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Hier et aujourd'hui . . .

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Ce que cette page vous réserve . . .

     

Les lectures bibliques des dimanches et jours de fête de l'année liturgique offrent un trésor dont la richesse est toujours actuelle.

De semaine en semaine, elles nous donnent l'occasion de faire de nouvelles découvertes.

La parole de Dieu devient alors signifiante et active dans nos vies et nous permet de rencontrer celui qui est lui-même Parole de Vie.

23è dimanche de l’année A – 2023

On nous rappelle constamment qu’il y a un manque sérieux de personnel dans tous les secteurs.
Le besoin est urgent dans les domaines de la santé et de l’éducation.
Mais il est tout aussi important dans l’industrie, la restauration, les loisirs, et tout ce à quoi on peut penser.
Les demandes se multiplient dans les bulletins de nouvelles, les médias traditionnels et en ligne pour décrire les besoins précis et interpeller les personnes possiblement intéressé/es.

S’il vous arrivait de voir l’une de ces ‘annonces’ avec le texte:
‘Guetteur pour Dieu instamment requis’,
(avec mention :‘les candidates ‘au féminin’ sont bienvenues’)
seriez-vous tenté/e de vous présenter?…
La formule vous paraitrait sûrement inusitée et probablement intrigante.

 C’est pourtant ce que la 1ère lecture de ce dimanche suggère (Ézéchiel 33:7-9).

Dieu a besoin de quelqu’un à qui il peut confier cette tâche.
Il enjoint le prophète Ézéchiel d’assumer précisément cette responsabilité :

« Je fais de toi un guetteur pour la maison d’Israël.
Lorsque tu entendras une parole de ma bouche, tu les avertiras de ma part. »

Il ne faut surtout pas penser que cette mission est révolue – nos contemporains ont tout aussi besoin d’un tel personnage.
Oh, surtout pas celui au caractère sourcilleux et pointilleux mais celui/celle qui se sent concerné/e par le bien de ses semblables.

Cela signifie peut-être :

  • Avertir d’un danger immédiat ou éventuel.
  • Suggérer l’attitude appropriée dans une situation délicate.
  • Indiquer des pistes possibles d’amélioration dans les relations d’un groupe.
  • Présenter l’image positive de collaboration à un projet communautaire.
  • Ébaucher des perspectives de résolution de conflits (comme l’indique l’évangile de ce jour: Matthieu 18:15-20).

Un ‘guetteur’ d’expérience trouvera d’autres initiatives prometteuses…
Mais avant tout, cette personne demeurera consciente qu’il, ou elle, est l’interprète de Dieu qui l’appelle.
Ce Dieu qui nous veut, tous et toutes, ‘ajusté/es’ à sa justice miséricordieuse…
Voilà le ‘guetteur’ qu’il désire trouver…

Obtiendra-t-il des bénévoles pami nous?…
 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/23rd-sunday-of-year-a-2023/

 
Source: Images: pexels.com (RF_Studio)   Matthieu Cossiez

22è dimanche de l’année A – 2023

 

Dans le passé, l’imagerie catholique a souvent représenté Jésus « doux et humble de cœur » (Matthieu 11:29).
On jugeait que ces attributs convenaient bien au Sauveur miséricordieux.

Au fil des ans, à la vue de Jésus chassant les vendeurs du Temple (Matthieu 21:12-13), on a qualifié son attitude de ‘sainte colère’.

Mais le texte de l’évangile de ce dimanche alors que Jésus interpelle Pierre en l’appelant: ‘Satan’, ne reçoit peut-être pas autant de commentaires.
Il faut préciser ici  que ce terme ne réfère pas à celui qui est connu comme ‘le Diable’ mais doit être compris comme ‘tentateur’, celui qui veut détourner Jésus de sa mission.

Tout de même, il se peut que cette scène nous rende un peu… inconfortables.
Jésus semble vouloir… ‘déstabiliser’ son apôtre, diront certains.
Ce traitement nous paraît un peu une… ‘thérapie de choc’!

Jésus juge sans doute que c’est précisément ce dont Pierre a besoin!
Le Maître lui dit clairement :

« Tu es pour moi une occasion de chute:
tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. »

Pierre a besoin d’apprendre à… penser comme Dieu – rien de moins!
Il lui faut accepter ce qui est important aux yeux de Dieu, ses valeurs, selon le vocabulaire contemporain.
Et permettre à ces valeurs de diriger ses choix à lui, Pierre, au quotidien.
Cela implique de respecter le choix que Jésus fait des souffrances et de la mort qui l’attendent.

Depuis toujours, son Maître est ajusté, complètement, à la pensé de Dieu, à ce qui est important à ses yeux.
Jésus le dit ouvertement :
« Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé » (Jean 4:34).

Pierre, lui, doit en faire l’apprentissage.
C’est un apprentissage qui donne parfois l’impression d’un choix insensé – perdre sa vie pour la gagner.

Mais justement, nous devons, nous aussi, réaliser ce que Paul répète aux premiers chrétiens de Corinthe:
« La folie de Dieu est plus sage que la sagesse des hommes » (1 Corinthiens 1:25).

Apprendre cette sagesse… accepter cette folie…
Et pour le faire, se mettre à la suite du Maître et se laisser imprégner de son Esprit – il n’y a pas d’autre choix ‘sensé’!

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à:  https://image-i-nations.com/22nd-sunday-of-year-a-2023/

 

Source: Images: Vatican News     Devenir Un En Christ      https://www.churchofjesuschrist.org

21è dimanche de l’année A – 2023

 

Le texte de l’évangile de ce dimanche nous montre Jésus… en questionnement –
un questionnement qui peut nous surprendre (Matthieu 16:13-20).
Il demande à ses apôtres comment les gens le perçoivent – qui est-il aux yeux des foules qui viennent l’entendre?

On peut se demander pourquoi il pose cette question…
Il ne doute sûrement pas de son identité comme messager de Dieu –
il se sait, et s’affirme ouvertement, comme le Fils du Père (Matthieu 11:27).
Mais voilà, il est conscient que cette réalité n’est pas comprise par ceux qui l’entourent.

Cela est évident dans la réponse des apôtres qui révèlent les pensées de leurs compatriotes.
Ils considèrent Jésus comme « Jean le Baptiste… Élie… ou encore, Jérémie ou l’un des prophètes. »
En réalité: des personnes du PASSÉ qui seraient revenues à la vie!
Ces grands personnages du peuple juif sont décédés, certains d’entre eux depuis bien longtemps!

Mais voilà que le questionnement prend une autre direction: il s’adresse aux apôtres eux-mêmes.
Pierre, dont on reconnaît la spontanéité, parle pour le groupe et proclame avec conviction:
« Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! »
Une affirmation au temps PRÉSENT!

Les paroles de Pierre expriment une réalité qui leur est présente.
Il s’agit d’une re-connaissance –
ses disciples le connaissent comme leur Maître dont ils partagent la vie au fil de jours,
et ils reconnaissent en lui « le Fils du Dieu vivant » – une proclamation de foi plus qu’étonnante!

De nouveau, le questionnement se situe dans une autre direction, il s’adresse maintenant à nous…
Nous les gens du 21è siècle.
Et LA question se pose en ces termes: Lui, le Christ, est-il, pour nous quelqu’un du PASSÉ?

Notre référence est-elle seulement à ce Jésus de Nazareth qui allait et venait en Palestine?
Lui, le Maître qui enseignait aux foules, guérissait les malades, chassait les démons, et pardonnait aux pécheurs.
Tout ce qui le concerne appartient-il uniquement à l’histoire?

Ou, osons-nous le reconnaître aussi comme le Christ PRÉSENT à nos côtés, partageant notre quotidien?
Notre quête de sens, nos angoisses, nos attentes, lui permettons-nous de les ajuster aujourd’hui à son message?

Nos luttes pour un monde plus juste, plus égalitaire, plus respectueux des autres et de notre planète, le laissons-nous, lui, les orienter selon son plan pour nous, les humains?

Savons-nous reconnaître ce Dieu qui s’implique dans le vécu des humains, ici et maintenant?…
En termes de vécu humain, il s’y connaît… d’expérience!

C’est là un questionnement toujours actuel… et en attente d’une réponse personnelle…
 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/21st-sunday-of-year-a-2023/

 

Source: Image: https://www.churchofjesuschrist.org

20è dimanche de l’année A – 2023

Une scène en trois actes:
voilà ce que nous offre le texte de l’évangile de ce dimanche (Matthieu 15:21-28).

  • Une femme, une étrangère, adresse une demande à Jésus qui « ne lui répondit pas un mot. »
  • Les disciples, voulant se débarrasser d’elle, demandent au Maître de lui donner ce qu’elle veut.
  • Jésus finalement accepte…

Mais il fait plus qu’accepter, il loue la foi persévérante de cette femme.
Elle était prête à accepter des miettes mais Jésus lui a donné un festin – la guérison de sa petite fille.

À prime abord, Jésus avait offert un refus imagé et présumément… religieux,
prétendant que sa mission présente se limitait à son peuple, les Juifs.

Une telle réponse de sa part peut nous surprendre, mais…
Ne pourrait-on pas l’interpréter comme une… ‘astuce’ qui permet à la femme d’exprimer sa foi?

Une ‘astuce’ qui permet aussi à Jésus de s’en émerveiller!
S’en émerveiller et féliciter cette non-juive de reconnaître ce qu’il est: l’Envoyé de Dieu,
alors que bien de ses compatriotes – même les chefs religieux – refusent de le faire!

Il y a peut-être dans nos vies aussi des scènes en trois actes…
mais elles nous semblent ‘bloquées’ au deuxième acte –

Nous avons supplié Dieu, des proches ont aussi intercédé pour nous,
mais… aucune réponse ne nous parvient…. « pas un mot ».
Même les ‘miettes’ symboliques semblent absentes!

Dans un contexte différent, Sainte Thérèse d’Avila parle des ‘saintes astuces de la Providence’ –
la Providence de Dieu qui attend parfois avant de répondre à nos attentes et combler nos besoins.
Serait-ce qu’il veut permettre à notre foi de se manifester pour alors s’en émerveiller et nous en faire les éloges semblables à ceux que La Cananéenne a obtenus?…

Je me pose la question et… je pense en connaître la réponse…

 

Note: Une vidéo présente cette scène dans laquelle Françoise Beaudet personnifie la Cananéenne: https://youtu.be/QfU0_xapiGA

Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/20th-sunday-of-year-a-2023/

 

Source: Images: https://wgasoh.wordpress.com  (texte ajouté)    FreeBibleimages

19è dimanche de l’année A – 2023

Tornades, ouragans, feux de forêt incontrôlables, tremblements de terre –
vous pensez peut-être lire les manchettes quotidiennes en cette saison où la nature semble déchaînée.

Il est vrai que, récemment, de nombreuses régions de notre pays et de pays étrangers ont été la proie de telles catastrophes.
Les désastres causés par les pluies diluviennes, les inondations subites et autres perturbations ont forcé l’évacuation de bien des gens.

Mais cette description sert plutôt d’introduction à la 1ère lecture (1 Rois 19:9,11-13),
et à l’évangile de la célébration de ce dimanche (Matthieu 14:22-33).
Je m’arrête plus particulièrement à l’évangile.

Ce texte nous présente les apôtres dans une barque sur le lac la nuit.
Ils se retrouvent dans une tempête et ont peine à maîtriser leur embarcation –
une situation de crise s’il en est une!

Jésus n’est pas avec eux, mais soudain il se pointe à l’horizon, marchant sur les eaux.
Ses disciples identifient cette apparition comme celle d’un fantôme.
La voix de leur Maître s’élève, forte et rassurante, et leur dit: « Ne craignez pas. »

Pierre, avec sa spontanéité familière, répond et demande une confirmation étonnante:
il veut, lui aussi, marcher sur les eaux pour rejoindre Jésus.
Invité par Jésus, il saute de la barque…
La suite du récit nous est bien connue… « Homme de peu de foi… »

Il y a tempête et… tempête…
Celles de la nature sont effarantes, il est vrai, mais…
Celles de notre nature humaine ne le sont pas moins…

  • La colère insensée qui éclate en violence terrible…
  • L’ambition effrénée source d’injustice flagrante…
  • L’égoïsme toujours présent qui fait laisser les autres de côté…
  • L’indifférence à ce qui ne satisfait pas les attentes personnelles…
  • L’orgueil latent qui fait mépriser les autres…
  • La course folle vers toujours plus d’argent et de pouvoir…

Oserons-nous sortir de notre barque
de notre zone de confort et nos habitudes profondément ancrées –
pour suivre le Christ, lui par qui toute tempête est apaisée?

Il nous tend toujours la main pour que nous devenions vraiment des hommes et des femmes de foi…
 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/19th-sunday-of-year-a-2023/

 

Source: Images: pexels.com (Elina Volkova, Ralph W. Lambrecht, Ian Beckley)    Wikipedia, Walking on water, Ivan Aivazovsky (1888)

Dimanche de la Transfiguration du Seigneur, année A – 2023

 

Le dicton est bien connu qui affirme : « Les apparences sont trompeuses. »
Bien des situations en prouvent l’exactitude.
Les détails d’une scène indiquaient un certain aspect de la réalité et, en y regardant de plus près,
on découvre que cette réalité est tout autre.

Ce proverbe me revient à la mémoire en lisant l’évangile de la Transfiguration de Jésus (Matthieu 17:1-9).
Jésus amène à l’écart trois de ses apôtres qui vivent avec lui depuis quelques années.

Ils connaissent leur Maître, Galiléen comme certains d’entre eux, nul doute il a l’accent du pays.

Ils l’ont vu dans différentes circonstances :
ayant soif (Jean 4:7),
étant fatigué (Matthew 8:24),
enseignant aux foules (Matthieu 5:1-2),
guérissant les malades (Luc 4:40),
discutant avec les Pharisiens (Luc 11:53-54).
C’est Jésus, l’homme de Nazareth.

Il avait bien l’apparence de l’être humain qu’il était, comme eux.
Mais… au-delà de l’apparence il y avait davantage, bien davantage!

Voilà que soudain, ce Jésus devient tout autre.
Les différences sont évidentes dans son apparence physique et ses vêtements, mais il y a bien davantage.
Avec lui sont présents deux ancêtres de leur peuple, Moïse et Élie.
Mais il y a surtout la voix du Dieu qu’ils adorent qui leur révèle qui est vraiment le Jésus qu’ils pensent connaître.

Les trois apôtres apprennent, sûrement avec stupéfaction, que Jésus de Nazareth est le Fils bien-aimé de Dieu.
Dieu leur enjoint d’écouter Jésus, de se mettre à son école quoi.
Autrement dit, ils doivent le reconnaître comme l’envoyé spécial de Dieu lui-même qui prend sa joie en lui.

Les apparences n’avaient révélé qu’une partie de l’identité réelle de celui que Pierre, Jacques et Jean croyaient connaître.
La personnalité de Jésus de Nazareth dépassait de beaucoup ce qui leur était familier…

Peut-être me faut-il, moi aussi, faire l’expérience que Pierre, Jacques et Jean ont faite –
passer de la réalité du Jésus que je crois connaître
et découvrir celui que le Père me présente aujourd’hui…
Celui en qui il se complait… celui que je dois écouter…
 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/sunday-of-the-transfiguration-of-the-lord-year-a-2023/

 

Source: Images: https://www.churchofjesuschrist.org/     https://www.peakpx.com/     

 

 

17è dimanche de l’année A – 2023

 

Un texte étonnant, une situation surprenante,
une requête inédite, d’un interlocuteur divin!

Oui, l’initiative vient de Dieu lui-même qui s’adresse au jeune roi Salomon.
Situation surprenante car… Dieu demande qu’on lui demande!

C’est ce que la 1ère lecture de ce dimanche nous révèle (1 Rois 3:5,7-12):

« En ces jours-là, à Gabaon, pendant la nuit,
le Seigneur apparut en songe à Salomon.
Dieu lui dit: « Demande ce que je dois te donner. »

Le texte ne dit pas si Salomon a réfléchi avant de présenter sa requête.
Il semble avoir su immédiatement ce qu’il allait répondre.

Et sa réponse a plu à Dieu qui le dit bien clairement.

Ma pensée se reporte de ce jeune roi à… moi-même.
Si Dieu m’adressait les mêmes paroles, je me demande ce que je répondrais…

La liste de mes désirs est si longue!
Mes souhaits sont si nombreux!
Mes attentes sont vraiment multiples!
Mes besoins, et ceux de mes proches, ne se comptent plus!…

Qu’est-ce que je veux… premièrement, immédiatement, absolument?…

Et si je demandais ce qui plaît le plus à Dieu de me donner…
Si je lui laissais l’initiative…
Si je m’en remettais à SON choix…

C’est un risque, direz-vous…
Évidemment.
Mais Dieu sait tellement mieux que moi mes vrais besoins.
Et, nous le savons d’expérience: il se plaît à nous accorder ses dons et ses bénédictions qui répondent vraiment à nos besoins.

En fait, il nous comble souvent au-delà de ce que nous pouvons demander ou même imaginer! (Éphésiens 3:20).
Alors… je m’en remets à lui… aujourd’hui et pour tous les aujourd’huis de ma vie!

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/17th-sunday-of-year-a-2023/

 

Source: Images: Le sermon du dimanche matin 1 Rois 3/5-12     Scripture Images

 

 

16è dimanche de l’année A – 2023

Les différents livres de la Bible nous offrent des textes de toutes sortes.
On y retrouve entre autres: des récits, des textes de loi, des lettres (épîtres), des proverbes, des prières (psaumes).
Il y a aussi les enseignements de sages et de prophètes, etc.
Et, bien sûr, les évangiles qui nous sont tout particulièrement précieux.

Il arrive que certains enseignements nous semblent très exigeants.
Certaines consignes nous paraissent strictes et leurs exigences sévères.
Mais d’autres textes sont une source constante d’inspiration et de consolation.

C’est le cas de la 2è lecture de ce dimanche (Romains 8:26-27).
Seulement deux versets, mais à eux seuls ils expriment toute une théologie!
Le message que nous y recevons est à la fois inspirant, encourageant, stimulant, réconfortant.
On aime à en répéter les mots pour s’assurer que l’on a bien lu, on ne s’est pas trompé!

En écrivant aux premiers chrétiens de Rome, l’apôtre Paul commence ainsi:

« L’Esprit-Saint vient au secours de notre faiblesse
car nous ne savons pas prier comme il faut… »

Nul d’entre nous n’oserait protester, nous sommes convaincu/es que Paul a raison.
Notre expérience personnelle nous l’a démontré tant de fois:
prier… « prier comme il faut », nous n’y arrivons pas.

Nous répétons les efforts pour y réussir, nous faisons de notre mieux, mais…
Il nous semble que notre mieux ne suffit pas.
Nous avons l’impression que notre prière est boîteuse, sans goût…
Nous désirons tant nous approcher de Dieu et nous avons l’impression d’échouer tout à fait.

Nous sommes parfois préoccupé/es, ou assailli/es de regrets.
Nous repassons en boucle nos échecs d’hier et nous anticipons avec crainte les événements du lendemain.
Il se peut que nous soyons fatigué/es ou fiévreux/ses, peut-être même en colère, et… si souvent distrait/es!

Évidemment, nous trouvons ces sentiments indignes.
Nous croyons, à tort, qu’ils nous rendent inacceptables en présence de Dieu.
Pourtant, ils ne sont PAS un handicap à la prière.

Paul poursuit ainsi sa lettre au Romains:
« L’Esprit lui-même intercède pour nous par des gémissements inexprimables ».

Alors pourquoi nous inquiéter?
Pourquoi nous lamenter et prétendre qu’il est impossible de prier?

L’Esprit de Dieu qui prie en nous connaît bien le langage de Dieu.
Il saura traduire notre bonne volonté et notre désir sincère de prier.
Il transformera nos pauvres balbutiements en ces ‘gémissements inexprimables’ dont parle saint Paul.

La prière qui rejoint alors Dieu sera précisément celle qu’il attend de nous et qui le réjouit!

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/16th-sunday-of-year-a-2023/

 

Source: Image: Forum catholique l’Imitation de Jésus Christ

 

 

15è dimanche de l’année A – 2023

Si on vous posait la question : « Êtes-vous heureux/ses? »
j’imagine que certain/es répondraient spontanément : « Bien sûr! »
D’autres hésiteraient peut-être et regarderaient certains aspects de leur vie avant de répondre…

En posant la question ici, je pense à une espèce de bonheur assez particulière –
c’est celle dont nous parle le texte de l’évangile d’aujourd’hui (Matthieu 11:1-23).
On y entend Jésus dire à ses apôtres :

« Heureux vos yeux puisqu’ils voient,
et vos oreilles puisqu’elles entendent ! »

 
Voir et entendre – nous sommes parfois saturé/es d’images et de sons, est-ce là une source de bonheur?

Voir, recevoir la vision du monde et de nous-mêmes que Dieu offre…
Percevoir la réalité telle que Dieu nous la présente…
Entendre la voix de Dieu au milieu du déploiement sonore qui nous enveloppe…
Découvrir au plus profond de nous cette voix différente de toutes les autres voix…

Jésus ajoute :
« Beaucoup de prophètes et de justes ont désiré voir ce que vous voyez, et ne l’ont pas vu,
entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu. »

Il peut nous arriver de regretter ne pas avoir rencontrer Jésus sur les routes de Galilée ou l’entendre prêcher près du lac de Tibériade.
Et pourtant… pourtant il continue de nous rejoindre ici et maintenant…
Sur les routes de notre quotidien, au tournant de nos expériences personnelles.

Nous ne percevons peut-être pas sa voix comme l’accent d’un Juif de son temps,
mais ce qui s’adresse à nous est bien le message authentique de Dieu.

Savons-nous en faire la traduction pour y puiser le sens de notre existence humaine?…
Parvenons-nous à décrypter le langage de Dieu pour qu’enfin notre cœur comprenne?…

Là est la source du bonheur…
 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/15th-sunday-of-year-a-2023/

: Image: Scripture Images

 

 

14è dimanche de l’année A – 2023

 

Il nous arrive de croire avoir bien compris quelque chose –
une théorie, une situation, ou la portée d’un événement.
Voilà que plus tard – parfois bien plus tard –
nous réalisons que nous n’avion compris qu’à demi, ou même pas du tout!

Nous pensions avoir perçu la réalité.
Nous étions convaincu/es d’avoir découvert ce qui paraissait évident.
Mais nous avions fait fausse route, notre compréhension était partielle, ou erronée.
Cette expérience se produit au sujet de différentes choses.

Ne devrions-nous pas avouer que c’est parfois le cas en ce qui concerne notre connaissance de Dieu?…
On peut être ‘expert’ en bien des domaines mais nul n’est expert… en Dieu!

L’évangile de ce dimanche nous offre une bonne occasion de corriger nos concepts de Dieu (Matthieu 11:25-30).
Combien de croyant/es imaginent Dieu comme un être sévère et exigeant?
Ces gens craignent Dieu car ils le considèrent strict et intransigeant.
Ils le perçoivent un peu comme un juge toujours prêt à condamner nos manquements.

Jésus est venu vivre parmi nous précisément pour nous apprendre qui est Dieu.
Il était lui-même la personnification – l’incarnation – de Dieu.
En lui nous pouvons découvrir vraiment qui est Dieu.
Aujourd’hui il nous dit:

« Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau,
et moi, je vous procurerai le repos.
Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples,
car je suis doux et humble de cœur,
et vous trouverez le repos pour votre âme. »

Est-ce possible, un tel Dieu?
Ce serait incroyable si ces paroles n’étaient pas celles de Jésus, celles de Dieu lui-même!

Un Dieu doux, un Dieu humble.
Un Dieu qui nous invite à lui pour nous donner du repos.
Un Dieu qui veut nous soulager de tous ces fardeaux trop lourds pour nous.

Si seulement… nous acceptons… de venir à lui…

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/14th-sunday-of-year-a-2023/

 

Source: Image: Bible.com