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6è dimanche de l’année A – 2023

Si on me demandait de choisir un thème, ou une idée maîtresse, se dégageant des lectures de ce dimanche, je dirais: Aller au-delà!
Aller au-delà, oui, au-delà:

  • des idées courantes
  • des choix ordinaires
  • des jugements acceptables
  • des façons de faire approuvées
  • des décisions populaires
  • des expériences à la mode…

Et pourquoi? Parce que c’est justement ce à quoi Jésus nous invite.

          – Lui qui appelle à faire preuve d’une justice qui surpasse celle de ceux qui se croient justes.
          – Lui qui nous invite à une fidélité qui n’est pas toujours présente dans les relations conjugales.
          – Lui qui demande un pardon des offenses si exigeant.
          – Lui qui attend de nous une honnêteté qui se manifeste en vérité.

Ces exigences sont exprimées en langage familier aux pays orientaux.
Mais, elles n’en sont pas moins réelles.

‘Ce n’est pas évident’, diront plusieurs… et qui objecterait?
Mais il y a une promesse – étonnante et absolument merveilleuse.
Merveilleuse à ce point qu’elle peut nous donner la motivation nécessaire.

L’apôtre Paul en parle quand il écrit aux premiers chrétiens de Corinthe :

« Ce que l’œil n’a pas vu,
ce que l’oreille n’a pas entendu,
ce qui n’est pas venu à l’esprit de l’homme,
ce que Dieu a préparé pour ceux/celles dont il est aimé. »   
(1 Co.2:6-10)

Tout est là… pour se mettre en ‘mode au-delà’…

Avec la certitude que Le Seigneur nous accompagne sur ce chemin.

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/6th-sunday-of-year-a-2023/

Source: Images: Unsplash   DailyVerses.net

 

32è dimanche de l’année C, 2022

Au fil des jours, au gré des événements et des situations, on se pose parfois des questions…
Des questions vraiment fondamentales parce qu’elles touchent la vie –
la vie d’ici maintenant et… la vie d’après la mort.

Qu’est-ce qui donne un sens à ma vie et… qu’est-ce qui peut donner un sens à ma mort?
Tout est là.

Pourquoi se lever le matin, vaquer à ses occupations, faire face au quotidien avec ses engagements multiples, s’abandonner finalement au sommeil en fin de journée et… recommencer la même chose le lendemain?
POURQUOI?
Et… JUSQUES À QUAND?

Chacun/e tente de trouver sa réponse… LA réponse…

La 1ère lecture de ce dimanche (2 Maccabées 7 :1-2,9-14) nous présente une scène – cruelle, il faut l’avouer –
mais qui n’en est pas moins inspirante.
On y rencontre les quatre premiers d’un groupe de jeunes gens qui, malgré la torture, demeurent fidèles à la loi de leurs ancêtres qu’ils reconnaissent comme la loi de Dieu.

L’un après l’autre témoigne de sa foi avec une conviction inébranlable.

« Le Roi du monde nous ressuscitera pour une vie éternelle. »
« Mieux vaut mourir par la main des hommes,
quand on attend la résurrection promise par Dieu. »

Le texte dit :
« Le roi et sa suite furent frappés de la grandeur d’âme… qui comptait pour rien les souffrances. »

Ces jeunes gens avaient trouvé leur réponse… LA réponse!
La réponse suscitée par une FOI profonde et imprégnée de l’ESPÉRANCE qui ne déçoit pas.
FOI et ESPÉRANCE qui font naître la FIDÉLITÉ… jusqu’au bout!

Peut-être certain/es d’entre nous sont-ils/elles encore en recherche…

 

Note: Une autre réflexion est offerte sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/32nd-sunday-of-year-c-2022/

Source: Image: Fine Art America              

27è dimanche de l’année C, 2022

Bien des gens fixent sur la porte du réfrigérateur de courtes notes – des mémos leur rappelant quelque chose d’important à ne pas oublier.
Vous le faites peut-être vous-même.

Au temps du prophète Habacuc, qui nous parle dans la 1ère lecture (Habacuc 1:2-3; 2 :2-4),
les réfrigérateurs n’existaient pas, mais ce messager de Dieu avait reçu une consigne:

« Tu vas mettre par écrit une vision, clairement, sur des tablettes,
pour qu’on puisse la lire couramment. »

Nul doute, il s’agit de quelque chose d’important que Dieu veut que les gens de son peuple n’oublient pas.
Et quel est ce message qu’Habacuc doit transmettre?
Le dernier verset de la lecture nous le dit:

« Le juste vivra par sa fidélité. »
 
La FIDÉLITÉ… une valeur importante, essentielle, dans les relations humaines mais…
De nos jours, elle n’a pas toujours bonne presse… on lui préfère souvent… la liberté.
S’engager à fond et pour de bon… c’est exigeant, dérangeant, et… coûteux en termes de choix quotidiens!

La FIDÉLITÉ est aussi une valeur essentielle dans la relation… avec Dieu.
Si on y pense bien, c’est elle qui fait toute la différence!

Peut-être une seule note, un mémo unique sur le bureau de l’ordinateur, pourrait suffire…
« VIVRE… LA FIDÉLITÉ… »

 

Note: Une autre réflexion est offerte sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/27th-sunday-of-year-c-2022/

 

Source: Images: unsplash.com   Pinterest                

25è dimanche de l’année C, 2022

 À l’occasion, les dictons populaires fournissent matière à réfléchir… ici et là, vous entendrez parfois :
« Plus ça change, plus c’est pareil. »
« C’est l’argent qui mène le monde. »
« Pas pris, pas vu, pas coupable. »
Expressions trompeuses d’une sagesse qui n’en est pas une – énoncé d’une triste réalité…

On peut y reconnaître l’écho des paroles du prophète Amos dans la 1ère lecture (Amos 8:4-7).

Il s’élève contre ceux qui « achètent le faible pour un peu d’argent »
Ceux-là qui « diminuent les mesures, faussent les balances… »
 
Et dans l’évangile, on retrouve Jésus qui décrit une situation semblable dans la parabole de l’intendant malhonnête (Luc 16:1-13).
Ce serviteur astucieux ordonne aux débiteurs de son maître de falsifier les factures pour bénéficier plus tard de leur reconnaissance.

Autour de nous, il est possible de retrouver une telle attitude dans des situations multiples et à une échelle bien supérieure.
L’astuce remplace l’honnêteté.
Le désir du gain et la recherche de bénéfices mal acquis se substituent à la droiture.
L’ingéniosité frauduleuse prend la place de l’intégrité.

Il est intéressant de noter que, pour Jésus, l’honnêteté est une question de… fidélité!
Fidélité au Maître que nous avons promis de suivre.

Jésus le dit clairement : « Nul ne peut servir deux maîtres. »
L’illustration ci-contre est étonnante : sur le billet d’argent, la devise présente le texte imprimé:

« In God we trust » – littéralement « Nous nous fions à Dieu » et pourtant!…
Il semble que bien souvent nous préférons nous fier au signe familier des différentes devises.

De l’argent, il en faut, c’est évident.
Il faut payer les comptes, régler les factures, acheter le nécessaire, se procurer les denrées essentielles.
La nourriture, les médicaments, le transport, les besoins personnels de la famille.
Et il faut inclure dans l’équation: assurer un juste salaire aux employés, respecter les droits des travailleurs, offrir des conditions d’emploi adéquates, s’en tenir à des horaires de travail raisonnables, etc., …
tout cela n’est pas négociable.

Mais ce qui l’est, c’est la manière d’obtenir l’argent nécessaire…

La fidélité qui prend visage de l’honnêteté – n’est-ce pas le message de Jésus pour aujourd’hui?…
Et… à chacun/e de faire les choix qui traduiront cette fidélité…

 

Note: Une autre réflexion est offerte sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/25th-sunday-of-year-c-2022/

 

Source: Images: Pixabay    L’Évangile de Dieu   en.wikiopedia.org

27è dimanche de l’année B – 2021

La 1ère lecture de ce dimanche (Genèse 2:18-24) s’exprime dans le langage imagé des auteurs du premier livre de la Bible: la Genèse.
Elle nous décrit d’abord le « sommeil mystérieux » de l’homme qui n’a pas encore de compagne qui lui ressemble.

À ce « sommeil mystérieux » de l’homme s’ajoute le rêve de Dieu, un plan tout aussi mystérieux.
Et un Dieu… qui ne l’est pas moins.

Ce Dieu projette pour ses nouvelles créatures que, lui et elle, lui ressemblent : qu’ils reflètent son image.
Qu’en les voyant, lui et elle, on pense à celui qui leur a donné le souffle de vie.

Ce Dieu semble tout ignorer des mathématiques auxquelles nous nous fions, celles où: un et un font deux!
Ce qu’il désire, lui, c’est que… un et une fassent… UN – un couple uni à un point tel que:

« L’homme… sa femme… tous deux ne feront plus qu’un. » 

Le mois dernier, le Pape François visitait la Slovaquie. Aux jeunes venus le rencontrer à Kosice dans l’est de la Slovaquie, le 14 septembre, le Pape a dit:

« Mes amis, ne banalisons pas l’amour, car l’amour n’est pas seulement émotion et sentiment, cela, c’est plutôt le commencement. »
Il ajoutait qu’il faut « aimer pour toute la vie et de tout son être… L’amour est fidélité, don, responsabilité. »
 
Le sommeil de l’homme, le rêve de Dieu…
qu’en est-il de la réalité en ce temps qui est le nôtre?…

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/27th-sunday-of-year-b-2021/

 

Source: Images: The Stick Kit       

5è dimanche du Carême, année B – 2021

« C’est une affaire de cœur!… »

On entend parfois ces mots de la part de quelqu’un qui, observant le comportement de certaines personnes, ne peut s’expliquer autrement l’attitude qu’il remarque!
Les paroles, les gestes, les choix de ces personnes sont tout à fait… inédits!
Ça ne correspond pas du tout à la logique du quotidien tel qu’on le connaît!
On conclut: « Cet homme-là, cette femme-là, sont en amour, c’est évident! »

Quant à moi, j’en dirais autant de… Dieu!
En fait, il l’affirme lui-même dans les mots du prophète Jérémie dans la 1ère lecture (Jr.31:31-34):

« Je mettrai ma Loi au plus profond d’eux-mêmes;
je l’inscrirai sur leur cœur.
Je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. »

 
C’est ainsi que Dieu parle de l’Alliance qu’il veut conclure avec le peuple qu’il a choisi.
Une ‘alliance’ n’est-ce pas une affaire de cœur?!

Il arrive souvent qu’on se plaigne de ne pas comprendre Dieu…
Il nous semble lointain, indifférent, inaccessible…
Ses interventions dans nos vies, ou son absence d’intervention, suscitent bien des questions…

Serait-ce que nous approchons Dieu, ou plutôt que nous nous tenons à distance de lui parce que nous avons oublié –
oublié que la relation à Dieu est essentiellement ‘une affaire de cœur’?

Se pourrait-il que nous pensions à une ‘alliance’ avec lui en termes de lois et rituels?
Codes et prescriptions ont peut-être la priorité alors que lui ‘pense’ en termes de proximité et fidélité?

La période de Carême est un temps privilégié pour revoir nos priorités et… les siennes.

Note: Une autre réflexion sur un thème différent est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/5th-sunday-of-lent-year-b-2021/

 

Source: Images: Haiku Deck

30è dimanche de l’année C – 2019

 La parabole du Pharisien et du publicain – elle nous est si bien connue! (Lc.18:9-14)
Le Pharisien avec un P majuscule, le publicain lui n’a droit qu’au p minuscule – ça va de soi! 
Étonnant comme même l’orthographe souligne le message!

Au fil des ans, et des commentaires bibliques, ce fameux Pharisien a récolté sa part d’accusation et de blâme.
Mais que lui reproche-ton au juste?

Sa prière à l’Éternel est claire et sans ambages, ses propos ne laissent aucun doute :
« Je jeûne deux fois par semaine
et je verse le dixième de tout ce que je gagne. »

 
Rien de mal à cela, c’est même un comportement honorable.
Le problème surgit dans les paroles qui précèdent où le Pharisien remercie Dieu…

« Mon Dieu, je te rends grâce
parce que je ne suis pas comme les autres hommes
– ils sont voleurs, injustes, adultères… »
 

C’est là que la prière devient fautive parce que le cœur s’empêtre dans sa supposée noblesse !
Saint Paul a le verdict approprié pour une telle attitude quand il écrit aux chrétiens de Corinthe:

« Qu’as-tu que tu n’aies reçu?
Et si tu l’as reçu, pourquoi te glorifies-tu, comme si tu ne l’avais pas reçu? » (1 Co.4:7)

Au fond, la vraie culpabilité du Pharisien est qu’il s’attribue… l’œuvre de l’Esprit Saint – rien de moins !
L’honnêteté, la justice, la fidélité, dont il est si fier est l’œuvre de Dieu en lui.

Ceci étant dit, peut-être faut-il reconnaître qu’il n’est pas seul dans ce ‘Club des parfaits à leurs yeux’…
Et il semblerait que le 21è siècle qui est le nôtre ne manque pas de représentants d’un tel groupe…
Un pharisien moderne peut facilement se dissimuler en tout un chacun, qui pourrait le nier ?…

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/30th-sunday-of-year-c-2019/

 

Source : Image : www.ortodoxpath.org

 

 

Jeudi-Saint, année B

« Faites cela en mémoire de moi. » 

D’ordinaire, si on se trouve au chevet d’un mourant, on est bien attentif à ce qui se passe.
On observe le geste qui pourrait indiquer de la douleur, les yeux qui s’ouvrent lentement et se referment, la respiration qui se fait plus lente, etc.
Si la personne semble vouloir dire quelque chose, on s’approche davantage et prête l’oreille pour ne manquer aucun mot, pour capter ce qui se dira peut-être dans un murmure.

La célébration d’aujourd’hui (Jeudi-Saint) nous met en présence de Jésus.
Il n’est pas mourant, mais sa mort est proche – il en est conscient et son attitude transmet à ses apôtres le message de son ‘départ’ imminent.
Il leur donne un message ultime et d’autant plus pressant :
« Faites cela en mémoire de moi. »

La 2è lecture (année B – 1 Cor.11:23-26) répète ces paroles à deux reprises.
C’est la réalité au cœur de la liturgie de ce jour.
Elle exprime notre fidélité à la demande de Jésus :
Refaire ce qu’il a fait ce soir-là…
Oui, sans aucun doute, et… depuis le début, bien sûr : le lavement des pieds inclus!

  • Répéter les paroles, oui,
  • refaire les gestes, ça va de soi,
  • imiter le service, certainement, et…
  • adopter le mode de vie de celui qui « est passé en faisant le bien » (Actes 10:38)

c’est cela faire en mémoire de lui.

Plus tard, l’apôtre Paul en a fait le résumé en écrivant aux Philippiens :
« Ayez en vous les mêmes sentiments qui sont dans le Christ Jésus » (Ph.2:5).

Source : Images : LDS.org   hopechurchchandler.com

Note: une autre réflection est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/holy-thursday-year-b/

Un engagement inspirant…

Seulement quinze heures après la démission de Jacob Zuma, le chef de file du Congrès national africain (ANC, parti au pouvoir), Cyril Ramaphosa, a été élu nouveau président de la République d’Afrique du Sud par les députés, jeudi 15 février.

En l’absence d’un autre candidat face à Cyril Ramaphosa, le président de la Cour constitutionnelle, Mogoeng Mogoeng, l’a déclaré président de la République sans même procéder à un vote. A l’annonce du résultat, le nouveau président, assis au premier rang dans l’hémicycle, a fait un salut de la tête, tout sourire, sous les applaudissements des députés réunis en session extraordinaire.

Source: Texte: www.lemonde.fr Image : The New Daily

NDR : Il a assumé sa responsabilité et a promis de remplir ses fonctions « avec humilité, fidélité et dignité ».
Un engagement qui peut nous être une inspiration…