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18è dimanche de l’année B – 2021

Il arrive bien souvent que les textes de l’évangile aient ce que je nommerais: ‘l’effet miroir’.
Telle ou telle scène nous présente Jésus avec un groupe de personnes et celles-ci pourraient tout aussi bien être nos contemporains,
nous-mêmes, en fait!
C’est ce qui me vient à l’idée en lisant le texte de ce dimanche (Jn.6:24-35).

La veille, Jésus a multiplié 5 pains et 2 poissons et plus de cinq mille personnes ont mangé à satiété.
Le lendemain, les gens sont de nouveau à la recherche de Jésus –
qui ne voudrait pas bénéficier encore une fois d’une telle largesse?!

Jésus devine leur intention et oriente leur recherche dans une autre direction:
une nourriture durable et combien plus satisfaisante!
Il leur offre cette nourriture et l’identifie comme étant lui-même.

Mais voilà que ses auditeurs répondent par le doute et exigent des preuves – des miracles, rien de moins.
Alors que Jésus a déjà guéri nombre de malades, d’infirmes, de gens affligés de toutes sortes de conditions incapacitantes et qu’il a même ressuscité des morts,
voilà qu’on réclame de lui d’autres signes!

C’est ici que je nous retrouve – ayant déjà bénéficié de tant de dons, de pardons, de guérisons, il nous arrive pourtant de ‘négocier’ notre foi en Jésus!
Comblés, nous demeurons insatisfaits et incrédules!

À notre doute persistant et notre incrédulité, quelle réponse Dieu peut-il encore donner?
Il nous a déjà promis :

« Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ;
celui qui croit en moi n’aura jamais soif. »

Peut-il nous manquer encore quelque chose?…

 

Note: Une autre réflexion sur un thème différent est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/18th-sunday-of-year-b-2021/

 

 

Source: Images: unsplash.com   mormonmatters.org

Vendredi-Saint, année A

Vendredi-Saint… Jour de questionnement…

La première question qui me vient à l’esprit est : ‘Où sont-ils donc tous passés?…’
 
Oui, où sont-ils les boîteux qui ne boitillent plus.
Les aveugles maintenant voyants.
Les sourds percevant les voix et les sons.
Les paralytiques désormais libres d’aller ici et là.
Les lépreux à la peau renouvelée.
Tous ces gens libérés, affranchis, guéris, de leurs afflictions et de leurs limitations.

Mais où sont-ils allés, où sont-elles disparues?…
Il n’y en a pas un pour dire : ‘Il m’a fait du bien…’
Il n’y en a pas une seule pour affirmer : ‘Je suis guérie grâce à lui…’
La peur, la honte, le souci de ne pas se compromettre, eux, sont bien là.

On reste caché pour ne pas avoir à témoigner.
On se dissimule pour ne pas être pris pour cible.
Les criards crient, ces meneurs à la voix stridente qui entraînent les autres.

Un seul verdict est admissible : coupable.

La deuxième question est celle que j’entends… si faible… des lèvres de Jésus :
« Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné? » (Mt.27 :46).
Dieu mourant… questionne… Son Dieu, l’Éternel.
On a dit que Dieu ne peut pas mourir –
mais le Dieu-fait-homme est tout près de rendre son dernier souffle d’être humain…

Et la dernière question surgit du plus profond de moi : ‘POURQUOI?…’
 
Un jour, contemplant la scène du Christ en croix, quelqu’un a dit : « L’amour fait de telles choses… »

Source: Image: IndianGoogle.com  H&BPHOTOGRAPHY