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19è dimanche de l’année C – 2019  

C’est la saison estivale – la période des ballades et des escapades de tous genres !

 

Et la 2è lecture de ce dimanche (He 11:1-2,8-19) nous parle de gens qui, eux aussi, sont en route.

« Ils étaient des étrangers et des voyageurs… »
 
Étrangers, voyageurs… et aussi PÈLERINS.
L’idée de pèlerinage ajoute un aspect important – celui de la FOI.
Quand on se met en chemin comme pèlerin, on part avec la foi, ou au moins en désir, en recherche.

Le paysage sera parfois agréable mais le trajet ne sera pas toujours de tout repos… 
On peut rencontrer des obstacles, l’aventure peut tourner en mésaventure.
Il arrive qu’on se perde, et on peut aussi se retrouver en plein brouillard… 
Coûte que coûte, on poursuit la route, un pas à la fois on avance.

Certains voyageurs d’expérience prennent soin de prendre des lunettes d’approche –
les gens les nomment parfois des ‘longues-vues’.
Cet instrument permet justement de voir clairement ce qui n’est encore qu’à distance.

L’expérience de pèlerin requiert une sorte de lunettes d’approche particulières –
celles qui permettent précisément de voir ce qui est encore… au loin !
Et les premières lignes de cette 2è lecture l’expriment bien :

« La foi est une façon de posséder ce que l’on espère,
un moyen de connaître des réalités qu’on ne voit pas. »

Nul doute, la prochaine fois que vous utiliserez vos lunettes d’approche,
vous vous souviendrez de ce message de l’épitre aux Hébreux !

Note : Un autre texte est offert sur un thème de l’évangile à: https://image-i-nations.com/chemise-bonheur-tresor/

Et une autre réflexion sur un thème différent est disponible en anglais à :  https://image-i-nations.com/19th-sunday-of-year-c-2019/

 

Source : Images : phleam   trekmountcameroon.com    sense-lab.com   Dissolve

 

 

 

 

2è dimanche du Carême, année C – 2019

Des promesses… nous en faisons parfois.
D’autres nous font aussi des promesses… mais…
Ce ‘MAIS’ est parfois lourd d’attente déçue et de regrets.

Nous avions espéré ce qui était promis mais cela ne s’était pas matérialisé.
Nous avions anticipé la réalisation de quelque chose de bon, mais cela ne s’était pas réalisé.
Désappointement et douleur est tout ce que nous avions obtenu.
C’est regrettable mais c’est parfois ce qui se passe entre nous – les promesses ne deviennent pas réalité.

Il y a d’autres promesses, celles-là ne déçoivent jamais car elles nous sont données par… Dieu!
Oui, et lui ne manque jamais à sa parole.

L’apôtre Paul nous en transmet une alors qu’il écrit aux Philippiens.
Il leur dit :
« Le Seigneur Jésus… transformera nos pauvres corps à l’image de son corps glorieux. »
 
Toute une promesse !

« Nos pauvres corps… »

  • souvent touchés par la maladie et les infirmités ; 
  • diminués par l’âge et les accidents ;
  • handicapés de bien des manières.

Se pourrait-il. qu’un jour, ils soient de nouveau pleins d’énergie et de vitalité ?
Renouvelés, raffermis, libérés – oui, TRANSFORMÉS ?!

C’est le message de ce 2è dimanche du Carême.
L’évangile relate l’épisode de la Transfiguration de Jésus (Lc.9:28-36) –
un moment privilégié pour les apôtres qui en sont les témoins.
Possiblement un encouragement à ne pas désespérer alors que Jésus vient de leur annoncer la Passion
qui sera la sienne dans un avenir prochain.

Mais c’est là aussi une scène littéralement révélatrice.
Révélatrice et prophétique de ce que Paul affirme dans la 2è lecture (Ph.3:17 – 4:1) – notre propre ‘transfiguration’ !
À nous qui souvent devons faire effort pour mettre un pas devant l’autre…

Et… une invitation à ne pas désespérer nous-mêmes quand nous sommes confronté/es aux petites ‘passions quotidiennes’ qui nous paraissent souvent plus lourdes que nous ne pouvons les supporter…

Il ne nous est pas facile d’imaginer ce que nous deviendrons mais…
Nous pouvons l’anticiper dans une foi assurée et une espérance qui ne fléchit pas.
Un pas à la fois, un autre pas qui le suit, et un autre encore… jusqu’à la TRANSFIGURATION finale !

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/2nd-sunday-of-lent-year-c-2019/

Et aussi un blogue en français à: https://image-i-nations.com/le-jour-ou-dieu-a-invite-abraham-a-faire-de-lastronomie/

 
 Source : Image : Autostraddle

 

Journée mondiale des pauvres – 17-18 novembre

Le pape a lancé son appel pour la Journée mondiale des pauvres qui se tiendra, pour la deuxième fois, les 17 et 18 novembre. Dans ce texte, il nous interpelle sur notre rapport aux plus fragiles et sur la place que nous leur accordons dans notre foi et notre engagement de chrétien.

« Les pauvres nous évangélisent, en nous aidant à découvrir chaque jour la beauté de l’Évangile. Ne passons pas à côté de cette occasion de grâce », demande le pape François dans son message pour la deuxième Journée mondiale des pauvres.

Dans ce message le pape appelle les chrétiens à la lutte contre la pauvreté sous toutes ses formes et à une véritable attention face aux plus vulnérables, en en faisant le centre de cette journée tout en n’en délaissant pas l’identité chrétienne.

Rappelant les dangers d’une « culture du déchet », il invite à prendre conscience de la multitude des laissés pour compte de nos sociétés : « manque des moyens de base de subsistance, la marginalisation due au manque de travail, les différentes formes d’esclavage social, malgré les avancées accomplies par l’humanité… »

Source : Texte (abrégé): Corentin Cnudde , le 14/06/2018 La Croix   Image : fr.news.yahoo.com

14è dimanche de l’année B

L’évangile nous met en présence de Jésus dans différentes situations – situations qui le révèlent vraiment comme l’un de nous:

Il a soif et ose demander à boire à une Samaritaine (Jn.4:1-42) – une femme, et qui plus est, son peuple est méprisé par les Juifs.
Il est fatigué au point de dormir dans un bateau affrontant une tempête qui risque de faire sombrer l’embarcation! (Mc.4:35-41).
Il est triste et le dit sans honte à la veille de sa Passion (Mt.26:38).
Il s’émeut aux larmes à la mort de son ami, Lazare (Jn.11:35).
Il admire la générosité de la veuve offrant son obole au Temple (Lc.21:1-4).
Il s’étonne de la foi d’un centurion romain (Mt.8:5-13).
Il s’émerveille de la gratitude du lépreux Samaritain (Lc.17:11-19).
Il est attentif aux besoins des gens et dit à ses apôtres de trouver de la nourriture pour ses auditeurs (Mt.14:13-21.
Il s’indigne de l’hypocrisie des scribes et des Pharisiens (l’évangéliste Matthieu en donne des détails abondants dans deux chapitres de son texte ch.23-24).
Il se met en colère contre les vendeurs du Temple qui ont « fait de la maison de son Père une caverne de brigands », dit-il (Mt.21:12-13).
Il perd patience devant la lenteur et la lourdeur de ceux qui l’entendent et sont témoins de ses miracles (Mc.9:19-20).

Aujourd’hui, le texte de l’évangile (14è dimanche, année B – Mc.6:1-6) nous parle de l’étonnement de Jésus.
« Il s’étonna de leur manque de foi. »

Jésus s’étonne – Dieu s’étonne… des humains, plus précisément de leur incrédulité.
Et pourtant… il s’y connaît en humanité!

Mais à vrai dire, il y a de quoi s’étonner :
voir des aveugles retrouver la vue, des sourds entendre, des paralytiques marcher et… oui, des morts revenir à la vie et… refuser de croire!!

Mais je retiens mes accusations et ma condamnation…
Je commence plutôt à regarder mon histoire personnelle – événements du passé, situations au présent – et je constate mes lenteurs, mes doutes, mes refus de croire…
Se pourrait-il que le profil de mon manque de foi, puisse étonner… même Dieu?!

Je fais donc mienne la prière de cet homme qui avait reconnu en lui une telle condition et qui s’est exclamé :
« Je crois, Seigneur, mais viens en aide à mon peu de foi… » (Mc.9:24).
Prière vieille de 2,000 ans et pourtant toujours d’actualité.

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/14th-sunday-of-year-b/

Source : Image : faithpro.org

L’UNESCO ajoute à sa liste…

La liste du patrimoine mondial de l’Unesco s’est enrichie d’une quinzaine de nouveaux sites.
Parmi eux, de nombreux sites religieux.

  1. La cathédrale de Naumburg en Allemagne

Située dans l’État de Saxe-Anhalt, à l’est du pays, la cathédrale Saints-Pierre-et-Paul est un symbole de la transition entre art roman et art gothique.

Construit à partir de 1028, le siège de l’évêché catholique devient cathédrale luthérienne après la Réforme protestante.
L’élément le plus connu est sans soute la statue taille réelle de Ute de Naumbourg, notable de l’époque, qui a inspiré la figure de la marâtre dans Blanche Neige et les sept nains.

  1. Les sites chrétiens cachés de Nagasaki

Les douze sites, situés dans le sud du Japon, reflètent l’histoire des missionnaires et des colons chrétiens au Japon.
L’ensemble est constitué de dix villages, du château de Hara et de la cathédrale d’Urakami, dédiée à 26 chrétiens exécutés il y a quatre siècles pour leur foi.

Arrivé au Japon en 1549 avec le missionnaire jésuite Francis Xavier, le christianisme devient interdit à la fin du XVIe siècle et le restera pendant 250 ans.

  1. Les Sansa, monastères bouddhistes de Corée

Sept temples éparpillés dans les montagnes du sud de la Corée ont été reconnus comme un ensemble en raison de leur aménagement représentatif du bouddhisme coréen.
Fondés à partir du VIIe siècle, ils sont toujours des centres religieux actifs.

Ces temples sont aussi connus pour abriter des trésors nationaux, comme la lanterne de pierre du temple Beopjusa, les halls du temple Bongjeongsa, ou encore le bouddha assis du temple Daeheungsa.

Source : Texte : La Croix, Audrey Dufour , le 03/07/2018 Images : Fiveprime, Vivre le Japon.com, Pintarest

Discrétion et audace, cette femme gardait espoir

Douze ans à attendre une guérison –
c’est long, terriblement long.
Surtout quand son état se détériore malgré tous ses efforts,
Cette femme est à la fois astucieuse et audacieuse
et elle sera récompensée au-delà de son attente!

13è dimanche de l’année B

« Dieu ne se réjouit pas de voir mourir les êtres vivants…
La puissance de la Mort ne règne pas sur la terre. »

Ces lignes provoqueront sans doute certaines exclamations du genre:
« Connerie! Sottise! Stupidité!
C’est bien évident que ce n’est pas le cas! »
Et comme on dit souvent : « Une telle affirmation ‘Ça ne tient pas la route’! »
Le bulletin quotidien de l’actualité est abondamment illustré d’images de mort…
décès à la suite de maladie, accidents de la route, meurtres, conflits armés, attentats terroristes –
la liste s’allonge toujours plus détaillée.

‘Ça ne tient pas la route’ de notre expérience quotidienne – tout le monde le sait!
Vraiment? Vous en êtes certains?
Et si la vérité de ces paroles en était une qui est cachée,
enfouie au plus profond de notre être puisque :

« Dieu a créé l’homme pour l’incorruptibilité,
il a fait de lui une image de sa propre identité. »

Faits à l’image de Dieu, on ne devrait pas mourir !
C’est ce que la 1ère lecture de ce dimanche nous dit :
(13è dimanche de l’année B – Sg.1:13-15; 2:23-24).

Mais… des parents à qui on annonce la mort de leur enfant auront bien du mal à accepter ce message.
L’impensable s’est produit et on se sent absolument impuissants devant cette réalité.
C’est ce que l’évangile d’aujourd’hui (Mc.5:21-43) nous décrit en nous présentant
Jaïre, le chef de la synagogue, à qui un serviteur vient dire :
« Ta fille vient de mourir. À quoi bon déranger encore le Maître ?

Mais le Maître, lui, ose prononcer des paroles troublantes, choquantes:
« Pourquoi cette agitation et ces pleurs ? L’enfant n’est pas morte : elle dort. »
Paroles qui suscitent le ridicule ; « on se moque de lui ».
Serions-nous tentés d’en faire autant ?
Nous n’oserions peut-être pas aller jusque là mais… il se peut qu’un doute persistant nous possède…

Et pourtant… pourtant, confusément et à tâtons, nous sommes… ‘tentés’ de croire…
Croire que l’impossible pourrait… devenir réalité…

Nous pouvons être certains que l’expérience de la petite fille ressuscitée sera la nôtre.
Quand ? Comment ?
Nul ne peut le dire ou le prédire.
Mais une FOI… audacieuse… peut nous en convaincre !

« Ne crains pas, crois seulement. »
C’est le Maître qui le dit . . .

Source : Images : LDS.org

Note: Deux présentations en format vidéo sont disponibles illustrant le texte de cet évangile.
La section sur Jaïre à: https://youtu.be/hNsszIQIzI8 et celle de la femme avec la perte de sang à: https://youtu.be/Pb3Bs0FhiOU
Et une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/13th-sunday-of-year-b/

Une courte parabole… qui en dit long!

Un long texte peut expliquer bien des choses.
Mais une courte parabole peut aussi en dire long.
C’est le cas pour la parabole que nous présente
Jacques Miller dans la courte vidéo qui suit.

Le texte de cette parabole fait partie de
l’évangile du 11è dimanche de l’année B.

 

2è dimanche de Pâques, année B

Les lectures bibliques proposées pour les célébrations du temps pascal sont riches de thèmes pouvant soutenir notre réflexion.
Les personnages des récits bibliques apparaissent tour à tour et leur expérience personnelle a beaucoup pour nous inspirer.
Leur rencontre avec le Ressuscité peut susciter de nombreuses questions ainsi que de l’émerveillement spontané.

En ce qui me concerne, l’évangile du 2è dimanche de Pâques (année B – Jn.20:19-31)
réveille en moi une… sagesse humaine autant que spirituelle!
Et c’est le personnage de l’apôtre Thomas qui contribue à cet éveil.
À la fin de la première partie du texte de l’évangile il est dit :

« Or, l’un des Douze, Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau),
n’était pas avec eux quand Jésus était venu. »

 
Thomas n’était pas là – affirmation simple, factuelle, ordinaire : il était absent !
On peut facilement spéculer sur toutes les raisons possibles de cette absence – ce ne seront toujours que des spéculations.
Le fait est que Thomas a manqué une occasion bien spéciale : la visite de Jésus ressuscité, rien de moins !
Et, fait encore plus intéressant, Thomas ne veut absolument pas y croire.
Il exprime son refus et son incrédulité en termes qui ne laissent aucun doute sur sa position :

« Il déclara :
« Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous,
si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous,
si je ne mets pas la main dans son côté,
non, je ne croirai pas ! »

Des auteurs spirituels se hâteront d’affirmer que Thomas met des conditions pour croire,
oui, il met… des conditions à Dieu !
Avouons qu’il n’est pas le seul !
Et ce qui en découle est tout simplement merveilleux !

Car, il était bien présent la fois suivante et…
Il obtient une révélation personnalisée et nous laisse une proclamation de foi inédite !
« Mon Seigneur et mon Dieu ! »
Une proclamation de foi qui dure depuis 20 siècles – il n’y en a pas beaucoup – elle devrait nous être précieuse…
 
Cette scène représente ce que je considère ‘une occasion manquée transformée en expérience absolument unique’.
Sagesse humaine ? Oui, et sagesse spirituelle authentique.
Une attitude à s’approprier et à répéter personnellement !

Note: Une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/2nd-sunday-of-easter-year-b/

Source : Image : rezaconmigo.com