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14è dimanche de l’année C, 2022

Imaginer Dieu – nous essayons tous et toutes de le faire, chacun/e à sa façon.
Les artistes et les poètes s’efforcent de nous en donner une image.
À l’aide de signes et symboles, les théologiens s’exercent à traduire dans le langage humain la Parole incarnée.

Ils/elles suivent les traces des anciens prophètes – ces messagers de Dieu appelés précisément pour le faire connaître.
Dans la 1ère lecture de ce dimanche (Isaïe 66:10-14), Isaïe nous donne une description bien riche de Dieu.
Ses paroles ont un écho familier et pourtant elles surprennent toujours par leur audace :

« Car le Seigneur le déclare:
Vous serez nourris, portés sur la hanche; vous serez choyés sur ses genoux.

Comme un enfant que sa mère console, ainsi, je vous consolerai. »

Paroles étonnantes par le message exceptionnel qu’elles transmettent!

Dieu nous aime… comme une mère qui chérit son enfant –
Il nous nourrit,
Il nous porte,
nous sommes choyé/es par lui
et consolé/es!

En sommes-nous conscient/es?
Osons-nous y croire?
Cette réalité e x t r a o r d i n a i r e nous possède-t-elle au point de nous ancrer dans la certitude que nous ne pouvons jamais être abandonné/es?

Tout est là!…

 

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/14th-sunday-of-year-c-2022/

Source : Images : unsplash.com    Snapwire

 

6è dimanche de Pâques, année C – 2022

Il se peut que nous lisions la Bible régulièrement et que nous connaissions certains textes de mémoire.
Cela peut être utile, mais cela peut aussi présenter un piège, ou du moins, un défi:
celui de ne pas toujours porter une attention soutenue à la lecture.
Et pourtant, ces textes ont parfois matière à… nous secouer, littéralement!

C’est le cas pour la 1ère lecture de ce dimanche (Actes 15:1-2,22-29).
On y voit un groupe des premiers Chrétiens rassemblés autour de Paul et Barnabé et quelques autres Anciens.
On doit résoudre un problème qui a surgi dans une communauté chrétienne.

Les délégués adressent l’assemblée et ils utilisent une expression tout à fait hors de l’ordinaire.
Avec conviction, ils disent :
« L’Esprit Saint et nous-mêmes avons décidé… »

Une autre traduction exprime leur pensée ainsi :
« Il nous a semblé bon, au Saint-Esprit et à nous-mêmes… »
 
Quelle foi, quelle audace!
Être à ce point à l’écoute de Dieu…
Être totalement imprégné de l’inspiration de l’Esprit…
Être envahi dans tout son être par la présence de Dieu…
Être absolument convaincu que l’on traduit la parole de Dieu lui-même…

Pourrions-nous en dire autant?…
Avons-nous une telle foi?…
Une foi aussi audacieuse?…

Évidemment, cela implique que:

  • les choix que nous faisons,
  • les décisions que nous prenons,
  • les engagements auxquels nous nous adonnons,
  • les plans que nous élaborons,

tout cela est fait… en consultation avec lui, l’Esprit de Dieu…

« L’esprit Saint et nous… »
Évidemment, cette complicité change la perspective de la vie au quotidien!…

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/6th-sunday-of-easter-year-c-2022/

 
Source: Image: https://unsplash.com/photos/C7B-ExXpOIE

13è dimanche de l’année B – 2021

Un espoir qui surgit, qui devient conviction, qui pousse à l’audace et… que l’on tente d’éteindre…
C’est là peut-être la description de l’expérience du premier personnage que nous rencontrons dans l’évangile de ce dimanche (Marc 5:21-43).
 
Il s’agit de Jaïre, chef de la synagogue, qui vient demander à Jésus de guérir sa petite fille que l’on dit « à la dernière extrémité. »
Évidemment, il espère que Jésus interviendra et que le résultat sera positif – sa petite fille sera de nouveau en santé et pleine de vie.

Mais voilà que quelqu’un vient retarder le Maître qui déjà suivait Jaïre: une femme qui, elle aussi, nourrit un espoir secret.
Elle ose toucher le vêtement de Jésus et son intervention, pourtant discrète, suscite une réaction qui révèle son action au grand jour.

C’est alors que des serviteurs venant de la maison du chef de la synagogue viennent l’informer qu’il est inutile de poursuivre sa démarche auprès de Jésus – la petite est déjà morte.
Il n’y a donc plus d’espoir, il est trop tard…

Je devine sans peine ce que Jaïre a dû ressentir : si seulement le Maître n’avait pas été arrêté, si seulement il avait poursuivi sa marche vers la maison de Jaïre, ils seraient peut-être tous deux arrivés à temps!…
Maintenant… c’est fini… les lamentations funèbres ont déjà commencé…

Laissant quelque peu Jaïre à son espoir anéanti, je pense à tous ceux et toutes celles qui connaissent d’expérience ce qu’il a vécu…
Tous ces gens tentés de dire: « Il est trop tard, c’est inutile, c’est fini… »
Plus de place pour l’espoir…

Ce jour-là, arrivé chez Jaïre, on s’est moqué de Jésus, on a ri de lui quand il a affirmé que la petite fille n’était pas morte mais qu’elle dormait.
Et de nos jours, ne se moque-t-on pas de ces personnes qui gardent espoir malgré tout…
Malgré tout ce qui paraît absurde, inutile, sans signification pour notre logique humaine?…

Un espoir purement humain peut s’avérer décevant et conduire au découragement.
Mais l’espoir ancré dans la FOI en celui qui a vaincu la mort devient source d’une attente de tout ce qui se trouve justement au-delà de la mort.

 

Note: En format vidéo, on peut retrouver la double illustration de l’évangile présentant Jaïre https://youtu.be/hNsszIQIzI8
 et la femme avec une perte de sang https://youtu.be/Pb3Bs0FhiOU

Une autre réflexion sur un thème différent est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/13th-sunday-of-year-b-2021/

 

Source: Images: www.churchofjesuschrist.org  

1er dimanche de l’Avent, année B – 2020

Si on vous demandait comment on doit approcher Dieu, vous répondriez sans doute avec respect, en étant conscient de sa majesté.
D’autres affirmeraient qu’il faut se présenter devant lui avec humilité, reconnaissant notre indignité.
D’autres encore mentionneront que louange et gratitude sont l’attitude première de quiconque se met en prière.
Certains diront qu’il est essentiel de venir à Dieu avec foi et confiance.

Personne ne mentionnerait donc qu’on peut l’approcher avec… audace!
C’est pourtant ce que les prophètes ont osé faire.
La 1ère lecture de ce dimanche l’illustre clairement dès le début (Is.63:16-17,19; 64:2-7):

« Pourquoi, Seigneur, nous laisses-tu errer hors de tes chemins ?
Pourquoi laisser nos cœurs s’endurcir et ne plus te craindre ?
Reviens, à cause de tes serviteurs. »

Étonnant vraiment!
Le prophète Isaïe se plaint à Dieu – c’est presque… une accusation – qu’il les abandonne à leur errance.
Il questionne l’attitude de Dieu qui semble permettre leur dureté de cœur !
Il ose demander à Dieu de ‘revenir’ alors qu’on sait bien que la conversion doit être… nôtre!
C’est bien le sens de la conversion, revenir à Dieu!

J’aime cette audace du prophète qui est en si bons termes avec Dieu qu’il peut lui parler ainsi.
Il peut oser PRIER ainsi!

Approcher Dieu avec respect et humilité, certainement.
Venir à lui avec louange et confiance, évidemment.
Mais aussi oser avoir avec lui une relation dans laquelle est présente l’audace confiante d’un enfant
avec son père – un père dont il n’a jamais fini de découvrir la tendresse inouïe.
 
«C’est toi, Seigneur, notre père, » rappelle à Dieu son prophète audacieux.
Tout est là!

 

Note: Une vidéo sur les thèmes de ce dimanche est disponible à : https://youtu.be/lQnK0YDmLTw

Une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/1st-sunday-of-advent-year-b-2020/

 

Source: Images : Depositphotos   DNA India   MpumalangaNewshorn   toutinfos.centerblog.net

20è dimanche de l’année A – 2020

Je donnerais à cette scène de l’évangile (Mt.15:21-28) le titre de :
‘L’art de savoir importuner Dieu… avec humour !’

Cette femme que les Juifs qualifiaient de ‘païenne’ fait preuve d’une foi absolument remarquable –
Jésus lui-même ne peut s’empêcher de le dire ouvertement.
Et, bien sûr, il accorde à cette Cananéenne ce qu’elle a demandé avec audace, persévérance et, oui, humour.

J’admire à la fois le courage et la détermination de cette femme –
courage en approchant un Maître juif de qui elle devrait se tenir éloignée,
et détermination à ne pas accepter son refus… initial.

L’ayant regardée, elle, je considère MON approche de Dieu…
Peut-être n’ai-je pas encore réalisé que les refus premiers et les délais apparents de Dieu peuvent être une… astuce divine!

Astuce qu’il utilise comme une double invitation :

  • celle de prendre conscience de mes vrais besoins,
  • celle aussi de les lui confier avec une foi incapable de douter de son intervention.

Et si Dieu n’attendait que cela : ma réalisation de sa… pédagogie pour me répondre – à sa manière – ce que la Cananéenne a entendu :
 
« Grande est ta foi,
que tout se passe pour toi comme tu le veux ! »

 

Note: Cette scène de l’évangile est présentée en format vidéo à : https://image-i-nations.com/la-cananeenne/

Et une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème semblable à: https://image-i-nations.com/20th-sunday-of-year-a-2020/

 

Source: Image: freebibleimages.org  

À mon réveil…

« Après mon éveil, il me dressera près de lui,
et, de ma chair, je verrai Dieu.

Celui que je verrai sera pour moi,
celui que mes yeux regarderont ne sera pas un étranger. »    Job 19:26-27

Quelle perspective!
Quelle vision!
L’audace de la FOI l’envisage…

 

Source: Image: pxhere.com

 

 

6è dimanche de l’année A – 2020

De quelqu’un qui imagine des choses merveilleuses croyant qu’elles se réaliseront,  on dit parfois qu’il ou elle ‘rêve en couleur’ !
On se dit que ce que ces gens prennent pour la réalité est improbable, impossible, les choses ne se passent pas ainsi, affirme-t-on –
c’est un rêve.

Et si c’était Dieu qui nous invitait à rêver ?
Il semble que c’est lui qui le fait par ses messagers qui nous parlent de

« ce que l’œil n’a pas vu,
ce que l’oreille n’a pas entendu,
ce qui n’est pas venu à l’esprit de l’homme,
ce que Dieu a préparé pour ceux dont il est aimé » . (1 Co.2:6-10)

Rêver à la manière de Dieu, selon le plan de Dieu…
Les yeux et les oreilles de notre corps n’y parviennent pas, évidemment,
et notre esprit n’arrive pas non plus à imaginer ce que Dieu nous réserve.
Alors… il faut rêver – c’est ce que fait l’espérance.

C’est l’espérance qui donne cette audace d’oser attendre de Dieu
TOUT ce qu’il nous a préparé, et alors !…
Ce sera encore mieux que de… rêver en couleur !

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/6th-sunday-of-year-a-2020/

 

Source : Images : Foxize   Pix Love

 

 

 

Discrétion et audace, cette femme gardait espoir

Douze ans à attendre une guérison –
c’est long, terriblement long.
Surtout quand son état se détériore malgré tous ses efforts,
Cette femme est à la fois astucieuse et audacieuse
et elle sera récompensée au-delà de son attente!