image-i-nations trésor

L’alphabet du Carême – Lettre F

F pour FOI

Avoir la FOI, c’est… croire, direz-vous.

Sans doute… Mais encore?
C’est accepter un ensemble de propositions sur un sujet donné.
Vous avez raison mais… seulement cela?

Un court texte de l’évangile nous révèle davantage:

« Jésus fut suivi par deux aveugles, qui criaient: ‘Aie pitié de nous, Fils de David!’
Lorsqu’il fut arrivé à la maison, les aveugles s’approchèrent de lui,
et Jésus leur dit: ‘Croyez-vous que je puisse faire cela?’
‘Oui, Seigneur’, lui répondirent-ils.
Alors il leur toucha leurs yeux, en disant: ‘Qu’il vous soit fait selon votre foi.’
Et leurs yeux s’ouvrirent. »  (Matthieu 9:27-30).

La question de Jésus était précise : « Croyez-vous que je puisse faire cela? »
Les deux aveugles n’ont pas affirmé leur foi en certaines formules.
Ils n’ont pas accepté une liste de croyances auxquelles ils devaient adhérer.
Ils ont simplement répondu « Oui » à quelqu’un.

Ils se sont fiés à quelqu’un – c’est cela la foi – s’en remettre à quelqu’un de fiable!
Oser se fier, oser s’abandonner… à Dieu.

Lui qui, depuis longtemps nous a affirmé par le prophète Isaïe :
« Tu as du prix à mes yeux… je t’aime. » (Isaïe 43:4).

Une conviction qui s’ouvre à une relation absolument unique… avec Dieu lui-même.
Oser… y croire…

 

Source: Image: Image: Orthodox Christianity 

Lire la suite

The Alphabet of Lent – Letter F

F for Faith

To have faith, it is… to believe, you will say.
Of course… but still?
It is to accept a set of propositions on a given topic.
You are right but… only this?

A short text of the gospel reveals more:
 “As Jesus went on from there, two blind men followed him, calling out,
‘Have mercy on us, Son of David!’
When he had gone indoors, the blind men came to him, and he asked them, 
‘Do you believe that I am able to do this?’
‘Yes, Lord,’ they replied.
Then he touched their eyes and said, ‘According to your faith let it be done to you’; 
and their sight was restored” (Matthew 9:27-30).

Jesus’ question was clear: ‘Do you believe that I am able to do this?’
The two blindmen did not proclaim their faith in some formulas.
They did not accept a list of beliefs which they should give their assent to.
They simply replied “Yes” to someone.

They relied on someone – this is faith – to trust someone reliable!
To dare to rely on someone, to dare to surrender to… God.

He who, since long ago, has told us through the prophet Isaiah:
“You are precious in my sight… I love you” (Isaiah 43:4).

A conviction which opens up to a relationship absolutely unique… with God himself.
Daring… to believe it…
 

Source: Image: https://goodnewsshared.wordpress.com/     

 

 

 

 

International Day to End Impunity for Crimes Against Journalists – 2 November

Every year, November 2nd marks the International Day to End Impunity for Crimes Against Journalists. The day draws attention to the low conviction rate for crimes committed against journalists on a global scale.

Some journalists stop at nothing to report the truth. Unfortunately, reporting facts cost some journalists their lives. In the past 12 years, over 1,000 journalists have died for seeking the truth and relaying it to the public. Other journalists suffered torture, were severely injured, imprisoned, and harassed. Women reporters suffered sexual assault. Unfortunately, the punishment for people who commit crimes of violence against journalists is too lenient.

In some cases, the offenders receive no punishment at all. Only one in ten cases committed against journalists in the last ten years has led to a conviction. This impunity leads to corruption and the covering up of human rights abuses.

The UN condemns all attacks and violence against journalists. Additionally, the UN urges the Member States to do everything they can to prevent violence against journalists and media workers. Perpetrators need to be held accountable, and justice must prevail.

 

Source: Text & Image: https://nationaldaycalendar.com/international-day-to-end-impunity-for-crimes-against-journalists-november-2/

Journée internationale de commémoration des personnes victimes de violences en raison de leur religion ou convictions – 22 août

Journée internationale de commémoration des personnes victimes de violences en raison de leur religion ou convictions

En ce jour, nous réaffirmons notre soutien indéfectible aux victimes des violences fondées sur la religion et les convictions, et manifestons ce soutien en faisant tout ce qui est en notre pouvoir pour prévenir de telles attaques et en exigeant que les responsables soient amenés à répondre de leurs actes.

António Guterres, Secrétaire général de l’ONU

Liberté, liberté chérie, combats avec tes défenseurs !*

La liberté de religion, la liberté de conviction, la liberté d’opinion, la liberté d’expression, sont inscrits dans la Déclaration universelle des droits de l’homme. Ce n’est manifestement pas suffisant et ils sont très régulièrement bafoués, provoquant de par le monde leur cohorte de victimes. C’est pour cette raison que l’Assemblée générale de l’ONU a institué cette journée du 22 août dans sa résolution A/RES/73/296.

L’ONU souligne qu’il est essentiel de mener une action préventive globale au niveau local, en y associant l’ensemble des parties concernées, y compris la société civile et les communautés religieuses, fussent-elles représentantes de minorités.

Communautés persecutées

Suivant les pays, ce sont chacune des grandes religions qui se trouvent persécutées : Rohingyas birmans (musulmans), Coptes égyptiens (chrétiens) ou juifs irakiens en voie de disparition totale.

Malgré tout, ce sont les communautés chrétiennes qui sont le plus souvent maltraitées et persécutées dans de très nombreus régions du globe. Une prise de conscience semble cependant s’opérer autour des drames vécus par ces communautés et qui ont été longtemps passés sous silence.

* Claude Rouget de Lisle dans « la Marseillaise »

Un site à visiter : www.un.org   Source: Texte & Image: Journée Mondiale

13è dimanche de l’année B – 2021

Un espoir qui surgit, qui devient conviction, qui pousse à l’audace et… que l’on tente d’éteindre…
C’est là peut-être la description de l’expérience du premier personnage que nous rencontrons dans l’évangile de ce dimanche (Marc 5:21-43).
 
Il s’agit de Jaïre, chef de la synagogue, qui vient demander à Jésus de guérir sa petite fille que l’on dit « à la dernière extrémité. »
Évidemment, il espère que Jésus interviendra et que le résultat sera positif – sa petite fille sera de nouveau en santé et pleine de vie.

Mais voilà que quelqu’un vient retarder le Maître qui déjà suivait Jaïre: une femme qui, elle aussi, nourrit un espoir secret.
Elle ose toucher le vêtement de Jésus et son intervention, pourtant discrète, suscite une réaction qui révèle son action au grand jour.

C’est alors que des serviteurs venant de la maison du chef de la synagogue viennent l’informer qu’il est inutile de poursuivre sa démarche auprès de Jésus – la petite est déjà morte.
Il n’y a donc plus d’espoir, il est trop tard…

Je devine sans peine ce que Jaïre a dû ressentir : si seulement le Maître n’avait pas été arrêté, si seulement il avait poursuivi sa marche vers la maison de Jaïre, ils seraient peut-être tous deux arrivés à temps!…
Maintenant… c’est fini… les lamentations funèbres ont déjà commencé…

Laissant quelque peu Jaïre à son espoir anéanti, je pense à tous ceux et toutes celles qui connaissent d’expérience ce qu’il a vécu…
Tous ces gens tentés de dire: « Il est trop tard, c’est inutile, c’est fini… »
Plus de place pour l’espoir…

Ce jour-là, arrivé chez Jaïre, on s’est moqué de Jésus, on a ri de lui quand il a affirmé que la petite fille n’était pas morte mais qu’elle dormait.
Et de nos jours, ne se moque-t-on pas de ces personnes qui gardent espoir malgré tout…
Malgré tout ce qui paraît absurde, inutile, sans signification pour notre logique humaine?…

Un espoir purement humain peut s’avérer décevant et conduire au découragement.
Mais l’espoir ancré dans la FOI en celui qui a vaincu la mort devient source d’une attente de tout ce qui se trouve justement au-delà de la mort.

 

Note: En format vidéo, on peut retrouver la double illustration de l’évangile présentant Jaïre https://youtu.be/hNsszIQIzI8
 et la femme avec une perte de sang https://youtu.be/Pb3Bs0FhiOU

Une autre réflexion sur un thème différent est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/13th-sunday-of-year-b-2021/

 

Source: Images: www.churchofjesuschrist.org  

18th Sunday of Year A – 2020

Language is made of thousands of words – short words, longer ones, easy words, more difficult ones.
Words for all occasions and situations, some words provoke laughter, others cause sadness or anger.

There are words which I would qualify as categorical: they are direct, explicit.
There is something final about their meaning, words such as: ALWAYS, NEVER, ALL, NOTHING.

This last one – NOTHING – is at the heart of the 2nd reading of this Sunday (Rom.8:35,37-39).
Writing to the first Christians of Rome, Paul makes a very strong statement –
his words express a very deep faith, a profound conviction.

He says:
“I am convinced that… NOTHING will be able to separate us from the love of God 
that is in Christ Jesus our Lord.”
 
And, in the space of what I wrote as … Paul lists 9 things, situations, people,
and he concludes: “Anything in all creation” cannot, really cannot, separate us from the love of God.
Is it not astonishing, absolutely amazing?!

I wonder… how many Christians share the same conviction with the same strength?
Being utterly certain that I am so important to God that he will not allow anything to separate me from him,
unless… I move away myself…
Even then, he will be searching for me – he told us so! (Luke 15:4).

Note: Another reflection on a different theme in French can be found at: https://image-i-nations.com/18e-dimanche-de-lannee-a-2020/

 

Source: Image: Life.Church Open Network

 

 

 

3è dimanche de Pâques, année A – 2020

L’avez vous retrouvé… VOTRE chemin d’Emmaüs?

C’était peut-être…
un chemin solitaire de campagne,
un sentier dans la forêt,
la plage d’un lac familier,
la route conduisant au vieux chalet…

Vous vous en souvenez… cette impression, non, cette certitude que vous n’étiez pas seul/e.
La conviction d’une présence enveloppante,
invisible, bien sûr, mais tissée d’acceptation, de compassion…

Vous ne compreniez pas, mais… vous vous sentiez compris…
Vos doutes évanouis, vos questions en suspens pour un temps – le temps de comprendre.
Comprendre enfin que vous n’avez pas à mériter, mais plutôt à accepter de recevoir.
Réaliser qu’il n’est pas nécessaire de ne pas tomber, mais seulement de se mettre en route…

Et sur cette route, ce chemin unique parce que tellement personnel,
à un moment où l’on ne s’y attendait plus, la rencontre a lieu…
La re-connaisance prend place!

Emmaüs, c’est cela…
Emmaüs, ce sera toujours cela… la manifestation d’une Présence.

Note: Une présentation vidéo de la scène d’emmaüs est offerte à: https://youtu.be/E8i04uQXBU0

Et une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/3rd-sunday-of-easter-year-a-2020/

 

Source: Image: LDS blogs

2è dimanche de l’année A – 2020

Les prophètes ont souvent des intuitions –des visions intimes – qui sont vraiment révélatrices.
Elles éveillent en eux – et en nous, si nous le leur permettons – des réalités à la fois fascinantes et inspirantes.

La 1ère lecture de ce dimanche (Is.49:3,5-6) en est un exemple.
Le prophète Isaïe affirme avec conviction :

« Oui, j’ai de la valeur aux yeux du Seigneur,
c’est mon Dieu qui est ma force. »

 
Une affirmation assez audacieuse et… elle pose question…
Parmi tous les chrétien/nes qui liront ou entendront ce texte en ce dimanche,
combien seraient prêt/es à déclarer la même chose avec la même conviction ?…
Et pourtant…

Pourtant, ce devrait être le ‘credo’ personnel de chacun/e.
Croire que l’on est précieux aux yeux de Dieu
qui que l’on soit et tel/le que l’on est –
si précieux que son Fils est venu nous en donner l’assurance en devenant l’un de nous.
C’était ça Noël que nous venons de célébrer encore cette année.

Et c’est de là que, chaque jour, la force nous vient pour y croire sans l’ombre d’un doute… 

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/2nd-sunday-of-year-a-2020/

 

Source : Image : Pinterest

 

 

 

 

 

 

 

Dimanche de Pâques, année C – 2019

 Les textes des évangiles de la Résurrection nous sont bien connus.
On imagine facilement les différentes scènes et souvent bien des détails nous reviennent en mémoire.

Marie Madeleine qui panique en découvrant le tombeau vide.
Pierre et Jean qui s’y rendent en courant.
Les disciples en route vers Emmaüs et sont rejoints par cet Étranger…
Tout cela nous est familier.

Tous ces tableaux vivants si riches d’enseignement nous fascinent tant
qu’il arrive que nous en oublions d’autres aspects également riches.

Une phrase de la 2è lecture de ce dimanche de Pâques (Col.3:1-4) a attiré mon attention.
Paul s’adresse aux Colossiens et leur dit :
 
« Si vous êtes ressuscités avec le Christ… 
votre vie reste cachée avec le Christ en Dieu. »
 
Je me demande combien d’entre nous qui célébrons la Résurrection du Christ
sont conscient/es de cette réalité…
y croient
en sont convaincu/es?…

Quand on y pense… c’est absolument extraordinaire!
Ma vie,
mon existence,
mon quotidien,
les mille et une choses qui remplissent ma journée,
tout cela est caché avec le Christ en Dieu !
 
Je n’aperçois peut-être rien de particulier ou de bien spécial, mais c’est là, « caché »,
jusqu’à ce moment assure l’apôtre Paul :

« Quand paraîtra le Christ, votre vie,
alors vous aussi, vous paraîtrez avec lui dans la gloire
. »

Je n’aurai pas assez de toute la saison pascale – tous les 50 jours qui la composent –
pour m’en émerveiller et… m’y accrocher!

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/easter-sunday-year-c-2019/

 

Source : Image : lemondeducielangelique.centerblog.net