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Journée internationale des Roms – 8 avril

Les Roms (parfois écrit Rroms, également désignés en français sous les noms de Tziganes, Gitans, Bohémiens, Manouches ou Romanichels selon les pays d’où ils sont supposés venir notamment, par les appellations d’origine scientifique Kalés ou Sintis, ou encore gens du voyage par confusion ou vision fantasmée, l’immense majorité étant sédentaire) forment un ensemble de populations établies dans divers pays du monde et se considérant comme formant un seul peuple, en raison de leur origine et de leur culture communes.

Source: Text : Wikipedia

C’est le 8 avril 1971, que les Roms, qui représentent la première minorité de l’Union européenne, choisissaient, malgré une situation encore difficile, les symboles de leur communauté ainsi que leur drapeau et leur hymne.

Peuple nomade formé de quatre groupes (Les Kalderash, les Curara, les Lovara; les Boyasa), il fait partie de la famille des tziganes, souvent surnommé Romanichel ( » peuple de Rrom  » en Sinti*).

Le peuple Rom dans l’histoire
C’est vers l’an 1000, que les Roms quittèrent l’Inde et l’Egypte dont ils sont originaires pour se rendre en Perse. Ils atteignirent les Balkans vers le XIVème siècle. Se dispersant à travers l’Europe, ils se christianisèrent au contact de la population chrétienne européenne.

C’est en Europe de l’Ouest, qu’ils connaîtront leur plus grande vague de migration au XVIème siècle, où certain pays n’hésiteront pas à les déporter dans les colonies africaines et Américaines. Jusqu’au XXème siècle, les Roms se retrouveront plus ou moins en bon terme avec les Européens.

Mais, dès 1930, ils seront victimes de la politique raciale des nazis et de leur programme d’extermination et de génocide. On dénombre entre 250 000 et 500 000 déportés et tués sur les 700 000 qui vivaient en Europe. Cette période porte pour les Roms le nom de Samudaripen, c’est à dire « meurtre total » en langue Romani.

Les Roms d’aujourd’hui
On estime qu’il y a entre 7 et 9 millions de Roms qui vivent en Europe. Beaucoup de Roms sont toujours victimes de la tziganophobie. Et celle-ci ne peut être combattue que par la reconnaissance de leur histoire, de leur culture, et de leur contribution au patrimoine européen. Par l’ignorance ou par des idées reçues, ils sont encore victimes à différents degrés du racisme et de la discrimination.

Un devoir de mémoire
De nos jours, l’ampleur du génocide des Roms n’est pas assez reconnue au près d’un large public, et certains ignorent même son existence. Cela est probablement du au fait qu’il aura fallu attendre 1982 pour que l’Allemagne reconnaisse officiellement ses responsabilités et en France seulement 1997, pour qu’un Président de la République y fasse référence, pour la première fois, dans une cérémonie en mémoire des victimes de la déportation.

En 2005, lors du 60ème anniversaire de la libération des camps, un hommage solennel a été rendu à toutes les victimes de cette barbarie, dont les Roms.

La question des droits de l’homme
La situation vécue par les Roms en France amène chacun à se questionner sur le nécessaire respect des droits de l’homme, en France bien entendu, mais aussi et surtout dans les pays d’origine des populations Roms où elles sont constamment discriminées et rejetées. La politique européenne est encore à construire en la matière!

[*Sinti : Langue issue du mélange entre le Roumain et l’Allemand]

Un site à visiter : romove.radio.cz   Source : Texte & Image : Journée Mondiale

 

Jeudi-Saint, année B

« Faites cela en mémoire de moi. » 

D’ordinaire, si on se trouve au chevet d’un mourant, on est bien attentif à ce qui se passe.
On observe le geste qui pourrait indiquer de la douleur, les yeux qui s’ouvrent lentement et se referment, la respiration qui se fait plus lente, etc.
Si la personne semble vouloir dire quelque chose, on s’approche davantage et prête l’oreille pour ne manquer aucun mot, pour capter ce qui se dira peut-être dans un murmure.

La célébration d’aujourd’hui (Jeudi-Saint) nous met en présence de Jésus.
Il n’est pas mourant, mais sa mort est proche – il en est conscient et son attitude transmet à ses apôtres le message de son ‘départ’ imminent.
Il leur donne un message ultime et d’autant plus pressant :
« Faites cela en mémoire de moi. »

La 2è lecture (année B – 1 Cor.11:23-26) répète ces paroles à deux reprises.
C’est la réalité au cœur de la liturgie de ce jour.
Elle exprime notre fidélité à la demande de Jésus :
Refaire ce qu’il a fait ce soir-là…
Oui, sans aucun doute, et… depuis le début, bien sûr : le lavement des pieds inclus!

  • Répéter les paroles, oui,
  • refaire les gestes, ça va de soi,
  • imiter le service, certainement, et…
  • adopter le mode de vie de celui qui « est passé en faisant le bien » (Actes 10:38)

c’est cela faire en mémoire de lui.

Plus tard, l’apôtre Paul en a fait le résumé en écrivant aux Philippiens :
« Ayez en vous les mêmes sentiments qui sont dans le Christ Jésus » (Ph.2:5).

Source : Images : LDS.org   hopechurchchandler.com

Note: une autre réflection est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/holy-thursday-year-b/

Journée Internationale pour l’élimination de la discrimination raciale – 21mars

La Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale est célébrée chaque année le 21 mars, pour commémorer ce jour de 1960 où, à Sharpeville (Afrique du Sud), la police a ouvert le feu et tué 69 personnes lors d’une manifestation pacifique contre les lois relatives aux laissez-passer imposées par l’apartheid.

En proclamant la Journée internationale en 1966, l’Assemblée a engagé la communauté internationale à redoubler d’efforts pour éliminer toutes les formes de discrimination raciale [résolution 2142 (XXI)].

A l’occasion de la journée 2004, Kofi Annan, secrétaire général des Nations unies, a eu l’occasion de diffuser le message suivant:

Le 21 mars 1960, une manifestation non violente de protestation contre la loi sur les laissez-passer – une des institutions les plus honnies de l’apartheid – eut lieu à Sharpville, en Afrique du Sud. Bilan : 69 morts parmi les manifestants. Le massacre de Sharpville fut un moment décisif dans la lutte contre l’apartheid. Il amena aussi l’Assemblée générale [des Nations unies] à instituer cette journée annuelle, dont l’objet est d’appeler l’attention sur la lutte contre le racisme, où qu’il se manifeste et quelle que soit l’époque.

Cette année (2004) est celle du dixième anniversaire du génocide rwandais, ce qui nous rappelle les horreurs que peut entraîner la haine ethnique et raciale. C’est aussi celle du bicentenaire de la révolution à Haïti, grâce à laquelle les peuples des Caraïbes et d’Amérique latine furent libérés de l’esclavage. Et 2004 est enfin, comme l’a décidé l’Assemblée générale, l’Année internationale de commémoration de la lutte contre l’esclavage et de son abolition. A travers ces trois événements, nous devons non seulement honorer la mémoire des victimes de tragédies passées, mais aussi manifester notre ferme volonté d’éviter que d’autres ne subissent un sort semblable à l’avenir.

Cela veut dire que nous devons mettre fin aux conséquences, qui persistent à ce jour, de l’esclavage et du commerce des esclaves. Ces injustices historiques sont parmi les causes de la pauvreté, du sous-développement, de la marginalisation, de l’exclusion sociale, des disparités économiques, de l’instabilité et de l’insécurité dont beaucoup souffrent aujourd’hui dans différentes parties du monde, en particulier dans les pays en développement.

Le racisme est aussi une des racines du génocide. Les pratiques racistes, les idéologies racistes, et les discours déshumanisants qui nient la dignité et les droits de groupes entiers doivent être condamnés. La tolérance, le dialogue interculturel et le respect de la diversité sont plus indispensables que jamais dans un monde où les peuples sont plus interconnectés que jamais.

Un site à visiter : www.stop-discrimination.info     Source: Texte, résumé & Image: : http://www.journee-mondiale.com       Nations unies, New York, 17 mars 2004

 

Journée mondiale de la Schizophrénie – 17 mars

En 2018, la journée mondiale de la shizophrénie se déroulera pour la 15ème fois. Et comme ses initiateurs ne font pas les choses à moitié, ils ont décidé de consacrer une semaine complète à l’événement ! La « journée » se déroulera donc du 17 mars au 24 mars.

On a tous un côté décalé !

La schizophrénie est une maladie du cerveau qui affecte la pensée, les sentiments et les émotions. Toutes ces fonctions ne sont pas perturbées au même moment et dans la même mesure. De nombreuses personnes souffrant de schizophrénie peuvent avoir un comportement normal pendant une longue période et être perturbées uniquement pendant des périodes de crise.
La schizophrénie perturbe souvent l’attention, la mémoire, l’apprentissage et le traitement de l’information.

Une personne atteinte de schizophrénie peut :

Percevoir des difficultés à établir un contact avec son entourage ou son/ses ami(s)
Etre submergée par des idées étranges
Avoir la sensation d’entendre des voix qui n’existent pas dans la réalité
Avoir beaucoup de difficultés à différencier ce qui est réel de ce qui ne l’est pas
Avoir l’impression que des personnes de son entourage lui veulent du mal
Se replier sur elle-même et se comporter de façon étrange
Ressentir une insécurité en permanence

La schizophrénie touche, à l’échelle mondiale, 1% de la population. Elle survient surtout chez les jeunes à la fin de l’adolescence ou au début de la vie adulte.
Mais la Schizophrénie n’est pas :

Un dédoublement de la personnalité
Causée par des parents négligents ou dominateurs
La conséquence d’une expérience traumatisante vécue pendant l’enfance

Depuis ces dernières années la Schizophrénie est devenu une maladie traitable qui permet de réduire en grande partie les effets négatifs ressentis par les malades et leur entourage.

Un site à visiter : www.info-schizophrenie.ch    Source : Texte & Image : http://www.journee-mondiale.com

Journée internationale de commémoration de l’Holocauste – 27 janvier

Chaque année autour du 27 janvier, l’UNESCO rend hommage à la mémoire des victimes de l’Holocauste et réaffirme son engagement indéfectible à lutter contre l’antisémitisme, le racisme et les autres formes d’intolérance qui peuvent conduire à la violence ciblée sur un groupe. La date marque l’anniversaire de la libération du camp de concentration et d’extermination nazi d’Auschwitz-Birkenau par les troupes soviétiques le 27 janvier 1945, et a été officiellement proclamée Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l’Holocauste par l’Assemblée générale des Nations Unies.

L’Holocauste a non seulement profondément meurtri les pays dans lesquels les crimes nazis ont été perpétrés, mais il a également eu des implications et des conséquences d’ordre universel en de nombreux autres endroits du monde. Les États membres partagent la responsabilité collective de remédier aux traumatismes résiduels, en maintenant des politiques de mémoire efficaces, en préservant les sites historiques et en encourageant l’enseignement, la documentation et la recherche, soixante-dix ans après le génocide.

Cette responsabilité suppose d’enseigner les causes, les conséquences et la dynamique de ces crimes afin de renforcer la résilience des jeunes face aux idéologies de haine. Alors que des génocides et des atrocités continuent de se produire dans plusieurs régions  cet enseignement n’a jamais été aussi pertinent qu’aujourd’hui.

Source : Texte & Image : UNESCO

Fête de Marie, Mère de Dieu, 1er janvier, année B

La théologie traditionnelle aimait bien les classifications.
Il fallait mettre de l’ordre dans les considérations et les réflexions sur le divin et tout ce qui s’y rattache.
Cette procédure était de rigueur pour les différents sujets traités.

C’est ainsi que l’on parlait de ‘grâce actuelle’, de ‘grâce habituelle’, de ‘grâce sanctifiante’.
Les textes de la liturgie de ce 1er janvier (année B) parlent aussi de ‘grâce’ mais d’une toute autre manière.

Dans la formule de bénédiction que Dieu confie à Moïse pour son peuple, Dieu prescrit de dire :
« Que le Seigneur te prenne en grâce… » (Nb.6:22-27)

Le psaume utilise la même formule sous forme de pétition :
« Que Dieu nous prenne en grâce… » (Ps.67:2)

Et le jour de Noël, l’évangile de Jean nous rappelait :
« De sa plénitude nous avons tous reçu, et grâce pour grâce. »   (Jn.1:16)

La GRÂCE ? Mais c’est Dieu – notre Dieu – qui est gracieux envers nous.

Avec le temps qui passe, les sociétés se transforment et le vocabulaire change.
Le mot ‘gracieuseté’ a plus ou moins disparu de nos conversations et pourtant… il exprimait une réalité riche de sens.
Le dictionnaire l’affirme en suggérant que ce mot évoque : bonté, libéralité, bienfait, faveur, bienveillance.

Dieu qui nous prend en grâce est ce Dieu qui nous comble de ses bienfaits.
Un Dieu dont la bienveillance est à l’affût pour nous gratifier de ses faveurs.
Sa libéralité va au-delà de nos attentes et sa bonté n’a pas de limites.

En ce début d’une nouvelle année, n’est-il pas bon de s’en remettre à lui au matin de chaque jour ?
Et comme Marie, de garder en notre cœur la mémoire de tout ce qu’il fait pour nous – ses merveilles.
Merveilles personnalisées pour chacun et chacune de nous et pour lesquelles nous n’aurons jamais fini de lui rendre grâce !

Source: Images: Image-i-nations   À la claire obscure – blogger

Un autre article disponible à: https://image-i-nations.com/journee-internationale-de-paix-1er-janvier/

Célébration de Noël, année B

« Un enfant nous est né… »   (1ère lecture, nuit de Noël – Is.9 :1-6)

Il faut … traduire pour qu’il nous inspire…

 

NOËL : il y a la magie et la féérie,

            Il y a la trève et le rêve,

            Il y a l’historique et le poétique,

            Il y a le pratique et le théologique,

            Il y a le savoir, la mémoire, l’espoir,

            Il y a les désirs, les plaisirs, les sourires,

            Il y a les chansons, les dons, les pardons.

            Il y a le présage, l’image, le message.

            Il y a le présent et… le Présent,

            Il y a l’avènement, l’enfantement, l’enchantement.

            Il y a la vie… la Vie – le divin devenu humain,

                        Le ‘réellement RÉEL’ : L’Emmanuel !

Un jour… pour toujours !

 

Source: Image: YouTube  lds.org

Journée mondiale du patrimoine audiovisuel – 27 octobre

Les principales archives des 20ème et 21ème siècles sont constituées de documents audiovisuels, films, émissions télévisées et enregistrements radio.

Cette évidence a amené l’UNESCO a réfléchir, dés 2007, à la création d’une Journée Mondiale consacrée à ce phénomène.

La date retenue, le 27 octobre, est hautement symbolique, puisque c’est le 27 octobre 1980 que la conférence générale de l’UNESCO adoptait une recommandation portant sur la sauvegarde et la conservation des images en mouvement, marquant ainsi l’importance culturelle et historique des archives cinématographiques et télévisuelles.

Fragilité
A l’ère du tout numérique, la conscience de la fragilité de notre patrimoine enregistré est encore trop faible et les spécialistes estiment que nous ne disposons pas de plus de 10 ou 15 ans pour assurer la pérennité de ces archives sonores et visuelles.

La mémoire du monde
Les objectifs de l’Unesco sont ambitieux puisqu’ils visent à constituer la mémoire du monde. Un enjeu de civilisation !

Un site à visiter : portal.unesco.org   Source: Texte & Image: Journée Mondiale

 

Ça m’dit quelque chose…

La rentrée a déjà pris place,
l’année académique prend de nouveau son envol,
les occupations quotidiennes reviennent une à une,
et la vie ‘ordinaire’ reprend son cours.
Pour cette relance des activités familières
on vous offre ici une nouvelle série de 10 programmes.
Et… avec Teresa Penafiel, peut-être direz-vous aussi:

ÇA M’DIT QUELQUE CHOSE !