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Hier et aujourd'hui . . .

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Ce que cette page vous réserve . . .

     

Les lectures bibliques des dimanches et jours de fête de l'année liturgique offrent un trésor dont la richesse est toujours actuelle.

De semaine en semaine, elles nous donnent l'occasion de faire de nouvelles découvertes.

La parole de Dieu devient alors signifiante et active dans nos vies et nous permet de rencontrer celui qui est lui-même Parole de Vie.

28è dimanche de l’année B – 2021

Dans le vocabulaire courant, il y a certains mots que nous utilisons souvent mais…
nous ne prenons pas toujours conscience de leur portée.

TOUT, RIEN, TOUJOURS, JAMAIS – ces termes sont lourds de signification et… de conséquence!
Ce sont des paroles dont l’implication est déterminante.

Le texte de l’évangile d’aujourd’hui (Marc 10:17-30) nous en propose une en nous assurant:
« Tout est possible à Dieu. »
 
La scène est assez bien connue.
Un jeune homme riche approche Jésus pour lui demander une question importante :
Que doit-il faire pour s’assurer d’entrer au royaume de Dieu?
La première réponse de Jésus est rassurante: les commandements, il les observe depuis toujours.

Mais voilà que Jésus ajoute que ce jeune homme pourrait faire davantage pour plaire à Dieu.
Ce ‘davantage’ est bien déconcertant: il s’agit de se défaire de tous ses biens pour les donner aux pauvres.
Se faire pauvre lui-même – alors que, selon la croyance des Juifs du temps, la richesse était perçue comme une bénédiction de Dieu!

Les apôtres présents à la scène ne comprennent vraiment pas cette nouvelle ‘théologie’!
Il leur semble que ses exigences vont au-delà de ce que les humains peuvent accomplir.

C’est alors que Jésus prononce les paroles qui résonnent jusqu’à nos jours:
« Pour les hommes, c’est impossible, mais pas pour Dieu;
car tout est possible à Dieu. »
 
Le croyons-nous vraiment?
Certain/es pensent sans doute à des prières adressées à Dieu et qui n’ont pas reçu de réponse positive…
C’était pourtant des demandes légitimes:

la guérison d’un être proche,
le retour de l’enfant qui a fugué,
l’obtention d’un emploi si nécessaire,
la libération d’une dépendance…

Tant de fois, on s’en est remis à Dieu, et qu’a t’il fait?
Il semblait incapable d’intervenir… s’il en était capable, il ne l’a pas fait!

Notre théologie – comme celle des apôtres – a peut-être besoin d’ajustement…
Dieu intervient – il peut le faire et il le fait, mais… à sa manière et au moment propice à ses yeux…

Nos caprices enfantins, nos désirs égoïstes, nos rêves puérils, nos illusions multiples –
nous en faisons parfois des exigences que nous exprimons à Dieu avec… une certain insistance.

Et lui… il nous apprend, lentement – trop lentement, pensons-nous – comment recevoir ce qu’il juge bon de nous accorder… qui se révèle parfois être notre attente… déguisée!…

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à : https://image-i-nations.com/28th-sunday-of-year-b-2021/

 

Source: Image: churchofjesuschrist.org

27è dimanche de l’année B – 2021

La 1ère lecture de ce dimanche (Genèse 2:18-24) s’exprime dans le langage imagé des auteurs du premier livre de la Bible: la Genèse.
Elle nous décrit d’abord le « sommeil mystérieux » de l’homme qui n’a pas encore de compagne qui lui ressemble.

À ce « sommeil mystérieux » de l’homme s’ajoute le rêve de Dieu, un plan tout aussi mystérieux.
Et un Dieu… qui ne l’est pas moins.

Ce Dieu projette pour ses nouvelles créatures que, lui et elle, lui ressemblent : qu’ils reflètent son image.
Qu’en les voyant, lui et elle, on pense à celui qui leur a donné le souffle de vie.

Ce Dieu semble tout ignorer des mathématiques auxquelles nous nous fions, celles où: un et un font deux!
Ce qu’il désire, lui, c’est que… un et une fassent… UN – un couple uni à un point tel que:

« L’homme… sa femme… tous deux ne feront plus qu’un. » 

Le mois dernier, le Pape François visitait la Slovaquie. Aux jeunes venus le rencontrer à Kosice dans l’est de la Slovaquie, le 14 septembre, le Pape a dit:

« Mes amis, ne banalisons pas l’amour, car l’amour n’est pas seulement émotion et sentiment, cela, c’est plutôt le commencement. »
Il ajoutait qu’il faut « aimer pour toute la vie et de tout son être… L’amour est fidélité, don, responsabilité. »
 
Le sommeil de l’homme, le rêve de Dieu…
qu’en est-il de la réalité en ce temps qui est le nôtre?…

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/27th-sunday-of-year-b-2021/

 

Source: Images: The Stick Kit       

26è dimanche de l’année B – 2021

L’expression est familière et on l’entend dans différentes situations.
Une personne en interpelle une autre, parfois avec une certaine impatience:
« Es-tu pour ou contre…? »Il peut s’agir d’un projet, d’une décision, d’une activité, d’une excursion.
On demande de faire un choix, oui ou non, est-on prêt à s’engager, à participer dans un sens ou dans l’autre?

Mais il peut s’agir également que le choix porte sur une personne:
un candidat pour un poste au plan professionnel, ou encore un ‘leader’ dans une entreprise quelconque.
La prise de position devient personnalisée.
Une réponse positive conduit à l’acceptation de la personne, alors qu’un rejet suivra une réponse négative.

La première lecture (Nombres 11:25-29) ainsi que l’évangile de ce dimanche (Marc 9:38-43,45,47-48)
nous invitent pourtant à une attitude différente.
Elles nous orientent toutes deux vers un choix inclusif!
On ne se trouve plus dans le domaine du: ‘l’un ou l’autre’ mais bien de: ‘l’un et l’autre’ –
et cela fait toute la différence!

On se trouve alors bien loin de ce que l’on nomme parfois: ‘l’esprit de chapelle’ –
cette position qui exclut ceux et celles qui n’appartiennent pas à notre groupe, ceux et celles qui ont des opinions différentes.
On leur attribue des dispositions différentes et on prétend que leur mentalité est bien loin de la nôtre.
On s’affiche comme partisan et l’on devient souvent sectaire!…

L’apôtre Jean rapporte à Jésus que lui et ses collègues apôtres ont tenté d’intervenir pour empêcher quelqu’un de faire un miracle parce qu’il n’appartient pas à leur groupe.
Jésus corrige Jean et ceux qui se sont joints à lui et, avec force, il affirme clairement:

« Ne l’en empêchez pas,
car celui qui fait un miracle en mon nom ne peut pas, aussitôt après, mal parler de moi ;
celui qui n’est pas contre nous est pour nous. »
 
Si Jésus était présent – visiblement – à certaines de nos rencontres…
S’il entendait nos discussions parfois animées et peu inclusives…
S’il écoutait les critères que nous proposons pour rejeter certaines personnes qui désirent se joindre à nous…
Ne répèterait-il pas – avec autant de force – les mêmes paroles?…

 

Note: Une vidéo présente d’une manière imagée et pertinente une réflexion similaire: https://youtu.be/WaAIS96zF2I
 
Et une autre réflexion, cette fois sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/26th-sunday-of-year-b-2021/

 

Source: Images: Pointeuse Badgeuse    www.churchofjesuschrist.org  

25è dimanche de l’année B – 2021

On entend parfois le dicton : « Plus ça change, plus c’est la même chose! »
Les gens prononcent parfois ces paroles d’un ton plutôt exaspéré.
On y perçoit un espoir déçu, une attente trompée.
On avait anticipé l’amélioration d’une situation et voilà qu’on se trouve encore à… la case départ!

Les textes de la célébration de ce dimanche en fournissent un peu l’illustration.
La 1ère lecture (Sagesse 2:12,17-20) nous met en présence de gens qui complotent contre une personne juste.
Ils proposent de lui tendre un piège et de l’accuser sans raison.
Outrages et tourments font partie de leur plan, même la mort de leur victime est envisagée.

Dans la 2è lecture (Jacques 3:16 – 4:3), on retrouve « jalousie, rivalités, actions malfaisantes, conflits et guerre. »
 
L’évangile, lui, (Marc 9:30-37) nous ramène à un complot, cette fois contre Jésus lui-même.
Et chez ses apôtres, on discerne ce que l’on nomme de nos jours un esprit de compétition malsain contraire à l’esprit de service que le Maître attend d’eux.

Ne se croitait-on pas à l’écoute du bulletin de nouvelles télévisées ou parcourant certains médias sociaux?
Chaque jour, on assiste à un défilé de complots sordides qui se terminent en homicides insensés ou, à plus grande échelle, en actes terroristes des plus meurtriers.
Il semble que dans tous les secteurs: politique, économie, justice, relations sociales et internationales, bien souvent les responsables manquent d’intégrité et de transparence.

On veut posséder, dominer, assujettir, quel qu’en soit le prix…
Et le prix?… il s’évalue souvent en termes de trahison de soi-même.
On a abdiqué son sens des valeurs pour devenir l’esclave de ses instincts les plus minables.

Mais il faut s’empresser d’ajouter que cela n’est qu’un aspect de la réalité –
c’est un peu comme l’ombre dans un tableau qui met en relief la luminosité de l’œuvre.
Chez nous, les humains, il y a aussi tout ce qui est bien, beau, vrai, authentique!
Évidemment, cela fait rarement les manchettes et, malheureusement passe souvent inaperçu…

La période de la pandémie du Coronavirus nous a fourni des exemples multiples et bien inspirants de la part de ceux et celles que l’on a reconnu comme des héros et des héroïnes.

Le don de son temps et de ses connaissances.
L’oubli de soi à un degré vraiment admirable.
Les nombreux gestes d’attention à l’autre.
Tous les services rendus bien souvent à des inconnu/es.
L’aide personnelle et/ou professionnelle apportée même au risque de sa vie.

Tout cela a été, et demeure, un reflet de celui qui nous a créé/es à son image et à sa ressemblance (Genèse 1:27).

Il arrive que nous brouillions un peu son effigie mais son Esprit continue de la refaire et de la parfaire en chacun/e…
si seulement nous l’acceptons!…

 

Une autre réflexion sur un thème différent est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/25th-sunday-of-year-b-2021/

 

Source: Images: www.churchofjesuschristoflatterdays.org    Wallpaper Abyss – Alpha Coders    Political Violence at a Glance   RNZ    

24è dimanche de l’année B – 2021

Dans chaque personne, il y a le moi et… le moi!
Non, je ne fais pas allusion à la condition psychologique de personnalités multiples.
Cette affirmation m’est suggérée par l’évangile de ce dimanche (Marc 8:27-35).
C’est le personnage de l’apôtre Pierre qui me met sur la voie de cette méditation.

Dans la première partie du texte on voit Pierre donner à Jésus une réponse inspirée:
« Tu es le Christ. »
 
Dans une autre version de ce texte (Matthieu 16:13-20),
Jésus affirme que c‘est le Père lui-même qui a inspiré Pierre pour qu’il réponde ainsi.

Mais voilà que dans la deuxième partie du texte,
Pierre « se mit à faire de vifs reproches à Jésus ».

Le Maître corrige son apôtre en termes sans équivoque:
« Passe derrière moi, Satan !
Tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. »

Le terme ‘Satan’ n’est pas utilisé ici pour désigner l’esprit du mal mais dans le sens de ‘tentateur’.
Pierre tente littéralement Jésus de se détourner de sa mission de sauveur par la souffrance –
une perspective que Pierre ne peut envisager.

Nous sommes en présence de Pierre l’apôtre inspiré et Pierre le tentateur.
Et il n’est pas possible de nous soustraire à la réalité:
Pierre nous représente, oui, chacun et chacune d’entre nous!

En nous tous/toutes il y a…

le moi authentique et le moi faux,
le moi transparent et le moi hypocrite,
le moi vrai et le moi prétendu,
le moi noble et généreux et le moi misérable et égoïste…

Le premier se laisse guider par l’Esprit de Dieu, le second veut s’y soustraire.
L’apôtre Paul le reconnaissait spontanément:

« Je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas… 
Misérable que je suis! Qui me délivrera…?»  (Romains 7:19,24)

Cette expérience de Paul, elle nous est bien familière à nous aussi.
C’est le combat quotidien et… permanent.
Y a-t-il une issue, une solution est-elle offerte?

L’apôtre Paul l’a trouvée :
« Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur! »
 
S’en remettre à…
« Celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous,
infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons. »  (Éphésiens 3:20)

 

Une autre réflexion sur un thème différent est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/24th-sunday-of-year-b-2021/

 

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22è dimanche de l’année B – 2021

On entend parfois l’expression : « C’est une affaire de cœur! »
Il arrive que l’attitude de quelqu’un nous étonne à un point tel que l’on en vient à croire que cette personne est engagée dans une relation romantique –
il n’y a que cela qui puisse expliquer son comportement!

Cette expression m’est venue à l’esprit en lisant le texte de l’évangile de ce dimanche (Mc.7:1-8,14-15,21-23)
et, pour moi, la conclusion s’impose : entre Dieu et nous, c’est une affaire de cœur –
ou du moins, il devrait en être ainsi!

J’ose croire que c’est ce que Dieu lui-même désire puisqu’il regrette que ce ne soit pas le cas!
Jésus lui-même répète les paroles du prophète Isaïe à ce sujet:

« Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi. »

Jésus insiste en affirmant :
« C’est du dedans, du cœur de l’homme, que sort… tout le mal. »
 
Ce qui n’est qu’extérieur, apparent, n’engage pas la personne vraiment.
Mais les désirs profonds, les aspirations secrètes, les espoirs audacieux –
ce qui touche à la racine de l’être –
c’est cela qui tisse une relation vraie.

Et c’est là que Dieu est en attente!…
En attente d’une prière… ‘cœur à cœur’ peut-être…

 

Une autre réflexion sur un thème différent est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/22nd-sunday-of-year-b-2021/

 

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21è dimanche de l’année B – 2021

Des choix – nous en faisons tous les jours et de toutes sortes
L’heure du lever, les vêtements à porter pour un rendez-vous, le cadeau d’anniversaire pour la fille aînée, l’endroit pour les prochaines vacances, etc.
De multiples autres choix s’imposent à nous au fil des jours.

Il y a des choix plus sérieux: le choix d’un emploi et, bien sûr,
celui d’un conjoint, ont beaucoup plus de poids et… de conséquences.

Et il y a LE choix, unique, primordial, essentiel…
C’est la décision d’accepter Dieu dans ma vie, ou… de ne pas lui laisser de place chez moi.

C’est justement ce choix auquel réfèrent la 1ère lecture et l’évangile de ce dimanche
(Jos.24:1-2,15-17,18b) (Jn.6:60-69).

Dans la 1ère lecture, c’est Josué qui invite le peuple à prendre une décision en ce qui concerne leur engagement envers Dieu.
« Choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir…
Moi et les miens, nous voulons servir le Seigneur. » 

Le moment est venu pour eux de choisir si, oui ou non, ils entreront en alliance avec Dieu qui veut justement être LEUR Dieu.

 

Dans l’évangile, c’est Jésus lui-même qui confronte ses apôtres en leur demandant:
« Voulez-vous partir vous aussi? »

C’est ce qu’ont fait nombre de ses auditeurs
et c’est à eux maintenant de faire le choix de continuer à accompagner Jésus ou… de l’abandonner.

Il s’agit de choisir d’être avec lui ou… sans lui.
Il leur faut accepter ce qu’il dit – ce qu’il est – ou… refuser de s’en remettre à lui.

Et le même choix s’impose à nous…
Lui faire confiance pour tout ce qui nous touche –
notre présent, notre avenir,
nos activités, nos projets,
nos décisions, nos relations,
notre vie au quotidien et tout ce que cela comporte…

Un choix… en continu… jusqu’à la fin…

 

Une autre réflexion sur un thème différent est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/21st-sunday-of-year-b-2021/

 

Source: Images: Empresarios Nacionales   Vox

19è dimanche de l’année B – 2021

Quand on en peut plus…
Vous est-il déjà arrivé de dire: « C’en est trop! » ?
Si oui, vous êtes en bonne compagnie –

ce sont exactement les paroles du prophète Élie dans la 1ère lecture de ce dimanche (1 R 19:4-8).

Élie est en fuite pour échapper à la colère de la reine Jézabel – une femme cruelle s’il en est une –
et Élie a toutes les raisons de vouloir se dérober au sort qu’elle lui réserve.
Mais voilà qu’il est à bout – à bout de forces, à bout de ressources, à bout de courage.

« Il vint s’asseoir à l’ombre d’un buisson, et demanda la mort en disant :
« Maintenant, Seigneur, c’en est trop ! Reprends ma vie. » 

 
Il s’étend à l’ombre et s’endort.
S’échapper, fuir, dormir – il se peut que ce soit parfois notre choix personnel – qu’y a-t-il d’autre à faire en pareille situation?
Une chose demeure… s’adresser à Dieu et c’est ce qu’Élie a fait.

Dieu va répondre mais évidemment pas selon la demande d’Élie!
Dieu lui envoie un messager qui lui procure ce dont il a besoin pour retrouver énergie et courage.
La nourriture qui vient de Dieu et qui permettra à Élie de rencontrer Dieu lui-même à la montagne de l’Horeb.

La nourriture de Dieu – celle qui procure ce dont nous avons besoin – elle nous est offerte à nous aussi
(c’est le thème de l’évangile de ce jour: Jn.6:41-51).
Il nous reste à identifier… ‘notre Horeb’ – l’endroit privilégié pour chacun/e où rencontrer Dieu…

 

Une autre réflexion sur un thème différent est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/19th-sunday-of-year-b-2021/

 

Source: Image: Catholic Herald

18è dimanche de l’année B – 2021

Il arrive bien souvent que les textes de l’évangile aient ce que je nommerais: ‘l’effet miroir’.
Telle ou telle scène nous présente Jésus avec un groupe de personnes et celles-ci pourraient tout aussi bien être nos contemporains,
nous-mêmes, en fait!
C’est ce qui me vient à l’idée en lisant le texte de ce dimanche (Jn.6:24-35).

La veille, Jésus a multiplié 5 pains et 2 poissons et plus de cinq mille personnes ont mangé à satiété.
Le lendemain, les gens sont de nouveau à la recherche de Jésus –
qui ne voudrait pas bénéficier encore une fois d’une telle largesse?!

Jésus devine leur intention et oriente leur recherche dans une autre direction:
une nourriture durable et combien plus satisfaisante!
Il leur offre cette nourriture et l’identifie comme étant lui-même.

Mais voilà que ses auditeurs répondent par le doute et exigent des preuves – des miracles, rien de moins.
Alors que Jésus a déjà guéri nombre de malades, d’infirmes, de gens affligés de toutes sortes de conditions incapacitantes et qu’il a même ressuscité des morts,
voilà qu’on réclame de lui d’autres signes!

C’est ici que je nous retrouve – ayant déjà bénéficié de tant de dons, de pardons, de guérisons, il nous arrive pourtant de ‘négocier’ notre foi en Jésus!
Comblés, nous demeurons insatisfaits et incrédules!

À notre doute persistant et notre incrédulité, quelle réponse Dieu peut-il encore donner?
Il nous a déjà promis :

« Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ;
celui qui croit en moi n’aura jamais soif. »

Peut-il nous manquer encore quelque chose?…

 

Note: Une autre réflexion sur un thème différent est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/18th-sunday-of-year-b-2021/

 

 

Source: Images: unsplash.com   mormonmatters.org

17è dimanche de l’année B – 2021

Une scène de l’évangile si familière, la multiplication des pains (Jn.6:1-15),
peut-elle encore nous apprendre quelque chose que nous ignorons?
Si quelqu’un demandait ce que Jésus a fait, on lui répondrait sans hésitation, avec chiffres à l’appui,
qu’il a nourri une foule de cinq mille hommes
« sans compter les femmes et les enfants », précise un autre évangéliste (Mt.14:21).

Si une autre question surgit qui demande :
« Mais… qu’a-t-il fait exactement?
Avec cinq pains disponibles, comment en est-on venu à avoir un nombre incalculable de pains remplissant de nombreux paniers? »
La réponse devient… silence !

La frustration qui résulte de notre ignorance doit conduire à… une autre question:
« Pourquoi Jésus a-t-il fait un tel geste? »

L’évangéliste Marc qui décrit, lui aussi, la scène (Mc.8:1-9),
ajoute les paroles de Jésus aux apôtres qui suggèrent de renvoyer les gens pour qu’ils trouvent eux-mêmes de la nourriture.
La réponse de Jésus est révélatrice :

« Si je les renvoie chez eux à jeun, les forces leur manqueront en chemin;
car quelques-uns d’entre eux sont venus de loin. »
 
Voilà ce qui donne la signification vraie de ce que l’on nomme un ‘miracle’.
Un miracle n’est pas un tour de magie performé au moment approprié pour épater un auditoire.
Ce n’est ni un tour de force, ni une performance brillante.
Ce n’est pas un geste basé sur la crédulité des gens et suscitant leur admiration.

L’apôtre Jean parle des miracles comme des signes –
ce sont les signes que Dieu est avec nous et pour nous.
Ce sont des signes de sa compassion
une compassion qui nous connaît si bien,
et qui connaît nos nombreux besoins, petits et grands!

Alors, même si le récit de la multiplication des pains nous est bien connu,
il est bon de faire de nouveau l’expérience de la compassion qui veut nous rejoindre
précisément dans ces besoins qui sont nôtres… quels qu’il soient…

Note: Une autre réflexion sur un thème différent est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/17th-sunday-of-year-b-2021/
 

 

Source: Images: Ebenezer Baptist Church   the church of Jesus Christ of latter days