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3è dimanche de Pâques, année B -2024

DIEU – dès que le mot est prononcé, l’image surgit à l’esprit d’un être grand et tout-puissant.
Celui qui voit tout et peut tout, nous a-t-on enseigné dans notre enfance.

Mais il nous faut apprendre à le connaître – à le reconnaître – comme le Dieu qui se met… à notre niveau!
Un Dieu qui s’est fait humain pour nous rejoindre là où nous sommes.
Étonnant? Vraiment surprenant et surtout… tellement encourageant!

C’est le message qui apparaît clairement dans la scène de l’évangile d’aujourd’hui (Luc 24:35-48).
Cette scène, présentée aussi par l’évangéliste Jean, nous a révélé:

« Les portes étant closes, là où se trouvaient les disciples, par peur des Juifs,
Jésus vint et se tint au milieu… » (Jean 20:19).

Les disciples ne se sentent pas en sécurité.
Leur Maître à été mis à mort et ils craignent sans doute qu’on peut maintenant s’en prendre à eux.
Et voilà que, soudain, Jésus est présent au milieu d’eux!

On croirait qu’ils vont se réjouir mais… le texte de Luc mentionne:
« Saisis de frayeur et de crainte, ils croyaient voir un esprit ».

Jésus leur demande alors:
« Pourquoi êtes-vous bouleversés ?
Et pourquoi ces pensées qui surgissent dans votre cœur ? »

Jésus leur donne les signes concrets qui leur parleront autant que ses paroles:
« Voyez mes mains et mes pieds: c’est bien moi !
Touchez-moi, regardez:
un esprit n’a pas de chair ni d’os comme vous constatez que j’en ai. »

Mais il semble que cela ne suffise pas à rassurer le groupe :
« Dans leur joie, ils n’osaient pas encore y croire, et restaient saisis d’étonnement ».

La joie se manifeste mais… l’incrédulité persiste.
Jésus fait un autre geste, encore plus significatif peut-être, en leur demandant:
« Avez-vous ici quelque chose à manger ? »

Toucher, regarder, manger… peut-on mieux cerner l’humain qui s’en remet à ses sens… pour croire?!
Notre humanité assumée par Dieu jusque là!

La Résurrection: notre humanité investie d’une gloire promise –
déjà réalisée dans le Christ… et en devenir dans chacun/e de nous…

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à:https://image-i-nations.com/3rd-sunday-of-easter-year-b-2024/

 

Source: Images: The Church of Jesus Christ of Latter-Day Saints

Dimanche de Pâques, Résurrection du Seigneur, année B -2024

Trois femmes, deux hommes, une expérience commune, un message unique:

« Vous cherchez Jésus de Nazareth, le Crucifié?…
Il n’est pas ici… »

Les femmes, en route vers le tombeau de Jésus, avaient connu l’anxiété :
« Qui nous roulera la pierre? »
Elles étaient maintenant effrayées à la vue du messager qui leur adressait un message déconcertant :
« Il vous précède…en Galilée » (Marc 16:1-7 – évangile de la veillée pascale).

Les hommes – incrédules à la nouvelle apportée par les femmes:
« On a enlevé le Seigneur de son tombeau »,
sans délai, ils partent à la course, pour vérifier les faits.
« Jusque là ils n’avaient pas compris… » (Jean 20:1-9 – évangile du jour).

Nous nous arrêtons peut-être ici…
Soudainement étonné/es de… nous reconnaître si justement…
L’anxiété et l’effroi, font partie de notre expérience…
L’incrédulité et le manque de compréhension, nous sont aussi bien connus…

Les cinq disciples – femmes et hommes – cherchaient Jésus là où il n’était pas…
Lui était tellement plus près, plus vrai, plus présent au cœur de leur expérience humaine…

« Ils n’avaient pas compris que, selon l’Écriture,
il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts ».

L’avons-nous compris?
L’Écriture nous parle-t-elle d’une manière qui nous rejoint?
Cherchons-nous le Ressuscité là où il n’est pas?

Le Christ Ressuscité veut être présent avec nous au fil des jours…
Où que nous soyons… quelle que soit notre expérience ou la situation qui est nôtre…
Présence bien réelle… permanente… indéfectible…

Tout est là…

 

Note : Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/easter-sunday-the-resurrection-of-the-lord-year-b-2024/

 

Source: Images: https://freeministryresources.org/    Diana Leagh Matthew

4è dimanche du Carême, année B – 2021

« Je ne peux pas le croire! » – il arrive assez souvent que l’on entende cette expression.
Ces paroles sont prononcées dans différentes situations qui, toutes, suscitent l’étonnement.
On a peine à croire que…

  • un tel succès ait pu être obtenu;
  • une telle opportunité se soit présentée;
  • une telle rencontre se soit produite;
  • une telle guérison ait été réalisée;
  • un tel conflit ait été résolu aussi facilement;
  • une telle personne ait changé à ce point, etc.

Chaque fois la surprise fait jaillir les mots: « Je ne peux pas le croire! »
Le résultat que l’on peut observer semblait absolument impossible.
Les circonstances qui sont décrites défient les anticipations et l’imagination des gens.
Et, à l’étonnement se joint l’émerveillement!

Mais, il se peut que l’étonnement se transforme en… incrédulité.
Cela se produit parfois, malheureusement, en ce qui concerne… Dieu.
Il réalise pour nous, oui, pour nous, des choses si extraordinaires, qu’on n’ose y croire…

Le texte de l’évangile de ce dimanche en est un exemple (Jn.3:14-21).
On y retrouve ces paroles :

« Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique,
afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle.
Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde,
mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. 

Absolument extraordinaire – alors que l’on envisage si souvent Dieu comme un juge sévère.
Impensable, inimaginable, impossible – un Dieu dont l’amour pour nous soit à ce point démesuré, extravagant!…

Si seulement on y croyait…
Et… ces paroles ne sont pas simplement des mots imprimés, publiés, distribués…
C’est Jésus lui-même qui a parlé.
Si seulement on Le croyait, LUI…
 

Note: Une autre réflexion sur un thème semblable est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/4th-sunday-of-lent-year-b-2021/

Une vidéo est offerte où Nicodème que l’on retrouve dans l’évangile relate sa rencontre avec Jésus:  https://youtu.be/cnL7srXpbok

Source: Image: DailyVerses.net

14è dimanche de l’année B

L’évangile nous met en présence de Jésus dans différentes situations – situations qui le révèlent vraiment comme l’un de nous:

Il a soif et ose demander à boire à une Samaritaine (Jn.4:1-42) – une femme, et qui plus est, son peuple est méprisé par les Juifs.
Il est fatigué au point de dormir dans un bateau affrontant une tempête qui risque de faire sombrer l’embarcation! (Mc.4:35-41).
Il est triste et le dit sans honte à la veille de sa Passion (Mt.26:38).
Il s’émeut aux larmes à la mort de son ami, Lazare (Jn.11:35).
Il admire la générosité de la veuve offrant son obole au Temple (Lc.21:1-4).
Il s’étonne de la foi d’un centurion romain (Mt.8:5-13).
Il s’émerveille de la gratitude du lépreux Samaritain (Lc.17:11-19).
Il est attentif aux besoins des gens et dit à ses apôtres de trouver de la nourriture pour ses auditeurs (Mt.14:13-21.
Il s’indigne de l’hypocrisie des scribes et des Pharisiens (l’évangéliste Matthieu en donne des détails abondants dans deux chapitres de son texte ch.23-24).
Il se met en colère contre les vendeurs du Temple qui ont « fait de la maison de son Père une caverne de brigands », dit-il (Mt.21:12-13).
Il perd patience devant la lenteur et la lourdeur de ceux qui l’entendent et sont témoins de ses miracles (Mc.9:19-20).

Aujourd’hui, le texte de l’évangile (14è dimanche, année B – Mc.6:1-6) nous parle de l’étonnement de Jésus.
« Il s’étonna de leur manque de foi. »

Jésus s’étonne – Dieu s’étonne… des humains, plus précisément de leur incrédulité.
Et pourtant… il s’y connaît en humanité!

Mais à vrai dire, il y a de quoi s’étonner :
voir des aveugles retrouver la vue, des sourds entendre, des paralytiques marcher et… oui, des morts revenir à la vie et… refuser de croire!!

Mais je retiens mes accusations et ma condamnation…
Je commence plutôt à regarder mon histoire personnelle – événements du passé, situations au présent – et je constate mes lenteurs, mes doutes, mes refus de croire…
Se pourrait-il que le profil de mon manque de foi, puisse étonner… même Dieu?!

Je fais donc mienne la prière de cet homme qui avait reconnu en lui une telle condition et qui s’est exclamé :
« Je crois, Seigneur, mais viens en aide à mon peu de foi… » (Mc.9:24).
Prière vieille de 2,000 ans et pourtant toujours d’actualité.

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/14th-sunday-of-year-b/

Source : Image : faithpro.org

3è dimanche de Pâques, année B

« Saisis de frayeur et de crainte…
bouleversés…
ils n’osaient pas encore croire…
saisis d’étonnement… »

On pourrait dire : Un drame en trois actes !
C’est l’évangile de ce 3è dimanche de Pâques, année B – Jn.20:19-31.
Et il faut avouer que penser voir un esprit,
ne pas reconnaître quelqu’un dont on a partagé le vécu pendant trois ans,
ne pas oser lui demander ouvertement qui il est…

Être aux prise à la frayeur, à la crainte, au bouleversement, à l’incrédulité et à l’étonnement –
c’est assez dramatique, c’est le moins qu’on puisse dire !

Nous sommes tellement habitués à lire les pages de l’évangile l’une à la suite de l’autre, nous n’éprouvons rien de ces sentiments –
et pour cause : nous connaissons déjà le dénouement !!
L’historique fait partie de notre mémoire chrétienne depuis si longtemps !
Et le théologique s’est ajouté à notre répertoire au fil des années.

Il ne nous est pas facile d’imaginer ce que Pierre et André, Jacques et Jean, et tous les autres présents ce soir-là ont vécu.
L’expérience qui a été la leur lors de cette apparition soudaine de Jésus, il nous est difficile de nous la représenter –
nous en connaissons trop les détails, le texte nous est trop familier !

Peut-être faut-il simplement les regarder, un à un, ces braves hommes qui ne sont vraiment pas trop braves en fait…
Et regarder Jésus lui-même… et tenter de revivre – à notre manière – ce qu’ils ont vécu :

Cette expérience exceptionnelle de RE-CONNAISSANCE dans les deux sens du terme :
Connaître à nouveau, d’une manière nouvelle Celui qu’ils connaissaient depuis longtemps.
Connaître avec gratitude, avec ce sentiment profond d’appréciation émerveillée pour tout ce dont nous avons été comblé/es
au fil des ans par Celui que nous ne reconnaissions pas toujours…

C’est l’œuvre de toute une vie…
C’est la tâche du quotidien qui se veut fidèle à LA Présence toujours neuve…

 

Note: Une autre réflexion sur un thème différent est offerte en anglais à: https://image-i-nations.com/3rd-sunday-of-easter-year-b/

Source : Image : YouTube

2è dimanche de Pâques, année A

Crainte, joie, présence, absence, incrédulité, défi, adoration – certains penseront : ‘Tous les éléments sont là pour… une excellente pièce de théâtre!’
Mais justement, ce n’est pas du théâtre – la scène dont nous sommes les témoins est bien réelle!
Elle nous présente des ‘acteurs’ humains en chair et en os et un autre… en chair, en os, ressuscité…

C’est à cause de lui que surgissent tous ces sentiments chez les apôtres – ceux qui sont présents et… celui qui le sera après… une absence!

La crainte fait place à la joie.
Le doute se transforme en foi.
Lui seul peut opérer une telle transformation –

  • il l’a fait pour eux
  • Il est prêt à le faire pour nous…

Oui, Dieu est prêt à relever nos défis.
Nos doutes et nos hésitations ne le gardent pas à distance.
Il prend l’initiative.
Il invite Thomas : Avance – Regarde – Touche – Crois.

Une invitation en quatre volets :

  • S’APPROCHER
  • Regarder pour VOIR
  • TOUCHER pas uniquement avec la main mais avec le coeur…
  • la FOI surgit alors, vivante et vibrante – offerte depuis toujours et enfin reçue…

Cette invitation s’adresse à chacun et chacune de nous – invitation à une proximité qui devient connaissance, peut-être devrait-on dire : re-connaissance!
« Mon Seigneur et mon Dieu! »

Source: Images: YouTube, UB David