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32è dimanche de l’année A – 2023

À travers l’histoire, les gens reconnus comme ‘sages’ ont tenu une place particulière.
Dans toutes les cultures, on reconnaît que la sagesse est source d’inspiration.
Elle dirige les humains sur la voie d’un mieux-vivre.

La 1ère lecture de ce dimanche fait l’éloge de ce don, car la  sagesse est un don (Sagesse 6:12-16).
Le texte décrit ses qualités et son action dans la vie de ceux qui recherchent.

« Elle se laisse trouver par ceux qui la cherchent.
Elle devance leurs désirs en se faisant connaître la première ».

Elle est source de discernement et elle libère du souci.
Étonnamment, c’est elle qui vient à notre recherche nous assure-t-on:
« Elle va et vient à la recherche de ceux qui sont dignes d’elle ».

Il faut pourtant prendre conscience que pour nous, chrétiens, elle n’est pas uniquement une qualité.
Elle ne représente pas seulement un attribut qui garantit la bonne conduite d’une personne.

Dans la Bible, la Sagesse est une Personne – elle personnifie, littéralement, l’Esprit de Dieu lui-même.
Celui que l’on nomme ‘le Saint-Esprit’, lui que l’on compare au vent qui souffle, à la lumière qui guide, ou que l’on imagine comme la colombe – c’est l’Esprit de Dieu.
L’Esprit de Dieu qui nous éclaire, nous guide, nous inspire, nous habite.

Jésus l’a dit clairement la veille de son passage de ce monde à son Père:
L’esprit Saint… « Vous le connaissez, il demeure auprès de vous » (Jean 14:17).

La question se pose:
Sommes-nous conscient/es de sa présence?
Lui permettons-nous de nous guider au fil des jours?
Le reconnaissons-nous agissant en notre vie?

Ou, demeure-t-il plus ou moins un inconnu… distant… étranger à notre expérience?…
Solitaires, distrait/es ou insouciant/es, nous demeurerions pauvres de Sagesse…
Alors que sa présence donne à notre existence une perception et une luminosité uniques!…

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais àhttps://image-i-nations.com/32nd-sunday-of-year-a-2023/

Source: Images: Vatican Radio Archive       EEB Chambly

World Dream Day – 25 September 2023

On World Dream Day, people all over the world are inspired to take action for their dreams. This day is a powerful reminder that we all have the ability to make positive change in our lives and in the world. By coming together and declaring our dreams, we create a force of positive change that can empower us all to achieve our highest potential.

THE 2023 EXPERIENCE: World Dream Day 2023 will be a time of personal and collective inspiration and upliftment. Together, we will elevate our vision of what’s possible and collectively prepare ourselves to BE the change we want to see, then go out and MAKE CHANGE HAPPEN! 

 

Source: Text & Image: https://worlddreamday.org/

16è dimanche de l’année A – 2023

Les différents livres de la Bible nous offrent des textes de toutes sortes.
On y retrouve entre autres: des récits, des textes de loi, des lettres (épîtres), des proverbes, des prières (psaumes).
Il y a aussi les enseignements de sages et de prophètes, etc.
Et, bien sûr, les évangiles qui nous sont tout particulièrement précieux.

Il arrive que certains enseignements nous semblent très exigeants.
Certaines consignes nous paraissent strictes et leurs exigences sévères.
Mais d’autres textes sont une source constante d’inspiration et de consolation.

C’est le cas de la 2è lecture de ce dimanche (Romains 8:26-27).
Seulement deux versets, mais à eux seuls ils expriment toute une théologie!
Le message que nous y recevons est à la fois inspirant, encourageant, stimulant, réconfortant.
On aime à en répéter les mots pour s’assurer que l’on a bien lu, on ne s’est pas trompé!

En écrivant aux premiers chrétiens de Rome, l’apôtre Paul commence ainsi:

« L’Esprit-Saint vient au secours de notre faiblesse
car nous ne savons pas prier comme il faut… »

Nul d’entre nous n’oserait protester, nous sommes convaincu/es que Paul a raison.
Notre expérience personnelle nous l’a démontré tant de fois:
prier… « prier comme il faut », nous n’y arrivons pas.

Nous répétons les efforts pour y réussir, nous faisons de notre mieux, mais…
Il nous semble que notre mieux ne suffit pas.
Nous avons l’impression que notre prière est boîteuse, sans goût…
Nous désirons tant nous approcher de Dieu et nous avons l’impression d’échouer tout à fait.

Nous sommes parfois préoccupé/es, ou assailli/es de regrets.
Nous repassons en boucle nos échecs d’hier et nous anticipons avec crainte les événements du lendemain.
Il se peut que nous soyons fatigué/es ou fiévreux/ses, peut-être même en colère, et… si souvent distrait/es!

Évidemment, nous trouvons ces sentiments indignes.
Nous croyons, à tort, qu’ils nous rendent inacceptables en présence de Dieu.
Pourtant, ils ne sont PAS un handicap à la prière.

Paul poursuit ainsi sa lettre au Romains:
« L’Esprit lui-même intercède pour nous par des gémissements inexprimables ».

Alors pourquoi nous inquiéter?
Pourquoi nous lamenter et prétendre qu’il est impossible de prier?

L’Esprit de Dieu qui prie en nous connaît bien le langage de Dieu.
Il saura traduire notre bonne volonté et notre désir sincère de prier.
Il transformera nos pauvres balbutiements en ces ‘gémissements inexprimables’ dont parle saint Paul.

La prière qui rejoint alors Dieu sera précisément celle qu’il attend de nous et qui le réjouit!

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/16th-sunday-of-year-a-2023/

 

Source: Image: Forum catholique l’Imitation de Jésus Christ

 

 

Une statuette pour… les vedettes…

Récemment, avait lieu la soirée glorieuse des Oscars – Los Angeles brillait de bien des manières pour cette 95è présentation!
Le jour était enfin venu – ce moment tant attendu – où ceux et celles qui le méritaient allait recevoir la statuette tant convoitée qui proclame l’excellence de la personne ainsi honorée.

Il y avait, évidemment, une longue liste de récipiendaires: acteurs et actrices, metteurs en scène, réalisateurs et réalisatrices, artistes de toutes catégories qui contribuent à faire du cinéma un art exceptionnel.

Oui, j’ai visionné la cérémonie, grandiose, il faut le dire.
Et il me faut dire aussi qu’elle m’a laissée songeuse…
Depuis, je repense souvent à celui qui est pour moi ‘Un metteur en scène comme nul autre’!…

Je vous partage ma réflexion…

Pour parler de religion, on utilise souvent le vocabulaire traditionnel qui convient.
Pour enseigner la doctrine, on emploie les termes d’usage –
les mots qui, selon nous, traduisent les concepts que l’on veut transmettre.

Mais… il arrive parfois que, soudainement, quelqu’un dise quelque chose de tout à fait… inédit.
Il/elle explique un thème avec une expression qui nous surprend complètement.
Cela ne s’était jamais dit ainsi et on en reste… stupéfait!

C’est l’expérience que j’ai fait récemment en lisant les paroles du Pape François à un groupe de personnes du diocèse de Rome qu’il avait reçues audience en septembre 2021. Il parlait du synode qui allait débuter en octobre avec pour thème: ‘La ‘synodalité’ dans l’Église’ et il a affirmé:

« Le Saint-Esprit est le metteur en scène de l’histoire de l’Église. »

J’ai lu plusieurs livres sur l’histoire de l’Église, j’ai entendu bien des sermons sur l’Esprit Saint, mais jamais je n’avais entendu pareille affirmation!

On ne peut envisager une production théâtrale ou cinématographique sans metteur en scène! Il est facile de prévoir ce qui se produirait sans la présence d’un/e tel/le responsable de la réalisation.
Et on sait ce qui se produit si les acteurs/actrices refusent de se conformer aux consignes du metteur en scène:
c’est la confusion, le chaos règne, la scène est chamboulée, le message ne passe pas.

Poursuivant cette réflexion, on peut dire que vivre en chrétien/ne c’est exactement cela:
permettre à l’Esprit Saint d’être le metteur en scène de notre vie au quotidien – ni plus, ni moins!

Le chaos fait parfois irruption dans nos vies quand nous refusons l’inspiration du Metteur en scène par excellence!
Il est vrai que les intuitions venant de lui sont parfois… dérangeantes, elles ne sont pas toujours faciles à suivre.
Ses inspirations obligent parfois à modifier le parcours que nous poursuivions.

Le ‘Metteur en scène’ nous indique les attitudes, les comportements qu’il attend de nous et…
il se peut que nous soyons tenté/es de nous rebeller.
Nous ‘jouons’ les acteurs et actrices qui prétendent s’y connaîtrent!

Mais ces ajustements sont précisément ceux qui façonnent le contour de notre personnalité – celle dont Dieu a rêvé que nous devenions depuis toujours…

Alors, que parle le Metteur en scène!

Source: Images: Newsweek    dreamstime.com                             

Palm Sunday, Year C – 2022

The following reflection is about the Gospel at the beginning of the celebration before the blessing of the palms (branches) (Luke 19:28-40). A meditation on the gospel of the Passion will be given on Good Friday.

A day of jubilation.
A day where acclamation and recrimination compete surrounding a man coming into Jerusalem on a donkey.
With cries of joy, the crowd acclaims him as the descendant of king David.
The man’s adversaries want them to be shut up.

The scene is familiar but…
What is less familiar is Jesus’ attitude – in the past, he has been avoiding attempts to make him king (John 6:15).

And now, he accepts readily the glorious welcome that people give him – he seems to delight in it!
He does not shut up the people shouting praises but those who want to silence them.

None of the gospel texts tells us why Jesus acted in this way…
Jesus himself did not explain the reason of this unusual display of mastery –
he, himself, had arranged it having sent two of his apostles to get the donkey in the first place!

We cannot guess, or imagine, what led him to do this – whatever we think is pure fantasy.
But possibly – perhaps – Jesus could have wanted these ordinary people to know that they were right…
They were right in recognizing him as God’s messenger in their midst.
They come close to him rejoicing that God has made himself close to them…

An approximation… an intuition… an inspiration… as to what, WHO the real God is –
a God close to us, ever present to all that we live. 
Could this intuition be ours… and could we delight in it as much people did on that day!

 

Note: Another reflection, on a different theme, is available in French at: https://image-i-nations.com/dimanche-des-rameaux-annee-c-2022/

 

Source: Images: Pinterest    stringfixer.com    churchofjesuschrist.org

 

 

 

3rd Sunday of Year C – 2022

Listening to a speaker can be interesting, inspiring, or… frustrating.
The same can be said of listening to a preacher.
What makes the difference between inspiration and frustration?

You may think that some people are gifted speakers and others simply do not have this gift.
This is true, but there is something else that contributes to the result.
It is whether the person reaches the listeners personally –
reaches them by speaking of what touches them in their daily lives.

In today’s gospel, we see Jesus returning to “Nazareth where he had been brought up”. (Luke 1:1-4; 4:14-21)
Going to the synagogue on the sabbath, he is given the scroll and reads a text of Isaiah (Isaiah 61:1-2).
Then, giving back the scroll to the attendant, he sits down and starts preaching.

We are told:
“The eyes of everyone in the synagogue were fastened on him.

The people listen with anticipation, with a feeling of expectation that what they will hear may be good for them.
Listening to Jesus, their hear him speak of the poor, the prisoners, the blind, the oppressed.
He promises good news, recovery of sight and liberation.
To all, he proclaims “the year of the Lord’s favor.”
 
Had you been there on that day in Nazareth, would you not have listened intently?
I know that I would not have wanted to miss a word!

Some may say: “Yes but… that was long ago, and those words were not addressed to us.”
True, Jesus is not visibly present to us, and we cannot hear him pronounce what he said on that day.
But this does not mean that “the Lord’s favor” is no longer available to us.

In fact, his favors are plenty and they reach us in our day-to-day living.
The discoveries of science, and the ‘miracles’ – literally so – worked in the field of medicine are among God’s ways of healing us and curing many of our diseases.

And among us, there are people with genuine compassion – meeting them helps us to free ourselves from guilt and negative feelings.
Other people have a true understanding of events and situations – they give us a clearer vision of what is happening around us.
Others still are spiritual guides – their wisdom enables us to find our way when we no longer see the direction our lives should take.
All of them are making God’s presence and help available to us in their own way.

Not all our needs are met and not all our ills are cured…
We know that they will be… one day, and this is why we live in HOPE of that day!

 

Note: Another reflection is available on a different theme in French at: https://image-i-nations.com/3e-dimanche-de-lannee-c-2022/

 

Source: Image: Quora

 Un metteur en scène… comme nul autre         

Pour parler de religion, on utilise souvent le vocabulaire traditionnel qui s’y rapporte.
Pour enseigner la doctrine, on emploie les termes d’usage –
les mots qui, selon nous, traduisent les concepts que l’on veut transmettre.

Mais… il arrive parfois que, soudainement, quelqu’un dise quelque chose de tout à fait… inédit.
Il/elle explique un thème avec une expression qui nous surprend complètement.
Cela ne s’était jamais dit ainsi et on en reste … stupéfait!

C’est l’expérience que je viens tout juste de faire alors que je lisais les paroles du Pape François à un groupe de personnes du diocèse de Rome qu’il recevait en audience à la mi-septembre (2021). Il parlait du synode qui a débuté le 17 octobre avec pour thème: ‘La ‘synodalité’ dans l’Église’ et il a affirmé:

« Le Saint-Esprit est le metteur en scène de l’histoire de l’Église. »

J’ai lu plusieurs livres sur l’histoire de l’Église, j’ai entendu bien des sermons sur l’Esprit Saint, mais jamais je n’avais entendu pareille affirmation!

On ne peut envisager une production théâtrale ou cinématographique sans metteur en scène! Il est facile de prévoir ce qui se produirait sans la présence d’un tel responsable de la réalisation.
Et on sait ce qui se produit si les acteurs refusent de se conformer aux consignes du metteur en scène:
c’est la confusion et le chaos, la scène est chamboulée, le message ne passe pas.

Poursuivant cette réflexion, on peut dire que vivre en chrétien/ne c’est exactement cela:
permettre à l’Esprit Saint d’être le metteur en scène de notre vie au quotidien – ni plus, ni moins!

Le chaos fait parfois irruption dans nos vies quand nous refusons l’inspiration du Metteur en scène par excellence!
Il est vrai que les intuitions venant de lui sont parfois… dérangeantes, elles ne sont pas toujours faciles à suivre.
Ses inspirations obligent parfois à modifier le parcours que nous poursuivions.

Le ‘Metteur en scène’ nous indique les attitudes, les comportements qu’il attend de nous et…
il se peut que nous soyons tenté/es de nous rebeller.
Nous ‘jouons’ les acteurs et actrices qui prétendent s’y connaîtrent!

Mais ces ajustements sont précisément ceux qui façonnent le contour de notre personnalité – celle dont Dieu a rêvé que nous devenions depuis toujours…

Alors, que parle le Metteur en scène!

Source: Image: dreamstime.com                             

Journée mondiale de lutte contre la violence sexuelle en temps de conflit – 19 juin

La création de cette journée est récente. 2015 pour être plus précis. En effet, c’est le 19 juin 2015 que l’assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies (ONU) l’a instituée.

Un cri éthique !
Cette Journée n’est certes associée à aucun conflit en particulier mais fait référence à « une tragédie pour l’humanité ».  Le Président de l’assemblée a insisté pour que la priorité soit accordée à la prévention et à l’attention aux victimes. Elles ont besoin d’une aide globale et dr débarrasser les de leur honte qui doit rejaillir sur les criminels.

La violence sexuelle [en temps de conflit] n’est pas un phénomène nouveau et nous pouvons notamment nous souvenir que les atrocités commises en Ouganda ont fini par par la révolte du peuple qui s’est finalement levé contre le Gouvernement qui perpétuait ces atrocités.  L’utilisation du viol comme arme de guerre doit être combattue par tous les moyens et les violeurs et leurs supérieurs traduits en justice.

Une journée « pas comme les autres »
Selon les représentants de l’ONU, la Journée internationale pour l’élimination de la violence sexuelle en temps de conflit ne peut pas être considérée comme une journée qui s’ajoute simplement à 120 autres, elle doit être une source d’inspiration pour des normes internationales de reddition de comptes. Tout un programme.

L’assemblée a par ailleurs souligné le rôle que pourrait jouer la Cour pénale internationale (CPI) dans la lutte contre la violence sexuelle et a appelé à la sensibilisation des dirigeants politiques, des Casques Bleus et des policiers en service dans les missions de maintien de la paix de l’ONU.

Un site à visiter : www.un.org            Source : Texte : Journée Mondiale   Image: zakweli