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Un rêve… un beau rêve…

On fait toutes sortes de rêves… la nuit, évidemment mais…
Plusieurs d’entre nous rêvons aussi, tout éveillé/es!
Et certains de ces rêves ont des messages… révélateurs!

Ginette Boivin nous partage son rêve qui pourrait devenir le nôtre…
Et qui sait, ce rêve pourrait nous accompagner tout au long de cette période de Carême… et au-delà!

 

 

Journée mondiale du rêve – 25 septembre

Journée mondiale du rêve

Dans chaque rêve se trouve l’espoir de l’avenir,
dans chaque rêve se trouve la promesse du possible,
la Journée mondiale du rêve nous invite à libérer notre potentiel humain et à transformer le monde.

Transformer le monde par les rêves…

Depuis sa création en 2012 par Ozioma Egwuonwu, la Journée mondiale du rêve s’est peu à peu installée dans le paysage et mobiliserait plus de 70 millions de personnes actuellement (chiffres 2020 fournis par les organisateurs français).

Rêvons un peu

La Journée mondiale du rêve, portée en France par un collectif de personnalités et d’entreprises, est associée au Projet World Dream Day d’Ozioma (lien ci-dessous). Elle a pour objectif de porter la dimension inspirante et porteuse d’espoir de l’expression et de la réalisation des rêves de chaque individu et de chaque communauté quels qu’ils soient.

 

Un site à visiter : www.worlddreamday.org   Source: Texte & Image: Journée mondiale

Journée internationale du sport universitaire – 20 septembre

Journée internationale du sport universitaire

En 2015, la FISU (Fédération internationale des sports universitaires) a proposé à l’Unesco de reconnaître officiellement une journée consacrée au sport universitaire. Ce qui au départ aurait pu passer pour un plaidoyer pro domo d’une fédération est devenue un véritable engagement.

La Fisu en a rêvé, l’Unesco l’a promulguée…

les États membres ont approuvé cette proposition lors de leur 38ème session, qui se tenait à Paris, en novembre 2015.

Le 20 septembre a été déclaré Journée internationale du sport universitaire, avec une date proche du début d’année académique dans de nombreux pays. Historiquement, cette date est aussi celle qui avait vu se dérouler les premiers Championnats du Monde des étudiants qui ont eu lieu en… 1924.

Pourquoi une journée spécifique ?

La Fédération Internationale du Sport Universitaire est composée de 167 fédérations sportives universitaires nationales et représente plusieurs centaines d’établissements d’enseignement supérieur. Elle a souhaité attirer l’attention du grand public sur le rôle clé que peuvent jouer les universités pour relever les défis du quotidien, non seulement en termes d’acquisition et de transmission des connaissances, mais aussi en termes de politique sociale et économique aux niveaux local, national et international.

Un site à visiter : fr.unesco.org    Source: Texte & Image: Journée Mondiale

Le Carême… Transformation… Transfiguration…

7640840_orig, amlitsince1865.weebly.comMe regardant dans le miroir, est-ce que je me vois tel que je suis ou… telle que je désire qu’on me perçoive?

L’image que je regarde est-elle une image de rêve?
Si mon rêve correspond au plan de Dieu pour moi, alors je suis sur la bonne route.

Sinon… cette période de Carême m’offre une occasion de lucidité et d’ajustement, une possibilité de retournement – l’essence même de la conversion.

C’est alors qu’une vraie transfiguration pourra prendre place!

Source: Image: amlitsince1865.weebly.com

Note: Une réflexion sur la 2è lecture de ce dimanche est disponible à: https://image-i-nations.com/2e-dimanche-careme-annee-b/

 

27è dimanche de l’année, A

Il y a plusieurs manières de parler de Dieu.
Il faut admettre que nos explications et nos évocations ne sont toujours que des balbutiements.

Il y a une méthode que l’on nomme ‘anthropomorphisme’ – un mot savant qui veut simplement dire que l’on prête à Dieu des comportements et des sentiments humains.
On peut le comparer à un semeur, à un potier, à un juge, ou toute autre occupation qui est nôtre.

C’est le cas en ce dimanche (27è de l’année A) alors que dans la 1ère lecture (Is.5 :1-7) Dieu est présenté comme le propriétaire d’une vigne.
Ce propriétaire prend grand soin de son vignoble –
il l’a planté sur « un coteau fertile ayant retourné la terre et retiré les pierres;
Il a choisi un plant de qualité et bâti une tour de garde;
Il a aussi creusé un pressoir. »
 
Tant de précautions et de soins attentifs devraient porter le meilleur des fruits.
Et voilà que le résultat n’est pas du tout à la hauteur de la minutie du maître du vignoble.
Quelle déception, beaucoup de regret et… de questionnement!

« Pouvais-je faire pour ma vigne
plus que je n’ai fait ?
J’attendais de beaux raisins,
pourquoi en a-t-elle donné de mauvais ? »

Par son prophète, Isaïe, Dieu exprime sa désillusion, pourrait-on dire, et ses paroles ont le ton d’une lamentation.
Il attendait… il anticipait… il espérait… et son rêve ne s’est pas réalisé, son plan a échoué.
Tous les préparatifs et les prévisions étaient donc en vain… pour RIEN ?

Mais ici doit prendre fin la comparaison entre Dieu et le maître du vignoble humain.
Le désappointement qui donne lieu à la colère et à la punition n’a pas de place chez Dieu.

Ces images de Dieu dans le Premier Testament (Ancien Testament) ont été corrigées par Jésus dans la parabole de l’enfant prodigue (Lc.15 :11-32).
Dieu continue d’attendre le retour du fils et ce ‘Père prodigue’ en pardon ne peut que réserver un accueil riche de tendresse et de miséricorde.

Mais le questionnement de Dieu : « Pouvais-je faire pour ma vigne plus que je n’ai fait ? » devrait conduire… au nôtre !
Que devrais-je encore faire pour répondre à cette tendresse toujours en attente de MON retour ?…

Source: Image: St. Mary Magdalene, Gilbert, AZ

Épiphanie, C

Il y a plusieurs années, lors de la Fête de l’Épiphanie, le célébrant n’a pas donné d’homélie comme il le faisait d’ordinaire. Il nous a tout simplement raconté une légende. Je n’ai jamais oublié le message de La légende du quatrième Roi Mage. Vous en trouverez le texte ci-dessous et puisse-t-il vous inspirer autant qu’il l’a fait pour moi.

La nuit était froide et le ciel d’Orient éclatait en myriades d’étoiles plus belles les unes que les autres. Balthazar, Gaspard et Melchior étaient sortis sur la terrasse de leur palais, et ils ne se lassaient pas de contempler le firmament. Cette nuit-là, les Rois Mages savaient qu’un astre nouveau devait apparaître, différents de tous les autres… Un sstarlight, answeringenesis.orgigne céleste, qui annoncerait la naissance du Sauveur promis à tous les hommes.Or, voici qu’il apparut sous leurs yeux, sortant de l’infinie profondeur des cieux. Il ressemblait à une flamme immense d’où jaillissaient des milliers de lumières de toutes les couleurs. Les Mages restaient là, émerveillés, n’osant parler en présence du signe de Dieu.

C’est alors que le jeune frère de Balthazar, Artaban, les rejoignit et rompit le silence : – C’est le signe annoncé, c’est la promesse qui se réalise. Vite, il faut partir ! Balthazar, Gaspard et Melchior se préparèrent en toute hâte et, bientôt, une magnifique caravane de Magi b.chameaux, de dromadaires et de chevaux prit le chemin des montagnes et du désert d’Arabie. Les Rois Mages ne quittaient pas des yeux le signe qui les précédait et leur indiquait la route à suivre.

Chacun d’eux avait emporté pour le nouveau-né des cadeaux dignes d’un roi : Balthazar portait un coffret d’or fin, Gaspard un précieux vase d’encens et Melchior un riche flacon de myrrhe. Ils avaient déjà fait une demi-journée de marche lorsque le jeune Artaban s’aperçut que, dans sa précipitation, il avait oublié ses présents. – Continuez sans moi, dit-il, je retourne au palais et je vous rejoindrai plus tard, avec mes serviteurs.

Et c’est ainsi que Balthazar, Gaspard et Melchior suivirent l’étoile mystérieuse jusqu’au lieu où se trouvait le petit Roi du ciel. Les trois Mages se prosternèrent devant l’Enfant pour l’adorer et déposèrent à ses pieds l’or, l’encens et la myrrhe.

Pendant ce temps, Artaban avait pris beaucoup de retard. Lorsqu’il fut enfin prêt à partir avec deux compagnons, les premières lueurs de l’aube frémissaient à l’horizon. LevantMagi, Pinterest les yeux, Artaban ne vit plus le signe céleste mais, confiant, il se mit en route vers les montagnes escarpées. Quand le soleil parvint à son zénith, les voyageurs avaient déjà derrière eux plusieurs heures de route. C’est alors qu’ils aperçurent un homme allongé dans la poussière, un pèlerin épuisé par une longue marche, malade et fiévreux. – Je vais arriver en retard si je m’occupe de lui, pensa Artaban, mais je ne peux le laisser ainsi !

Avec l’aide de ses compagnons, il lui donna à boire, mit de l’huile sur ses plaies, versa de l’eau fraîche sur son front. Puis, installant le voyageur sur sa propre monture, il le transporta avec mille précautions jusqu’à la ville la plus proche et demanda à l’aubergiste de le soigner jusqu’à ce qu’il soit guéri. Pour le payer, il lui offrit un splendide saphir, que l’aubergiste reçut avec une joie non dissimulée.

Alors, Artaban se rendit compte qu’il venait de donner le premier des cadeaux destinés à l’Enfant-Sauveur… Un peu triste, il continua son chemin, qui lui parut long, beaucoup trop long. Ce n’est qu’après de nombreux jours de marche qu’il arriva à Bethléem, où devait naître le petit Roi du ciel. Hélas, Artaban arrivait trop tard ! Il apprit que les parents et l’Enfant venaient de fuir en Egypte pour protéger le petit de la colère du roi Hérode. Car, pour être sûr qu’aucun autre roi ne prendrait sa place, cet homme cruel avait décidé de faire assassiner tous les petits enfants de Bethléem qui avaient moins de deux ans. La ville était quadrillée par les soldats à cheval pendant que d’autres exécutaient leur horrible besogne.

Alors qu’il s’apprêtait à passer la porte de la ville, Artaban vit une jeune femme qui fuyait en pleurant, serrant son bébé dans ses bras. Un soldat à cheval la poursuivait, l’épée déjà tirée du fourreau. Alors Artaban s’interposa, prit la mère et l’enfant sous sa protection et demanda au soldat d’Hérode de les épargner, en échange d’un magnifique rubis. Le soldat n’en revenait pas, il allait être riche ! Après tout, il était mieux payé pour laisser ce bébé en vie que pour l’assassiner… Il accepta le marché et fit demi-tour. Le jeune Roi Mage resta quelque temps à Bethléem en compagnie de bergers qui gardaient leurs troupeaux dans les montagnes environnantes. Les bergers l’avaient accueilli avec beaucoup de joie et lui avaient montré l’étable où l’Enfant était venu au monde.

Puis Artaban se remit en route. Il décida de gagner l’Egypte pour tenter de trouver le Sauveur, afin de lui offrir le dernier présent qui lui restait, une perle d’Orient très rare. Mais les jours passaient, les semaines et les mois défilaient et Artaban errait toujours. Après avoir passé plusieurs années en Égypte, il reprit le chemin de la Palestine, pensant que peut-être le roi tant cherché était revenu dans son pays. Malheureusement, pour entreprendre ce nouveau voyage, il dut vendre sa perle précieuse.

Arrivé en terre de Palestine, voici qu’il entendit parler d’un grand prophète qui parcourait le pays et enseignait les foules. Certains l’appelaient « Maître », d’autres « Rabbi » ou encore « Seigneur ». Artaban voulait connaître cet homme. Il se rendit sur la montagne où se rassemblaient tous ceux qui écoutaient son enseignement. Dès qu’il le vit, Artaban sentit les larmes couler sur ses joues. Jamais encore, il n’avait entendu de telles paroles. Le Maître disait : – Celui qui aura tout quitté, maison, famille, richesses, pour me suivre, celui-là aura en récompense un trésor dans le ciel et la vie éternelle. Il disait aussi ; – Ce que vous aurez fait au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous l’aurez fait !

La nuit qui suivit, Artaban fit un rêve qui le remplit de joie et d’espérance : il vit le Maître venir vers lui accompagné de Balthazar, de Gaspard et de Melchior, le premier portant un coffret d’or fin, le second un précieux vase d’encens et le troisième un riche flacon de myrrhe. Alors, s’approchant d’Artaban, il le remercia des présents qu’il avait voulu lui offrir le jour de sa naissance.

Et, en disant cela, il ouvrit ses mains et montra au quatrième Roi Mage un saphir d’un bleu très pur, un rubis d’un rouge éclatant et une perle d’Orient très rare…

Martine Bazin http://paroissesaintbenoit.free.fr/bibliotheque/File/Quatrieme_roi_mage.pd
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