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Fête de la Pentecôte, année C – 2019

On répète souvent avec conviction que : « Une image vaut mille mots. »
Je suis convaincue que la vue d’une scène peut en valoir… dix fois plus!
Le souvenir de celle-ci, imprimée dans ma mémoire depuis plusieurs années, en témoigne abondamment.

À une certaine période, j’ai demeuré dans le secteur d’une ville étrangère avec une forte présence juive. 
Un jour, dans un supermarché, je passais près de la section ‘kosher’ et j’ai vu un homme coiffé de la ‘kippa’et une petite fille à quelques mètres de lui.
Soudainement, la petite a crié : « Abba! Abba! » et a couru se jeter dans les bras de celui qu’elle nommait ainsi.

Était-elle effrayée?
Désirait-elle quelque chose?
Voulait-elle simplement se retrouver près de son père?
Je ne l’ai jamais su mais…

Jusqu’à ce jour, j’ose croire que c’est peut-être l’image de ce que nous devrions être… avec Dieu.
Et en cette fête de la Pentecôte, l’apôtre Paul (2è lecture: Rom.8:8-17) nous dit:

« Vous avez reçu un Esprit qui fait de vous des fils (et filles) ;
et c’est en lui que nous crions « 
Abba ! », c’est-à-dire: Père ! »

 
Et, pour nous en convaincre, Paul ajoute:
«C’est donc l’Esprit Saint lui-même qui atteste à notre esprit
que nous sommes enfants de Dieu. »

Que dire après cela ?
Simplement rendre grâce dans un émerveillement qui ne requiert nulle parole…

 

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/feast-of-pentecost-year-c-2019/ 

Source: Image : youtube

 

Fête de Marie, Mère de Dieu, 1er janvier, année B

La théologie traditionnelle aimait bien les classifications.
Il fallait mettre de l’ordre dans les considérations et les réflexions sur le divin et tout ce qui s’y rattache.
Cette procédure était de rigueur pour les différents sujets traités.

C’est ainsi que l’on parlait de ‘grâce actuelle’, de ‘grâce habituelle’, de ‘grâce sanctifiante’.
Les textes de la liturgie de ce 1er janvier (année B) parlent aussi de ‘grâce’ mais d’une toute autre manière.

Dans la formule de bénédiction que Dieu confie à Moïse pour son peuple, Dieu prescrit de dire :
« Que le Seigneur te prenne en grâce… » (Nb.6:22-27)

Le psaume utilise la même formule sous forme de pétition :
« Que Dieu nous prenne en grâce… » (Ps.67:2)

Et le jour de Noël, l’évangile de Jean nous rappelait :
« De sa plénitude nous avons tous reçu, et grâce pour grâce. »   (Jn.1:16)

La GRÂCE ? Mais c’est Dieu – notre Dieu – qui est gracieux envers nous.

Avec le temps qui passe, les sociétés se transforment et le vocabulaire change.
Le mot ‘gracieuseté’ a plus ou moins disparu de nos conversations et pourtant… il exprimait une réalité riche de sens.
Le dictionnaire l’affirme en suggérant que ce mot évoque : bonté, libéralité, bienfait, faveur, bienveillance.

Dieu qui nous prend en grâce est ce Dieu qui nous comble de ses bienfaits.
Un Dieu dont la bienveillance est à l’affût pour nous gratifier de ses faveurs.
Sa libéralité va au-delà de nos attentes et sa bonté n’a pas de limites.

En ce début d’une nouvelle année, n’est-il pas bon de s’en remettre à lui au matin de chaque jour ?
Et comme Marie, de garder en notre cœur la mémoire de tout ce qu’il fait pour nous – ses merveilles.
Merveilles personnalisées pour chacun et chacune de nous et pour lesquelles nous n’aurons jamais fini de lui rendre grâce !

Source: Images: Image-i-nations   À la claire obscure – blogger

Un autre article disponible à: https://image-i-nations.com/journee-internationale-de-paix-1er-janvier/