young woman thinking d.man thinkingÀ bien y penser... Blogue

Sous cette rubrique, divers thèmes sont abordés. Ils se veulent à la fois intéressants, percutants et, oui, intéressants.

Les textes présentés ici seront un peu plus longs que ceux des autres sections.

Comme tous les autres, ils invitent à une réflexion personnelle et à un échange avec d'autres internautes.

 

Un NOËL… de RÊVE!

Rêver – oui, nous rêvons, bien sûr.
Le sommeil nous amène souvent à faire de beaux rêves…

Et, il nous arrive même de rêver tout éveillé/es!
Des rêves étonnants et… enchanteurs!

Il me semble que ‘Noël’ et ‘Rêve’ sont des mots qui vont bien ensemble!
Ce sont des mots qui évoquent des réalités merveilleuses…
La période de Noël est remplie de rêves –
Les petits rêvent de tout ce qu’ils espèrent trouver sous le sapin de Noël; dans leurs petites têtes, ils voient déjà toutes les belles surprises qu’Ils saisiront avec tant de plaisir!

Et les grands se tiennent devant les magasins rêvant de cadeaux à offrir à leurs proches.
On rêve aussi de retrouvailles et de rencontres – on se réjouira avec les invité/es qui se joindront à nos festivités.

Dans certains foyers, sous l’arbre de Noël, on peut voir une crèche – la représentation imagée de la Nativité.
Les illustrations varient toutes plus originales les unes que les autres.

On y retrouve les personnages principaux: Marie et Joseph et le Nouveau-né qu’ils contemplent.
Bien souvent, le groupe des bergers est arrivé sur place et, plus majestueux encore, les Rois Mages ont fait leur apparition.

Je me souviens d’un Noël qui m’a apporté… comment dirais-je?… Une révélation, oui, quelque chose qui a suscité une sensation chaleureuse et lumineuse.

Nous étions tous réunis pour célébrer Noël.
À la fin du repas, ma voisine, Raïssa, m’a rejointe dans la cuisine.
Elle a murmuré: « C’est beau… comme un rêve!… »

À voix masse, elle a poursuivi : « J’imagine bien qu’en regardant son enfant, Marie a dû rêver elle aussi…
Elle devait bien se demander ce qui adviendrait de ce petit être fragile qu’elle tenait dans ses bras…

Avant de le porter en elle, un ange lui avait dit que son fils serait… grand mais, en ce moment, il paraissait si petit…
L’ange avait ajouté qu’il serait le Fils du Très-Haut… mais il semblait si faible, si dépendant de ses soins à elle…
Que deviendrait-il quand il grandirait… »
Marie rêvait, comme toutes les mamans du monde…

Raïssa s’est arrêtée un moment, puis elle a repris pour me raconter ce qu’elle avait vécu récemment.
« Il faut que je te dise: la semaine dernière je suis allée à une conférence par un théologien – il parlait de Dieu, bien sûr, et il parlait aussi de Noël.
 Il a dit quelque chose de bien surprenant…
Il a dit: « Noël c’est le rêve de Dieu…en continu! »

J’ai répété lentement à voix basse: « Noël c’est… le rêve de Dieu… en continu! »

Raïssa a continué: « Oui, c’est bien ce que le conférencier a dit.
Il a dit que, au commencement du monde, Dieu voulait avoir une grande famille, des gens qui lui ressembleraient, des personnes qui seraient comme Lui: bonnes, compatissantes, prenant soin les uns des autres.

Mais… son plan n’a pas réussi – les gens qu’il avait créés n’ont pas fait ce qu’il désirait et qui aurait rendu tout le monde heureux…
C’est cela que Dieu voulait: le bonheur de tous ses enfants.

Alors, Dieu a décidé de faire un nouveau plan.
Il a demandé à son Fils unique qui était avec lui depuis toujours de venir chez nous et de nous apprendre comment être comme Dieu. »

Montrant la scène de la Nativité, Raïssa ajouta: « Son Fils, c’est lui, lui le tout-petit qui vient nous apprendre la bonté, la compassion…
Il nous apprend les manières de Dieu, si tu veux… »

Quand il a grandi, il guérissait les malades, rendait la vue aux aveugles, pardonnait aux pécheurs…
Il nous a appris les manières de Dieu, si tu veux… »

Maintenant, parmi nous, il y a les gens qui font comme lui :
Ils font preuve de bonté, de compassion, en aidant ceux et elles qui sont dans le besoin.
C’est le Rêve de Dieu… en continu!

Le théologien a affirmé : « Ce qui est merveilleux c’est que chacun/chacune de nous pouvons faire de ce rêve une ré-a-li-té… »

« Noël: c’est la fête qui nous apprend à nous joindre au Rêve de Dieu… qui se réalise au fil des jours! »

                    Alors, à vous tous et toutes: Un Noël de Rêve et une Heureuse Année!

 

Source: Images: pexels.com    The Church of Jesus Christ of Latter-Day Saints

 

Les mots s’unissent et… se transforment!…

Notre conversation quotidienne dépend évidemment des mots que nous utilisons.
Le vocabulaire de chaque personne varie selon sa nationalité, son niveau de scolarité, sa spécialité professionnelle, son expérience personnelle, etc.

Il est étonnant de constater comment les mots se sont formés et transformés à l’usage.
Ils se sont aussi multipliés et diversifiés avec des nuances qui ajoutent une signification particulière à chaque nouveau vocable.

Je pense soudain au mot VOIR – un terme bien simple et d’un usage constant.
Il se retrouve dans de multiples phrases et pour décrire des situations sans nombre.
Mais ces quatre lettres se sont vite ‘associées’ à d’autres pour former une famille de plusieurs termes connexes.

On évoque, évidemment, les composés de VOIR dans les mots:

  • aperceVOIR
  • entreVOIR
  • reVOIR
  • préVOIR

On peut APERCEVOIR quelque chose – soudainement, la chose ou la personne est là devant nos yeux. On tentait peut-être de la voir depuis un moment sans y parvenir et voilà qu’elle est maintenant visible pour nous.

On peut également ENTREVOIR une scène, ou un objet au loin. Nos yeux en distinguent la forme mais incomplète. La perspective demeure inachevée, nous  semble-t-il. Un brouillard peut momentanément empêcher la vision claire. L’expérience peut aussi être au figuré: on entrevoir mentalement, intellectuellement, une idée, un concept. Ou, la compréhension est encore imprécise.

Évidemment on aime REVOIR des personnes que l’on avait peut-être perdues de vue, disons-nous. Elles avaient disparu de notre horizon quotidien et voilà que nous pouvons maintenant les rencontrer de nouveau. Encore ici, la façon de revoir peut se faire en esprit alors que nous revoyons une scène du passé, ou nous nous rappelons un sujet étudié il y a longtemps.

Les gens prudents s’exercent évidemment à PRÉVOIR les conséquences d’un geste ou les répercussions possibles d’un choix ou d’une décision. C’est une sagesse qui peut éviter des déboires et des déceptions.

Avec l’âge, il arrive que nos yeux perdent quelque peu leur POUVOIR de nous représenter avec précision les images de la réalité. On a alors recours à des instruments pour remédier à ce handicap – lunette ou loupe, viennent à notre aide.

Cette longue réflexion m’est venue alors que je terminais la lecture de l’une des guérisons par Jésus d’une personne aveugle  (Marc 8:22-26).
Revoyant la scène en esprit, je me suis posé des questions sur… ma vision de l’évangile dans son ensemble…

Comment je vois Jésus lui-même, qui est-il pour moi?…
Ce que j’aperçois de la réalité de ma relation avec lui…
Ce que j’entrevois de la vie à laquelle il m’invite…
Ce que je prévois de l’engagement qu’exige son appel à le suivre…
Alors que je revois mon passé, suis-je consciente de ses dons et pardons au fil des jours?…
Pour lui être fidèle, je compte peut-être trop sur mon pouvoir et trop peu sur le sien…

Une chose est certaine: sa présence avec moi est infaillible et il ne peut jamais me… décevoir!

C’est la conviction qui peut ajuster ma vision – vision de foi qui permet de VOIR au-delà de ce que les yeux peuvent percevoir…

 

Source: Images: pexels.com (Adeniji Abdullahi)  unsplash.com (Ricardo Gomez Angel) (Jon Asato)  pexels.com (Ethan Sees)

Ouverture des Jeux paralympiques Paris 2024 – 28 août

« Les Jeux Paralympiques de Paris 2024 sont ouverts », a déclaré le Président français Emmanuel Macron il y a quelques heures.
Cette proclamation a été faite lors de la cérémonie d’ouverture qui nous a présenté un spectacle grandiose et porteur d’un message pertinent.

Le spectacle nous mettait en présence de scènes de chorégraphie interprétée par des groupes d’artistes sous les vocables de ‘Stricte société’ et ‘Gang créative’.
Ces épithètes faisaient sans doute allusion à l’attitude de bien des gens en présence de personnes avec un handicap.

Tony Estanguet, président du comité d’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, a salué les athlètes en soulignant ce dont leurs performances font la preuve: audace, courage, détermination.
Ils et elles ne s’imposent pas de limites – ces personnes nous font honneur!

On leur a dit ‘Non’ – ils/elles ont continué!
On a prétexté leur handicap – ils/elles ont présenté leurs performances!
On a affirmé : ‘C’est impossible’ – ils/elles l’on fait!

Ils/elles ont chacun/e leur histoire personnelle et c’est une histoire de victoires!

Ils/elles nous invitent à la ‘Révolution paralympique’ – révolution personnelle qui a une portée universelle.
Leurs performances vont, non seulement nous faire vibrer mais nous transformer.
Elles vont révolutionner notre regard sur le monde nous interpelant à donner à chacun/e sa place dans le monde!

C’est précisément ce que réalisent ces périodes des Jeux Paralympiques depuis leur toute première présentation à Rome en 1960.
400 athlètes de 23 pays prenaient part à cette nouvelle initiative.
Seize ans plus tard, on inaugurait les cérémonies d’ouverture et de clôture des Jeux – ces cérémonie étant devenues partie prenante de la célébration.

Les 168 délégations pour les Jeux Paralympiques de cette année représentent la plus large représentation de l’histoire.
Ce sont 4,400 athlètes qui performeront dans les différentes disciplines de 22 sports.
549 événements offriront des médailles pour les prestations de ceux/celles qui se qualifieront durant cette expérience unique que sont les JEUX PARALYMPIQUES!

 

Source: Images: https://en.wikipedia.org/wiki/2024_Summer_Paralympics       pexels.com free stock images 

Les SARS, ce qu’ils sont… ce qu’ils offrent…

Connaissez-vous les SARs? Non, pas les STARS mais bien les SARs – l’acronyme qu’utilise le monde anglo-saxon pour présenter les Socially Assistive Robots.

Nous les nommerions sans doute: Assitants Sociaux Robotiques, ou simplement: Robots Assistants Sociaux.

Évidemment, leur origine se trouve dans… vous l’avez deviné: l’intelligence artificielle – la IA dont on parle abondamment de nos jours.
(Certains vous diront, non sans une bonne dose de fierté, que la ville de Montréal est une pionnière en la matière!)

Déjà en 2019 s’est tenue à Rome une rencontre dont le thème était: “Roboethics: Humans, Machines and Health”“L’éthique des robots (la roboéthique): Les humains, les machines et la santé.”

Les participants et présentateurs étaient des scientifiques en cybernétique, des spécialistes de l’éthique, des ingénieurs de la robotique et des théologiens.
Ces derniers ont souligné l’emphase traditionnelle de l’enseignement chrétien sur la dignité humaine.
Il faut pourtant ajouter, affirme le Professeur Haldane, que sans une analyse rigoureuse qui la défende, la ‘dignité humaine’ est en danger de devenir tout simplement un cliché.

Mais la ‘dignité humaine’, c’est quoi au juste?
Un attribut de la nature humaine?
Un imperatif qui vise tout un chacun?
Une valeur évangélique?
C’est à ce niveau que vous et moi sommes concernés ou devrions l’être!

Les questions débattues sur ce sujet demandent précisément:  

    • Ces ‘hominoïdes’ savamment et artistiquement conçus seront-ils perçus comme des ‘proches’?
    • Ces assistants robotiques seront-ils empreints de compassion, d’empathie?
    • Auront-ils la ‘touche humaine’ qui sait réconforter?
    • Pourront-ils (ou, elles !) susciter la confiance, la sensation d’être compris/e? 
    • Sauront-ils reconnaître nos besoins, nos peurs?

Ces questions ne sont pas purement théoriques en cette période où le manque de personnel pour donner les soins requis aux personnes âgées se fait sentir très fortement…

Et nous tous et toutes, qui nous voulons vraiment ‘humains’, sommes-nous empreint/es de compassion et d’empathie?
Avons-nous la ‘touche humaine’ qui transmet le réconfort et le sens d’être compris?
Savons-nous discerner les besoins et les peurs de ceux et celles que nous approchons et y répondre?

Les ‘hominoïdes’ surpasseront-ils les aidants naturels? Nous feront-ils honte dans ce domaine?…
La réponse nous appartient…

Source: inspired by The Tablet, 9 March 2019, ‘Is there anybody there?’ by John Haldane, philosophe et membre de The Pontifical Academy for Life. 
Images: iStock   teachablaze.com
Note: The Pontifical Academy for Life a été créé par le Pape François pour étudier des sujets tels que ceux mentionnés ici.

Il y a quelques mois, en juin 2024, le pape François a assisté à la rencontre des pays du G7 à Borgo Egnazia, Italie.

Il a pris la parole justement sur le sujet de l’Intelligence Artificielle.

Il a souligné qu’il s’agit là d’un outil extrêmement puissant, aussi «fascinant» que «redoutable».

Il a affirmé qu’il ne faut surtout pas condamner l’humanité à s’en remettre aux choix que les machines feraient à la place des humains. 

Il a insité en disant: «La dignité humaine en dépend».

 

Source: Texte & Image: https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2024-06/pape-francois-discours-g7-pouilles-ia-paix-diplomatie

 

 

Défectuosité… lacune… faille… lumière…

Les philosophes et les théologiens peuvent nous inspirer par leurs réflexions, bien sûr.
Mais ils ne sont pas les seuls – les auteur/es et les chanteurs-compositeurs peuvent le faire également.
Ceux de chez nous le font!

En mentionnant à Google le chant Hallelujah de Leonard Cohen j’obtiens plus de 4 millions de références!
Et une auteure des Cantons de l’est – Louise Penny – est bien connue pour ses polars (récits d’aventures policières, suspense) traduits dans 25 langues.
Le titre de l’un deux s’inspire d’un poème de Cohen intitulé Anthem.
En traduction, * deux lignes du texte affirment :

« Il y a une faille en toute chose,
C’est ainsi qu’entre la lumière. »
 
Ces mots, cette pensée est restée avec moi, et… elle a poursuivi son chemin…
C’est le cheminement de cette vérité, à la fois simple et profonde, que vous trouvez ici.

Les FAILLES, il y en a un peu partout… même en nous!
Elles se révèlent alors que nous nous sentons… en manque…
On prend alors conscience de tout ce qui en nous est impuissant, incompétent…
et parfois même impénitent!

Les failles de nos tentations, de nos addictions, de nos abandons…
Les failles de nos échecs, de nos fautes, de nos regrets…

Ces failles multiples peuvent devenir de multiples sources de LUMIÈRE –
lumière qui éclaire nos doutes, nos craintes, nos hésitations,
et nous procure le courage des nouveaux départs et des aventures audacieuses.

Failles bénies et bienvenues!
Quand on ose croire les paroles de celui qui nous assure :
« La puissance se déploie dans la faiblesse. » (2 Cor.12:9)
On peut alors dire avec assurance :
« Quand je suis faible, c’est alors que je suis fort. » (2 Cor.12:10)

On peut ainsi laisser à Dieu la chance de s’immiscer dans la faille….
Laisser à Dieu la chance… Il n’attend que cela!

 

*Traduction (dans le livre de Louise Penny) par Claire Chabalier & Louise Chabalier

Source : Images : youtube.com   Renaud-Bray   Philips Academy

Une offre… une promesse…

Si vous receviez ce message dans votre boîte de courriels, un message bien invitant qui vous promet de vous procurer un supplément de bonheur quotidien si seulement vous remplissez le formulaire – que feriez vous?
C’est une offre alléchante, n’est-ce pas?

Bénéficier d’une dose supplémentaire et assurée de cette commodité si rare: le BONHEUR, qui voudrait s’en priver?!
Et elle nous est offerte par nulle autre que La société secrète des gens heureux!
Non, je n’ai pas signé le formulaire et je ne me suis pas inscrite pour retrouver chaque matin dans ma boîte de courriels ce tonique assez spécial.

En fait, j’ai déjà le mien! Vous êtes curieux? Il est bien simple et bien ‘tonifiant’ aussi.
C’est la prescription que je retrouve inscrite dans les 3 Ps: la Parole, la Promesse et la Présence du Seigneur.

Source: Image: sohp.com

Une vie parfaite… On la désire et pourtant…

J’aime les publicités – oh, n’allez pas vous méprendre, je ne parle pas des multiples annonces
qui interrompent nos émissions de télé… au meilleur moment!
Non, j’aime les perles de sagesse qu’on aperçoit dans certaines vitrines de magasins
dont la présentation est à la fois astucieuse et attrayante.

Il fait bon se balader et découvrir non seulement ce qu’on offre
mais aussi comment on attire l’attention des passants et suscite leur désir d’acquérir telle ou telle chose.
Et parfois, c’est l’occasion de donner une petite pensée à approfondir.

Ce fut le cas dernièrement quand j’ai aperçu une affiche au milieu d’une décoration artistique
qui assurait: « La vie n’a pas besoin d’être parfaite pour être merveilleuse. »

Quelle sagesse et combien nécessaire de s’en souvenir!
On est parfois de bien mauvais comptables dans l’appréciation

  • des merveilles qui nous entourent
  • des merveilles qui nous arrivent comme par hasard
  • des merveilles qui se découvrent à nous au fil des jours.

Il se peut que les déboires, les mésaventures, les insuccès de notre quotidien nous fassent oublier
qu’ils ne sont que le côté ‘nuageux’ d’une journée où le soleil était quand même présent!
L’aspect négatif et sombre de notre vécu nous dissimule parfois tout le reste…
Le reste qui est beauté, générosité, créativité – la vie merveilleuse quoi!

Il y a des ‘pépins’ dans la vie – on ne peut le nier:
les difficultés, les problèmes, les échecs – ça fait partie de la vie.
MAIS une difficulté n’est pas nécessairement un désastre…
Une difficulté peut causer un détour mais – la sérendipité* aidant –
un détour peut devenir source de découverte, découverte des petits bonheurs de la vie!

Si je suis tentée de critiquer, de me plaindre, de me décourager…
je retournerai à la vitrine de ce magasin pour me souvenir que… vraiment
« La vie n’a pas besoin d’être parfaite pour être merveilleuse. »

* Pour ceux et celles qui se demandent ce qu’est la… sérendipité: c’est un mot fabriqué par Horace Walpole, qui l’inventa sur la base d’un conte populaire dont les héros ne cessaient de découvrir des choses qu’ils ne cherchaient pas. »
Ergo: sérendipité, le don de faire par hasard des découvertes heureuses.

Source : Image : unsplash.com    (Curioso Photography;   Melissa Askew)

L’or que l’on désire…

medal_lead_1471850187Les Jeux Olympiques de Paris se sont terminés il y a quelques jours. Plusieurs athlètes retournent dans leur pays avec la grande joie d’avoir atteint l’objectif qu’ils ou elles s’étaient fixé: la conquête de… l’or! Ils et elles ont obtenu une – ou même plusieurs, médailles d’or. Bien sûr, on accepte l’argent, on se console avec le bronze, mais ce que tous visent c’est l’or.
king-midas
Dans la mythologie grecque, le mythe de Midas est bien connu. Roi de Phrygie, il avait la réputation d’un souverain cupide et un peu stupide. Il avait un désir insatiable pour l’or. En récompense d’une faveur rendue à un ami du dieu Dionysos, celui-ci promit à Midas promit de réaliser pour lui un vœu. Sans hésitation, Midas demanda que tout ce qu’il toucherait tourne en or. La suite est facile à deviner: Midas allait bientôt mourir car il ne pouvait même plus se nourrir – la grappe de raisin qu’il touchait se changeait en billes d’or, la cuisse de poulet qu’il essayait de croquer allait lui briser les dents. Il dut implorer le dieu de le libérer de sa folle requête.

Même lorsqu’on obtient quelque chose que l’on convoitait depuis longtemps notre joie est parfois de courte durée et fait place à l’insatisfaction. À ce sujet, l’exemple de Michael Phelps est inspirant. Lui, phelps_200mim_rio-olympics-swimming_webf-2le nageur le plus médaillé de tous les Jeux Olympiques a connu d’expérience ce que le dicton populaire affirme – notamment que tout l’or du monde n’achète pas le bonheur. Par le passé, il a avoué ne pas avoir d’estime de lui-même et de devoir dépendre de l’alcool et des drogues pour vivre d’un jour à l’autre. Tous ses succès, sa réputation, l’admiration de tant de gens, ne réussissaient pas à donner un sens à sa vie.

Une tentative de suicide, puis un emprisonnement s’ensuivent. Un livre donné par un ami va le mettre sur le chemin de la guérison: The Purpose Driven Life de Rick Warren. Cette lecture lui sert de révélation et dans une entrevue il dira plus tard: « Ce livre m’a incité à croire en une force supérieure. Il m’a montré que j’avais ma place sur terre ».

C’était là l’or qu’il n’avait pas obtenu en compétition mais qu’il a reçu en pur don.
Et… cet or, ce pur don, nous est aussi offert… pas à Rio, à Tokyo, ou Paris, mais là où nous sommes en ce moment…

Pur don… un sens à la vie et… une vie au-delà de celle-ci…

Source: Images: daily.bhaskar.com;  nuclear-news.net;    nbcolympics.com

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 sont achevés -11 août 2024

La préparation avait été longue… l’attente et l’anticipation l’avaient été tout autant!
Les athlètes de 205 pays ont participé à cette expérience unique.
Et il faut ajouter que 150 pays ont offert la généreuse contribution de volontaires qui ont assuré le bon déroulement des activités.

Les athlètes ont excellé dans les différentes disciplines et on les a remercié/es de nous avoir inspiré/es.

En soulignant leurs performances hors de l’ordinaire, on a mentionné les éléments de sacrifice et de dépassement de soi – des termes que l’on retrouve rarement dans le discours quotidien…

Dans son discourt de conclusion, Tony Estanguet, le président du Comité d’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, lui-même triple champion, a dit avec enthousiasme: « Nous espérions de la ferveur et nous avons eu de la passion! »

Sa réflexion demeure avec moi…
Se pourrait-il que Dieu attende la même chose de nous, oui, tout un chacun de nous?…
La ferveur, c’est déjà bien, diront certains et avec raison.
Mais la passion… c’est autre chose et nous le savons bien.

La passion change l’ordinaire en extraordinaire.
La passion transforme le ‘comme il faut’ en excellence.
La passion soulève le quotidien et le propulse vers… l’éternité!

ÉTERNITÉ, c’était justement le dernier des thèmes qui avaient structuré la cérémonie d’ouverture des Jeux.
Avec ‘la liberté, égalité, fraternité, sororité, sportivité, festivité, etc., éternité’ avait conclu la présentation évoquant un au-delà à venir à la suite des Jeux…

Et nous en sommes là…
En marche vers un au-delà que l’on devine… qui se dessine au matin de chaque jour.

À nous de le vivre… avec passion!

 

Source: Image: pexels.com (Anthony)

Les Jeux Olympiques… messages d’arrière-plan…

 L’expérience olympique 2024 bat son plein, elle en est à son 10è jour.
Elle se poursuit par saut et par bond avec tout l’enthousiasme que l’on peut imaginer.
Les athlètes se surpassent en espérant… surpasser aussi les participant/es avec qui ils/elles doivent se mesurer.

Discipline et détermination sont évidentes.
Les espoirs de chacun et chacune les propulsent, littéralement, vers leur but!

Nous regardons leurs performances avec anticipation et grand plaisir.
Il semble que nous participons même à leur fébrilité admirant leur techniques et leur capacité d’endurance.

Mais… il y a les ‘intermèdes’… ces périodes réservées aux promoteurs qui, par leur contribution monétaire, assurent la diffusion.
Nous sommes conscients qu’il s’agit là d’incontournables… mais nous attendons avec impatience que la ‘vraie’ présentation reprenne vite son court!
Il nous semble parfois que les commanditaires ont beaucoup de temps à leur disposition…

Mais voilà qu’à ma grande surprise j’ai fait ce que je nomme: ‘Ma découverte olympique personnelle!’
Je devine que les questions viennent à votre esprit rapidement et ‘en rafale’, selon l’expression courante.

Ce que j’ai découvert est à la fois étonnant et inspirant.
J’ai observé qu’alors que certains commanditaires se contentent de nous présenter d’une manière captivante ce qu’ils ont à nous offrir, d’autres y ajoutent quelque chose de précieux.
Les bailleurs de fonds de ce second groupe s’efforcent de nous procurer aussi un message approprié à la réalité présente, celle des Jeux Olympiques.

On nous encourage à nourrir notre rêve.
On nous répète de poursuivre notre passion.
On nous invite à réaliser l’impossible.
On souligne que l’effort et le courage invincible nous permettent d’être le meilleur possible.
On nous assure que chaque pas franchi nous rapproche de l’endroit où nous voulons être.
On nous conseille surtout qu’il faut surtout demeurer avec zéro désir d’abandonner!

J’ai finalement noté la consigne reçue que pour savourer le bonheur il faut d’abord le semer!

Je dois avouer que, depuis ma découverte, je ‘patiente’ plus facilement lors des messages publicitaires.
J’ose croire que l’un ou l’autre d’entre eux pourrait me servir de guide pour les semaines et les mois à venir.
Peut-être même jusqu’aux prochains Jeux Olympiques de 2028!

Et… peut-être en sera-t-il de même pour vous…

 

Source: Images: unsplash.com  (Amada Ma;  Filipe Freitas)