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Le Pape et… la crèche

Le Pape se rend à Greccio…

Dans la crèche, les fidèles peuvent contempler le “grand mystère” de la foi, manifesté dans ce signe “simple et merveilleux” de la scène de la Nativité, a déclaré le pape François le 1er décembre 2019 à Greccio (Italie).

Après s’être recueilli un moment dans la grotte où saint François d’Assise a constitué ce qui est considéré comme la première crèche vivante de l’histoire, le pontife a officiellement signé sa lettre apostolique – intitulée Admirabile signum – sur le sens de la crèche.

Représentée sur les murs de la grotte de Greccio, la crèche exprime la « sagesse » nécessaire pour « saisir l’essentiel ». Le « grand  mystère » de la foi se manifeste dans ce signe « simple et merveilleux » de la scène de la Nativité transmis par la piété populaire, a-t-il ajouté.

 

Source : Texte (abrégé) aleteia.org Images : aleteia.org   Luminosity Italia

La Place Saint-Pierre se pare de ses décorations de Noël

Ce matin (22 novembre), le sapin de Noël est arrivé Place Saint-Pierre ! Don de la région italienne Frioul-Vénétie julienne, il mesure 23 mètres de hauteur et sera placé à côté de l’obélisque.

Le sapin s’illuminera à partir du vendredi 7 décembre.

Depuis le 17 novembre, a également commencé la mise en place de la crèche de la place Saint-Pierre qui sera, cette année, une sculpture en sable des Dolomites réalisée selon une technique venue de la ville de Jesolo, au nord de la lagune de Venise.

Environ 700 tonnes seront nécessaires pour réaliser cette sculpture, œuvre de quatre artistes venus des États-Unis, de Russie, des Pays-Bas et de République tchèque et pour laquelle un auvent métallique a été installé afin de la protéger des intempéries.

Le pape François recevra vendredi 7 décembre les délégations des communes qui ont offert le sapin ainsi que les volontaires du Patriarcat de Venise qui ont participé à la mise en place de la crèche qu’il viendra visiter lundi 31 décembre après le Te Deum qu’il doit célébrer en fin d’après-midi en action de grâces pour l’année écoulée.

Source : Texte : Nicholas Senèze, Rome, Fabio Frustaci/EPA/MaxPPP, LA CROIX  Image : A. Gisotti 

 

Fête de la Sainte Famille, année B

Dieu nous demande différentes choses à différents moments – il est Dieu !
Mais il demande parfois des choses… inédites, surprenantes !

Dans la première lecture d’aujourd’hui (Fête de la Sainte Famille, année B – Gn.15:1-6),
Dieu dit à Abram : « Compte les étoiles… si tu le peux. »
 
En cette saison de Noël, des étoiles nous en retrouvons un peu partout :
suspendues à nos sapins, scintillantes dans les vitrines des magasins, façonnées en pâtisseries alléchantes.
Et, bien sûr, il y a celle qui éclaire la crèche du Nouveau-Né.  

La lumière des étoiles du ciel semble parfois lointaine éclipsée par les néons des grandes villes.
Mais qu’en est-il des… étoiles de nos vies?
Vous arrêtez sans doute la lecture de ce texte pour vous demander : ‘Quelles étoiles?’

Le Psaume (Ps.105:1-9) en parle à deux reprises : « Les merveilles du Seigneur. »
On les oublie souvent avec toutes les occupations et les préoccupations qui nous accaparent.
Et pourtant, elles sont bien là, bien réelles, à chaque tournant de nos journées remplies de soucis qui en cachent parfois la luminosité.

Il est bon de prendre quelques moments pour les reconnaître, les apprécier et en remercier le Seigneur « fidèle à sa promesse » (2è lecture – He.11:11).

Et en cette Fête de la Sainte Famille, peut-être pouvons-nous reconnaître les étoiles que sont nos proches en qui nous trouvons affection, soutien, réconfort, et tant d’autres choses bien précieuses.

Oui, elles sont là, vos étoiles bien à vous, uniques, au firmament de votre quotidien!

Source: Images: thecollegesolution.com   Christmas Crafts   hsn.com   PxHere   m.aliexpress.com

Crèche de 2016, Place Saint-Pierre

La crèche du Vatican est offerte cette année par l’archidiocèse et le gouvernement de Malte. A l’issue d’un concours, c’est l’artiste Manwel Grech qui a été choisi pour réaliser cette représentation de la Nativité sur fond de paysage maltais, avec architecture, faune et flore de l’île. L’oeuvre mesure 17 mètres de long, 12 mètres de large et sa hauteur s’élève jusqu’à 8 mètres. Les personnages portent des vêtements, des outils et des instruments de musique typiques de Malte.

Au total, 17 figures – dont les animaux – seront représentées par des statues de papier-mâché. La crèche abritera aussi la traditionnelle “croix de Malte” et un ‘luzzu’, embarcation typique de l’archipel de la Méditerranée qui symbolisera à la fois la pêche et la réalité des migrants qui tentent de rejoindre l’Italie dans des embarcations de fortune.

Source: Texte: Union Catholique de la Presse, Liban  Image: tvm.com.mt

Fête de la Sainte Famille – C

Prov. Trentin-Haut-Adige, N.Italie, Crèche donnée au Vatican 2016La crèche, lieu de miséricorde 
« La crèche nous rappelle que Dieu, dans sa grande miséricorde, est descendu vers nous pour rester toujours avec nous a également rappelé le Pape, cette crèche nous dit aussi qu’Il ne s’impose jamais par la force. Pour nous sauver, Jésus n’a pas changé l’histoire en accomplissant un miracle grandiose, il est venu au contraire dans toute sa simplicité, son humilité, sa douceur. Dieu n’aime pas les pouvoirs imposants dans l’histoire mais se fait petit, enfant, pour nous attirer avec amour, toucher nos coeurs de sa bonté humble.» 

Le Saint-Père a rappelé aussi que Saint François d’Assise, en inventant la crèche, souhaitait faire mémoire de l’Enfant né à Béthéem pour voir de nos yeux ce qui manquait de nécessaire à un nouveau-né. En contemplant le spectacle de la crèche, sont exaltés la simplicité, la pauvreté, l’humilité. C’est là que nous parlent la miséricorde et la tendresse divines.

Le Pape a aussi noté que l’un des personnages de la crèche était un viel homme à qui un autre homme donne à boire: « il saisit le mystère de Noël ». « Que cette crèche puisse attirer les regards et surtout raviver la lumière véritable de Noël » a conclu le Pape.

Source : François \ Activités | (RV) (OB) 18/12/2015             Image: Crèche offerte au Pape par la Province de Trentin-Haut-Adige, Italie du Nord, Noël 2015

Origine de la crèche

LA CRÈCHE, QUELLE ORIGINENativity c.?
Selon l’évangile de Luc, Marie a déposé l’enfant Jésus dans la mangeoire d’une étable où Joseph et elle avaient trouvé refuge. Le mot crèche désigne aujourd’hui toute représentation de la Nativité. 
C’est au VIe siècle que l’on situe la première célébration de la nuit de Noël dans l’église de Sainte Marie à Rome, avec des statues de la Vierge Marie, de Joseph, de l’âne et du bœuf.

Selon la légende, François d’Assise « inventa » au 13e siècle la crèche vivante dans une grotte de Greccio en Italie, où les frères mineurs avaient établi un ermitage. Joseph, la Vierge Marie, les mages, les bergers, et les paysans étaient joués par les gens du village. Les animaux aussi étaient réels. Thomas de Celano, le premier biographe de François, rapporte qu’il prêcha, durant la messe de Noël, et qu’on le vit se pencher vers la crèche et prendre un enfant dans ses bras.Plus tard, on plaça un enfant dans la mangeoire. Petit à petit, la coutume s’est répandue, sous l’influence des prédicateurs franciscains, surtout en Provence et en Italie.

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Les premières crèches « en modèles réduits » firent leur apparition dans les églises au XVI siècle à Prague avec les Jésuites. A la fin du XIXe siècle apparaissent les santons (de santouns : petits saints) façonnés dans l’argile, originaires de Provence. Ces figurines représentent tous les petits métiers traditionnels. Les habitants du villages ainsi représentés apportent le fruit de leur labeur à l’Enfant Jésus. Ces figurines sont venus enrichir le décorum de la crèche traditionnelle.

Source: Croire.com publié le 13 octobre 2015.     Photo du début: www.othersbloggersstuff.blogspot.com
fr.wikipedia.org Santons à Aix-en-Provence

Noël, C

« As-tu vu ceci, as-tu vu cela? Qu’es-tu es allé voir là-bas? As-tu vu telle personne ou telle autre? »
C’est étonnant de ‘voir’ – oui, de réaliser, combien nous utilisons ce mot dans nos conversations.

Étonnant aussi comment les lectures de la célébration de Noël répètent ce mot.
« Ils ont vu de leurs propres yeux le Seigneur » (Is.52:8).
« Tous les confins de la terre ont vu le salut de notre Dieu » (Is.52:10).
« Nous avons vu (contemplé) sa gloire » (Jean 1:14).
« Tous les lointains de la terre ont vu le salut de notre Dieu » (Ps.98:3).

Nativity b.

Et nous qui célébrons cette fête de Noël, que voyons-nous? Année après année, nous revenons à la crèche, nous regardons la scène de la Nativité sous tant de formes différentes – représentations traditionnelles ou modernes, originales ou plutôt simples, mais que voyons-nous vraiment?

Un nouveau-né dans les bras de sa mère, cela semble bien ordinaire: il pleure, elle le nourrit, elle le berce doucement, il repose paisiblement. Elle regarde son fils et elle voit Dieu…

En est-il ainsi de nous? Dans ce bébé impuissant, reconnaissons-nous Le Dieu Tout-Puissant? Dans cet enfant qui dépend de sa mère pour tout, découvrons-nous le Dieu du ciel et de la terre? Dans ce décor pauvre, dépourvu de tout, savons-nous déceler… l’essentiel?

Il est si facile d’oublier, de ne pas reconnaître, de ne pas voir – c’est la tragédie de Noël: « Il était dans le monde et le monde ne l’a pas reconnu… » (Jn.1:10).
Depuis les temps les plus reculés, l’humanité voulait voir la face de Dieu et voici qu’il nous regarde à travers le visage de ce nouveau-né !
Et, le voyons-nous? Ce nouveau-né est devenu le Christ qui marche à nos côtés, partage notre quotidien, et apparaît sous les multiples visages de notre vécu.
Oui, « Dieu-avec-nous » réalise sa promesse: « Voici que je suis avec vous pour toujours jusqu’à la fin du monde » (Mt.28:20).

Source image: www.lds.org