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Journée mondiale du nettoyage – 16 septembre 2023

Journée mondiale du nettoyage

Allez, du balai, aujourd’hui c’est nettoyage. Et pas n’importe lequel, c’esl la journée mondiale du nettoyage.

World Clean Up Day

Malgré un nom très anglo-saxon, il semblerait que l’origine de cette journée soit estonienne. Oui, vous avez bien lu. L’Estonie, petit pays balte comptant seulement 1.3 millions d’âmes, agit concrètement pour la planète…

La journée mondiale du nettoyage s’est inspirée de l’action « Let’s Do It! », née donc en Estonie. Cette journée promet aussi de devenir un des événements internationaux les plus marquants parmi tous ceux ceux qui marqueront le centenaire de cette république.

La Journée mondiale du nettoyage réunit des millions de bénévoles, de gouvernements et d’organisations dans 191 pays pour s’attaquer au problème mondial des déchets et bâtir un monde nouveau et durable.  

Remontons nos manches

La Journée mondiale du Nettoyage a été lancée en septembre 2018 dans 150 pays tout autour du monde. Pour 2023, la date retenue est le samedi 16 septembre et les organisateurs escomptent une participation encore plus massive. Chacun est donc appelé, quelle que soit sa nationalité ou son lieu de résidence, à se remonter les manches et à se joindre à l’effort commun !

Non seulement cela renforcera sa conscience citoyenne mais la planète s’en trouvera certainement beaucoup plus propre.

Une nouvelle pratique, le plogging

Associer plaisir et ramassage des déchets, c’est l’idée de cette nouvelle pratique « sportive » qui associe la course à pieds et le ramassage des déchets. On pourrait aussi l’appeler le « courir utile » en forme de clin d’oeil à l’attention de tous ceux qui ne comprennent pas le plaisir qu’on peut avoir à courir [ndlr: sans ramasser de déchets] …

Un site à visiter : www.worldcleanupday.org     Source: Texte & Image: Journée mondiale

Journée mondiale contre la traite d’êtres humains – 30 juillet 2023

Thème 2023 : Chaque victime de traite des êtres humains compte, ne laisser personne de côté

Les crises mondiales, les conflits et l’urgence climatique augmentent les risques de traite d’êtres humains. Les déplacements et les inégalités socio-économiques affectent des millions de personnes dans le monde, les rendant vulnérables à l’exploitation par les trafiquants. Les personnes qui n’ont pas de statut légal, qui vivent dans la pauvreté, qui ont un accès limité à l’éducation, aux soins de santé ou à un travail décent, qui sont confrontées à la discrimination, à la violence ou aux abus, ou qui viennent de communautés marginalisées, sont souvent les premières cibles des trafiquants.

Au niveau mondial, les réponses nationales, en particulier dans les pays en développement, semblent se détériorer. Les taux de détection ont chuté de 11 % en 2020 et les condamnations de 27 %, illustrant un ralentissement mondial de la réponse de la justice pénale à la traite d’êtres humains. La pandémie de COVID-19 a également modifié les caractéristiques de cette traite, en le plongeant davantage dans la clandestinité et en augmentant potentiellement les risques pour les victimes en rendant le crime moins susceptible d’être porté à l’attention des autorités. Ainsi, 41 % des victimes qui parviennent à échapper à leur calvaire s’adressent aux autorités de leur propre initiative – un autre signe clair que les mesures de lutte contre la traite des êtres humains ne sont pas à la hauteur.

Dans le contexte de la traite d’êtres humains, le fait de laisser des personnes de côté signifie :

  • échouer à éliminer l’exploitation des victimes de la traite,
  • échouer à venir en aide aux victimes après leur libération, et
  • laisser des groupes identifiables vulnérables aux trafiquants.

La campagne pour la Journée mondiale contre la traite d’êtres humains a pour objectif de sensibiliser aux évolutions et tendances inquiétantes identifiées dans le dernier rapport mondial sur la traite d’êtres humains de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et invite les gouvernements, les services de détection et de répression, les services publics et la société civile à évaluer et à intensifier leurs efforts pour renforcer la prévention, identifier et soutenir les victimes, et mettre fin à l’impunité.

Pour mettre fin à la traite d’êtres humains (#EndHumanTrafficking), nous ne pouvons pas tolérer que ce crime fasse l’objet d’une indifférence et d’une impunité croissantes. Nous devons renforcer la résilience face à l’exploitation et aux problèmes socio-économiques et culturels sous-jacents qui favorisent cette traite. Nous devons sensibiliser tout le monde à la question de la traite d’êtres humains et ainsi porter notre attention vers ceux qui peuvent faire la différence en termes de changement de politique et de gestion des ressources nationales afin de renforcer les mesures de prévention, d’améliorer l’identification des victimes, d’accroître le soutien aux survivants et de mettre un terme à l’impunité.

Logo pour la campagne Coeur bleu de l'ONUDC

Pourquoi un Cœur bleu ?

Le symbole du Cœur bleu représente la solidarité avec les victimes et l’insensibilité de ceux qui achètent et vendent leurs semblables.

Source: Texte & Images: https://www.un.org/fr/observances/end-human-trafficking-day

Journée mondiale d’action en faveur du droit de grève – 18 février

Consacrer une journée mondiale au droit de grève ? Ne serait-il pas reconnu partout et « inscrit dans le marbre » ?

Apparemment ce n’est pas le cas partout et au risque d’enfoncer des portes ouvertes, on a toujours intérêt à se mobiliser pour sauvegarder ses droits fondamentaux.

Une remise en question du droit de grève semble en effet défendue par certains acteurs siégeant à l’OIT, l’organisation Internationale du Travail (dépendant de l’ONU).

Des réactions nombreuses se font entendre et la CSI (Confédération Syndicale Internationale) a lancé une grande campagne afin de défendre ce droit des salariés. Le droit de grève doit être un fondement solide et essentiel de la démocratie et de la justice économique, un rempart contre l’injustice et contre l’exploitation.

Convention 87

Le risque de déséquilibre du rapport de force sur le lieu de travail, c’est ce que dénonce la CSI en précisant que le droit de grève est à ce jour inscrit dans la constitution de nombreux pays.

La convention 87, celle-là même par laquelle le droit de grève est contesté, fait partie des huit conventions fondamentales qui ne nécessitent pas de ratification des Etats membres de l’OIT pour être appliquées. Les conventions ont valeur de traités internationaux et engagent les états à mettre leur législation en conformité avec le droit international.

La CSI a donc décidé d’informer et faire pression sur les gouvernements afin qu’un recours soit déposé devant la Cour de Justice Internationale sur la question du droit de grève dans le cadre de la convention 87.

Remettre en cause le droit de grève, c’est remettre en cause la possibilité des salariés d’inverser le rapport de forces avec l’employeur et les priver de la possibilité de faire valoir leurs droits.

Un site à visiter : www.ilo.com   Source: Texte & Image: Journée Mondiale

Journée internationale des coopératives – 3 juillet 2021

Journée internationale des coopératives

Message du Secrétaire général de l’ONU, M. Kofi Annan, à l’occasion de la Journée internationale des coopératives:

« Le microfinancement, c’est notre affaire! Coopérer pour sortir de la pauvreté »: tel est le thème retenu pour la Journée internationale des coopératives, ce qui semble tout à fait approprié en cette Année internationale du microcrédit. Il montre que les coopératives et le microfinancement, lorsqu’ils sont utilisés et administrés de façon appropriée, peuvent aider les plus démunis à améliorer leurs conditions de vie.

Offrir des services aux personnes à faibles revenus

Les coopératives offrent depuis longtemps déjà des services financiers aux pauvres et aux personnes à faible revenu. Les caisses populaires et les mutuelles de crédit ont été créées pour atténuer la pauvreté et réduire l’endettement élevé des petits exploitants agricoles et des artisans dans les villes et les campagnes. Les coopératives poursuivent sur cette voie aujourd’hui, en particulier en offrant des services de microfinancement abordables et équitables. Les études de l’Organisation des Nations Unies montrent qu’en facilitant aux pauvres l’accès au crédit et à des produits d’épargne et d’assurance à faible risque, les services de microfinancement les aident à augmenter leurs revenus, protéger leurs biens et faire face aux crises.

Les coopératives sont bien placées pour aider les pauvres, notamment dans les régions délaissées par les banques commerciales. À l’inverse des établissements financiers qui cherchent à dégager un profit, les coopératives financières s’attachent avant tout à proposer des services qui bénéficient à leurs membres. Elles appartiennent en propre à leurs membres, qui sont aussi leurs clients et qui les gèrent démocratiquement. Elles sont proches des collectivités qu’elles servent et sont bien placées pour exécuter des politiques et des programmes adaptés aux conditions locales et aux intérêts et besoins de leurs membres. Elles peuvent ainsi renforcer la participation des pauvres aux mécanismes de prise de décision et de gestion. Dans le même temps, elles favorisent l’instauration de conditions sociales favorables au remboursement de la grande majorité des prêts.

Parvenir au développement durable

Voilà pourquoi, dans le cadre des initiatives mondiales que nous avons engagées pour réduire la pauvreté et parvenir au développement durable, nous devons considérer les coopératives comme des instruments qui ont fait leurs preuves en permettant aux pauvres, en particulier aux femmes, d’avoir accès au microfinancement et de prendre leur destin en main. Voilà pourquoi l’Organisation des Nations Unies œuvre sans relâche pour encourager les coopératives. En cette journée internationale, j’encourage vivement les gouvernements et toutes les parties intéressées à faire de même.

La date officielle de cette journée est fixée au 1° samedi de juillet, elle change donc chaque année.

Un site à visiter : www.mediaterre.org     Source: Texte & Image: Journée Mondiale

Journée Mondiale des donneurs de sang – 14 juin

Journée Mondiale des donneurs de sang

Tantôt appelée Journée Mondiale des donneurs de sang, tantôt Journée mondiale du don de sang, elle a pour objectif de sensibiliser les populations aux enjeux des dons de sang. Elle a été lancée en 2004 par l’OMS.

Dans le monde, huit personnes sur dix n’ont pas accès à la sécurité transfusionnelle.

Le monde a besoin de sang neuf

Grâce aux dons de sang anonymes et sécurisés de millions de personnes, des milliers de vies sont sauvées chaque jour. Mais la possibilité de recevoir une transfusion de sang, qu’elle soit sécurisée ou non, varie énormément d’un pays à l’autre. Les besoins de 18 % de la population mondiale monopolisent 60 % de l’offre mondiale, ce qui laisse les 82 % restant sans couverture satisfaisante.

La Journée mondiale du don de sang est à la fois une journée de réflexion et l’occasion de remercier tous les donneurs de sang volontaires et réguliers dans le monde. Tout le monde ou presque peut aider à sauver des vies, soit en devenant un donneur régulier soit, si c’est impossible pour des raisons médicales, en apportant une aide bénévole les jours de collecte du sang.

Comme le reconnaît le Dr LEE Jong-wook, directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) : « La sécurité transfusionnelle est un besoin fondamental dans les systèmes de santé de tous les pays. Les 192 États Membres ont récemment convenu de célébrer officiellement chaque année la Journée mondiale du don de sang. On contribuera ainsi à sensibiliser les populations au besoin permanent d’avoir du sang sécurisé et des donneurs sûrs. »

L’OMS et d’autres organisations ont préconisé des stratégies claires pour développer l’accès universel à la sécurité transfusionnelle. Celles-ci reposent sur la promotion du don de sang régulier, volontaire et non rémunéré et sur la coordination nationale des services de transfusion sanguine.

Des dons volontaires, non rémunérés et sécurisés

Des progrés ont été enregistrés sur la question de la sécurité. Pourtant, il reste encore bien des efforts à accomplir à l’échelle mondiale. Jusqu’à présent, seuls 40 pays ont mis en place un système basé exclusivement sur le don de sang volontaire. Malgré certaines améliorations récentes dans ce domaine important, moins de 30 % des pays ont un service de transfusion coordonné au niveau national. Trop de pays, y compris parmi les pays émergents, continuent de dépendre des dons de compensation (c’est-à-dire des dons faits par la famille du malade) ou des dons rémunérés.

Le sang contaminé par le VIH continue d’être à l’origine d’environ 5 % des infections à VIH en Afrique. Alors que dans de nombreux pays, on pratique de plus en plus de tests pour sécuriser le sang, la plupart des pays en développement ne recherchent ni le VIH, ni l’hépatite B ou C. Chaque année, six millions de recherches d’infections qui auraient dû être pratiquées ne sont pas effectuées.

La Journée mondiale du don de sang rend hommage à tous ceux qui ont permis directement de sauver ou d’améliorer la vie de millions de patients en donnant régulièrement et volontairement leur sang. C’est aussi une demande pressante faite à tous les pays du monde pour qu’ils valorisent les donneurs sûrs et ne ménagent aucun effort pour garantir la sécurité transfusionnelle et ainsi sauvegarder la vie des patients.

Quatre organisations internationales travaillant à promouvoir les dons de sang volontaires et non rémunérés pour assurer la sécurité transfusionnelle, parrainent la Journée mondiale du don de sang : l’Organisation mondiale de la Santé, la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, la Fédération internationale des organisations de donneurs de sang et la Société internationale de transfusion sanguine. Cette année, les principaux événements sont organisés par le service national de transfusion d’Angleterre et du pays de Galles.

Vous souhaitez donner votre sang ?

Contactez directement l’établissement français du sang pour connaître le centre le plus proche de chez vous.

Un site à visiter : dondesang.efs.sante.fr    Source: Texte & Image: Journée Mondiale

Journée mondiale du donneur de sang – 14 juin 2020

Le 14 juin 2020, l’OMS et tous les pays célébreront la Journée mondiale du donneur de sang.

Le besoin de sang sécurisé est universel. Le sang sécurisé est essentiel tant pour les traitements que pour les interventions urgentes. Il peut aider les patients souffrant de maladies mortelles à vivre plus longtemps, en bénéficiant d’une meilleure qualité de vie, et permet de réaliser des interventions médicales et chirurgicales complexes. Le sang est également vital pour le traitement des blessés lors d’urgences de toutes natures (catastrophes naturelles, accidents, conflits armés, etc.) et joue un rôle salvateur essentiel dans les soins maternels et néonatals.

Or, l’accès à du sang sécurisé reste le privilège d’une minorité. La plupart des pays à revenu faible ou intermédiaire peinent à proposer du sang sécurisé car les dons sont peu nombreux et les équipements pour tester le sang sont rares. À l’échelle mondiale, 42 % du sang est collecté dans les pays à revenu élevé, qui ne comptent que 16 % de la population mondiale.

Un approvisionnement adéquat en sang sécurisé ne peut être assuré que par des dons réguliers effectués par des donneurs volontaires et bénévoles. C’est pourquoi l’Assemblée mondiale de la Santé a institué en 2005 une journée spéciale pour remercier les donneurs et encourager un plus grand nombre de personnes à donner leur sang gratuitement. La Journée mondiale du donneur de sang a lieu chaque année le 14 juin. En plus de remercier les donneurs, cette journée a pour objectif de sensibiliser le public au besoin mondial de sang sécurisé et au rôle que chacun peut jouer.

La campagne 2020
Cette année, la campagne de la Journée mondiale du donneur de sang a pour thème « Du sang sécurisé pour sauver des vies », avec le slogan « Donner son sang pour améliorer la santé dans le monde ». L’idée est de mettre l’accent sur la contribution qu’un donneur individuel peut apporter pour améliorer la santé des autres membres de la communauté. Les dons de sang sont nécessaires partout dans le monde pour que les individus et les communautés aient accès à du sang et à des produits sanguins sécurisés et de qualité tant dans des situations normales que dans des situations d’urgence. Dans le cadre de cette campagne, nous appelons un plus grand nombre de personnes dans le monde entier à sauver des vies en se portant volontaires pour donner leur sang régulièrement.

La campagne de cette année a pour objectifs :

  • de célébrer et remercier les personnes qui donnent leur sang et encourager ceux qui ne sont pas encore des donneurs à le devenir ;
  • de sensibiliser davantage à la nécessité urgente d’accroître la disponibilité de sang sécurisé pouvant être utilisé partout et à tout moment pour sauver des vies ;
  • de démontrer la nécessité de l’accès universel à du sang sécurisé et plaider pour son rôle dans la prestation de soins efficaces et la réalisation de la couverture sanitaire universelle ;
  • de mobiliser l’appui aux niveaux national, régional et mondial auprès des gouvernements et des partenaires du développement pour investir dans les programmes nationaux de transfusion, les renforcer et les inscrire dans la durée.

Manifestations de la Journée mondiale du donneur de sang 2020

En raison de la pandémie actuelle de COVID-19, l’OMS mènera cette année une campagne mondiale virtuelle.

Source: Texte: OMS   Images: dreamstime.com    fr.123rf

Journée mondiale contre le travail des enfants – 12 juin

L’Organisation internationale du Travail (OIT) marque la Journée mondiale contre le travail des enfants le 12 juin pour attirer l’attention sur l’étendue de ce problème, qui est loin d’être résolu. Chaque année depuis 2002, la journée mobilise les gouvernements, les employeurs et toute la société civile afin de reporter l’attention sur la situation des enfants qui continuent à travailler dans le monde, ainsi que sur les actions à mettre en place pour les aider.

« C’est l’exploitation des enfants qui constitue le mal… le plus insupportable au cœur des hommes. Un travail sérieux en matière de législation sociale commence toujours par la protection des enfants. »

Cette année, la Journée mondiale contre le travail des enfants passera en revue les progrès accomplis en 100 ans de soutien de l’OIT aux pays pour combattre le travail des enfants. Depuis sa création en 1919, la protection des enfants est inscrite dans le Préambule de la Constitution de l’OIT.

L’année 2019 marque les 20 ans de l’adoption de la Convention (n° 182) sur les pires formes de travail des enfants, 1999. Avec seulement quelques pays qui ne l’ont pas encore fait, cette Convention est proche de la ratification universelle. En cette Journée mondiale, nous appelons à l’entière ratification et mise en œuvre de la Convention n° 182 et de la Convention (n° 138) sur l’âge minimum, 1973.

Source: Texte & Image: www.un.org

 

 

Le cri d’alarme de l’Organisation internationale du travail
Les chiffres montrent que l’esclavage n’a pas disparu, puisque quelque 5,7 millions de jeunes sont asservis ou sont forcés de travailler. Ces enfants ont souvent beaucoup de problèmes pour obtenir de l’aide, non seulement parce qu’ils sont jeunes, mais aussi parce qu’ils ne possèdent aucun certificat de naissance ou papiers officiels et qu’ils sont donc « invisibles » aux yeux des autorités.

« Les formes les plus dangereuses de travail des enfants dépassent largement nos estimations précédentes », s’alarme l’OIT. Sept enfants sur dix travaillent dans des exploitations agricoles, souvent pour une production locale destinée à leur propre famille. Mais environ 10 millions d’enfants (en Asie, en Afrique, en Amérique du Sud) travailleraient pour une activité d’exportation, c’est-à-dire, in fine, pour des entreprises occidentales. Les secteurs les plus exposés à ce genre de pratique sont le textile, la fabrication des tapis, la récolte de tabac ou de cacao à destination des grands groupes internationaux.

Le travail des enfants concerne également les pays développés : 2,5 millions d’enfants y travailleraient. Ce phénomène touche surtout l’agriculture aux Etats-Unis, les services à la personne en Grande-Bretagne et le textile et le bâtiment en Europe du Sud.

Source: Texte: Journée Mondiale

Le flot de réfugiés continue…

Le bulletin de nouvelles internationales (BBC World, 1er juillet 2017) nous informe que le mois dernier près de 11000 réfugiés sont arrivés sur les rives de l’Italie en seulement cinq jours…

Et combien d’autres ont été engloutis par la mer?…

C’est l’actualité en continu…
Oui, vraiment une actualité qui INTERPELLE!

Que faire? Comment faire?…
Les instances gouvernementales des différents pays d’Europe discutent et cherchent une solution.
Il n’est pas facile de réconcilier les équations économiques et… la compassion.

Source: Image: cdn.images.express.co.uk

Journée internationale pour l’élimination de la violence sexuelle en temps de conflit – 19 juin

La création de cette journée est récente. 2015 pour être plus précis. En effet, c’est le 19 juin 2015 que l’assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies (ONU) l’a créée.

Un cri éthique !
Cette Journée n’est certes associée à aucun conflit en particulier mais fait référence à « une tragédie pour l’humanité ».  Le Président de l’assemblée a insisté pour que la priorité soit accordée à la prévention et à l’attention aux victimes. Elles ont besoin d’une aide globale et de les débarrasser de leur honte qui doit rejaillir sur les criminels.

La violence sexuelle [en temps de conflit] n’est pas un phénomène nouveau et nous pouvons notamment nous souvenir que les atrocités commises en Ouganda ont fini par la révolte du peuple qui s’est finalement levé contre le Gouvernement qui perpétuait ces atrocités.  L’utilisation du viol comme arme de guerre doit être combattue par tous les moyens et les violeurs et leurs supérieurs traduits en justice.

Une journée « pas comme les autres »
Selon les représentants de l’ONU, la Journée internationale pour l’élimination de la violence sexuelle en temps de conflit ne peut pas être considérée comme une journée qui s’ajoute simplement à 120 autres, elle doit être une source d’inspiration pour des normes internationales de reddition de comptes. Tout un programme.

L’assemblée a par ailleurs souligné le rôle que pourrait jouer la Cour pénale internationale (CPI) dans la lutte contre la violence sexuelle et a appelé à la sensibilisation des dirigeants politiques, des Casques Bleus et des policiers en service dans les missions de maintien de la paix de l’ONU.

Un site à visiter : www.un.org   Source : Texte : Journée Mondiale  Image : leconomistemaghrebin.com


 
 

Journée Mondiale pour l’Education – 7 août

China_education_enfants-334x222Et si l’éducation pouvait mettre fin à l’extrême pauvreté ?
Qu’éducation et économie soient liéées, on s’en doutait. Après tout, plus les hommes et les femmes sont éduqués, plus ils ont de chances d’avoir un emploi et de contribuer à la bonne croissance économique du pays. Logique.

Mais de là à affirmer que l’éducation permet d’éradiquer l’extrême pauvreté, il n’y a qu’un pas que les experts de l’Education pour Tous (EPT) n’ont pas hésité à franchir. En effet, l’accès à  une éducation de qualité permet avant tout de développer des compétences  répondant aux attentes des marchés. De là, la possibilité pour les hommes et les femmes qui en auront bénéficié de trouver un emploi, mais surtout d’obtenir un salaire décent, de bonnes conditions de travail et de conserver leur emploi sur le long terme.

Ainsi les analyses de l’EPT montrent que si tous les étudiants dans les pays à faibles revenus quittaient l’école en sachant lire, 12% de la pauvreté mondiale serait automatiquement éradiquée. Plus précisément, pour chaque dollar dépensé en matière d’éducation, cela génère 10 à 15 dollars de croissance économique supplémentaire.

Un argument de poids et qui aurait de quoi convaincre bon nombre de familles d’assumer les coûts de scolarité de leurs enfants en vue d’un avenir meilleur.  Pour autant celui-ci est encore défaillant, dans la mesure où l’éducation de qualité n’est pas toujours au rendez-vous. Ainsi pour les familles les plus modestes, éducation rime davantage avec frais de scolarité et perte d’un revenu potentiel qu’avec  emploi ou conditions économiques meilleures. Pour lutter contre la pauvreté, une seule solution : que pouvoirs publiques, gouvernements, organisation internationales rendent enfin l’éducation de qualité accessible à tous.

Source: Texte & Image: www.france.aide-et-action.org Actualités, Éducation