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Journée mondiale des pauvres – 13 novembre 2022

Journée mondiale des pauvres

Une journée mondiale explicitement voulue par le Pape François. Elle a été promulguée par l’Eglise Catholique  en 2017 et, en ce 13 novembre 2022* nous célébrons donc la 6ème édition.

« Jésus-Christ […] s’est fait pauvre à cause de vous » (cf. 2 Co 8, 9). C’est par ces paroles que l’Apôtre Paul s’adresse aux premiers chrétiens de Corinthe, pour donner un fondement à leur engagement de solidarité envers leurs frères dans le besoin. La Journée Mondiale des Pauvres revient cette année encore comme une saine provocation pour nous aider à réfléchir sur notre style de vie et sur les nombreuses pauvretés actuelles.

Extrait du message du pape François pour la sixième Journée mondiale des pauvres.

Il peut paraître provoquant à premier abord de célébrer le pauvre… mais dans la proposition de l’Eglise se retrouve une certaine vision de l’humanité.

Tends ta main au pauvre

Notre société où la consommation effrénée a été érigée en valeur suprême, aura certainement un peu de mal à faire sienne ce regard à offrir au pauvre. Mais qu’importe, il faut le proposer et redonner à chaque femme, chaque homme, vivant dans la précarité, la conscience de sa propre dignité humaine. « ce que vous ferez au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le ferez… »

 

Un site à visiter : www.vatican.va    Source: Texte & Image: Journée mondiale

La NASA révèle la totalité des premières images du télescope James Webb

La NASA a révélé mardi (12 juillet 2022) la totalité des premières images du plus puissant télescope spatial jamais conçu, James Webb, d’époustouflants clichés de galaxies et de nébuleuses marquant le début des opérations scientifiques, attendu depuis des années par les astronomes du monde entier.

Lors d’un direct d’une heure, les quatre nouvelles observations ont été dévoilées une à une : de magnifiques images de nébuleuses illustrant le cycle de vie des étoiles, l’analyse de l’atmosphère d’une exoplanète, et le cliché d’un groupement compact de galaxies en collision.

« Chaque image est une nouvelle découverte », avait déclaré en ouverture le patron de la NASA Bill Nelson, depuis le Centre spatial Goddard, près de Washington, où une foule de responsables des agences spatiales américaine, européenne et de scientifiques était réunie pour l’évènement. Chacune offre « à l’humanité une vue de l’Univers que nous n’avons jamais vu auparavant. »

Peut-être les plus impressionnantes de par leurs détails et leurs magnifiques contrastes de bleu et d’orange: les images de deux nébuleuses, de gigantesques nuages de gaz et de poussières.  

La nébuleuse de la Carène, située à environ 7600 années-lumière, illustre la formation des étoiles. Le cliché en montre des centaines n’ayant jamais été vues auparavant, mais aussi des galaxies en arrière-plan, et des structures dont on ne sait pas même encore ce qu’elles sont.

La nébuleuse de l’anneau austral est elle une nébuleuse dite planétaire (bien qu’elle n’ait rien à voir avec les planètes) : il s’agit d’un immense nuage de gaz entourant une étoile mourante.  

Autre cible révélée : le Quintette de Stephan, un groupement de galaxies. Cinq sont visibles au total sur cette spectaculaire image, dont quatre en interaction entre elles, dans une véritable danse gravitationnelle. Deux sont en train de fusionner.

Aventure scientifique

Lundi, une première image prise par le télescope, illustrant les temps lointains du cosmos, avait été dévoilée, en présence du président américain Joe Biden, qui a salué un moment « historique ».  

Le cliché, qui fourmille de détails, montre des galaxies formées peu après le Big Bang, il y a plus de 13 milliards d’années.  

L’une des missions principales de James Webb, bijou d’ingénierie d’une valeur de 10 milliards de dollars et le plus puissant télescope spatial jamais conçu, est en effet l’exploration du tout jeune Univers. Cette première démonstration visait à donner un aperçu de ses capacités dans ce domaine.

James Webb avait été lancé dans l’espace il y a environ six mois, le jour de Noël, depuis la Guyane française par une fusée Ariane 5. En projet depuis les années 1990, il est posté à 1,5 million de kilomètres de la Terre.

La publication de ces premières images marque le début de nombreuses années de recherches, qui sont appelées à transformer notre compréhension de l’Univers.  

Des chercheurs du monde entier ont réservé du temps d’observation avec James Webb, dont le programme pour sa première année de fonctionnement a déjà été minutieusement déterminé par un comité de spécialistes, et rendu public.

Le télescope a assez de carburant pour fonctionner pendant 20 ans. Quelque 20 000 personnes ont travaillé sur ce projet à travers le monde, en faisant une immense collaboration internationale.

 

Source: Texte (abrégé): Lucie Aubourg, Agence France-Presse      Images: Mashable     acuweather.com

Consultez « Mieux comprendre les découvertes du télescope James Webb »

 

 

Vendredi Saint, année C – 2022

Le Vendredi-Saint – la journée sans doute la plus difficile à vivre pour un croyant.

La contemplation d’un crucifié… on essaie de se mettre en sa présence mais…
De quelle présence parle-t-on?

Un homme – un être humain comme nous.
Oui… Non…
Un Homme – Dieu…

 « Défiguré
Méprisé
Abandonné
Frappé
Meurtri
Transpercé
Maltraité
Arrêté
Jugé
Supprimé
Frappé à mort
Broyé par la souffrance »

Ce sont les paroles mêmes du prophète Isaïe (Isaïe 52:13 – 53:12).
C’est ce qu’il vit, lui, l’Homme-Dieu, ce qu’on lui a fait, ce qu’il a voulu…
Pour nous…

Ce qu’on lui a fait et… ce qu’il s’est fait lui – il s’est soustrait à la divinité qui était sienne
pour se vêtir de notre humanité – en chair et en os dirait-on.
Il s’est dépouillé de lui-même…

« Ils découvriront ce dont ils n’avaient jamais entendu parler. »
Découvrir ce que Dieu peut faire, jusqu’où Dieu peut aller pour nous ramener à lui…
« Qui aurait cru?… »
Qu’il irait jusque là… pour que NOUS obtenions guérison, pardon, libération.

Nos souffrances, il s’en est chargé,
nos douleurs, il les a portées.
Et la paix qui est nôtre, il en a payé le prix.

Les peintres, les sculpteurs, les poètes, les acteurs, les artistes de toutes descriptions essaient de traduire cette réalité…
L’Homme-Dieu l’a vécue… et aujourd’hui, en sa présence… avec lui… nous nous en souvenons…
 
 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/good-friday-year-c-2022/

 

Source: Image: istockphotos.com   

Dimanche de la Parole de Dieu – 23 janvier 2022

La Parole de Dieu «révèle Dieu et nous conduit à l’Homme»

Le dimanche de la Parole de Dieu a été institué par un motu proprio du Pape François, le 30 Septembre 2019. Célébré chaque 3e dimanche du temps ordinaire, ce temps veut encourager les croyants à une plus grande familiarité avec les Ecritures. Car la Parole de Dieu veut demeurer en nous pour combler nos attentes, guérir nos blessures, et venir renouveler notre foi, a d’emblée expliqué le Saint-Père dans son homélie.

La Parole nous révèle le visage d’un Dieu aimant

C’est à travers les Ecritures Saintes et la vie de Jésus que nous pouvons découvrir quel est le vrai visage de Dieu. «Il n’est pas un observateur froid, détaché et impassible, mais le Dieu-avec-nous, qui se passionne pour notre vie et s’implique jusqu’à pleurer de nos larmes», explique François. Cette Parole nous permet d’entrer en relation avec un Dieu ni neutre ni indifférent, mais qui au contraire «nous défend, nous conseille, prend position en notre faveur, s’implique et se laisse affecter par notre douleur.», souligne le Pape.

En nous racontant l’histoire de l’amour de Dieu pour l’humanité, la Parole de Dieu nous libère également des peurs et des idées préconçues à son sujet, pouvant parfois éteindre la joie de notre foi. «La Parole brise les fausses idoles, démasque nos projections, détruit les représentations trop humaines de Dieu et nous ramène à son vrai visage, à sa miséricorde», a expliqué François. «La Parole de Dieu nourrit et renouvelle la foi : remettons-la au centre de la prière et de la vie spirituelle !»

«Frères et sœurs, demandons-nous: portons-nous dans notre cœur cette image libératrice de Dieu ou bien le considérons-nous comme un juge rigoureux de notre vie, un douanier rigide ? Notre foi est-elle porteuse d’espoir et de joie ou bien est-elle encore travaillée par la peur ?»

 

Source: Texte: Claire Riobé-Cité du Vatican   Image: dreamstime.com

 

Journée mondiale de la logique – 14 janvier

Journée mondiale de la logique

C’est une journée très officielle, initiée par l’UNESCO. Elle est donc dans le site des Journées Mondiales, c’est logique…

« La logique est omniprésente. Elle constitue un universel contemporain. Mais alors que nous vivons entourés de logique, nous n’en avons encore que très peu conscience – nous faisons de la logique souvent sans le savoir. C’est ainsi dans le but d’attirer davantage l’attention sur l’importance de cette discipline dans le développement de la connaissance que l’UNESCO a proclamé le 14 janvier « Journée mondiale de la logique». 

Message de Mme Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO

L’aptitude à la réflexion

L’aptitude à la réflexion est l’apanage principal de l’espèce humaine. Dans différentes cultures, la définition de l’humanité fait appel à des concepts tels que la conscience, la connaissance et la raison.

Dans la tradition occidentale classique, on définit souvent l’être humain comme un animal « rationnel » ou « logique ». La logique, en tant que recherche sur les principes du raisonnement, a été étudiée par de nombreuses civilisations au cours de l’histoire et, depuis ses premières formulations, elle a joué un rôle majeur dans le développement de la philosophie et des sciences.

La logique de la journée

La célébration annuelle d’une journée mondiale de la logique a pour objet de favoriser la coopération internationale et promouvoir le développement de la logique, dans la recherche et dans l’enseignement, de soutenir les activités des associations, universités et institutions s’intéressant à la logique, et d’aider le public à mieux comprendre la logique et ses implications pour la science, la technologie et l’innovation.

Un site à visiter : fr.unesco.org    Source: Texte & Image: Journée Mondiale

Journée Internationale de la danse – 29 avril

Journée Internationale de la danse

Le Comité de Danse International (CDI, en relation avec l’UNESCO) instaure la Journée internationale de la danse en 1982, la date du 29 avril a été choisie pour commémorer l’anniversaire de Jean-Georges Noverre (1727-1810), créateur du ballet moderne.

Chaque année un message international est rédigé par une personnalité de la danse mondialement reconnue. Le message de 2005 avait par exemple était écrit par Miyako Yoshida, danseuse japonaise, nommée en 2004 par M. Koïchiro Matsuura, Directeur général de l’UNESCO, « Artiste de l’UNESCO pour la Paix ».

Une expression universelle

Les objectifs de la Journée internationale de la danse et du message sont de réunir le monde de la danse, rendre hommage à la danse, célébrer son universalité et, franchissant toutes les barrières politiques, culturelles et ethniques, rassembler l’humanité toute entière en amitié et paix autour de la danse, langage universel.

Un site à visiter : www.international-dance-day.org    Source: Texte & Image: Journée Mondiale

Journée internationale du vol spatial habité – 12 avril

Journée internationale du vol spatial habité

Le 12 avril 1961, le cosmonaute soviétique Youri Gagarine réalisait pour la première fois au monde un vol spatial habité. Cet exploit technique et humain ouvrait alors la porte à une aventure spatiale mondiale qui allait permettre (et permet encore) de nombreuses découvertes scientifiques.

50 ans de conquête spatiale

Le 12 avril 2011, on célébrait le cinquantième anniversaire du premier vol spatial habité et l’ONU a souhaité faire de ce jour une commémoration internationale de l’événement.

« J’ai la conviction que la Journée internationale du vol spatial habité nous rappellera notre humanité commune et la nécessité de travailler ensemble pour vaincre nos problèmes communs. J’espère qu’elle incitera aussi les jeunes en particulier à tout mettre en œuvre pour réaliser leurs rêves et faire que le monde découvre des espaces inexplorés de savoir et de compréhension. »

M. Ban Ki-moon, Secrétaire général de l’ONU (le 7 avril 2011)

Un site à visiter : www.un.org   Source: Texte & Image: Journée mondiale

Journée mondiale des pauvres – 15 novembre 2020

Journée mondiale des pauvres

Une journée mondiale explicitement voulue par le Pape François. Elle a été promulguée par l’Eglise Catholique  en 2017 et, en ce 15 novembre 2020 nous célébrons donc la 4ème édition.

« Tends ta main au pauvre » (Si 7, 32). La sagesse antique a fait de ces mots comme un code sacré à suivre dans la vie. Ils résonnent encore aujourd’hui, avec tout leur poids de signification, pour nous aider, nous aussi, à concentrer notre regard sur l’essentiel et à surmonter les barrières de l’indifférence. La pauvreté prend toujours des visages différents qui demandent une attention à chaque condition particulière.

Extrait du message du pape François pour la quatrième Journée mondiale des pauvres.

Il peut paraître provoquant à premier abord de célébrer le pauvre… mais dans la proposition de l’Eglise se retrouve une certaine vision de l’humanité.

Tends ta main au pauvre

Notre société où la consommation effrénée a été érigée en valeur suprême, aura certainement un peu de mal à faire sienne ce regard à offrir au pauvre. Mais qu’importe, il faut le proposer et redonner à chaque femme, chaque homme, vivant dans la précarité, la conscience de sa propre dignité humaine. « Ce que vous ferez au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le ferez… »

Un site à visiter : www.vatican.va   Source: Texte & Image: Journée mondiale

30è dimanche de l’année A – 2020

À la question : ‘Qu’est ce qui est essentiel dans la vie?’
chacun, chacune, aura sa réponse selon sa personnalité, son expérience, ses valeurs.

Mais à la question : ‘Qu’est ce qui est essentiel dans la vie chrétienne?’
nul besoin de réfléchir – la réponse est donnée pas Jésus lui-même.

Le texte de l’évangile de ce dimanche (Mt.22:34-40) nous livre ses paroles –
claires, précises, laissant nulle place pour le doute ou l’hésitation.

Les Pharisiens, toujours à l’affût d’une occasion pour prendre Jésus au piège,
lui posent cette question essentielle.
Leur Loi leur donnait déjà la réponse et de nombreux textes offraient des exemples
de ce qui était exigé d’un Juif fidèle.

La 1ère lecture de ce jour en fournit une illustration (Ex.22:20-26).
Dans la scène que présente le texte de l’évangile,
nous trouvons une question précise et une réponse qui l’est tout autant mais… avec un élément inattendu!
L’inattendu se révèle dans la précision du Maître :

« Le second lui est semblable. »

Aimer Dieu, de tout son être, cela semble l’évidence même.
Il est notre Créateur, celui qui nous comble de ses dons, celui qui veille sur nous et nous sauve.

Mais Jésus ose ajouter que ce ‘grand commandement’ a, dirait-on, une deuxième partie.Une deuxième section semblable à la première et qui est également essentielle.

La conclusion s’impose : aimer son prochain fait partie intégrante de l’amour que Dieu attend de nous.
Ce prochain – l’être humain que nous côtoyons, tout un chacun que nous rencontrons, oui,

  • faible
  • fragile
  • faillible

lui, elle, qui partage notre humanité, a droit à l’amour auquel Dieu a droit!
Lui qui un jour de notre histoire a revêtu cette humanité de faiblesse et de fragilité.

Nous célébrons précisément cela à Noël… pourquoi l’oublions-nous si souvent par la suite?…
Difficile? Certainement.
Exigeant? Définitivement – de ces exigences que Dieu seul peut nous demander… jour après jour.

Note: Une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/30th-sunday-of-year-a-2020/

 

Source: Image : Click Nova Olimpia

29è dimanche de l’année A – 2020

Encore une scène qui nous est familière (Mt.22:15-21) et qui, par certains aspects, captive notre attention.
Les Pharisiens dont la réputation est bien connue tentent de piéger Jésus.
Évidemment, nous connaissons le résultat de leur tentative mais le dialogue entre eux et le Maître a de quoi nous interpeler.

Les chefs religieux entament la conversation avec Jésus en lui adressant des compliments qui ont pour but de camoufler la raison de leur intervention.
Cette astuce est évidente et la réaction de Jésus prend ses interlocuteurs au dépourvu.
Ils ont, en fait, résolu le pseudo-problème qu’ils soumettent à Jésus puisqu’ils ont déjà en leur possession les pièces de monnaie à l’effigie de César!
 
L’auditoire de Jésus – tout ce groupe de gens de bonne volonté venus écouter son enseignement – doivent rire sous cape!
Mais la réponse de Jésus s’adresse également à nous avec son message toujours ponctuel :

« Rendez donc à César ce qui est à César,
et à Dieu ce qui est à Dieu. »

 
Certains objecteront que notre époque n’est plus soumise à César – ils ont raison.
D’autres pressentent qu’il y a là plus qu’une exhortation à payer taxes et impôts – ceux-là ont sans doute également raison.

Se pourrait-il qu’une traduction appropriée pour notre époque puisse s’exprimer ainsi :
Rendre à chacun/e ce qui lui revient – non pas quelque chose stipulé par une loi civile, ou même morale,
mais en vertu de leur humanité… et de la nôtre!
Ces choses si précieuses que sont la compréhension, la patience, la sympathie, l’aide dans le besoin, le pardon, etc.

Ce faisant, nous serons déjà sur le chemin pour rendre à Dieu ce qui lui revient puisqu’il s’identifie à chacun/e de ceux-là, le plus petit d’entre les siens(Mt.25:40).

 

Note: Une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/29th-sunday-of-year-a-2020/

 

Source: Image : Third Hour