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Journée mondiale pour le don de moelle osseuse – 17 septembre 2023

Journée mondiale pour le don de moelle osseuse

Assez peu médiatisée, la journée mondiale du don de moelle osseuse existe pourtant depuis quelques années puisqu’en 2023 nous célébrons sa 9ème édition… mais Il faudrait en parler davantage :  elle sauve des vies !

Sauver des vies

La moelle osseuse, riche en cellules souches, est répartie dans les os du corps, elle renouvelle régulièrement les cellules du sang (globules rouges, globules blancs, plaquettes sanguines). Son rôle est donc extrêmement important.

La greffe de moelle osseuse est indispensable pour soigner certaines pathologies graves du sang. Chaque année en France, plus de 2.000 personnes ont ainsi besoin d’une greffe de moelle osseuse. Ce sont essentiellement les malades dont la moelle ne fonctionne plus (aplasie) ou est envahie par des cellules cancéreuses (leucémie).

Une maladie affectant la moelle osseuse a de graves conséquences : en effet, l’absence de globules rouges entraîne une anémie, l’absence de globules blancs des infections, et celle des plaquettes entraine des hémorragies.

Trouver de nouveaux donneurs

C’était l’orientation de la campagne 2022… il est indispensable d’augmenter et de renouveler la base des donneurs disponibles pour pouvoir effectuer plus de greffes de donneurs compaibles. 

La France a aujourd’hui besoin d’hommes jeunes comme volontaires au don de moelle osseuse. Chaque individu a une « carte d’identité biologique » qu’on appelle système HLA (Human Leucocyte Antigen). Pour réaliser une greffe de moelle osseuse, on doit donc trouver un donneur aux caractéristiques biologiques les plus proches possibles à celles du malade (en plus court, un donneur compatible). En plus de la compatibilité HLA, il est préférable que l’âge et le sexe du donneur soient également pris en compte dans le choix réalisé par les médecins-greffeurs dans l’intérêt du malade. 

La base de donneurs actuellement à la disposition de la médecine manque d’hommes jeunes. Ceci explique cela. L’objectif du registre des donneurs de moelle osseuse est donc de recruter des volontaires de manière qualitative et ciblée car c’est cela qui permettra de multiplier les chances de greffe pour tous les malades et pas seulement le nombre d’inscrits sur le registre.

Un site à visiter : www.dondemoelleosseuse.fr    Source: Texte & Image: Journée mondiale

Journée internationale de l’épilepsie – 13 février 2023-2024

L’épilepsie reste une maladie encore mal connue. C’est pourquoi, malades et médecins ont décidé de sortir l’épilepsie de l’ombre en organisant, depuis l’an 2000 une Journée nationale dédiée à l’épilepsie. La Journée Internationale de l’Epilepsie se déroule, depuis 2015, le 2ème lundi de février, et ce dans plus de 120 pays. La plupart d’entre nous confondent l’épilepsie avec sa manifestation la plus spectaculaire, la crise tonico-clonique ou généralisée; et seulement 20 % savent qu’elle traduit un dysfonctionnement du cerveau.

Il n’y a pas une mais des épilepsies…

L’épilepsie est une maladie neurologique. Elle est l’expression d’un fonctionnement anormal de l’activité du cerveau. Les influx naviguent depuis le corps de la cellule nerveuse via le nerf jusqu’au muscle à activer. Ils peuvent être assimilés à une activité électrique, qui est anormale chez les sujets épileptiques. Cet influx électrique excessif et anormal gagne toutes les cellules nerveuses de proche en proche et provoque la crise d’épilepsie. Cependant compte-tenu des diverses formes de ces crises et de leur évolution, il n’existe pas une mais des épilepsies.

Apprendre les bons gestes

Un des buts de cette journée est d’informer tout un chacun sur les bons gestes devant une personne en crise; en particulier il est inutile de mettre un objet dans la bouche, ni de l’empêcher de se débattre. La meilleure attitude est de la placer en position latérale de sécurité et de la protéger des regards curieux ou effrayés.

Un traitement efficace

Les épileptologues (médecins neurologues spécialistes de l’épilepsie) se réjouissent de la panoplie de médicaments désormais à la disposition des malades. Une vingtaine de molécules actives ont été mises au point, qui agissent sur les différents types d’épilepsie. Aujourd’hui, 70 % des cas d’épilepsie peuvent être soignés avec succès. Après 2 à 5 ans sans nouvelle crise, environ 70 % des enfants et 60 % des adultes pourront suspendre, sous contrôle médical, le traitement sans risque de rechute.

Un thème pour 2023

« Épilepsie, lavons les préjugés« 
pour mieux faire disparaitre les idées fausses sur l’épilepsie et ses différentes manifestations, 
pour combattre la méconnaissance et les préjugés autour de l’épilepsie. 

 

Note de l’éditrice du site: Pas de thème disponible pour 2024…

 

Source: Texte & Image: Journée mondiale

Discrétion et audace, cette femme gardait espoir

Douze ans à attendre une guérison –
c’est long, terriblement long.
Surtout quand son état se détériore malgré tous ses efforts,
Cette femme est à la fois astucieuse et audacieuse
et elle sera récompensée au-delà de son attente!

Ça, ça m’interpelle – 9è épisode

On fait parfois des promesses à différentes personnes.
Il arrive aussi qu’on se fasse des promesses à soi-même
et cela peut changer bien des choses…
Ce fut le cas de cet homme dont l’expérience révèle
d’une manière remarquable le sens de la vie!

Jean-Roch Boivin nous en parle dans la vidéo qui suit.

Journée Mondiale contre l’hypertension – 17 mai

C’est le 14 mai 2005 qu’a été décretée la Journée mondiale de d’hypertension artérielle par la Ligue mondiale contre l’hypertension. Cette journée mondiale se déroule poutant bien le 17 mai (voir le site World Hypertension League).

Le but de la Journée mondiale de l’hypertension artérielle est de communiquer au public l’importance de l’hypertension et la gravité de ses complications médicales, et de fournir de l’information sur sa prévention, sa détection et son traitement.

Longtemps silencieuse, l’hypertension artérielle peut entraîner des complications très graves : infarctus, attaques cérébrales…Il y a hypertension artérielle lorsque la force du sang contre les parois des vaisseaux sanguins est trop élevée. L’hypertension artérielle peut endommager des organes vitaux comme le coeur, le cerveau ou les reins.

L’hypertension en chiffres
« Un milliard de personnes souffrent d’hypertension dans le monde (40 % dans les pays occidentaux et 60 % dans les pays en voie de développement). Mais dès 2025, à cause du vieillissement de la population et de l’évolution de mode de vie qui favorise l’obésité et la sédentarité nous compterons 1,5 milliards de malades.

Selon une étude menée par le CFLHTA et la Sofres, il y aurait 14,4 millions de Français hypertendus et seulement 7,6 millions de malades traités. Une large majorité de ces hypertendus traités (70 %) ont plus de 60 ans. Mais il reste ainsi 6,8 millions de la population de plus de 35 ans qui sont hypertendus mais n’ont pas été dépistés ou ne sont pas suivis !

Et parmi ces malades qui s’ignorent, certaines catégories de personnes sont particulièrement à risque. Parmi les 35-55 ans, 42 % ne connaissent pas leurs chiffres de tension. Par ailleurs, l’hypertension non traitée est plus fréquente chez les hommes. Ainsi, cette affection est une des rares pathologies cardiovasculaires pour laquelle les hommes de moins de 55 ans sont clairement moins bien pris en charge que les femmes.

Dépister l’hypertension de nos jours
Aujourd’hui, la mesure de la tension artérielle est possible en dehors du seul cabinet médical grâce à des appareils d’auto-mesure. A condition d’être validés ces appareils permettent de passer outre le phénomène de l’hypertension blouse blanche (pression élevée au cabinet médical et normale au domicile) et l’hypertension retardée (l’inverse).
Cette technique reste donc trop peu utilisée et insuffisamment conseillée par les médecins, même si depuis quelques années, on note une nette amélioration.

Un site à visiter : www.comitehta.org   Source : Texte (abrégé) & Image : Journée Mondiale

 

Journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe – 22 juin

don-organeDonneur ou pas…  Pourquoi et comment je le dis à mes proches

Être pour ou contre le don d’organes post mortem, est un choix qui nous engage, mais qui engage aussi nos proches. C’est pourquoi il est important de faire connaître sa position à sa famille. Le 22 juin, l’Agence de Biomédecine invite le grand public à exprimer son opinion.

A l’occasion de la Journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe, le 22 juin 2004, Mgr Jean-Pierre Ricard a publié un Editorial dans l’Aquitaine du 18 juin 2004 sur l’importance de ce geste généreux :

« Le 22 juin prochain (ndlr: 2004) aura lieu la 4ème Journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe. Parmi toutes les journées à thème, il serait dommage que celle-ci passe inaperçue. Les greffes d’organe sont le seul moyen actuellement envisageable pour sauver la vie de certains malades ou remédier à des astreintes très éprouvantes, comme les séances répétées de dialyse. Beaucoup espèrent cette greffe, l’attendent longtemps. Du fait de cette attente, leur état peut s’aggraver au point de conduire à la mort, une mort qui aurait parfois pu être évitée. Malheureusement, les dons d’organes sont loin de répondre aux besoins exprimés.

Les organes vitaux ne peuvent être prélevés (à part le don d’un rein dans certaines circonstances) que sur des personnes décédées en état de mort cérébrale, souvent après un accident. Les médecins s’adressent alors aux proches parents. Ceux-ci, déjà bouleversés par la soudaineté de la mort, voient leur souffrance ravivée par la demande de prélèvement d’organes sur un être cher. Un tel désarroi amène plus d’une famille à refuser un tel prélèvement. On peut comprendre une telle souffrance. Celle-ci pourrait être moindre si l’éventualité de prélèvement avait fait l’objet d’une réflexion personnelle et d’échanges en divers lieux, et d’abord au sein de la famille.

Oui, l’acceptation de la possibilité d’un don volontaire d’organes est une forme d’un véritable don de soi pour l’autre, un authentique acte d’amour. C’est une des applications inattendues de la parole du Christ : « Nul n’a d’amour plus grand que celui qui donne sa vie pour ceux qu’il aime. » (Jn 15, 13)

Plusieurs fois, le pape Jean Paul II est intervenu pour appeler à ce don, en rappelant d’ailleurs les conditions dans lesquelles le prélèvement devait être réalisé. Son appel est clair : « Je suis certain que les responsables sociaux, politiques et éducatifs renouvelleront leur engagement à promouvoir une véritable culture du don et de la solidarité. Il faut insuffler dans le cœur des personnes, et en particulier dans le cœur des jeunes, une reconnaissance authentique et profonde du besoin d’amour fraternel, un amour qui puisse trouver une expression dans la décision de devenir un donneur d’organes ». (Discours au 18° Congrès international de transplantation d’organes – 29 août 2000)

Cet appel mérite d’être entendu !

Un site à visiter : www.dondorganes.fr   Source: Texte & Image: Journée Mondiale