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Les lectures bibliques des dimanches et jours de fête de l'année liturgique offrent un trésor dont la richesse est toujours actuelle.

De semaine en semaine, elles nous donnent l'occasion de faire de nouvelles découvertes.

La parole de Dieu devient alors signifiante et active dans nos vies et nous permet de rencontrer celui qui est lui-même Parole de Vie.

Fête de Noël, année A – 2019

NOËL : on l’annonce, on en parle, on le chante…
On essaie aussi de…l’expliquer!

Expliquer l’inexplicable!
Comprendre l’impensable!
Décrire l’inimaginable!

Dieu devenu un être humain.
L’Éternel qui s’ajuste au temps.
Le Tout-Puissant qui se rend dépendant d’une femme de notre humanité.
Celui qui connaît tout qui doit apprendre à parler, à marcher…

La question se pose, incontournable : POURQUOI?

Toutes les scènes de la Nativité que nous bâtissons,
toutes les hymnes festives que nous chantons,
toutes les célébrations que nous performons,
ne sauraient donner une réponse…

Il a fallu que lui-même le révèle :
« Dieu a tellement aimé le monde… » (Jn.3 :16)
 
NOËL… c’est ça !
L’amour de Dieu, jusque là!

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème semblable en anglais à : https://image-i-nations.com/christmas-year-a-2019/
Et une vidéo de Noël est aussi offerte à : https://image-i-nations.com/noel-des-decorations-de-linspiration/

Source : Image : ldsliving.com
 

 

 

 

 

 

 

 

4è dimanche de l’Avent, année A – 2019

On l’a dit et écrit, mais il faut le répéter :
Les scènes de l’évangile nous sont parfois trop connues!
Nous les avons lues et entendues bien souvent et nous pensons les connaître.
Nous prétendons savoir le message qu’elles nous donnent… mais…

Oui, il y a un MAIS!
La ‘leçon’ que nous croyons avoir reçue nous empêche peut-être de découvrir un aspect différent du message.
Nous pensons que les choses ne pouvaient pas se passer autrement que ce qui nous est rapporté.
Et pourtant…

La scène de l’évangile de ce dimanche (Mt.1:18-24),
celle où nous voyons Joseph averti par un ange de prendre Marie comme épouse,
est un bon exemple de notre interprétation trop hâtive.

Nous concluons qu’il fallait que Joseph accepte,
il n’avait pas le choix,
il ne pouvait faire autrement!

Si nous tentons de ‘décoder’ ce texte bien connu,
si nous le lisons dans un langage du 21è siècle, la scène pourrait devenir la suivante.

Une jeune couple marié depuis 5 ans, toujours amoureux l’un de l’autre,
ne parviennent pas, malgré tous leurs efforts, à avoir un enfant.
La femme craint que le problème réside en elle, l’homme se demande si c’est lui qui en est la cause.
Mais voilà que, soudain, des signes bien visibles montrent que… quelque chose se développe chez la femme.
Une forme ‘caractéristique’, penserait-on, se manifeste.

Le mari en proie à la peine, au regret, maîtrise difficilement sa colère.
Il est certain que ce que ‘porte’ sa femme n’est pas de lui.
Un jour, il suit sa femme et la voit entrer dans une clinique –
il est en proie à une amertume proche du désespoir.
Il voit sa femme sortir en pleur.

Après avoir lui-même rencontré le médecin, il saura la vérité.
Ce que porte sa femme est une tumeur qui menace sa vie… une intervention est requise d’urgence…

À la lecture de cette ‘histoire’ cette forme d’adaptation, certains demanderont : ‘Mais où est la morale’?
Il n’y a PAS de morale, simplement une invitation – une invitation à…’humaniser’, je dirais, le texte de l’évangile.
Nous comprendrons alors le questionnement, le doute, l’angoisse, l’hésitation…
Et, finalement, oui, finalement, la FOI de Joseph et son acceptation d’une ‘mission impossible’!

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en englais à : https://image-i-nations.com/4th-sunday-of-advent-year-a-2019/

 

Source : Image : fineartamerica.com (painting Francisco Goya)

 

3è dimanche de l’Avent, année A – 2019

Traditionnellement, on nomme ce 3è dimanche de l’Avent : GAUDETE –
une invitation de Dieu par son prophète Isaïe à nous RÉJOUIR.

Et la joie semble exploser, littéralement, à travers la création.
Alors que dimanche dernier, les animaux s’ajustaient à la paix universelle,
en ce dimanche c’est la nature qui nous offre un panorama réjouissant :
le désert reprend vie, les fleurs s’épanouissent, le Liban et ses cèdres fameux sont en fête:
c’est l’exultation qui gagne la nature toute entière.

La JOIE… on ne peut la commander, mais on peut la susciter, l’éveiller, tout doucement…
avec patience et obstination peut-être…
Elle surgira si on lui procure des motifs, des raisons d’être.

C’est ce qu’Isaïe fait dans la 1ère lecture (Is.35:1-10).
Il interpelle justement les gens aux

 « mains défaillantes… et les genoux qui fléchissent,
les gens qui s’affolent. »

 
Se pourrait-il que nous soyons parfois parmi eux ?…
Alors le message du prophète s’adresse à nous :

« Soyez forts, ne craignez pas.
Voici votre Dieu. »

 
C’est là la vraie raison qui fait jaillir en nous cette joie qui chasse « douleur et plainte. »
Osons-nous y croire… et la recevoir ?…

Note: une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/3rd-sunday-of-advent-year-a-2019/

 

Source: Image: Pinterest
 

2è dimanche de l’Avent, année A – 2019

Il y a des personnes que l’on qualifierait d’indomptables optimistes!
Difficultés, déboires, désastres, pourraient en décourager bien d’autres mais…
Ces gens continuent de… ‘rêver en couleur’, comme certains disent.

Se pourrait-il que Dieu soit, lui aussi, un… ‘Indomptable optimiste’?!
L’expression ne se trouve pas dans la Bible mais… la réalité y est bien présente.

Les messagers de Dieu – les prophètes – en témoignent avec force.
Certes, les prophètes proclament parfois un message qui annonce destruction et désolation.
Mais il arrive que Dieu les envoie nous rejoindre avec des paroles qui font rêver.

C’est le cas de la 1ère lecture de ce 2è dimanche de l’Avent (Is 11:1-10).
Isaïe annonce un temps où la nature et l’humanité connaîtront une situation de sérénité exceptionnelle.
Dans un langage poétique, Isaïe affirme qu’il n’y aura plus ni mal, ni corruption.
La violence aura disparu et la paix règnera autant chez les animaux que chez les humains.

On est tenté de dire : ‘C’est un rêve, un beau rêve mais…’
On a peine a y croire – le quotidien nous offre une image tellement autre.
Et ce que nous qualifions de ‘réalité’ est tellement différente.

Oui, c’est un rêve – celui-là même de Dieu qui nous partage son plan pour notre vie.
Si seulement nous pouvions accepter d’être, nous aussi, guidés par l’Esprit de sagesse et de discernement –
Lui qui nous aidera à nous ajuster à ce plan de Dieu et… à rêver comme lui !

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/2nd-sunday-of-year-a-2019-2/

 

Source : Image : youtube.com

 

 

 

 

1er dimanche de l’Avent, année A – 2019

Il semble que notre vie soit remplie – absolument remplie – d’occupations et de préoccupations.
Nos jours, parfois même nos nuits, paraissent littéralement tissés, de mille et une choses qui réclament notre temps!

Les travaux à accomplir, les achats à faire, les visites à rendre, les invitations à ne pas oublier, les personnes à visiter, … les comptes à payer! Et j’en passe.
Nos pas nous dirigent dans une direction alors que nos pensées se trouvent à des centaines de milles ailleurs!
Oui, nous sommes occupés et préoccupés, c’est évident.

Tout comme les gens de l’évangile d’aujourd’hui (Mt.24 :37-44) en ce 1er dimanche de l’Avent.
« En ces jours-là…
on mangeait et on buvait, on prenait femme et on prenait mari… »

En ce 21è siècle, nous pourrions nous retrouver parmi eux de qui on a dit que :

« ils ne se doutaient de rien… »
Ils n’étaient pas conscients d’une réalité plus profonde que celle qui les poussait à faire ceci et cela.
N’est-ce pas souvent notre condition : on voit ce qui est évident, on se donne à l’immédiat.
Mais… ce qui se cache sous tout cela, y avons-nous accès ?

Se pourrait-il que cette période de l’Avent soit un temps privilégié où nous pouvons
VOIR, oui, mais aussi PERCEVOIR et ENTREVOIR.

VOIR les situations et les événements et ‘percer’ les apparences pour découvrir le sens profond de notre quotidien.
Cela nous permettrait peut-être… d’ENTREVOIR une présence –
la présence de Celui qui est toujours à nos portes attendant que nous l’accueillions.

Cette année, l’Avent pourrait vraiment être un temps privilégié !

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/1st-sunday-of-advent-year-a-2019/

 
Source : Image : tripadviser.fr

 

 

34è dimanche de l’année C, 2019 – Fête du Christ-Roi

Un Dieu humain…
Un homme-Dieu…
Un Roi-Serviteur…
Un Serviteur royal…

Un Roi affublé d’une couronne d’épines… 
dont le royaume n’est pas de ce monde…
lui ne requiert ni soldats ni esclaves.

Le Verbe de Dieu…
condamné par les spécialiste de la Parole de Dieu!…

Vous le reconnaissez?…
Vous l’avez rencontré?…

Alors, nul besoin d’explication inutile.
Prostration et vénération ne sont point requises.

Seule « l’adoration en esprit et en vérité » dont lui-même a parlé… (Jn.4:23-24)

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/34th-sunday-of-year-c-2019-feast-of-christ-the-king/

 

Source : Image : pinterest.com

 

 

33è dimanche de l’année C – 2019

« J’ai l’goût de tout lâcher! »
Vous avez entendu ces paroles à un moment ou un autre…
Un voisin ou une collègue de travail avouait avec dépit, ou désespoir :
« J’en ai assez, j’peux plus continuer! »
Il se peut qu’on soit parfois tenté soi-même de dire la même chose…

Quand une telle situation se présente, un récit me revient à la mémoire.
Il s’agit d’un fait qui a pris place en octobre 1968 au stadium olympique de la ville de Mexico.

Les gens présents avaient vu, une heure plus tôt, l’éthiopien Mamo Wolde gagner la course.
Le soir approchait, il faisait froid et les spectateurs commençaient à quitter le stadium.
Soudain, on entendit la sirène d’une ambulance et les sifflets des policiers sur place.
À l’étonnement de tous, on vit s’avancer sur la piste de course John Stephen Akhwari de la Tanzanie.

Alors qu’il parcourait le circuit de 400 mètres, on pouvait voir qu’il avait une jambe avec un bandage qui ne cachait plus le sang qui s’écoulait.
Il était tombé et s’était blessé pendant la course mais il n’avait pas voulu s’arrêter.
Quand il a finalement franchi la ligne d’arrivée, les gens se sont levés et se sont mis à applaudir.

Alors qu’il boitait pour achever le parcours et n’avait évidemment aucune chance de remporter une médaille,
on a demandé à Akhwari pourquoi il n’avait pas interrompu sa course.
Il a répondu : « Mon pays ne m’a pas envoyé au Mexique pour commencer la course mais pour la compléter! »
Et il avait complété les 42 kilomètres requis d’un marathonien!

Inspirant? Oui, bien sûr.
Et c’est pour moi l’illustration du dernier verset de l’évangile de ce dimanche (33è dimanche de l’année C – Lc.21:5-19).
La parole de Jésus – son affirmation, davantage même sa promesse :

« C’est par votre persévérance que vous garderez votre vie. » 

Ne pas lâcher, ne pas abandonner, ne pas s’arrêter en chemin… 
Ne pas s’avouer vaincu, aller jusqu’au bout…
C’est ça la persévérance, sur le chemin de la vie, beau temps, mauvais temps, jusqu’au bout!

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/33rd-sunday-of-year-c-2019/

 

Source : Récit : Images : the olympians.com   unpoissondansle.net

abandonner

jusqu’au bout

chemin

 

32è dimanche de l’année C – 2019

Les grands titres des journaux – papier ou en ligne – et les manchettes des bulletins de nouvelles
nous présentent de multiples exemples de tant de gens qui ont perdu la vie…

Un enfant, atteint d’une maladie rare, meurt dans les bras de ses parents.
Un jeune homme s’écrase d’un édifice en construction.
Une femme est vaincue pas un cancer sans remède connu.
Un accident spectaculaire coûte la vie à une douzaine de touristes.
Une fusillade prive de vie la personne ciblée et trois autres qui passaient…

Et la liste s’allonge quotidiennement…
Tous et toutes ont été rejoint/es par… la mort.
Un mot que l’on hésite à prononcer, une réalité à laquelle on tente d’échapper.
On s’efforce de la fuir, cachant son nom au creux de notre subconscient.
On fuit cet ennemi et on s’accroche désespérément à la vie…

Mais il arrive que le nom de l’ennemi qu’on fuyait s’affiche soudain en lettre MAJUSCULES…
lors du verdict que prononce le médecin, pour soi-même ou pour un être cher.
La mort semble s’approcher à grands pas.

La 1ère lecture (2 M 7:1-2,9-14) et l’évangile (Lc.20:27-38) de ce dimanche
nous présentent justement des scènes où la mort semble avoir le dernier mot.
D’abord, pour les sept jeunes gens surnommés ‘martyrs d’Israël’.
Puis dans le cas fictif présenté à Jésus par les Sadducéens pour le prendre au piège,
« ceux qui soutiennent qu’il n’y a pas de résurrection », précise le texte.

La réponse de Jésus nous donne le message qui s’adresse à nous avec force :
« (Dieu) n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants.
Tous, en effet, vivent pour lui. »

La condition humaine qui est la nôtre ne nous permet pas d’échapper à la mort.
Juste avant sa mort, le grand roi David le disait à son fils :
« Je m’en vais par le chemin de tout le monde. » (1 R 2:2)
 
Mais il nous est possible de nous accrocher à la VIE en lettre MAJUSCULES !
Celle-là même que Jésus partage avec nous, lui qui a vaincu la mort.
C’est lui qui nous assure que Dieu, notre Dieu, nous donne cette vie qui va au-delà de la mort.

Il suffit… de l’accepter dans une attitude de foi… ce que refusaient les Sadducéens.
Le « chemin de tout le monde » devient alors… chemin de résurrection.

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/32nd-sunday-of-year-c-2019/

 

Source : Images : Blog Chrétien – Centerblog     rainbowtoken.com

 

 

31è dimanche de l’année C – 2019

Le texte de l’évangile de ce dimanche nous présente Zachée dans son arbre (Lc.19:1-10).
C’est là qu’il s’est perché – caché, pense-t-il dans son sycomore – pour apercevoir Jésus qui approche.
Sa petite taille l’empêcherait de bien voir et la foule qui se presse ne l’aiderait pas.

La scène nous est bien connue, la description détaillée nous la fait imaginer sans peine.
Mais il y a justement un détail qui risque de passer inaperçu…

Zachée a évidemment le désir de voir Jésus, il veut se faire une idée de ce nouveau prophète,
mais… il n’adresse pas la parole à l’Homme de Nazareth, non.
C’est Jésus qui interpelle Zachée et qui s’invite chez lui.
Il l’enjoint même de se hâter!

« Zachée, descends vite :
aujourd’hui il faut que j’aille demeurer dans ta maison. »

 
Je parlais d’un détail mais ce n’en est pas un :
au contraire, c’est un aspect bien important de la situation.
C’est même au cœur du message de ce texte :
DIEU S’INVITE CHEZ NOUS – rien de moins !

On croit souvent qu’il nous faut demander, insister, implorer Dieu.
Mais c’est peut-être lui qui le fait envers nous et… trop souvent à notre insu…

Un très beau texte du livre de l’Apocalypse (ou, Révélation) nous décrit cette réalité :

« Voici, je me tiens à la porte, et je frappe.
Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui,
je souperai avec lui, et lui avec moi. » (Rév.3:20)

Dieu est parfois discret quand il s’invite chez nous, mais il est là, il frappe, il attend…
Se pourrait-il que nous ne prêtions pas attention?
Ou que nous ne nous hâtions pas de l’accueillir?…

Note : Dans une vidéo, Zachée (personnifié par Gabriel Couture) se présente lui-même à : https://youtu.be/SQ5QvJCl0Z0
 
Et une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/31st-sunday-of-year-c-2019/
 

Source : Image : gabrielglendale.org   youtube.com