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Easter Sunday, The Resurrection of the Lord, Year B – 2024

 Seeing… Understanding… Believing…
The gradual process of perception…
The slowly evolving recognition…
The graced-filled experience of FAITH!

The text offered to our reflection on this Easter Sunday (John 20:1-9)
is an interesting one – interesting and inspiring!
Interesting in that it is linked to the reality of human experience.
Inspiring in how it reveals what goes beyond human experience.

John and Peter are at the tomb where Jesus has been laid.
Both of them observe a detail, something that might have escaped the notice of someone else.

We are told that having reached the place first, John (referred to as ‘the other disciple’):
“bent over and looked in at the strips of linen lying there”.

Of Peter, it is said that:
“He saw the strips of linen lying there,
as well as the cloth that had been wrapped around Jesus’ head.
The cloth was still lying in its place, separate from the linen”.

Emptiness… Absence… and… FAITH!

The tomb is empty, no corpse is lying there as was expected.
Jesus is… obviously absent… away…
What the two apostles see are only objects, signs pointing to a reality which they have to interpret.
They do and… they believe!

The text mentions:
“Till this moment, they had failed to understand the teaching of scripture,
that he (Jesus) must rise from the dead”.

Our own faith is also slowly evolving, our perception is gradual, as that of Peter and John was.
We, too, need signs to believe…
They will not be those of pieces of linen and cloth that have been used for Jesus’ body.

The signs given to us will be of a different nature, but no less meaningful and… convincing…
– the help received when most unexpected…
– the information needed that is discovered at the right moment…
– the solution of a problem found where it was not meant to be…
– the prevention of an accident that we deem ‘quite a miracle’…
– the resolution of a conflict that was beyond expectation…
– the healing of a relationship when all seemed lost…
and so many more astonishing happenings that prompt our doubt to yield to genuine faith!

The Risen Lord, who seemed absent, reveals his presence in those areas of emptiness that were NOT empty after all!

 

Note: Another text is available on a different theme, in French, at: https://image-i-nations.com/dimanche-de-paques-resurrection-du-seigneur-annee-b-2024/

Source: Image: The Church of Jesus Christ of Latter-Day Saints

3è Dimanche de Pâques, année A – 2023

 

Il vous est peut-être arrivé de sortir prendre une marche et de faire une liste.
Une longue marche et… la liste était longue aussi…
Vous notiez – mentalement – toutes les déceptions dont vous aviez fait l’expérience récemment.
Tout ce que vous aviez espéré et qui ne s’était pas réalisé…

Une relation qui ne s’était pas développée comme vous l’attendiez…
Le nouvel emploi tant attendu qui se faisait toujours attendre…
La guérison d’une personne chère mais celle-ci était partie vers ‘l’autre monde’…
Le progrès de vos enfants qui ne répondait plus à vos attentes…
Le voyage de rêve qui n’avait pas pris place…

En lisant ces lignes, vous vous remémorez peut-être cette soirée où chaque pas vous semblait plus lourd que le précédent.
Si oui, vous vous sentirez en bonne compagnie en lisant l’évangile d’aujourd’hui (Luc 24:13-35).
Vous y retrouverez deux compagnons en route vers un village, également déçus eux aussi.

Ils l’avouent spontanément:
« Nous espérions… »
Ils le disent ouvertement: ils croyaient avoir rencontré
« Un prophète… qui allait délivrer Israël. »

Le salut de leur peuple, la libération du joug de l’étranger païen – c’était bien ce qu’ils désiraient.
Leur culture et leur foi étaient en jeu.
Ils attendaient depuis si longtemps un chef charismatique, un prophète, oui, le Messie.

Mais celui que les deux voyageurs reconnaissaient comme tel a été mis à mort comme un vulgaire criminel.
On l’a torturé, cloué sur une croix avec l’approbation des chefs religieux.
Leur espoir, à eux, est mort avec lui.

Et voilà qu’ils racontent toutes ces choses à celui-là même dont ils parlent!
Ils en sont tout à fait inconscients, pourtant ils éprouvent un bien-être étrange à partager ainsi leur peine.
Ils insistent pour que l’inconnu se joignent à eux pour le repas à l’auberge.

Plus étrange encore, c’est l’inconnu qui préside à la bénédiction qui précède les agapes.
Et soudain, ils voient… ils reconnaissent… ils comprennent…

Mais il a disparu – NON PAS qu’il ne soit plus là, mais désormais invisible à leurs yeux.
Vision, réalisation, sensation unique d’une présence réelle… un instant qui durera une éternité!

VOTRE marche et VOTRE liste peuvent faire l’objet de la même expérience…
Si vous osez dire: « Reste avec nous, car le soir approche et déjà le jour baisse. »

 

Note: Dans la vidéo qui suit, Jean Rock Boivin et Claude Roy, qui personnifient les disciples d’Emmaüs, nous racontent ce qui s’est passé à la tombée du jour ce soir-là: https://youtu.be/E8i04uQXBU0

Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à:  https://image-i-nations.com/3rd-sunday-of-easter-year-a-2023/

Source: Images: Pexels (agung-pandit-wiguna)      LDS BLOGS

Dimanche de Pâques, année A – 2023

Sous les traits d’un jardinier, il rejoint Marie-Madeleine près de la tombe  (Jean 20:11-18).

Il s’invite en convive au repas du soir de ses apôtres (Luc 24:36-49).

Il se fait compagnon de route de deux disciples qui se rendent à Emmaüs (Luc 24:13-35).
Sur la rive, il a déjà préparé le déjeuner pour ses amis pêcheurs (Jean 21:1-14).

C’est lui, vraiment?

 

 

 

C’est lui-même, en vérité, et pourtant… si différent, dit-on.
On l’a connu mais… il faut maintenant le reconnaître.
 
On le pense mort, lui le Vivant.
On le croit absent, mais il est là – présence réelle dans l’absence présumée…
Il ne faut se fier ni à ses yeux, ni encore à ses souvenirs.
Il faut s’en remettre à ce qu’il dit: « C’est bien moi… ».

Révélation d’il y a bien longtemps, révélation de maintenant.
Chacun/e de nous doit faire le ‘passage’ du ‘connu’ à la ‘re-connaissance’.
Faire le cheminement qui le fait découvrir déjà là, à nos côtés, au fil des jours.
Accepter, à travers tout, une manifestation de lui-même qui va au-delà de nos suppositions.

Ne rien tenir pour acquis mais s’ouvrir à ce qu’il offre, ici et maintenant, et…
jusqu’à un maintenant qui n’en finit plus… au-delà de nos présomptions les plus audacieuses!

 
Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/easter-sunday-year-a-2023/

 

 

Source: Images: www.churchofjesuschrist.org

Easter Sunday, Year A – 2023

A situation of… emptiness…
This is what this celebration underlines.
The apostles are left with hearts empty – empty of hope, with no purpose, no future… it seems.
And there is… the empty tomb – Jesus had been buried there, but he has disappeared.

A situation of openness!…
This is what this celebration reveals.
The tomb will remain empty, but the hearts of the apostles are no longer so.
Because Jesus present with them…

“opened their minds so they could understand the meaning of the Scriptures…” (Luke 24:45).

And this understanding brought…
       a new meaning of all that has been,
       the purpose of a new life,
and the hope of all that is to come!

It was so for them,
and it can be so for us – a presence through all that happens, and… for ever!
 

 

Note: Another text is available on a different theme, in French at: https://image-i-nations.com/dimanche-de-paques-annee-a-2023/

 

 

Source: Image: www.churchofjesuschrist.org

 

Fête de la Nativité du Seigneur, année A – 2022-2023

Tellement ordinaire…

La naissance d’un enfant…
Un nouveau-né dans les bras de sa mère…
Un petit être dépendant…
Un tout-petit emmailloté, attendant sa   tétée…

 

 

Tellement extraordinaire…

Dieu-Enfant…
Dieu dans les bras d’une mère humaine…
Dieu dépendant…
Dieu attendant…

C’est Lui le Dieu de Noël…

À l’aube des temps, il avait donné une nature humaine à un être créé par lui.
Il l’avait revêtu de chair et lui avait insufflé son propre souffle.

 

Et voilà qu’il s’approprie maintenant cette nature humaine et se revêt de chair.
L’apôtre Jean résume en ces mots cette aventure divine – cette RÉALITÉ invraisemblable mais VRAIE:

« Le Verbe était Dieu…
Le Verbe s’est fait chair. »    (Jean 1:1,14)

Et l’invraisemblable se continue…

« À tous ceux qui l’ont accueilli,
Il a donné pouvoir de devenir enfants de Dieu. »   (Jean 1:13)

Les mots sont impuissants à traduire

  • ce que Dieu était
  • ce que Dieu est devenu
  • ce que Dieu a fait
  • ce que nous sommes, en devenir…

Contemplation, adoration…
Silence dans la présence à Sa Présence…
 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/feast-of-the-nativity-of-the-lord-year-a-2022-2023/

 

Source: Images: Unsplash     123RF

Feast of the Ascension, Year C – 2022

Today’s feast is somehow mysterious…
In the 1st reading, we are told that, risen from the dead, Jesus has been appearing to his apostles a number of times (Acts 1:1-11).
A few verses later, we see him disappearing from their sight.

Appearing, disappearing – these two words bring to mind the two realities of presence and absence.
But, more still, they remind us of the two ways of understanding: through seeing and through perceiving.

Personally, I see this feast of the Ascension as an invitation to a new way of recognizing God among us.
It is no longer a presence that our eyes can see but a presence perceived by our hearts.

Our ‘vision’ of God no longer depends on our eyesight but on… our faith!
We no longer rely on what the eyes of our body can ascertain but on what God’s Spirit reveals to us in the depths of ourselves.

This reflection started with referring to this feast as ‘mysterious’.
All too often, people interpret a mystery as something we cannot understand.
This is a short-sighted explanation.
A mystery is rather something so great and so wonderful that we have never finished discovering it!

Exactly as God’s presence with us is!

God’s promise is clear: “Know that I am with you always, yes, to the end of time” (Matthew 28:20).
No if… but… perhaps…
Purely and simply Jesus’ promise, God’s promise!

Note: And another reflection, on a different theme, is available in French at: https://image-i-nations.com/fete-de-lascension-annee-c-2022/

 

Source: Image: Scripture Images

 

Dimanche de Pâques, année C – 2022

L’évangile de… la hâte!
C’est ainsi que je qualifie le texte de ce dimanche (Jean 20:1-9) – tout le monde s’empresse!

Marie-Madeleine part avant l’aube, il est dit clairement:
« de grand matin ; c’était encore les ténèbres. »
Elle se met en route pour se rendre à l’endroit où l’on a déposé le corps de Jésus.

En arrivant, elle trouve la pierre enlevée de l’entrée et le corps a disparu.
Sans tarder – je l’imagine, à la course – elle va trouver Pierre et Jean pour les informer.

Partageant sa hâte, ils partent sans délai et l’évangile précise :
« Ils couraient tous les deux ensemble,
mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau. »

On court, on s’empresse, on fait vite, on ne peut attendre…

En Afrique, on répète des paroles de sagesse qui affirment :
« Haraka, haraka, haina baraka. » (Swahili, Tanzania)
« La hâte n’apporte pas de bénédiction. »

Mais… il y a hâte et… hâte.
La hâte intense et empreinte d’anxiété,
la hâte inspirée par la crainte et générée par la compulsion,
cette crainte-là ne peut pas produire de résultat positif – pas de bénédiction!

Mais la hâte de Marie-Madeleine, de Pierre et de Jean –
la hâte d’une découverte, celle-là même qui débouche sur la rencontre…
Cette hâte est bénie, abondamment!
 
Elle peut conduire à la foi qui ouvre à…
 
   – L’intuition d’une découverte…
   – L’anticipation d’une rencontre…
   – La révélation d’une présence…

Cette présence peut demeurer invisible mais elle demeure bien réelle –
C’est celle de Jésus ressuscité à jamais présent avec nous
dans la réalité de notre quotidien… si prosaïque ou déconcertant soit-il!
 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/easter-sunday-year-c-2022/

 

Source: Images: Grace of the Race    bliblique.blogspirit.com

Journée Internationale du sport féminin – 24 janvier

C’est une réflexion du CSA à propos de la sous-médiatisation du sport féminin qui a été à l’origine de la création de cette première journée, en 2014.

Elle était alors soutenue par différents ministères (Sports-Jeunesse-Education Populaire-Vie Associative, Droits des Femmes), par l’association FEMIX et était organisée en collaboration avec le Comité National Olympique et Sportif Français (Cnosf).

Sport Féminin Toujours

A l’origine la journée s’est appelée « 24h pour le sport féminin » mais sa dénomination a changé depuis pour devenir « Sport Féminin Toujours » . La date à laquelle elle est célébrée est devenue, elle aussi, variable. L’essentiel est que son idée ait perduré.

La date du 24 janvier a été conservée dans notre site, en attente de mise à jour dés qu’une nouvelle date officielle sera communiquée.

Cette opération de médiatisation veut promouvoir la pratique sportive féminine et ancrer le sport au féminin dans les usages. Les medias audio-visuels sont invités à adapter leurs programmes et traiter du sport féminin autour de 4 grands axes :

  • le développement de la pratique féminine du sport
  • la présence des femmes dans les instances dirigeantes sportives
  • l’économie du sport féminin
  • la médiatisation du sport féminin.
Un site à visiter : www.womensports.fr   Source: Texte (abrégé): Journée Mondiale   Image: unsplash.com

3è dimanche de Pâques, année A – 2020

L’avez vous retrouvé… VOTRE chemin d’Emmaüs?

C’était peut-être…
un chemin solitaire de campagne,
un sentier dans la forêt,
la plage d’un lac familier,
la route conduisant au vieux chalet…

Vous vous en souvenez… cette impression, non, cette certitude que vous n’étiez pas seul/e.
La conviction d’une présence enveloppante,
invisible, bien sûr, mais tissée d’acceptation, de compassion…

Vous ne compreniez pas, mais… vous vous sentiez compris…
Vos doutes évanouis, vos questions en suspens pour un temps – le temps de comprendre.
Comprendre enfin que vous n’avez pas à mériter, mais plutôt à accepter de recevoir.
Réaliser qu’il n’est pas nécessaire de ne pas tomber, mais seulement de se mettre en route…

Et sur cette route, ce chemin unique parce que tellement personnel,
à un moment où l’on ne s’y attendait plus, la rencontre a lieu…
La re-connaisance prend place!

Emmaüs, c’est cela…
Emmaüs, ce sera toujours cela… la manifestation d’une Présence.

Note: Une présentation vidéo de la scène d’emmaüs est offerte à: https://youtu.be/E8i04uQXBU0

Et une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/3rd-sunday-of-easter-year-a-2020/

 

Source: Image: LDS blogs

3rd Sunday of Easter, Year A – 2020

The scene of the disciples on the road to Emmaus, today’s gospel (Luke 24:13-35)
offers many interesting aspects for reflection.

One especially retains my attention; the text says:
“Jesus himself came up and walked along with them; 
but they were kept from recognizing him. »

Many writers have been speculating on the cause of this:
what was it that prevented the disciples from recognizing Jesus?
What caused them to be blind in this way, unable to see that the man walking with them was Jesus?

Different commentators have proposed different reasons.
As far as their explanations are concerned, the usual expression can be used:
‘On this matter, the jury is still out.’
In other words, nobody knows for sure! 

The reason why this verse keeps me thinking does not belong to exegesis.
It is more personal, much closer to ‘home’, one could say.
The question then becomes formulated in a different way,
and it is addressed to me directly:
‘What is it that prevents ME from recognizing Jesus in my own life?

What prevents me from perceiving Christ, the Risen Lord, present with me from day to day?
What is the cause if this unusual blindness,
this failure to be aware of the obvious presence –
even though hidden from the eyes of my body?

An impediment of what kind?
An obstacle of what sort?

Fear of seeing something within myself that I would prefer not to see?
Shame for something of the past which I do not want to acknowledge?
Inattention? Indifference?

Perhaps simply forgetfulness?
Whenever I walk alone on whatever road or path, perhaps I could find out?…
 

Note: A video presentation of this scene can be found at: https://youtu.be/4QwKU442-80

And another reflection is available on a different theme in French at: https://image-i-nations.com/3e-dimanche-de-paques-annee-a-2020/

 

Source: Image: Catholic online