour la résolution des conflits ». Cette initiative est née de l’Association pour la Résolution des Conflits.

Parce que chaque conflit mérite d’abord une solution

Face à un différend, qu’il soit d’ordre familial, de voisinage, commercial, ou social, la médiation s’impose. Lorsque les oppositions se font au niveau de régions ou de pays, touts les énergies doivent être employées à la résolution amiable du conflit, à la négociation, sans arriver jamais aux confrontations physiques, ou militaires.

La solution durable d’un conflit ne saurait être basée sur l’humilation de l’autre. Celle-ci génère la rancune et le ressentiment, et finit toujours par relancer un nouveau conflit. L’histoire mondiale récente est pleine de ces coups de forces et négociations biaisées qui ont portées en elles nombre de révoltes et de guerres.

L’armée aussi

De nombreuses organisations relayent cette journée et s’il ne surprendra personne de retrouver parmi elles le réseau médiation, il est intéressant de voir que des forces armées (en l’occurrence canadiennes) s’investissent aussi dans ces questions et prônent la négociation comme préalable à toute intervention. Comme quoi…

Et l’école ?

Nous vous proposons de parcourir un site Québecois consacré à la résolution des conflits dans les classes. Voir ci-dessous. (Éditrice)

Un site à visiter : carrefour-education.qc.ca      Source: Texte: Journée mondiale   Images: Journée mondiale   zakweli.com

Journée Mondiale des réfugiés – 20 juin 2021

Journée Mondiale des réfugiés

Pendant des années, plusieurs pays et régions ont célébré leur propre Journée des réfugiés, voire parfois leur semaine. L’une parmi les plus connues est la Journée africaine des réfugiés, qui est célébrée le 20 juin dans plusieurs pays.

Solidarité africaine

En témoignage de solidarité avec l’Afrique, qui abrite le plus grand nombre de réfugiés, et envers qui elle a toujours montré une grande générosité, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté la résolution 55/76 le 4 décembre 2000.

Dans cette résolution l’assemblée générale a noté que l’année 2001 marquait le cinquantième anniversaire de la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés et que l’Organisation de l’unité africaine (OUA) avait accepté que la Journée internationale des réfugiés coïncide avec la Journée du réfugié africain du 20 juin. L’Assemblée générale des Nations Unies a décidé par conséquent qu’à compter de 2001, le 20 juin marquerait la Journée mondiale des réfugiés.

Une seconde journée est consacrée aux réfugiés : la journée mondiale du migrant et du réfugié, instituée par l’église catholique et célébrée le 17 janvier.

Un record dont on se passerait volontiers…

Le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) a publié le 19 juin 2019 son rapport annuel. Il nous révèle que le monde comptait fin 2018 un nombre record de 70,8 millions de déracinés ayant fui des guerres ou des persécutions. Il s’agit d’un niveau jamais atteint depuis la création du HCR, il y a 70 ans.

  • 2 fois plus de personnes déracinées qu’il y a 20 ans
  • 2,3 millions de personnes supplémentaires par rapport à l’année 2017

Le mode de calcul de l’ONU permet de catégoriser le nombre total de « déracinés » dans le monde de la façon suivante :

  • les réfugiés (25,9 millions)
  • les déplacés internes (41,3 millions)
  • les demandeurs d’asile (3,5 millions).
Un site à visiter : www.un.org    Source: Texte & Image: Journée Mondiale

Journée Internationale pour la Résolution des Conflits – 15 octobre 2020

Journée Internationale pour la Résolution des Conflits
Depuis 2005, le troisième jeudi du mois d’octobre a été choisi pour célébrer la « journée internationale pour la résolution des conflits ». Cette initiative est née de l’Association pour la Résolution des Conflits.

Parce que chaque conflit mérite d’abord une solution

Face à un différend, qu’il soit d’ordre familial, de voisinage, commercial, ou social, la médiation s’impose. Lorsque les oppositions se font au niveau de régions ou de pays, touts les énergies doivent être employées à la résoltution amiable du conflit, à la négociation, sans arriver jamais aux confrontations physiques, ou militaires.

La solution durable d’un conflit ne saurait être basée sur l’humilation de l’autre. Celle-ci génère la rancune et le ressentiment, et finit toujours par relancer un nouveau conflit. L’histoire mondiale récente est pleine de ces coups de forces et négociations biaisées qui ont portées en elles nombre de révoltes et de guerres.

L’armée aussi

De nombreuses organisations relayent cette journée et s’il ne surprendra personne de retrouver parmi elles le réseau médiation, il est intéressant de voir que des forces armées (en l’occurrence canadiennes) s’investissent aussi dans ces questions et prônent la négociation comme préalable à toute intervention. Comme quoi…

Et l’école ?

Nous vous proposons de parcourir un site Québecois consacré à la résolution des conflits dans les classes. Voir ci-dessous.

Un site à visiter : carrefour-education.qc.ca   Source: Texte & Image: Journée mondiale