?

De ceci... de cela...

Sous cette rubrique vous trouverez des mots, des idées, des propos, des pensées

se voulant une avenue pour aider à réfléchir, à découvrir, à franchir - peut-être -

une nouvelle étape vers... ce que vous désirez, espérez, anticipez!

Journée mondiale de la jeunesse – 26 juillet 2024

Les Journées Mondiales de la Jeunesse existent depuis 1984 et sont organisées par l’Eglise Catholique. L’initiative en revient au Pape Jean-Paul II qui en a célébré de nombreuses. Elles sont l’occasion de rassemblements de jeunes catholiques venus du monde entier pour prier, se rencontrer, célébrer ensemble, se former, témoigner de leur foi.

Panama 2019

La dernière édition en date est celle de 2019 qui s’est tenue au Panama, en Amérique centrale. Pour cette année, le Pape François avait placé les Journées Mondiales de la Jeunesse sous le lumière de Marie :

« Voici la servante du Seigneur, que tout m’advienne selon Ta parole » (Lc 1, 38).

Lisbonne 2023

Originellement prévues pour se tenir en août 2022, le pape François a annoncé le report d’une année des prochaines Journées mondiales de la jeunesse à Lisbonne en août 2023 « en raison de la situation sanitaire actuelle ».

(Note de l’éditrice: Le thème de la rencontre de 2023 est: « Marie se leva et partit avec empressement » (Luc 1:39).

Les précédentes éditions des JMJ

  • 1984 : Vatican
  • 1985 : Vatican
  • 1987 : Buenos Aires (Argentine)
  • 1989 : Saint-Jacques de Compostelle (Espagne)
  • 1991 : Czestochowa (Pologne)
  • 1993 : Denver (Etats-Unis)
  • 1995 : Manille (Philippines)
  • 1997 : Paris (France)
  • 2000 : Rome (Italie)
  • 2002 : Toronto (Canada)
  • 2005 : Cologne (Allemagne)
  • 2008 : Sydney (Australie)
  • 2011 : Madrid (Espagne)
  • 2013 : Rio (Brésil)
  • 2016 : Cracovie (Pologne)
  • 2019 : Panama (Panama)
  • 2023 : Lisbonne (Portugal)
Un site à visiter : www.laici.va    Source: Texte & Image: Journée mondiale

Notre Saint-Père, le Pape François, vient de dévoiler les nouveaux thèmes des Journées Mondiales de la Jeunesse diocésaines 2023 & 2024. Dans la voie de la préparation du Jubilé des jeunes qui aura lieu l’année jubilaire 2025, dont la devise est « Pèlerins de l’espérance ».

Thème des JMJ diocésaines 2024: « Ceux qui espèrent dans le Seigneur marchent sans se fatiguer » (Isaïe 40:31).

Source: Texte: https://diocesemontreal.org/fr/actualites/nouvelles/nouveaux-themes-jmj-2023-2024

Journée mondiale de prévention de la noyade – 25 juillet

Journée mondiale de prévention de la noyade Il s’agit d’une journée mondiale très officielle, proclamée par l’ONU en vertu de la résolution A/RES/75/273 intitulée « Prévention mondiale de la noyade », adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies en avril 2021.
Elle est, depuis cette date, célébrée le 25 juillet de chaque année.

Eviter la noyade / sauver des vies

Le but de la journée mondiale de prévention de la noyade est de sensibiliser le grand public aux conséquences tragiques de la noyade pour les familles et les communautés et de proposer des solutions pour les éviter.

On estime que 236 000 personnes se noient chaque année dans le monde. La noyade fait partie des dix principales causes de décès chez les enfants et les jeunes âgés de moins de 20 ans. Rien qu’en France, les noyades sont responsables de près de 500 décès accidentels chaque été, mais ce sont les zones rurales des pays aux plus faibles revenus qui sont le plus touchées par le phénomène. Une donnée à méditer.

Apprendre à nager…

Le statistiques officielles sont cruelles et nous apprennent qu’un français sur 7 ne sait pas nager (chiffres 2017). Et les choses ne vont pas en s’améliorant si on se réfère aux données les plus récentes. 

Un site à visiter : www.who.int        Source: Texte & Image: Journée Mondiale 

Plus de 90 % des décès par noyade surviennent dans les cours d’eau, les lacs, les puits et les réservoirs d’eau domestiques dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, et les enfants et les adolescents des zones rurales sont touchés de manière disproportionnée.

Les déplacements sur l’eau

Les trajets quotidiens et les voyages effectués par les migrants ou les demandeurs d’asile se déroulent souvent sur des navires bondés, peu sûrs, sans équipement de sécurité, ou sont confiés à du personnel non formé pour faire face à des accidents de transport ou de navigation. Le personnel sous l’emprise de l’alcool ou de la drogue représente aussi un risque.

Autres facteurs de risque

Les facteurs suivants sont également associés à un risque accru de noyade :

  • un faible statut socio-économique, l’appartenance à une minorité ethnique, un faible niveau d’instruction et le fait de vivre en milieu rural sont des facteurs qui tendent à être associés, même si ce lien peut varier d’un pays à l’autre ;
  • le fait de laisser des nourrissons sans surveillance ou seuls avec un autre enfant à proximité d’un point d’eau ;
  • la consommation d’alcool à proximité de l’eau ou dans l’eau ;
  • des affections médicales, par exemple l’épilepsie ; et
  • l’ignorance des touristes qui ne connaissent pas les risques et particularités des milieux aquatiques locaux.
Source: Texte: https://www.who.int/fr/campaigns/world-drowning-prevention-day

15 juillet: Journée mondiale des compétences des jeunes – 15 juillet 2024

Les compétences des jeunes au service de la paix et du développement

En 2014, l’Assemblée générale des Nations Unies a déclaré le 15 juillet Journée mondiale des compétences des jeunes, afin de célébrer l’importance stratégique de doter les jeunes de compétences pour l’emploi, le travail décent et l’esprit d’entreprise.

Le thème de la Journée mondiale des compétences des jeunes de 2024, « Les compétences des jeunes au service de la paix et du développement », souligne le rôle crucial que jouent les jeunes dans la consolidation de la paix et la résolution des conflits.

Le monde est aujourd’hui confronté à une multitude de défis, dont beaucoup touchent les jeunes. Les conflits qui perturbent l’éducation et la stabilité, un environnement numérique polarisé qui entraîne des attitudes négatives, et des inégalités économiques persistantes limitent dans l’ensemble les opportunités offertes aux jeunes. Ces problèmes menacent non seulement leur avenir, mais aussi la stabilité globale des sociétés. Il est essentiel de doter les jeunes des compétences nécessaires pour favoriser une culture de la paix, former des citoyens du monde responsables et promouvoir le développement durable afin de construire un avenir plus juste, plus inclusif et plus durable pour tous.

À l’occasion de la Journée mondiale des compétences des jeunes, unissons-nous pour reconnaître le potentiel des jeunes en tant qu’agents de paix et engageons-nous à leur donner les compétences et les opportunités nécessaires pour relever les défis et contribuer à un avenir pacifique, prospère et durable.

Source: Texte: https://www.un.org/fr/observances/    Image: PHOTO :UNESCO-UNEVOC/Rafael James Robea

Le saviez-vous ?

  • Des estimations récentes suggèrent que 600 millions d’emplois devraient être créés au cours des 15 prochaines années pour répondre aux besoins d’emploi des jeunes.
  • En 2021, environ 75 millions de jeunes étaient au chômage, 408 millions avaient un emploi et 732 millions étaient inactifs dans le monde.
  • La part des jeunes qui ne sont ni en emploi, ni en éducation, ni en formation (NEET) en 2020 – la dernière année pour laquelle une estimation globale est disponible – a atteint 23,3 %, soit une augmentation de 1,5 % par rapport à l’année précédente et un niveau inégalé depuis au moins 15 ans.
  • La population des jeunes augmentera de plus de 78 millions entre 2021 et 2030. Les pays à faible revenu représenteront près de la moitié de cette augmentation. Les systèmes d’éducation et de formation doivent répondre à ce défi.
  • Au cours des deux dernières décennies, l’incidence du travail salarié chez les jeunes a augmenté de 15 %, contre 8 % chez les adultes.
  • Des apprentissages de qualité, des stages bien conçus et des initiatives de volontariat peuvent constituer des points d’entrée sur le marché du travail pour les primo-demandeurs d’emploi et les jeunes diplômés.

 

Source: Texte: Tendances mondiales de l’emploi des jeunes 2022, OIT 

Une promenade dans le jardin… contemplation…

Avec le retour de la belle saison, les activités estivales se multiplient.

L’une d’elles m’attire tout particulièrement: c’est celle d’une promenade dans un jardin.

Évidemment, un jardin botanique est tout particulièrement attrayant,

mais des instants passés dans un jardin qui a reçu des soins particuliers peut aussi être fascinant et… inspirant!

Dans la vidéo qui suit, Francine Robillard se livre à la contemplation…

 

Journée mondiale de la population – 11 juillet 2024

Recenser tout le monde pour ne laisser personne de côté

Au cours des trois dernières décennies, les sociétés du monde entier ont accompli des progrès remarquables dans l’amélioration de la collecte, de l’analyse et de l’utilisation des données démographiques. Les nouveaux chiffres de la population, ventilés par âge, ethnie, sexe et d’autres facteurs, reflètent désormais plus précisément la diversité de nos sociétés.

Ces progrès ont considérablement amélioré la prestation des soins de santé à l’échelle mondiale, ce qui a conduit à des améliorations substantielles de la santé sexuelle et reproductive et de la capacité d’exercer ses droits et ses choix. De plus en plus, les nouvelles technologies permettent de mesurer les expériences des personnes de manière plus détaillée et plus opportune que jamais auparavant.

Cependant, les communautés les plus marginalisées restent sous-représentées parmi ces données, ce qui affecte profondément leur vie et leur bien-être.

La Journée mondiale de la population 2024 est l’occasion de prendre conscience de ceux qui ne sont toujours pas recensés et de se demander pourquoi – et ce que cela implique pour les individus, les sociétés et les efforts que nous déployons au niveau mondial pour ne laisser personne de côté. C’est aussi l’occasion pour nous tous de nous engager à faire davantage pour que nos systèmes de données reflètent l’ensemble de la diversité humaine, afin que chacun soit vu, puisse exercer ses droits humains et puisse atteindre son plein potentiel.

Pour concrétiser les droits et les choix des personnes marginalisées dans nos sociétés, nous devons les recenser, car chaque personne compte. C’est ainsi que nous accélérerons le progrès pour tous.

Le saviez-vous ? 

  • Plus de 40 % des femmes dans le monde ne sont pas en mesure de prendre des décisions en matière de santé sexuelle et reproductive et de droits reproductifs.
  • Un quart à un tiers seulement des femmes vivant dans les pays à revenu faible et intermédiaire semblent atteindre leur idéal en matière de fécondité.
  • Toutes les deux minutes, une femme meurt des suites d’une grossesse ou d’un accouchement (et dans les situations de conflit, le nombre de décès est deux fois plus élevé).
  • Près d’un tiers des femmes ont subi des violences de la part de leur partenaire intime, des violences sexuelles de la part d’un tiers ou les deux.
  • Seulement six pays ont 50 % ou plus de femmes au parlement.
  • Plus des deux tiers des 800 millions de personnes qui ne savent pas lire dans le monde sont des femmes.

 

Source: Texte & Image: https://www.un.org/fr/observances/world-population-day

Journée internationale des coopératives – 6 juillet 2024

Message du Secrétaire général de l’ONU, M. Kofi Annan, à l’occasion de la Journée internationale des coopératives:
« Le microfinancement, c’est notre affaire! Coopérer pour sortir de la pauvreté »: tel est le thème retenu pour la Journée internationale des coopératives, ce qui semble tout à fait approprié en cette Année internationale du microcrédit. Il montre que les coopératives et le microfinancement, lorsqu’ils sont utilisés et administrés de façon appropriée, peuvent aider les plus démunis à améliorer leurs conditions de vie.

Offrir des services aux personnes à faibles revenus

Les coopératives offrent depuis longtemps déjà des services financiers aux pauvres et aux personnes à faible revenu. Les caisses populaires et les mutuelles de crédit ont été créées pour atténuer la pauvreté et réduire l’endettement élevé des petits exploitants agricoles et des artisans dans les villes et les campagnes. Les coopératives poursuivent sur cette voie aujourd’hui, en particulier en offrant des services de microfinancement abordables et équitables. Les études de l’Organisation des Nations Unies montrent qu’en facilitant aux pauvres l’accès au crédit et à des produits d’épargne et d’assurance à faible risque, les services de microfinancement les aident à augmenter leurs revenus, protéger leurs biens et faire face aux crises.

Les coopératives sont bien placées pour aider les pauvres, notamment dans les régions délaissées par les banques commerciales. À l’inverse des établissements financiers qui cherchent à dégager un profit, les coopératives financières s’attachent avant tout à proposer des services qui bénéficient à leurs membres. Elles appartiennent en propre à leurs membres, qui sont aussi leurs clients et qui les gèrent démocratiquement. Elles sont proches des collectivités qu’elles servent et sont bien placées pour exécuter des politiques et des programmes adaptés aux conditions locales et aux intérêts et besoins de leurs membres. Elles peuvent ainsi renforcer la participation des pauvres aux mécanismes de prise de décision et de gestion. Dans le même temps, elles favorisent l’instauration de conditions sociales favorables au remboursement de la grande majorité des prêts.

Parvenir au développement durable

Voilà pourquoi, dans le cadre des initiatives mondiales que nous avons engagées pour réduire la pauvreté et parvenir au développement durable, nous devons considérer les coopératives comme des instruments qui ont fait leurs preuves en permettant aux pauvres, en particulier aux femmes, d’avoir accès au microfinancement et de prendre leur destin en main. Voilà pourquoi l’Organisation des Nations Unies œuvre sans relâche pour encourager les coopératives. En cette journée internationale, j’encourage vivement les gouvernements et toutes les parties intéressées à faire de même.

La date officielle de cette journée est fixée au 1° samedi de juillet, elle change donc chaque année.

 

Un site à visiter : www.mediaterre.org     Source: Texte & Image: Journée Mondiale

Journée internationale des tropiques – 29 juin

L’avenir appartient aux tropiques

La Journée internationale des tropiques est une occasion de célébrer l’extraordinaire diversité biologique, culturelle et linguistique de cette région et de reconnaître le rôle important que les pays des tropiques joueront dans la réalisation des objectifs de développement durable. Cette journée nous permet de souligner et de faire le point sur les progrès, les enjeux et les défis auxquels cette région et sa population font face.

Écosystème

Les tropiques sont définis comme étant la région sur Terre qui se trouve près de l’Équateur et qui s’étend approximativement entre le tropique du Cancer et le tropique du Capricorne. Quoique plusieurs facteurs topographiques et géographiques contribuent aux variations climatiques à l’intérieur même des tropiques, de façon simplifiée, le climat est généralement marqué par la chaleur et des températures relativement stables ou variant très peu d’une saison à l’autre. Les tropiques sont caractérisés par des précipitations dans les régions intérieures humides situées près de l’équateur; ces précipitations tendent à devenir saisonnières à mesure que l’on s’éloigne de la ligne équatoriale. La région tropicale est confrontée à plusieurs défis tels que les changements climatiques, la déforestation, l’exploitation forestière, l’urbanisation et les changements démographiques.

Populations

Les nations tropicales ont fait des progrès significatifs mais sont confrontées à une variété de défis qui nécessitent une attention ciblée à travers une gamme d’indicateurs de développement et de données afin de réaliser le développement durable.

  • On estime qu’en 2050, les tropiques seront la région la plus peuplée au monde, accueillant près des deux-tiers de la populations âgées de moins de 18 ans.
  • Avec un taux de pauvreté des plus élevés, plus de personnes souffrent de malnutrition dans les tropiques que partout ailleurs dans le monde.
  • La proportion de la population urbaine vivant dans des taudis ou bidonvilles est plus importante dans les zones tropicales.

Le saviez-vous ?

  • Près de 95 % de la superficie et 99 % des espèces de mangroves se trouvent sous les tropiques.
  • Les tropiques possèdent un peu plus de la moitié des ressources en eau renouvelables du monde, soit 54 %, mais près de la moitié de leur population est considérée comme vulnérable au stress hydrique.
  • La biodiversité est plus grande sous les tropiques – cependant, la perte de biodiversité est également plus importante sous les tropiques que dans le reste du monde.

 

Source: Texte & Image: https://www.un.org/fr/observances/tropics-day

Journée mondiale du réfugié – 20 juin 2024

Qu’est-ce que la Journée mondiale du réfugié ? 

La Journée mondiale du réfugié est une journée internationale qui a été établie par les Nations Unies afin de rendre hommage aux réfugiés à travers le monde entier. Célébrée chaque année le 20 juin, elle met en lumière la persévérance et le courage des personnes qui ont été contraintes de fuir leur pays d’origine pour échapper au conflit ou à la persécution. La Journée mondiale du réfugié est l’occasion de favoriser une meilleure compréhension et une plus grande empathie sur le sort des réfugiés et de faire connaître leur résilience alors qu’ils démarrent une nouvelle vie. 

Pourquoi la Journée mondiale du réfugié est-elle importante ? 

Ensemble, nous pouvons défendre leur droit de rechercher la sécurité, renforcer notre soutien en faveur de leur inclusion économique et sociale, et plaider pour trouver des solutions à leur sort.
La Journée mondiale du réfugié met en lumière les droits, les besoins et les rêves des réfugiés, et contribue à sensibiliser la classe politique et à mobiliser des ressources pour que les réfugiés puissent non seulement survivre, mais aussi s’épanouir. S’il est important de protéger et de chercher à améliorer la vie des réfugiés chaque jour, des journées internationales comme la Journée mondiale du réfugié contribuent à attirer l’attention du monde entier sur le sort des personnes qui fuient les conflits ou les persécutions. Les nombreuses activités organisées pour la Journée mondiale du réfugié sont autant d’occasions de soutenir les réfugiés.  

‘En cette Journée mondiale des réfugiés, nous devons tous réfléchir à ce que nous pouvons faire pour aider ces personnes. Pour commencer, nous devons faire preuve d’unité et de solidarité. Je suis profondément préoccupé de voir que de plus en plus souvent, les réfugiés ne bénéficient pas de la protection dont ils ont besoin et à laquelle ils ont droit. Nous devons rétablir le régime international de protection des réfugiés. Aujourd’hui, aucune communauté ni aucun pays offrant refuge aux personnes qui la guerre ou la persécution ne devraient se trouver seuls et sans soutien. »  Antonio Guterres, Secrétaire Général de l’ONU

 

Source: Texte: https://www.unhcr.org/fr/comment-nous-aider/agir-aux-cotes-du-hcr/journee-mondiale-du-refugie  Image: Journée mondiale

Journée mondiale de l’enfant africain – 16 juin 2024

À propos de la Journée de l’enfant africain :

La Journée de l’enfant africain est une commémoration du soulèvement de Soweto en 1976, lorsque des étudiants ont protesté contre l’injustice et l’inégalité en matière d’éducation dans le cadre du régime d’apartheid. Initiée par l’Organisation de l’unité africaine (aujourd’hui Union africaine), elle est célébrée le 16 juin de chaque année depuis 1991.

Le thème de la Journée de l’enfant africain en 2024 est « L’éducation pour tous les enfants en Afrique : l’heure est venue », s’alignant sur l’Année de l’éducation de l’Union africaine qui se concentre sur la construction de systèmes éducatifs résilients pour assurer un accès accru à un apprentissage inclusif, tout au long de la vie, de qualité et pertinent en Afrique.

A l’approche de la Journée de l’enfant africain, l’UNICEF affirme que les gouvernements africains ne dépensent toujours pas les sommes nécessaires pour assurer une éducation de qualité aux enfants du continent.

Moins d’un pays africain sur cinq atteint le niveau de référence en matière de financement de l’éducation.

L’éducation est essentielle pour développer le capital humain nécessaire à la prospérité du continent. Le financement de l’éducation est un problème majeur sur le continent africain, laissant des millions d’enfants dans l’incapacité d’acquérir les compétences fondamentales nécessaires à leur prospérité future et à celle de leur pays. 

Le besoin d’investissement ne fera qu’augmenter afin de répondre aux exigences d’une population en âge d’être scolarisée qui croît rapidement, puisqu’on estime que le continent comptera 1 milliard d’enfants d’ici 2050. 

 

Source: Texte & Image: https://www.unicef.org/wca/fr

Journée mondiale contre la faim – 15 juin 2024

Instaurée par la FAO (l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture), la Journée mondiale contre la faim est célébrée le 15 juin de chaque année.

La lutte contre la faim fait partie des Objectifs de développement durable adoptés en 2015 par les 193 pays membres de l’ONU.

Dans de nombreuses régions du monde, les conflits, les multiples crises, le manque d’infrastructures adéquates et la pauvreté privent des millions de familles d’un accès à l’alimentation de base.

Partout où le droit à l’alimentation est menacé, l’UNICEF fournit des services de nutrition aux enfants les plus vulnérables.

Les chiffres clés de la faim dans le monde

181 millions d’enfants de moins de 5 ans vivent dans une situation de pauvreté alimentaire*

*On parle de pauvreté alimentaire lorsqu’une personne ne parvient pas à se nourrir convenablement en termes de qualité et de quantité pour des raisons financières.

20 pays concentrent à eux seuls, 65% des enfants en situation de pauvreté alimentaire.

46 % des enfants en situation de pauvreté alimentaire sont issus de ménages à revenus faibles.

Comprendre les causes de la faim

En 2022, on estimait que 735 millions de personnes souffraient de la faim dans le monde, un chiffre en hausse depuis 2014. Parmi les causes principales :

  • Les conflits armés
  • Les crises économiques
  • Les multiples chocs climatiques

Crises économiques

Dans plusieurs régions du monde, les agriculteurs sont soumis aux règles d’un marché agroalimentaire de plus en plus concurrentiel. Ils voient leurs moyens de subsistance réduire et peinent à se nourrir convenablement au quotidien.

ussi, les nombreux conflits, dont la guerre en Ukraine, ont eu des répercussions mondiales sur les denrées alimentaires et le coût des matières premières. La flambée des prix et les difficultés d’approvisionnement ont enlisé des millions de familles qui vivaient déjà dans la précarité alimentaire.

Conflits armés

République démocratique du Congo, Soudan, Somalie, Gaza…

Les conflits armés sont responsables de plus de la moitié des crises alimentaires aiguës dans le monde.

Au cœur des guerres, l’accès aux ressources vitales telles que l’eau et la nourriture se fait de plus en plus rare. Les champs sont pillés, les prix explosent et peu à peu, les marchés locaux se vident.

L’aide humanitaire, essentielle à la survie des populations, est parfois insuffisante face à l’ampleur des besoins. Le conflit au Soudan en est l’exemple. Plus d’un an après la reprise des combats, 18 millions de personnes souffrent de la faim.  

Chocs climatiques

On ne saurait parler de la faim sans évoquer les chocs climatiques qui ont un impact direct sur l’alimentation des populations touchées.

Dans la Corne de l’Afrique par exemple, les longs épisodes de sécheresse et les inondations ont détruit de nombreuses cultures et poussé des millions de personnes au bord de la famine.

Au Burundi, les récentes inondations ont détruit 10 % des récoltes du pays.  Au total, plus de 230 000 personnes ont été touchées et des milliers de familles ont perdu leur principal moyen de subsistance.

Réduire la faim dans le monde : un objectif ambitieux mais atteignable

Lutter contre le gaspillage alimentaire

Selon le Programme des Nations Unies pour l’Environnement, les ménages ont gaspillé plus d’un milliard de repas par jour en 2022.

Pourtant, à l’échelle locale ou nationale, chacun pourrait contribuer à réduire la faim dans le monde.

 

Source: Texte: https://www.unicef.fr/convention-droits-enfants/alimentation/journee-mondiale-contre-la-faim/     Image: Santé-dz