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14è dimanche de l’année B – 2021

Étonnement, questionnement, indignation, refus de croire – c’est toute la gamme des émotions que présente l’évangile de ce dimanche (Marc 6:1-6).
Elles décrivent la réaction des auditeurs de Jésus dans la synagogue de Nazareth.
Elles expriment – Jésus le perçoit clairement – le mépris.

Il l’affirme lui-même:
« Un prophète n’est méprisé que dans son pays, sa parenté et sa maison. » 
 
Il venait d’un patelin qui n’avait pas bonne réputation.
On le disait: « Peut-il venir quelque chose de bon de Nazareth? » (Jean 1:46)
On croyait qu’il n’était, après tout, que le fils du charpentier, un métier plutôt commun dans un village sans importance.
Sa mère était une femme comme les autres et ne se distinguait d’aucune manière qui l’eut fait remarquer.
Il n’appartenait ni au groupe des scribes ni à celui des lévites.

Comment pourrait-il être un prophète?
Lui, messager de Dieu? Mais voyons! Il n’en avait pas le profil, c’était évident!
Il était trop ordinaire, trop comme tout le monde, et les gens auxquels il s’associait lui donnaient une réputation assez douteuse:
« Un ami des publicains et des pécheurs. »  (Matthieu 11:19)

 Et s’il revenait aujourd’hui en cette époque qui est la nôtre…
Que dirait-on de lui?…
Et que dirait-il de nous?…

Étrange ce que nous révèle le texte de cet évangile:
Il semble que ce soit notre foi qui donne à Jésus son pouvoir…
Sans elle, il ne peut accomplir de miracles…

Je dois y réfléchir davantage…
 

Une autre réflexion sur un thème différent est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/14th-sunday-of-year-b-2021/

 

Source: Image: daily-prayers.org  

13è dimanche de l’année B – 2021

Un espoir qui surgit, qui devient conviction, qui pousse à l’audace et… que l’on tente d’éteindre…
C’est là peut-être la description de l’expérience du premier personnage que nous rencontrons dans l’évangile de ce dimanche (Marc 5:21-43).
 
Il s’agit de Jaïre, chef de la synagogue, qui vient demander à Jésus de guérir sa petite fille que l’on dit « à la dernière extrémité. »
Évidemment, il espère que Jésus interviendra et que le résultat sera positif – sa petite fille sera de nouveau en santé et pleine de vie.

Mais voilà que quelqu’un vient retarder le Maître qui déjà suivait Jaïre: une femme qui, elle aussi, nourrit un espoir secret.
Elle ose toucher le vêtement de Jésus et son intervention, pourtant discrète, suscite une réaction qui révèle son action au grand jour.

C’est alors que des serviteurs venant de la maison du chef de la synagogue viennent l’informer qu’il est inutile de poursuivre sa démarche auprès de Jésus – la petite est déjà morte.
Il n’y a donc plus d’espoir, il est trop tard…

Je devine sans peine ce que Jaïre a dû ressentir : si seulement le Maître n’avait pas été arrêté, si seulement il avait poursuivi sa marche vers la maison de Jaïre, ils seraient peut-être tous deux arrivés à temps!…
Maintenant… c’est fini… les lamentations funèbres ont déjà commencé…

Laissant quelque peu Jaïre à son espoir anéanti, je pense à tous ceux et toutes celles qui connaissent d’expérience ce qu’il a vécu…
Tous ces gens tentés de dire: « Il est trop tard, c’est inutile, c’est fini… »
Plus de place pour l’espoir…

Ce jour-là, arrivé chez Jaïre, on s’est moqué de Jésus, on a ri de lui quand il a affirmé que la petite fille n’était pas morte mais qu’elle dormait.
Et de nos jours, ne se moque-t-on pas de ces personnes qui gardent espoir malgré tout…
Malgré tout ce qui paraît absurde, inutile, sans signification pour notre logique humaine?…

Un espoir purement humain peut s’avérer décevant et conduire au découragement.
Mais l’espoir ancré dans la FOI en celui qui a vaincu la mort devient source d’une attente de tout ce qui se trouve justement au-delà de la mort.

 

Note: En format vidéo, on peut retrouver la double illustration de l’évangile présentant Jaïre https://youtu.be/hNsszIQIzI8
 et la femme avec une perte de sang https://youtu.be/Pb3Bs0FhiOU

Une autre réflexion sur un thème différent est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/13th-sunday-of-year-b-2021/

 

Source: Images: www.churchofjesuschrist.org  

12è dimanche de l’année B – 2021

Chacun/e de nous a sa propre conception de ce qu’est la prière.
Si on nous le demande, nous pouvons en donner une définition que nous avons faite nôtre au fil des ans.
Elle s’est sans doute développée se basant sur les enseignements que nous avons reçus et les réflexions que nous avons faites.

En lisant le texte de l’évangile d’aujourd’hui (Mc.4:35-41), je me demande combien d’entre nous oserions qualifier l’exclamation des apôtres de… prière ?!
« Maître, nous sommes perdus; cela ne te fait rien? »
 
Peu d’entre nous auraient, je pense, l’audace de s’adresser à Dieu avec une telle véhémence!
Et pourtant, la prière des disciples, d’un ton qui n’est pas loin du reproche, leur a obtenu une intervention assez spectaculaire.

L’approche des disciples est sans détour, ils expriment avec impatience la peur qui les habite.
Sans doute, ils connaissent d’expérience une mer en furie, mais cette fois la situation est désespérée – ils se sentent « perdus ».
Mais Jésus est là, endormi – étonnamment dans un tel déchaînement de la nature, il dort – mais il est présent.

Je quitte un moment la scène de l’évangile et je revois mes propres situations de tempête intérieure…
L’impuissance, l’angoisse, le désespoir – cela ne m’est pas inconnu.
Mais je me demande: la prière audacieuse, même jaillie d’une foi tremblante, m’est-elle aussi familière?

J’ose croire que si Jésus a réussi à calmer la tempête sur la mer de Galilée, il ne sera pas vaincu par les tempêtes qui font rage en moi…
Même s’il semble profondément endormi…
Même s’il me faut… élever la voix et… peut-être répéter ma demande avec insistance…

Il est toujours présent – c’est tout ce qui importe.

 

Note: Dans la vidéo qui suit, Teresa Penafiel nous partage son expérience personnelle et sa réflexion sur ce texte de l’évangile.

Et une autre réflexion sur un thème différent est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/12th-sunday-of-year-b-2021/

 

Source: Image: Espace pour mieux Chercher

11è dimanche de l’année B – 2021

Peut-on donner à Dieu… des permissions?
Au risque de vous choquer, ou même de vous scandaliser, j’ose dire que non seulement on le peut mais on le doit!
Et selon moi, la première permission qu’il nous faut donner à Dieu est celle-ci :
Permettre à Dieu d’être Dieu pour nous!
 
Cela semble si évident, cela devrait aller de soi, non?
Et pourtant… nous nous hâtons souvent de vouloir… suggérer à Dieu la marche à suivre pour régler telle et telle situation.

Dans la 2è lettre qu’il écrit aux Corinthiens, Saint Paul nous parle justement de… la marche à suivre (2 Co.5:6-10, 2è lecture):
« Nous cheminons dans la foi, non dans la claire vision. »
 
Autrement dit, il y a bien des choses que nous ne comprenons pas au sujet de Dieu…
N’est-il pas téméraire de… tenter de nous mettre à sa place ?!

Il y a même bien des choses que nous ne comprenons pas dans notre univers.
Cette fois c’est l’évangile qui dit clairement (Mc.4:26-34):
« La semence germe et grandit, l’homme ne sait comment. »
 
Les spécialistes en botanique et en agriculture peuvent faire des exposés longs et savants mais ils ne peuvent tout expliquer et élucider.
Alors il faut permettre à Dieu d’être Dieu dans notre vie personnelle

– pour tout ce qui arrive et que nous ne comprenons pas.
– Et pour tout ce qui ne se produit pas et que nous désirions tellement!
– Pour toutes les bonnes choses que nous attendons toujours,
– et… pour les malheurs qui nous assaillent avec la peine qui nous étouffe.

« La claire vision » dont parle Paul, la compréhension parfaite, l’explication qui satisfait pleinement…
ce n’en est pas encore le moment – il nous faut, oui, « cheminer dans la foi »

Petit à petit, pas à pas, notre cheminement – avec lui – nous permettra de le connaître…
Et de le reconnaître à l’œuvre, mystérieusement, au plus profond de nous-mêmes –
ce terreau qui deviendra merveilleusement fertile…

 

Note: Une autre réflexion sur un thème différent est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/11th-sunday-of-year-b-2021/

Et dans une courte vidéo, Jacques Miller nous partage sa réflexion sur un autre aspect de l’évangile de ce jour: https://youtu.be/RUfJY6Jo3E8

 

Source: Image: Espace pour mieux Chercher

2è dimanche de Pâques, année B – 2021

Dans l’évangile, Jésus parle à toutes sortes de gens et il s’adresse à eux de différents manières.
À certains moments, ce qu’il dit a de quoi nous étonner, et à nous interpeler aussi .

Dans le texte d’aujourd’hui (Jn.20:19-31), nous l’entendons dire à Thomas :
« Cesse d’être incrédule, sois croyant. »
 
Je me surprends à penser : ‘Comme si cela allait de soi!’
Et une image se présente à mon esprit :
celle du père qui demandait à Jésus de guérir son enfant épileptique
et à qui Jésus semblait reprocher une foi chancelante…

L’exclamation spontanée de cet homme m’émerveille :
« Je crois mais viens en aide à mon peu de foi! » (Mk.9:24)
 Aux paroles de correction qu’il adresse à Thomas, Jésus ajoute pour nous tous :
« Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »
 
Croire… nous voulons croire mais…
Nous désirons bien avoir confiance… nous en remettre à Dieu en tout et… malgré tout.
Mais… il y a le questionnement… les doutes…
Il y a la tentation de se fier à quelque chose de plus visible… de moins mystérieux…

Encore en cheminement vers une foi profonde et éprouvée,
nous pouvons déjà prier :
« Je crois mais viens en aide à mon peu de foi! »
Suivra ensuite la proclamation de Thomas :
« Mon Seigneur et mon Dieu! »
 
Alors, nous serons compté/es parmi ceux-là :
« Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »
 

Note: Une autre réflexion sur un thème différent est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/2nd-sunday-of-easter-year-b-2021/

 

Source: Image: 17QQ  

 

 

6è dimanche de l’année B – 2021

Une auteure a publié un livre que je trouve plutôt original ! *
Le titre est encourageant et invitant, il nous assure: C’est (pas) si compliqué.
Et le sous-titre ajoute: ‘Mes astuces pour positiver le quotidien’.

L’auteure s’efforce de nous convaincre qu’il n’est pas si compliqué…
d’avoir un but, de sortir de sa zone de confort, de surmonter un échec, etc.

Au risque de vous étonner, voire même de vous stupéfier, j’ose adapter le concept
et j’affirme: C’est (pas) si compliqué d’être en relation avec Dieu !
N’allez surtout pas croire que je badine, au contraire, je suis très sérieuse.

Ma conviction a resurgi à la lecture de l’évangile de ce dimanche (Mc.1:40-45)
et ce texte confirme ma foi enracinée de longue date.

Remarquez le dialogue spontané de part et d’autre.
Un lépreux approche Jésus et lui dit:

« Si tu le veux, tu peux me purifier. »
Saisi de compassion, Jésus étendit la main, le toucha
et lui dit: « Je le veux, sois purifié. »
À l’instant même, la lèpre le quitta. »

Pas compliqué, la simplicité même – c’est comme si… cela allait de soi!
Une demande audacieuse qui reçoit une réponse extraordinaire – sans délai, sans hésitation.
Comme s’il ne pouvait pas en être autrement.

Dans la 2è lecture (1 Co.10:31 – 11 :1), alors qu’il écrit aux chrétiens de Corinthe, saint Paul leur dit:
« Tout ce que vous faites:
manger, boire, ou toute autre action,
faites-le pour la gloire de Dieu. »

La relation a Dieu s’inscrit justement dans tout ce que nous faisons, si ordinaire que cela puisse paraître.
C’est PAS si compliqué, vraiment !
 
Il s’agit tout simplement… d’essayer et… de continuer d’essayer…
Il fera SA part!

* Lorie Pester C’est (pas) si compliqué

Note: Une autre réflexion sur un thème différent est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/6th-sunday-of-year-b-2021/

 

Source: Image: Berean Baptist Church

Journée mondiale des malades – 11 février 2021

Journée mondiale des malades

La maladie et la souffrance peuvent parfois bouleverser nos vies ou celles de nos proches: pour nous encourager à donner de notre temps, soutenir les malades, être attentif à leurs besoins, une journée mondiale des malades, créée en 1992 par le Pape Jean-Paul II, est célébrée chaque année, le 11 février, jour de la fête de Notre-Dame de Lourdes.

Avoir le souci des malades

Les malades se sentent très rapidement mis à part de la vie des bien portants, c’est pourquoi les liens de solidarité, et tout ce qui permet aux personnes atteintes de maladie de se sentir écoutées, reconnues est extrêmement important. Bien que cette journée ait un sens tout particulier pour les Chrétiens, il n’est pas nécessaire d’avoir des convictions religieuses pour apporter son aide et sa compassion à des personnes souffrantes, un petit geste suffit !

Source: Texte & Image: Journée mondiale

Message du Pape François pour la journée 2021

 Vous n’avez qu’un seul maître et vous êtes tous frères (Mt 23, 8). La relation de confiance à la base du soin des malades

 Chers frères et sœurs ! La célébration de la 29ème Journée Mondiale du Malade le 11 février 2021, mémoire de Notre-Dame de Lourdes, est un moment propice pour réserver une attention spéciale aux personnes malades et à celles qui les assistent, aussi bien dans les lieux dédiés aux soins qu’au sein des familles et des communautés. Ma pensée va en particulier vers tous ceux qui, dans le monde entier, souffrent des effets de la pandémie du coronavirus. Je tiens à exprimer à tous, spécialement aux plus pauvres et aux exclus, que je suis spirituellement proche d’eux et les assurer de la sollicitude et de l’affection de l’Église.

L’expérience de la maladie nous fait sentir notre vulnérabilité et, en même temps, le besoin inné de l’autre. Notre condition de créature devient encore plus claire et nous faisons l’expérience, d’une manière évidente, de notre dépendance de Dieu. Quand nous sommes malades, en effet, l’incertitude, la crainte, et parfois même le désarroi, envahissent notre esprit et notre cœur ; nous nous trouvons dans une situation d’impuissance car notre santé ne dépend pas de nos capacités ou de notre “ tourment ” (cf. Mt 6, 27). (…)

La maladie impose une demande de sens qui, dans la foi, s’adresse à Dieu, une demande qui cherche une nouvelle signification et une nouvelle direction à notre existence et qui, parfois, peut ne pas trouver tout de suite une réponse. La famille et les amis eux-mêmes ne sont pas toujours en mesure de nous aider dans cette quête laborieuse. (…)

La maladie a toujours un visage, et pas qu’un seul : il a le visage de chaque malade, même de ceux qui se sentent ignorés, exclus, victimes d’injustices sociales qui nient leurs droits essentiels (cf. Lett. enc. Fratelli tutti, n. 22). La pandémie actuelle a mis en lumière beaucoup d’insuffisances des systèmes de santé et de carences dans l’assistance aux personnes malades. L’accès aux soins n’est pas toujours garanti aux personnes âgées, aux plus faibles et aux plus vulnérables, et pas toujours de façon équitable. Cela dépend des choix politiques, de la façon d’administrer les ressources et de l’engagement de ceux qui occupent des fonctions de responsabilités. Investir des ressources dans les soins et dans l’assistance des personnes malades est une priorité liée au principe selon lequel la santé est un bien commun primordial.

En même temps, la pandémie a également mis en relief le dévouement et la générosité d’agents sanitaires, de volontaires, de travailleurs et de travailleuses, de prêtres, de religieux et de religieuses qui, avec professionnalisme, abnégation, sens de la responsabilités et amour du prochain, ont aidé, soigné, réconforté et servi beaucoup de malades et leurs familles. Une foule silencieuse d’hommes et de femmes qui ont choisi de regarder ces visages, en prenant en charge les blessures des patients qu’ils sentaient proches en vertu de leur appartenance commune à la famille humaine. (…)

Chers frères et sœurs, le commandement de l’amour que Jésus a laissé à ses disciples se réalise aussi concrètement dans la relation avec les malades. Une société est d’autant plus humaine qu’elle prend soin de ses membres fragiles et souffrants et qu’elle sait le faire avec une efficacité animée d’un amour fraternel. Tendons vers cet objectif et faisons en sorte que personne ne reste seul, que personne ne se sente exclu ni abandonné.

Source: Texte (extraits):  http://www.vatican.va/content/francesco/fr/messages/sick/documents/papa-francesco_20201220_giornata-malato.html  Image: Catholic News Agency

Fête de la Sainte Famille, année B – 2020

En lisant les textes de cette fête, les mots d’une même ‘famille’ me sont venus à l’esprit :
Connaître et reconnaître.

Notre société en est une où la connaissance est une valeur des plus importantes.
La science y occupe une place primordiale et, d’ordinaire, les scientifiques sont respectés pour ce qu’ils et elles contribuent à notre civilisation.

Mais je me pose la question :
notre connaissance dans de multiples domaines ne nous empêche-t-elle pas, parfois,
de reconnaître des situations, des messages, des personnes?

Les deux premières lectures de cette fête nous présentent deux aînés
(comme on les nomme aujourd’hui) –
sans doute les qualifierait-on de peu instruits – mais qui ont su reconnaître Dieu lui-même.

Et pourtant le message que Dieu leur adressait était plus que déroutant.

Mais…  

« Abram eut foi dans le Seigneur… » (1ère lecture: (Gn.15:1-6; 21:1-3)

« Grâce à la foi, Sara, elle aussi, malgré son âge,
fut rendue capable d’être à l’origine d’une descendance… »
(2è lecture :
(He.11:8.11-12,17-19)

 

Et l’évangile nous met en présence d’un autre couple de personnes âgées – Syméon et Anna –
qui ont également su reconnaître la présence divine… et cela dans un nouveau-né.
Syméon affirme : 

« Maintenant, ô Maître souverain, 
tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole.
Car mes yeux ont vu le salut que tu préparais… »

Pour sa part, Anna « proclamait les louanges de Dieu
et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. »
(Évangile: Lc.2:22-40)

 
Chaque fois, ce qui se déroule devant nos yeux semble quelque chose de bien ordinaire –
une situation familière, des acteurs humains comme nous tous et toutes.
Mais les personnages savent voir au-delà et percevoir un message plus que terrestre.

Ils auraient pu s’y méprendre, mal interpréter le message, méconnaître celui qui les interpelait…
Leur foi les a fait reconnaître et faire confiance…

Ne pouvons-nous pas en faire autant?…
 
Note: Une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/feast-of-the-holy-family-year-b-2020/
 

Source: Images: Bibleword.net   The Jesus Bible   Free Bible Images

28è dimanche de l’année A – 2020

Un texte étonnant, une affirmation audacieuse –
c’est ce que nous présente la 2è lecture de ce dimanche (Ph.4:12-14,19-20).

L’apôtre Paul ose dire avec l’assurance qui le caractérise :
 
« Je peux tout en celui qui me donne la force. »
 
Je fais une pause dans la lecture du texte et je répète : « Je peux tout… »
« Tout… » pas de limite, pas d’exception, pas de doute, pas d’hésitation –
une conviction qui inclut… TOUT, précisément!
Ce qui justifie une telle assurance, ce sont les paroles qui suivent :
« … en celui qui me donne la force. »
 
L’affirmation de Paul, que certains seraient tentés de qualifier d’arrogance, est naturelle pour lui.
Un jour il en avait donné la source en écrivant à son ami et disciple, Timothée :
« Je sais en qui j’ai mis ma foi. » (2 Tim.2:12)
Tout est là!
La foi peut affirmer de telles choses…
La foi peut oser de telles choses…
La foi peut… et non pas uniquement chez Paul.

Oui, la foi – la vraie – peut transformer une personne à ce point!
Puisque la transformation vient… de LUI…

 

Note: Une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/28th-sunday-of-year-a-2020/

 

Source: Image : Pinterest

21è dimanche de l’année A – 2020

Connaître quelqu’un… c’est toute une science, c’est plutôt une expérience!
On peut connaître des choses – des faits divers, des événements de l’histoire, les secrets de la science.
Mais le secret d’un être humain, c’est autre chose!
Ce qui fait l’identité, ce qui est au cœur de la personnalité de quelqu’un, c’est une connaissance particulière, vraiment.

L’évangile d’aujourd’hui (Mt.16:13-20) nous présente la scène où, justement, Jésus questionne ses apôtres sur son identité à lui.
Et, il le fait par étape, dirait-on.
Il demande d’abord ce que les gens pensent de lui.
Que dit-on dit de lui parmi ceux et celles qui écoutent son enseignement et le voient agir.

Différentes personnes ont des opinions différentes sur le sujet – on le voit comme un prophète, il fait des choses extraordinaires; pourtant on sait d’où il vient, on connaît sa famille, son village.

Mais, Jésus devient plus personnel et s’adresse directement aux apôtres, ses proches, ceux qui partagent sa vie au quotidien.
Eux, comment le connaissent-ils, ou plus exactement qui est-il pour eux?

Comme à l’ordinaire, Pierre parle au nom du groupe.
Il fait ce que nous considérons aujourd’hui une profession de foi.
Il affirme que l’identité de Jésus va bien au-delà de ce que les yeux peuvent apercevoir.
Au-delà aussi de ce qu’on perçoit en le côtoyant.

Et il y a une autre étape… celle-là n’est pas dans le texte de l’évangile –
c’est celle où Jésus nous demande, à chacun/e de nous qui il est pour nous personnellement.

Cela est au cœur, non seulement de SON identité à lui, mais de la nôtre comme chrétiens.
La réponse – personnalisée – ne peut venir que… de vous et de moi…
Elle doit s’exprimer au fil des jours, tout au long de notre expérience humaine.

Note: Une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/21st-sunday-of-year-a-2020/

 

Source: Image: Third Hour