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Journée mondiale ‘Merci’ – 11 janvier

Journée mondiale « merci »

L’ONU n’en parle pas, ni l’OMS, ni aucune ONG, aucune église, aucun groupement… on en trouve quelques traces éparses en effecutant une recherche sur son moteur de recherche favori.

De quoi s’agit-il ?
Simplement de la journée du Merci. Selon certaines sources (non identifiées), la Journée mondiale du «merci» aurait été inventée par des employés zélés, pour augmenter les ventes de leur enseigne de cartes postales. Il nous sera difficile de tirer le vrai du faux mais en tous cas, quelle bonne idée !

Dire merci, pour soi, pour les autres, pour le plaisir

La tradition de dire des mots de remerciement est apparue il y a longtemps dans le langage et cette marque de gratitude a permis de marquer toute l’attention qui nous est accordée et que nous accordons aux autres.

Les mots magiques

Les psychologues croient que les mots de gratitude mettent les gens en harmonie et favorisent les relations positives. En exprimant sa gratitude envers les gens, on améliore sa santé physique et on crée un état émotionnel positif qui aide à faire face au stress.

En ces temps troublés où chacun a tendance à marcher en regardant le bout de ses chaussures, les yeux rivés sur son smartphone, cela peut être utile.

Cela me donne une idée, il faudra qu’on crée une journée du bonjour !

 
Un site à visiter : www.ukrinform.fr    Source: Texte & Image: Journée mondiale

Journée Mondiale ‘Merci’ – 11 janvier 2022

Journée mondiale

L’ONU n’en parle pas, ni l’OMS, ni aucune ONG, aucune église, aucun groupement… on en trouve quelques traces éparses en effecutant une recherche sur son moteur de recherche favori.

De quoi s’agit-il ?
Simplement de la journée du Merci. Selon certaines sources (non identifiées), la Journée mondiale du «merci» aurait été inventée par des employés zélés, pour augmenter les ventes de leur enseigne de cartes postales. Il nous sera difficile de tirer le vrai du faux mais en tous cas,  quelle bonne idée !

Dire merci, pour soi, pour les autres, pour le plaisir

La tradition de dire des mots de remerciement est apparue il y a longtemps dans le langage et cette marque de gratitude a permis de marquer toute l’attention qui nous est accordée et que nous accordons aux autres.

Les mots magiques

Les psychologues croient que les mots de gratitude mettent les gens en harmonie et favorisent les relations positives. En exprimant sa gratitude envers les gens, on améliore sa santé physique et on crée un état émotionnel positif qui aide à faire face au stress.

En ces temps troublés où chacun a tendance à marcher en regardant le bout de ses chaussures, caché derrière son masque et en se méfiant du contaminateur potentiel, cela peut être utile.

Cela me donne une idée, il faudra qu’on crée une journée du bonjour

Un site à visiter : www.ukrinform.fr    Source: Texte & Image: Journée mondiale

28è dimanche de l’année C – 2019

L’évangile de ce jour (Lc.17:11-19) est étonnant, c’est le moins qu’on puisse dire!

Jésus guérit, d’une seule parole, dix hommes atteints d’une maladie terrible, honteuse au regard leur entourage,
et pour laquelle on ne connaissait pas de remède.
Et, sur les dix qui ont bénéficié d’un tel geste, un seul revient remercier Jésus.

Dix ont été guéris, ils peuvent commencer à vivre normalement, sans peine ni honte, mais…
revenir vers celui qui leur accorde cette nouvelle vie, cela… ils ne le font pas.

Un sur dix = 10% – ce n’est pas un résultat satisfaisant, il va sans dire.
De nos jours, les spécialistes des affaires seraient remplis de honte et de récriminations!
On blâmerait vite la stratégie, la publicité, celui-ci ou celle-là –
il faudrait absolument attribuer la responsabilité à quelqu’un!
C’est là le monde DES affaires.

Mais la reconnaissance, la gratitude – pour employer des termes un peu désuets –
ça ne fait pas partie du monde des affaires.
Dire ‘Merci’ c’est UNE affaire… de cœur.

Si les termes de gratitude ne se retrouvent pas souvent dans nos conversations,
peut-être est-ce parce que cette attitude est souvent absente de nos relations?

La reconnaissance suppose l’attention et l’appréciation.
On porte attention à ce qui nous est donné, à ce qu’on fait pour nous.
Mais nous sommes parfois si distrait/es, ‘éparpillé/es’ diront certains.
Et l’appréciation signifie que l’on sait reconnaître la valeur du don que l’on nous fait –
une valeur bien souvent qu’on ne peut monnayer mais qui est riche de chaleur humaine.

On peut alors exprimer cette appréciation:
« C’était gentil de ta part de penser à moi. »
« Ton geste m’a touchée. »
« Ta gentillesse m’a fait plaisir. »
« Ton conseil m’a été d’une grande aide. »

Même Dieu n’est pas indifférent à une telle expression, en fait… il l’attend.
Malheureusement… il doit souvent attendre l o n t e m p s . . . avant de percevoir de notre part un signe de reconnaissance…
Et pourtant, ses dons et ses bénédictions nous rejoignent jour après jour!

Note : Cette scène de l’évangile est représentée dans la vidéo qui suit : https://youtu.be/mKsWkpQGsKQ

Une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à : https://image-i-nations.com/28th-sunday-of-year-c-2019/

 

Source : Image : America Magazine

 

27è dimanche de l’année C – 2019

Bien des gens prient chaque jour – prière du matin, prière du soir, prière pour ceci et pour cela.
Il se peut que nous soyons du nombre…

Nous adressons à Dieu des requêtes de toutes sortes.
Nous le supplions pour nous-mêmes et pour nos proches.
Nous l’implorons pour ceux qui sont dans le besoin, ceux qui souffrent.

Il est vrai que nous reconnaissons aussi ses merveilles et nous lui offrons nos louanges.
Nous souvenant de tout ce qu’il a fait pour nous, notre prière exprime alors notre gratitude.
Mais… bien souvent nos besoins se font si urgents que nous en revenons à la demande –
demande pressante, insistante.

En ce dimanche, le texte de l’évangile suggère un questionnement (Lc.17:5-10).
Parmi ces nombreuses prières que nous ‘faisons’, que nous disons et répétons,
celle des apôtres a-t-elle sa place?

« En ce temps-là, les Apôtres dirent au Seigneur :
’Augmente en nous la foi’ ! »

Comment en sont-ils venus à faire cette demande, soudainement ?
Le texte ne nous donne aucune précision sur le contexte de leur requête,
on ignore tout de la situation qui l’a provoqué.

Une prière dont Jésus décrie tout le potentiel !
Elle a littéralement le pouvoir de déraciner notre indifférence, notre apathie, notre égoïsme.
Et quoi encore ?

Prière audacieuse… dangereuse?
Peut-être… dangereusement prometteuse!

Note : Une autre réflexion sur un thème différent est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/27th-sunday-of-year-c-2019/

 

Source : Image : sedifop.com

 

Les anonymes de l’évangile, 6è épisode

Les jours, les semaines, les mois – autant de façons de mesurer le temps.
Et il y a les années aussi, bien sûr.
38 ans, c’est long, c’est bien long quand on attend quelque chose.
Dans la vidéo qui suit, Diane Dargis nous aide à en prendre conscience
en nous présentant un autre Anonyme de l’évangile.

 

Geste héroïque… de gratitude

NIGÉRIA
Alors que le pays est secoué depuis des mois par un profond regain de violences interconfessionnelles, un imam de l’État du Plateau, dans le centre du pays, a risqué sa vie fin juin pour protéger 262 chrétiens assaillis par des musulmans peuls.

Son geste, héroïque, ravive un peu d’espoir dans ce pays frappé, depuis des mois, par une violente recrudescence des affrontements opposant les éleveurs musulmans et les agriculteurs chrétiens de cette région centrale du Nigeria.

Jeudi 28 juin, un imam officiant dans la localité de Barkin Ladi, dans l’État du Plateau, a sauvé 262 hommes, femmes et enfants chrétiens d’un assaut perpétré par plus de 300 Peuls, pour la plupart musulmans.

Armés de machettes et de fusils, ces derniers s’en sont pris, sur le coup de trois heures de l’après-midi, à la population du petit village de Nghar Yekwah. Tirs sur plusieurs habitants (le bilan des victimes n’a pas encore été communiqué par la police), pillage de maisons, voitures incendiées…

Pris de cours, les villageois chrétiens, cédant à la panique, ont tenté de prendre la fuite. C’est alors qu’un imam voisin, alerté par les cris, a offert de les cacher, en leur ouvrant, à ses risques et périls, les portes de sa propre maison et de la mosquée locale.

Des femmes et des enfants cachés
« J’ai d’abord caché les femmes et les plus vulnérables dans ma maison. Ensuite, j’ai donné refuge aux hommes dans la mosquée », a simplement relaté le responsable religieux, qui a tenu à garder l’anonymat pour des raisons de sécurité, à une journaliste de la BBC, installée dans le Plateau du Nigeria.

Mais l’imam était alors encore loin d’être au bout de sa peine. Ayant appris son geste protecteur, les Peuls se sont dirigés vers l’édifice religieux pour le « brûler » et massacrer toutes les personnes y ayant trouvé refuge.

Accompagné de plusieurs fidèles de sa communauté, l’imam a tenté de s’interposer pour barrer la route aux assaillants. Inflexible sous les salves de menaces prononcées à son encontre, il les a implorés, prostré au sol, de laisser la vie sauve à ses nombreux protégés. Avant d’enjoindre, en larmes, les éleveurs à s’enfuir.

Contre toute attente, les Peuls, sans donner de raison apparente, ont alors décidé de battre en retraite, en brûlant deux églises sur le chemin de retour.

Sa « gratitude » envers la communauté chrétienne
Interrogé par la journaliste de la BBC sur les raisons pouvant justifier d’une telle bravoure, l’imam a aussi raconté, avec humilité, avoir voulu exprimer « sa gratitude » envers la communauté chrétienne, qui lui avait gracieusement cédé il y a une quarantaine d’années le terrain sur lequel fut érigée sa mosquée. Après l’offensive, les villageois sont restés pendant cinq jours dans le quartier de l’imam, avant de migrer vers un camp pour personnes déplacées.

Source : Texte : La croix, Malo Tresca , le 06/07/2018   Image (pour fin d’illustration, pas les acteurs de l’événement) : WordPress.com

28è dimanche de l’année, C

images-lds-orgLa plupart d’entre nous avons été témoins d’une scène comme celle-ci : on offre à un petit enfant un objet désiré – friandise, cadeau brillant peut-être. Alors que la petite main s’étend vers l’objet, la maman murmure : « Qu’est-ce qu’on dit? » Et la petite frimousse de balbutier : ‘M E R C I’ !

Eh oui, la gratitude doit s’apprendre, elle n’est pas toujours exprimée spontanément… Un auteur spirituel commentait sur le texte de l’évangile de ce dimanche (28è, année C – Lc.17 :11-19) en disant que Jésus a fait la dure expérience que nous faisons souvent, notamment: que la gratitude n’est pas innée chez les humains!

L’évangéliste Luc rend la scène bien vivante pour nous : la lèpre, une maladie si terrible, en être guéri subitement et… continuer tout simplement son chemin sans revenir à celui qui nous a délivrés d’une telle affliction. Est-ce possible? Malheureusement…

On donne parfois à la gratitude le nom de ‘reconnaissance’ et cela traduit bien cette réalité. On re-connaît, on découvre à nouveau, on réalise soudain l’évidence de quelque chose de connu mais que l’on aperçoit dans une nouvelle perspective. C’est comme si on en découvrait maintenant toute la signification.

Peut-être nous faut-il… re-connaître Dieu?… Oh, nous savons bien qu’il est ‘l’auteur de tout bien’, qu’il est un Dieu ‘riche en miséricorde et plein de bonté,’ (Ps.103) mais… peut-être sommes-nous un peu trop habitué/es à sa générosité? Nous tenons peut-être pour acquis ses dons, son pardon, ses ‘surprises’ qui nous rendent si heureux…

Tenir pour acquis que Dieu donne et donne toujours : voilà un article de foi bien louable… pourvu qu’il se joigne à la ‘re-connaissance’! Re-découvrir ce Dieu qui me comble au fil des jours sans que j’aie à mériter ses bénédictions : quelle découverte!

Source: Image: www.lds.org 

Gratitude… une fourmi?

robinson

 

Plusieurs d’entre nous ont eu plaisir à lire Robinson Crusoe. L’auteur, Daniel Defoe, dit bien clairement:
« Tous nos tourments sur ce qui nous manque me semble procéder du défaut de gratitude pour ce que nous avons. »

bambara b.

 

D’autres cultures ont une sagesse particulière sur le thème de la reconnaissance.
D’une manière colorée, le peuple Bambara, en Afrique de l’ouest, affirme:
« Les plaintes et les demandes sont des éléphants et la gratitude n’est qu’une fourmi. »