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Connaissez-vous les SARs?

Connaissez-vous les SARs? Non, pas les STARS mais bien les SARs – l’acronyme qu’utilise le monde anglo-saxon pour présenter les Socially Assistive Robots.

Nous les nommerions sans doute: Assitants Sociaux Robotiques, ou simplement: Robots Assistants Sociaux.

Évidemment, leur origine se trouve dans… vous l’avez deviné: l’intelligence artificielle – la IA dont on parle abondamment de nos jours.
(Certains vous diront, non sans une bonne dose de fierté, que la ville de Montréal est une pionnière en la matière!)

Récemment s’est tenue à Rome une rencontre dont le thème était: “Roboethics: Humans, Machines and Health” – “L’éthique des robots (la roboéthique): Les humains, les machines et la santé.”

Les participants et présentateurs étaient des scientifiques en cybernétique, des spécialistes de l’éthique, des ingénieurs de la robotique et des théologiens.
Ces derniers ont souligné l’emphase traditionnelle de l’enseignement chrétien sur la dignité humaine.
Il faut pourtant ajouter, affirme le Professeur Haldane, que sans une analyse rigoureuse qui la défende, la ‘dignité humaine’ est en danger de devenir tout simplement un cliché.

Mais la ‘dignité humaine’, c’est quoi au juste?
Un attribut de la nature humaine?
Un imperatif qui vise tout un chacun?
Une valeur évangélique?
C’est à ce niveau que vous et moi sommes concernés ou devrions l’être!

Les questions débattues sur ce sujet demandent précisément:  

    • Ces ‘hominoïdes’ savamment et artistiquement conçus seront-ils perçus comme des ‘proches’?
    • Ces assistants robotiques seront-ils empreints de compassion, d’empathie?
    • Auront-ils la ‘touche humaine’ qui sait réconforter?
    • Pourront-ils (ou, elles !) susciter la confiance, la sensation d’être compris? 
    • Sauront-ils reconnaître nos besoins, nos peurs?

Ces questions ne sont pas purement théoriques en cette période où le manque de personnel pour donner les soins requis aux personnes âgées se fait sentir très fortement…
Et nous tous et toutes, qui nous voulons vraiment ‘humains’, sommes-nous empreint/es de compassion et d’empathie?
Avons-nous la ‘touche humaine’ qui transmet le réconfort et le sens d’être compris?
Savons-nous discerner les besoins et les peurs de ceux et celles que nous approchons et y répondre?

Les ‘hominoïdes’ surpasseront-ils les aidants naturels? Nous feront-ils honte dans ce domaine?…
La réponse nous appartient…

 

Source: inspired by The Tablet, 9 March 2019, ‘Is there anybody there?’ by John Haldane, philosophe et membre de The Pontifical Academy for Life. 
Images: iStock   teachablaze.com

Note: The Pontifical Academy for Life a été créé par le Pape François pour étudier des sujets tels que ceux mentionnés ici.

 

 

4è dimanche de l’année C

Imaginez un moment qu’au lieu de commencer la lecture de l’évangile d’aujourd’hui (Lc.4:21-30) de la manière ordinaire, le prêtre disait :
« Tentative d’assassinat d’un messager de Dieu à la synagogue… »
Et s’il terminait le récit avec les mots :
« L’attentat échoue alors que l’inculpé s’évade sans qu’on puisse mettre la main sur lui. »

Je devine sans peine que l’assemblée écouterait attentivement cette histoire qui a un peu le ton d’une intrigue policière !
Mais, il s’agit d’un texte d’évangile et qui nous est bien connu, alors…
Alors il se peut qu’une partie du récit nous échappe car nous avons des soucis pressants et des plans sérieux sur lesquels réfléchir pendant que la lecture se poursuit!…

Pourtant, cet extrait de l’évangile de Luc donne une description intéressante de la nature humaine.
Il y démontre le contraste frappant qui peut exister dans l’attitude des gens.

Au début, parlant de la réaction des auditeurs à la prédication de Jésus, le texte dit :
« Tous lui rendaient témoignage
et s’étonnaient des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche.
 »

Mais voilà que Jésus ayant terminé son enseignement, le texte conclut :
« À ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux.
Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville,
et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline où leur ville est construite, pour le précipiter en bas. »

Que s’est-il passé ?
A cette occasion, Jésus fait l’expérience de ce qui nous est peut-être familier…
« Je vous le dis : aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays. »
 
Nos proches – famille, ami/es, voisin/es, collègues – nous sont justement trop proches pour que nous les considérions ‘prophétiques’.
Il y a bien sûr des exceptions mais, en général, on recherche plutôt l’inconnu, l’inédit, l’exotique, comme source possible d’inspiration.
Comme si la réflexion banale d’une voisine ne pouvait apporter la réponse que je cherche…
Et le cousin, toujours un peu prétentieux, peut avoir des propos qui surprennent… justement par leur à propos !
Encore faut-il que j’y prête attention… comme à la lecture de l’évangile !
 
Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/4th-sunday-of-year-c/

Et une courte vidéo présente le thème de la 2è lecture: https://youtu.be/rmbBxD_MJu0

 
Source : Image : The Lonely Pilgrim

 

Journée mondiale de l’aide humanitaire – 19 août

Dans de nombreuses régions du globe, les humanitaires travaillent, parfois au péril de leur vie, souvent dans l’anonymat le plus total. Même s’ils accomplissent un travail de fourmi, leurs interventions sont indispensables et permettent souvent à des populations de retrouver un minimum de dignité.

L’ONU a promulgué le 19 août, Journée Mondiale de l’aide humanitaire en espérant sensibiliser l’opinion publique à l’assistance humanitaire et à la nécessité de soutenir ces actions partout dans le monde.

Un don même minime peut représenter beaucoup s’il est bien utilisé sur le terrain.

« Les travailleurs humanitaires sont ceux que nous dépêchons sur place pour montrer notre solidarité avec ceux qui souffrent. Ils représentent ce qu’il y a de meilleur dans la nature humaine mais leur travail est dangereux… »    Ban Ki-moon, Secrétaire général de l’ONU

Un site à visiter : www.un.org   Source: Texte & Image: Journée Mondiale