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Hier et aujourd'hui . . .

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Ce que cette page vous réserve . . .

     

Les lectures bibliques des dimanches et jours de fête de l'année liturgique offrent un trésor dont la richesse est toujours actuelle.

De semaine en semaine, elles nous donnent l'occasion de faire de nouvelles découvertes.

La parole de Dieu devient alors signifiante et active dans nos vies et nous permet de rencontrer celui qui est lui-même Parole de Vie.

6è dimanche de l’année B – 2021

Une auteure a publié un livre que je trouve plutôt original ! *
Le titre est encourageant et invitant, il nous assure: C’est (pas) si compliqué.
Et le sous-titre ajoute: ‘Mes astuces pour positiver le quotidien’.

L’auteure s’efforce de nous convaincre qu’il n’est pas si compliqué…
d’avoir un but, de sortir de sa zone de confort, de surmonter un échec, etc.

Au risque de vous étonner, voire même de vous stupéfier, j’ose adapter le concept
et j’affirme: C’est (pas) si compliqué d’être en relation avec Dieu !
N’allez surtout pas croire que je badine, au contraire, je suis très sérieuse.

Ma conviction a resurgi à la lecture de l’évangile de ce dimanche (Mc.1:40-45)
et ce texte confirme ma foi enracinée de longue date.

Remarquez le dialogue spontané de part et d’autre.
Un lépreux approche Jésus et lui dit:

« Si tu le veux, tu peux me purifier. »
Saisi de compassion, Jésus étendit la main, le toucha
et lui dit: « Je le veux, sois purifié. »
À l’instant même, la lèpre le quitta. »

Pas compliqué, la simplicité même – c’est comme si… cela allait de soi!
Une demande audacieuse qui reçoit une réponse extraordinaire – sans délai, sans hésitation.
Comme s’il ne pouvait pas en être autrement.

Dans la 2è lecture (1 Co.10:31 – 11 :1), alors qu’il écrit aux chrétiens de Corinthe, saint Paul leur dit:
« Tout ce que vous faites:
manger, boire, ou toute autre action,
faites-le pour la gloire de Dieu. »

La relation a Dieu s’inscrit justement dans tout ce que nous faisons, si ordinaire que cela puisse paraître.
C’est PAS si compliqué, vraiment !
 
Il s’agit tout simplement… d’essayer et… de continuer d’essayer…
Il fera SA part!

* Lorie Pester C’est (pas) si compliqué

Note: Une autre réflexion sur un thème différent est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/6th-sunday-of-year-b-2021/

 

Source: Image: Berean Baptist Church

5è dimanche de l’année B – 2021

Je venais de lire la 1ère lecture de ce dimanche (Jb 7:1-4,6-7) et, soudain, je me suis exclamée :
Mais on pourrait donner à ce texte le titre de:
‘Lamentation en temps de pandémie’.

Évidemment, Job qui exprime sa douleur et son amertume ne vit pas en période de pandémie.
Mais il connaît une souffrance et un désespoir que certains de nos contemporains reconnaîtraient facilement.
Il se plaint sur son sort d’une manière qui le fait proche de nous.

« Vraiment, la vie de l’homme sur la terre est une corvée…
Comme l’esclave qui désire un peu d’ombre,
comme le manœuvre qui attend sa paye.
Depuis des mois, je ne compte que des nuits de souffrance.
À peine couché, je me dis: “Quand pourrai-je me lever ?”
Je suis envahi de cauchemars jusqu’à l’aube. »

Ce que la pandémie de Covid-19 impose comme fardeau à tant de gens suscite beaucoup de compassion.
Certains d’entre eux se disent qu’ils n’en peuvent plus.
Ils et elles se sentent à bout, à court de ressources, physiques, psychologiques et financières, bien souvent.
Ces personnes, en proie au découragement, avouent ne plus savoir où se tourner pour trouver un peu de réconfort.

Les dernières lignes de cette 1ère lecture peuvent leur être une inspiration :

« Souviens-toi, Seigneur: ma vie n’est qu’un souffle,
mes yeux ne verront plus le bonheur. »

 
Et, selon moi, le Seigneur est un Dieu qui se souvient… et qui prend pitié :

« Le Seigneur se souvient de nous: il bénira ! » (Ps.115:12)
« Proche est le Seigneur des cœurs brisés, il sauve les esprits abattus. » (Ps.34:19)

 

Note: Une autre réflexion sur un thème différent est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/5th-sunday-of-year-b-2021/

 

Source: Image: Bible Study

4è dimanche de l’année B – 2021

Je ne connais pas de Chrétiens – et même bien d’autres personnes – qui ne désirent pas… voir Dieu!
Le Créateur, l’Infiniment Grand et Tout-Puissant, celui qui est considéré comme L’Être suprême.
En général, les gens qui reconnaissent son existence voudraient bien le voir, ou du moins entendre sa voix.

Étrangement, le texte de la 1ère lecture de ce dimanche nous présente une attitude tout à fait opposée (Dt.18:15-20).
On y rencontre Moïse qui, parlant à son peuple, leur dit :

« Au mont Horeb, le jour de l’assemblée, vous disiez :
“Je ne veux plus entendre la voix du Seigneur mon Dieu
. »

 
La raison est bien claire: le peuple de Dieu a peur de lui.
Ils ont fait l’expérience de manifestations naturelles telles que tonnerre, éclairs, tremblement de terre,
qu’ils ont interprétés comme des signes de la colère de Dieu.

Ils disent donc à Moïse:
« Je ne veux plus voir cette grande flamme,
je ne veux pas mourir ! »

Cet événement prend place plusieurs siècles avant la venue de Jésus sur notre terre.
Nous sommes encore bien loin de la révélation du Dieu-Père que fera Jésus.
Mais je me demande avec une certaine… inquiétude:
‘N’y a-t-il pas de nombreux chrétiens qui, eux aussi, ont peur de Dieu?’
Des croyants qui craignent Dieu le considérant comme lointain et facilement irritable?

Il semblerait que ces personnes croient leurs manquements – petits et grands –
plus grands que la miséricorde de Dieu…
Ce Dieu dont Jésus lui-même a affirmé:

« Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique,
afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle.
Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde,
mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. » (Jn.3:16-17)

Y croyons-nous vraiment?
Ou, évoluons-nous encore dans l’univers du temps de Moïse?

 

Note: Une autre réflexion sur un thème différent est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/4th-sunday-of-year-b-2021/

 

Source: Images: Art and the Bible   pinterest.com

3è dimanche de l’année B – 2021

En lisant les textes de la Bible, chacun et chacune se sent interpelé/e par une phrase, une image.
Parfois même un seul mot retient l’attention.

C’est le cas pour moi en ce dimanche.

« Aussitôt, les gens de Ninive crurent en Dieu » (Jon.3:1-5,10).

« Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent.

 

« Jésus vit Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean,
qui étaient dans la barque et réparaient les filets.
Aussitôt, Jésus les appela. »

(Mc.1:14-20).

 

Ce qui me frappe dans ces lignes c’est le sentiment… d’urgence.
Il semble que chaque personne se sent presque… obligée d’agir, d’agir sur le champ.

À la prédication de Jonas, les gens de la ville de Ninive se convertissent sans plus attendre.
À l’appel de Jésus, les pêcheurs dans leur barque, Simon et André, répondent sans délai.
À la vue de leurs compagnons, Jacques et Jean réparant leurs filets, cette fois c’est Jésus qui intervient instantanément.

Réaction spontanée? Impulsion subite? Inspiration convaincante?
Un peu de tout cela, possiblement.
Le résultat est que tous répondent en prenant une décision qui changera leur vie.

Nous n’en sommes qu’à la troisième semaine d’une année encore assez nouvelle.
Les ‘bonnes résolutions’ du Nouvel An ne sont pas encore très éloignées.
L’inspiration qui les a suscitées est-elle encore présente?
L’urgence qui les motivait est-elle encore pressante?
 

Note: Une autre réflexion sur un thème différent est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/3rd-sunday-of-year-b-2021/
  

Source: Images: Bible Study   Asbury Church   joyfulheart.com

2è dimanche de l’année B – 2021

Nous attribuons à Dieu bien des qualités.
On nous a répété qu’il est grand et tout-puissant; il connaît tout et peut accomplir toutes choses.
On enseigne qu’il est miséricordieux et toujours prêt à pardonner.

Mais avez-vous déjà lu, ou entendu, que Dieu est… persévérant ?!
C’est ce qui m’est venu à l’esprit en lisant la 1ère lecture de ce dimanche (1 Sam.3:3-10,19).
Ce texte qui rapporte comment Dieu a appelé le jeune Samuel en est un exemple évident.
Ce n’est pas une, ou même deux fois, que Dieu appelle le jeune en le tirant de son sommeil, mais bien trois fois.

Tout d’abord, Samuel n’identifie pas celui qui parle – il croit qu’Éli, le prophète, est celui qui l’appelle.
Même Éli n’identifie pas tout de suite que c’est Dieu qui appelle le jeune homme.
Ce n’est qu’à sa 3è tentative que Dieu sera enfin reconnu comme celui qui parle.

L’auteur du récit précise :
« Samuel ne connaissait pas encore le Seigneur,
et la parole du Seigneur ne lui avait pas encore été révélée. »

Je me détourne d’Éli et de Samuel pour me regarder moi-même.
Je porte attention à ce que je vis, jour après jour, et il semble qu’avec moi aussi Dieu doit se montrer… persévérant!
 
Est-ce que je sais reconnaître sa voix?
Ai-je appris, d’expérience, à l’identifier… cette voix différente de toutes les autres –
celle-là même qui parle au plus intime de nous-mêmes?
L’accent de Dieu m’est-il familier – un accent ‘divin’, oui, mais aussi combien humain!

Au fait, peut-être dois-je me demander si j’ai déjà osé lui dire :
« Parle, ton serviteur écoute. »
 
Serait-il possible que je craigne ce que j’entendrai – ce qu’il exprimera comme étant son désir, son projet pour ma vie…
Ou, suis-je trop occupé/e avec mes propres activités et les projets qui m’accaparent… je n’ai pas le temps –
le temps de me mettre à l’écoute de Dieu?…

Des questions pertinentes au début d’une nouvelles année…
Et en période de pandémie, le temps ne manque pas pour y réfléchir…

Note: Une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/2nd-sunday-of-year-b-2021/

  

Source: Image: Bible Encyclopedia

Baptême du Seigneur, année B – 2021

Parmi nous, les humains, les gestes peuvent avoir un sens particulier.
Il y a les réactions spontanées facilement comprises:
un clin d’œil, une main tendue, un sourire encourageant.
Un froncement de sourcis peut exprimer le doute ou la colère.
Les pleurs expriment la douleur, ou… une très grande joie!

Mais il y a aussi des gestes qui deviennent une attitude.
Ils expriment une prise de position, ils ont la forme d’une manifestation pour ou contre quelque chose.
L’actualité récente nous en a présenté particulièrement deux.

D’abord, chez nous, celle des gens qui se rassemblaient pour exprimer leur gratitude pendant la pandémie.
On voyait des personnes chanter pour démontrer leur appréciation à ceux et celles qu’on nommait les héros et héroïnes, ou pour encourager ceux qui souffraient de l’isolement.

L’autre manifestation qui a pris, elle aussi, une figure mondiale fut celle qui a suivi la mort tragique de l’Afro-américain, George Floyd.
On voulait démontrer sa solidarité avec ceux/celles dont la dignité est bafouée; on s’affichait clairement contre toute forme de racisme.

Ces images me sont revenues à l’esprit à la lecture du texte de l’évangile d’aujourd’hui (Mc.1:7-11).
On y voit Jésus baptisé par Jean le Baptiste – la scène est connue mais le sens l’est peut-être moins.
Personnellement, je découvre là précisément un geste symbolique.
Je perçois chez Jésus une attitude dont la signification révèle un message particulier.

Nous avons, ces jours derniers, célébrer la Nativité de Jésus, ce que les théologiens nomment le mystère de l’Incarnation.
L’Incarnation c’est Jésus qui devient un être humain, il devient l’un de nous.
Sa naissance ressemble à celle de tout nouveau-né qui a vu le jour au sein de notre humanité.
Autrement dit: À Bethléhem, on contemple Jésus devenu un membre de la famille humaine.

Et la Fête d’aujourd’hui – celle du Baptême de Jésus – répète le même message:
Jésus est devenu un membre de la famille humaine.
Il se fait solidaire de ce que nous sommes et de ce que nous vivons.

Bien des gens venaient se faire baptiser par Jean pour démontrer leur désir de revenir à Dieu.
Ils et elles exprimaient leur décision de répondre à ce que Dieu demandait de son peuple.
Ces gens voulaient désormais être fidèles au plan de Dieu pour eux.

Jésus est le Fils de Dieu par excellence, évidemment il n’a pas à revenir à Dieu.
Mais il se fait solidaire avec toutes ces personnes qui trouveront en lui le chemin vers Dieu.

Jésus est vraiment l’un de nous – il marche avec nous, il nous guide, il nous soutien.
Il nous donne courage et réconfort quand le chemin nous semble trop long et trop dur.
Il n’oblige pas mais il interpelle, il ne force pas mais il invite.
Il laisse libre mais il offre les défis qui feront de nous ce que Dieu attend de nous…

Il sait ce que cela demande de nous…
Il a connu d’expérience les longues routes et les expériences crucifiantes…
Il demeure le compagnon permanent de nos cheminements.
 
Note: Une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/baptism-of-the-lord-year-b-2021/

Source: Images: Pinterest   UBM News

Fête de l’Épiphanie, année B – 2021

« La Fête de Rois, » dit-on et, après un moment de silence une question surgit:
« Est-ce bien vrai, cette histoire-là? 
Est-ce que ce n’est pas une légende, tout simplement?»

Et d’autres questions s’ajoutent à la première:
« Les choses se sont-elles passées vraiment comme on le raconte?
Et, il y avait bien trois Rois, pas quatre?
On dit que c’était ‘des Mages’, des gens qui étudiaient les étoiles, vous croyez à tout cela? »
vous demande-t-on?

Plusieurs affirmeront avec conviction qu’il s’agit là d’un conte pour les enfants,
libre à vous d’y croire si cela a un sens pour vous.

Voilà ce qu’il fallait considérer depuis le début:
le sens de ce que l’on présente comme un événement.

L’apparition d’une étoile,
la recherche,
la quête d’information,
la découverte d’un nouveau-né,
l’offrande de trésors –

tous ces éléments doivent être perçus et reçus comme des symboles –
des symboles dont la signification se manifeste à quiconque est prêt à s’ouvrir à une révélation –
la révélations que:

Dieu éclaire ceux/celles qui le cherchent,
il guide leur marche et leur désir de le connaître,
il se manifeste à eux
il accepte ce qu’ils/elles offrent – pour Lui toute offrande est un trésor
et lui-même se donne alors à chacun/e – quelles que soient leur origine, nationalité, langue ou situation.

Un conte? Il n’y en a pas de plus vrai!
Une légende? Nulle n’est plus signifiante!

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/feast-of-the-epiphany-year-b-2021/

 

Source : Image : Vector4free

Fête de Marie, Mère de Dieu, année B – 2021

   La fin d’une année et le début d’une nouvelle année –
Un temps particulièrement propice à la réflexion.
On regarde ce qui a été et… ce qui aurait pu être…
Ce qui s’est passé, ce qu’on a accompli et aussi…
Ce qui n’est pas arrivé, ce qu’on n’a pas réalisé.

C’est un exercice salutaire, oui, quelque chose qui peut précisément nous apporter le ‘salut’.
Vous vous demandez: ‘Quel sorte de ‘salut’?
Selon moi, un salut libérateur –
Il nous libère de nos illusions, de nos attentes puériles, de nos recherches égoïstes.

Cette réflexion nous permet de nous mettre en route –
en route vers ce qui n’est pas encore mais qui sera!
Tout ce que la nouvelle année ouvre devant nous – des possibilités multiples!
Possibilités de découvertes surprenantes, de rencontres inattendues, d’expériences enrichissantes.

Ce qui est merveilleux c’est que Marie, elle-même, a fait quelque chose de semblable.
À sa manière, évidemment, et sur les événements extraordinaires
qui l’ont faite ce qu’elle est devenue: Mère de Dieu.

Alors que nous célébrons cette réalité, un verset de l’évangile (Lc.2:16-21) précise :
« Marie, cependant, retenait tous ces événements
et les méditait dans son cœur. »

 
Il y avait de quoi!
Ce nouveau-né dans ses bras, son enfant, il était aussi… LEUR enfant, à DIEU et à elle!
L’ange l’avait bien dit :
« Tu vas enfanter un fils… il sera appelé Fils du Très-Haut » (Lc.1:31-32)

Toute une méditation que celle-là!
Et… elle nous est salutaire à nous également!…

Note: Une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/feast-of-mary-mother-of-god-year-b-2021/
 
 

Source: Images: Ted Ideas – Ted Talks   Questions That Matter – WordPress.com    Needpix.com

 

Fête de la Sainte Famille, année B – 2020

En lisant les textes de cette fête, les mots d’une même ‘famille’ me sont venus à l’esprit :
Connaître et reconnaître.

Notre société en est une où la connaissance est une valeur des plus importantes.
La science y occupe une place primordiale et, d’ordinaire, les scientifiques sont respectés pour ce qu’ils et elles contribuent à notre civilisation.

Mais je me pose la question :
notre connaissance dans de multiples domaines ne nous empêche-t-elle pas, parfois,
de reconnaître des situations, des messages, des personnes?

Les deux premières lectures de cette fête nous présentent deux aînés
(comme on les nomme aujourd’hui) –
sans doute les qualifierait-on de peu instruits – mais qui ont su reconnaître Dieu lui-même.

Et pourtant le message que Dieu leur adressait était plus que déroutant.

Mais…  

« Abram eut foi dans le Seigneur… » (1ère lecture: (Gn.15:1-6; 21:1-3)

« Grâce à la foi, Sara, elle aussi, malgré son âge,
fut rendue capable d’être à l’origine d’une descendance… »
(2è lecture :
(He.11:8.11-12,17-19)

 

Et l’évangile nous met en présence d’un autre couple de personnes âgées – Syméon et Anna –
qui ont également su reconnaître la présence divine… et cela dans un nouveau-né.
Syméon affirme : 

« Maintenant, ô Maître souverain, 
tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole.
Car mes yeux ont vu le salut que tu préparais… »

Pour sa part, Anna « proclamait les louanges de Dieu
et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. »
(Évangile: Lc.2:22-40)

 
Chaque fois, ce qui se déroule devant nos yeux semble quelque chose de bien ordinaire –
une situation familière, des acteurs humains comme nous tous et toutes.
Mais les personnages savent voir au-delà et percevoir un message plus que terrestre.

Ils auraient pu s’y méprendre, mal interpréter le message, méconnaître celui qui les interpelait…
Leur foi les a fait reconnaître et faire confiance…

Ne pouvons-nous pas en faire autant?…
 
Note: Une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/feast-of-the-holy-family-year-b-2020/
 

Source: Images: Bibleword.net   The Jesus Bible   Free Bible Images

Fête de Noël, année B – 2020

Enfin, une bonne nouvelle : le vaccin contre la Covid-19 est arrivé chez nous;
on a commencé à vacciner les personnes les plus à risque.
On affirme qu’il y a maintenant de la lumière au bout du tunnel mais…
on ajoute que le tunnel est long.

C’est cette information qui me restait présente à l’esprit en lisant les textes de la Fête de Noël.
Je m’étonne – et je m’émerveille aussi – de voir comment ce thème illumine, littéralement, le sens de cette célébration.

« Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière;
et sur les habitants du pays de l’ombre, une lumière a resplendi. » (1ère lecture, messe de la nuit)

 
« La gloire du Seigneur enveloppa les bergers de sa lumière. » (Évangile, messe de la nuit)
 
« La lumière aujourd’hui a resplendi sur nous:
un Sauveur nous est né ! » (répons du Psaume, messe de l’aurore

« Aujourd’hui la lumière a brillé sur la terre.
Peuples de l’univers, entrez dans la clarté de Dieu. » (verset de l’Alleluia,
messe du jour)

 
« En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes;
la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée. »

 
« Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde. » (Évangile, messe du jour)
 
Pour moi, la vraie lumière au bout du tunnel, c’est celle-là –
Celle de Dieu qui ne veut pas nous aider… à distance!
Il vient parmi nous, mais plus encore il se fait l’un de nous.

C’est cette réalité lumineuse qui donne une signification à ce que nous vivons en cette période de pandémie qui nous paraît parfois bien ténébreuse!

Cette lumière, elle n’est pas réservée à un petit groupe de gens –
les privilégiés, les choisis, les élus, ceux qui la méritent.
Non, « tout homme, toute personne, venant en ce monde » peut en être illuminée.

Il nous suffit « d’entrer dans la clarté de Dieu » en l’accueillant chez nous.
C’est aussi simple que cela!
 
 Note: Une vidéo sur le thème de Noël… en pandémie est disponible à: https://youtu.be/p-cbP5MQtWU

Une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/feast-of-christmas-year-b-2020/

 

Source: Images: Insurance Age   Passionistes de polynésie