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3è dimanche de l’Avent, année A – 2022-2023

Des doutes – nous en avons, bien sûr, à certains moments, dans certaines situations…

  • Est-ce que je réussirai sous peu à trouver un logement?
  • Mon conjoint arrivera-t-il à obtenir enfin un emploi?
  • Pourra-t-on guérir mon enfant de cette maladie mystérieuse?

Et il arrive que nous ayons aussi des doutes au sujet de… Dieu.
On peut hésiter à se l’avouer à soi-même, mais les doutes persistent…
bien cachés au fond de nous, inquiétants, dérangeants…

Au lieu de culpabiliser, on fait mieux de réaliser que…
si telle est notre situation, nous sommes en bonne compagnie!
Ce fut le cas de plusieurs saint/es – ces ami/es de Dieu – et parfois jusqu’à la fin de leur vie.

C’est le cas aussi de quelqu’un que nous retrouvons dans l’évangile d’aujourd’hui:
Jean le Baptiste (Matthieu 11:2-11).
Il avait annoncé la venue de Jésus, le Messager de Dieu.
Il avait appelé les gens à la conversion pour reconnaître cet Envoyé de Dieu parmi eux.

Mais voilà qu’il n’est plus certain qu’il ait identifié la bonne personne… il a des doutes
Il se pose des questions et… ces questions l’inquiètent alors qu’il se trouve en prison.

Ces questions, il ne craint pas de les poser à Jésus en lui envoyant des messagers.
Ils devront demander à Jésus :

         « Es-tu celui qui doit venir,
ou devons-nous en attendre un autre ? »

Le questionnement est direct, sans détour et attend une réponse qui le sera également.
Jésus reçoit le message et accueille les questions –

  • Il ne démontre pas d’étonnement…
  • Il ne se met pas en colère…
  • Il ne se réfugie pas dans le silence…

Il donne tout simplement aux envoyés de Jean la réponse qui dissipera ses doutes.
Jésus mentionne ouvertement ce qu’il fait et ses actions parlent d’elles-mêmes.
Elles sont les actions de celui que les gens attendaient comme le Messie – l’envoyé de Dieu lui-même –
celui qui allait les libérer.

Personnellement, j’ose croire que Dieu – incarné en Jésus – n’a pas changé!
MES doutes – multiples et lancinants parfois – il les accueille comme Jésus a reçu ceux de Jean:

  • Il ne démontre pas d’étonnement devant mes doutes…
  • Il ne se met pas en colère pensant que je devrais croire en lui…
  • Il ne se réfugie pas dans le silence pour me faire sentir coupable…

Et il accomplira pour moi, au temps opportun, la libération désirée.
Cette période de l’Avent est un bon moment pour m’en souvenir…

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/3rd-sunday-of-advent-year-a-2022-2023/

 

Source: Images: Sandford Health News   www.northjersey.com

4è dimanche de l’Avent, année C – 2021

Certains textes de l’évangile nous sont si familiers que nous pouvons les répéter facilement.
Celui de ce dimanche qui nous présente la visite de Marie à sa cousine Élisabeth est l’un de ceux-là (Luc 1:30-45).
La conversation entre les deux femmes nous est bien connue.
Aujourd’hui, seulement les paroles de cette cousine réputée stérile et maintenant enceinte sont offertes à notre réflexion.

Après avoir salué Marie d’une manière assez exceptionnelle, Élisabeth se pose une question, à elle-même, autant qu’à Marie:
« D’où m’est-il donné … »
 
Dans le langage d’aujourd’hui, une femme dirait sans doute:
‘Comment une telle chose peut-elle m’être donnée,
qui peut me faire une telle faveur?’
 
Ce sont ces paroles qui retiennent mon attention.
Non seulement mon attention mais aussi mon intention –
celle de les répéter et de… m’émerveiller moi aussi!

En cette période de l’Avent, alors que nous nous préparons à célébrer de nouveau
la merveille extraordinaire de Dieu-devenu-l’un-de-nous,
il est bon de nous remémorer tant d’autres merveilles qui continuent de se réaliser dans notre propre vie.

Élisabeth était étonnée…
Peut-être nous faut-il réapprendre l’étonnement qui se transforme en émerveillement!…

Tant de choses belles et bonnes nous arrivent, imprévues, inattendues, et pourtant combien bénéfiques!
Trop souvent nous les recevons en tenant un peu pour acquis ce qui nous fait tant de bien!
Nous manquons d’un identifier la source et… d’en remercier leur auteur!

Avant de nous retirer pour le repos de la nuit, il serait bon de répéter la question d’Élisabeth:
« D’où m’est-il donné … »
et de visionner, avec émerveillement, ce qui tout au long de la journée nous a été une… visitation de Dieu.

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à : https://image-i-nations.com/4th-sunday-of-advent-year-c-2021/

Et dans une courte vidéo, Ghislaine Deslières nous partage ses pensées en ce 4è dimanche de l’Avent, année C: https://youtu.be/Rgi6z2MpJAM

 

Source: Image: Free Bible Images

2è dimanche de l’Avent, année C – 2021

Nous nous efforçons de plaire à Dieu, sans doute.
Il est vrai que nous faisons de notre mieux pour suivre le chemin que Jésus nous a montré.
Mais peut-être n’avons-nous pas toujours conscience que… Dieu s’efforce aussi de nous plaire!

Vous souriez mais, à ce sujet, le texte de la 1ère lecture a quelque chose d’étonnant (Baruch 5:1-9).
À Jérusalem, qui représente le peuple de Dieu, le prophète Baruch dit:

« Jérusalem, quitte ta robe de tristesse et de misère,
et revêts la parure de la gloire de Dieu pour toujours,
enveloppe-toi dans le manteau de la justice de Dieu,
mets sur ta tête le diadème de la gloire de l’Éternel. »

Un texte assez spécial!
Tout ce dont nous devons nous revêtir vient de Dieu!
Sa « parure de gloire, son manteau de justice et son diadème de gloire. »

Un peu comme des enfants qui désirent prouver à leurs parents qu’ils/elles sont capables de réussir,
nous croyons souvent qu’il faut réaliser nous-mêmes ce que Dieu désire accomplir en nous!

En cette période de l’Avent, il convient peut-être de nous poser quelques questions :

  • Sommes-nous prêt/es à dépendre de lui, ou tentons-nous de tout faire nous-mêmes?
  • Attendons-nous avec confiance son intervention, ou désirons nous faire les choses à notre façon?
  • Voulons-nous prouver quelque chose à Dieu, ou sommes-nous content/es de nous en remettre à ce qu’il est prêt à réaliser en nous?

Évidemment, nos efforts sont requis, notre bonne volonté doit se manifester au quotidien.
Mais le plus important est d’accepter de recevoir de Dieu tout ce dont il désire nous combler.

Et alors, nous assure Baruch: « Dieu a décidé » que nous cheminerions dans la SÉCURITÉ et qu’il nous conduirait dans la JOIE !

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/2nd-sunday-of-advent-year-c-2021/

Et dans une courte vidéo, Ghislaine Deslières nous partage ses pensées en ce 2è dimanche de l’Avent, année C:  https://youtu.be/jN7uIU0V9-E

 

Source: Images: Catechisme Emmanuel    Robe

3è dimanche de l’Avent, année B – 2020

Certains textes de la Bible provoquent chez des gens une réaction spontanée.
C’est sans doute le cas pour la 1ère ligne de la 2è lecture de ce dimanche.
L’apôtre Paul écrit aux Thessaloniciens et leur dit (1 Th.5:16-24):

« Soyez toujours dans la joie. »
 
On objectera possiblement: ‘Plus facile à dire qu’à faire’ – et c’est bien vrai.
Il y a tant de situations qui semblent nous priver de joie,
tant d’expériences qui n’ont vraiment rien de joyeux.
Le quotidien apporte son lot de difficultés et de problèmes
et plusieurs diront qu’ils et elles ne peuvent plus croire à la joie!

Mais il y a un autre verset qui a retenu mon attention dans cette 2è lecture et c’est celui-ci:
« N’éteignez pas l’Esprit. »

Une expression plutôt étrange et qui n’est pas utilisée fréquemment.
De quoi s’agit-il au juste?
Serait-il possible que l’apôtre Paul recommande aux Thessaloniciens de ne pas aller à l’encontre de ce que Dieu leur dicte pas son Esprit – l’Esprit Saint?
Ce conseil nous serait bien salutaire à nous aussi.
Car l’Esprit de Dieu est justement celui qui peut nous révéler la vraie source de la joie.

Le texte continue avec une autre phrase riche de sens :
« Discernez la valeur de toute chose. 
 
Une recommandation des plus appropriées en cette période de pandémie!
Une période qui peut nous donner l’occasion de réaliser ce qui a de la valeur et ce qui n’en a pas.
Un moment de grâce qui nous permet de prendre conscience de ce qui compte vraiment dans la vie et… l’après-vie…

Période de pandémie, période de l’Avent, période de… patient apprentissage de la signification de la vie…
J’ose croire que cela peut mener aux sources de la joie, la vraie!…

Note: Une vidéo sur les thèmes de ce dimanche est disponible à: https://youtu.be/FkbFjFQHFvQ

Une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/3rd-sunday-of-advent-year-b-2020/

 

 

Source: Image: Facebook

Attendre et… attendre

« En attendant, j’ai attendu… »

Ce sont-là les premiers mots du Psaume 40.

Nous le savons: dans la vie, il faut souvent attendre.

Mais qui parmi nous aime attendre?

On dit: « Perte de temps, » mais si on y gagnait quelque chose…

Georges – personnifié par Jacques Miller – nous en parle

et, en cette priode de l’Avent, son message est bien approprié.

 

https://youtu.be/0F6T0RMbdes

 

 

 

 

1er dimanche de l’Avent, A

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outing« Êtes-vous prêts? » Les parents le demandent aux enfants le matin et ils ajoutent : « C’est l’heure… »
L’heure de partir pour l’école, l’heure de prendre l’autobus scolaire qui n’attendra pas.
Un groupe d’amis s’interpellent : « Êtes-vous prêts? On nous attend! »

Des scènes familières, des expressions mille fois répétées, un sujet toujours actuel et… exigeant: Être prêt!

Prêt pour quoi? Un départ? Une rencontre? Un voyage? Un examen? Une chirurgie? Un nouvel emploi? Un déménagement? Un deuil?…

En sous-entendu, il y a toujours la réalité de l’attente, de l’anticipation… de quelque chose qui doit se produire, de quelqu’un qui doit arriver…
Alors une autre question suit : ‘Prêt pour qui?’

Ce questionnement vient naturellement alors que commence la saison de l’Avent.
L’évangile de ce 1er dimanche, année A, (Mt.24 :37-44) l’exprime clairement : « Tenez-vous donc prêts, vous aussi . »

Il est intéressant de noter combien le mot attention ressemble au mot attente!
Serait-ce l’attitude requise pour attendre comme il le faut?!
Durant l’Avent, peut-être s’agit-il précisément de cela: donner son attention à Celui qui, Lui, nous attend toujours!

Source: Images: www.yummymummyclub.ca    stock photos

 

4è dimanche de l’Avent, C

images-15Quel cadeau pour Noël? Les semaines qui précèdent Noël sont pour bien des gens une période d’activité intense, pour ne pas dire fébrile. Il y a tant de choses à faire, à préparer, à ne pas oublier! Et, bien sûr, il y a les cadeaux à acheter! QUOI acheter – c’est souvent une question difficile quand il s’agit du cadeau pour cette tante âgée, ou pour cette voisine qui nous rend souvent service. Même pour un proche, LE cadeau idéal n’est pas toujours évident à trouver. Il arrive que l’on demande à un conjoint ou à une amie: « Qu’est-ce que tu aimerais recevoir pour Noël? » Il se peut que la personne exprime un désir mais souvent elle dira: « Donne-moi ce que tu voudras! »

Et si c’était… Dieu qui nous posait cette question: « Qu’est-ce que tu aimerais recevoir pour Noël », oserions-nous lui dire: « Donne-moi ce que tu voudras! » Il a son cadeau déjà prêt – il n’attendait que notre réponse lui donnant la liberté de nous l’offrir. Vous êtes curieux… vous vous demandez quel est ce cadeau.

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Dans la 1ère lecture de ce dimanche, le prophète Michée nous le dit clairement:  « LUI MÊME IL SERA LA PAIX. » (Michée 5:4). C’est bien simple: le cadeau qu’il nous offre c’est… lui-même! Il n’a rien de plus précieux à donner – peut-on même l’imaginer? Dieu qui se donne à nous! Et sa présence – infaillible, constante, fidèle – est source d’une paix que l’on n’arrive pas à décrire (Ph.4:7). Cette paix ne fait pas disparaître les difficultés, elle ne solutionne pas tous les problèmes, elle n’abolit pas toute source de tension mais cette PRÉSENCE nous rend capable d’affronter le quotidien sans nous laisser submerger pas ce qui pourrait nous détruire. Il y aura encore les soubresauts, les crises soudaines, les peines et les déceptions. Mais plus profond que tout, il y aura une sérénité qui enveloppe notre existence, une sérénité que seule cette présence peut faire naître – une ‘nativité’ bien particulière celle-là!

 


 

2è dimanche de l’Avent, C

VOUS NE CROYEZ PLUS AU PÈRE NOËL?

Il est intéressant d’écouter les conversations des gens et d’y participer aussi! On échange sur toutes sortes de sujets – intéressants, intriguants et parfois franchement… incroyables.
C’est alors qu’une personne s’exclamera parfois: ‘Ah, mais moi, je ne crois plus au Père Noël’ et, pour bonne mesure, votre interlocuteur pourra ajouter: ‘Ni à la fée des étoiles!’
Il est évident que la personne ne veut pas paraître crédule ou naïve en ajoutant foi à des propos qui lui semblent tout à fait sans fondement.
N’avez-vous jamais été tenté de prononcer ces paroles? Moi, oui et, en fait, cette expression m’est venue à l’esprit en lisant l’évangile de ce 2è dimanche de l’Avent, C (Luc 3:1-6).
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J’ai été vraiment… interpellée par la toute dernière ligne qui dit:
« Et tous verront le salut de Dieu. »

Devant ce texte, il est plus facile de douter que de croire, ne pensez-vous pas?
VOIR le salut de Dieu?… Ce qu’on voit présentement, dans les scènes de l’actualité qui défilent en continu devant nous, c’est bien plutôt de la destruction et de la désolation, de la violence et de la vengeance.
Et… « le salut de Dieu » dans tout cela, où est-il?
On peut se dire que le verbe est au futur…
Oui, mais c’est pour quand cette vision du salut, et de quel salut parle-t-on?
Des questions qui méritent plus qu’une réponse facile et apprise par coeur, à moins que la réponse n’ait été apprise ‘par le coeur’! Le coeur qui s’est mis à l’écoute de ce que Dieu révèle de son plan pour nous.
Son salut n’est-ce pas son action libératrice en nous ?
J’ose croire qu’être sauvé c’est être affranchi des limites que l’on s’impose à soi-même, affranchi de l’esclavage dont on hésite à se libérer, affranchi des habitudes néfastes et des attitudes négatives qui nous paralysent.
L’image ci-dessus démontre un contraste frappant de lumière glorieuse et de ténèbres menaçantes… Peut-être est-elle le symbole de ce que nous sommes: en ATTENTE d’un salut libérateur… mais qu’il faut personnellement accepter!

Attendre…

Le temps de l’Avent, le temps de l’attente. Attendre – avoir à attendre, devoir attendre!
De quelle que façon qu’on le dise, plusieurs d’entre nous n’aimons pas ce ‘devoir’!

Et pourtant, peut-être y a-t-il des choses que l’on ne peut apprendre seulement si on sait.. ATTENDRE.

Georges, le chauffeur de taxi, nous en parle.