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Journée Mondiale sans téléphone mobile – 6 février

Phil Marso, écrivain indépendant et instigateur de ce rendez-vous citoyen depuis le 6 février 2001 propose 3 jours de réflexion sur le « Mobilou », outil technologique qui a changé le comportement humain dans sa manière de communiquer.

En 2003, une association écologiste a tenté de récupérer ce rendez-vous citoyen, preuve de l’intérêt croissant de l’initiative qui pouvait paraître fantaisiste au départ.

Depuis 2004, cette journée se déroule sur trois jours, les 6, 7 et 8 février… certainement pour se donner le temps de décrocher. Nous parlerons donc désormais des Journées Mondiales sans téléphone.

Un peu d’histoire
Le 6 février est la date symbolique de cette journée car c’est la Saint Gaston ! Rappelez-vous ce couplet de Nino Ferrer : « Gaston y’a l’téléfon qui son, Et y’a jamais person qui y répond ».

Le mode d’emploi initial de lajournée mondiale était radical: ne pas utiliser son téléphone portable le 6 février pour savoir quelle relation on entretient avec son appareil. A l’époque le téléphone était encore un compagnon relativement peu envahissant, il se contentait de téléphoner. Mais cela c’était avant !

et apparurent les premiers smartphones…
La prolifération des téléphones « intelligents » a considérablement changé la donne et les nouvelles générations d’appareils remplissent de multiples tâches. Il serait dés lors inadapté de demander à tout un chacun de ne plus utiliser du tout son ‘smartphone’.

Mais, se poser la question de la relation que l’on entretient avec son matériel et toujours bénéfique. Dis-moi tes addictions, je te dirai qui tu es !

Téléphonie et écologie
Chaque année, la journée sans téléphone portable propose un thème de réflexion. En 2015, il s’agit de l’environnement avec 5 pistes de réflexions:

  • De nombreux métaux lourds et des polluants organiques sont utilisés pour fabriquer votre ‘smartphone’.
  • Ces substances entraînent une course folle à l’extraction, des dégradations de l’environnement et même des guerres (comme en République du Congo).
  • Les employés des usines de production sont exposés aux poisons au moment de leur fabrication.
  • De nombreux enfants sont exploités pour le compte de multinationales peu scrupuleuses qui vous vendront (à prix d’or) ces fabuleux joujoux.
  • Le cycle de vie des ‘smartphones’ n’est pas correctement maîtrisé et de nombreux composants polluants échappent au recyclage.

La prolifération des ondes électromagnétiques venant des ‘smartphones’ aura-t-elle une incidence sur le climat ?

Pour le moment, le ministère de l’écologie n’a pas encore inventé la vignette verte qui vous permettra d’utiliser votre téléphone portable dans les grandes villes… vous voyez, la situation n’est pas désespérée.

 

Note: Certain/es d’entre vous aimeront peut-être l’article sur la NOMOPHOBIE…

VOIR: https://image-i-nations.com/souffrez-vous-de-nomophobie/

Un site à visiter : www.mobilou.info     Source: Texte & Image: Journée mondiale     

 

« La faille en toute chose… »

Les philosophes et les théologiens peuvent nous inspirer par leurs réflexions, bien sûr.
Mais ils ne sont pas les seuls – les auteur/es et les chanteurs-compositeurs peuvent le faire également.
Ceux de chez nous le font!

En mentionnant à Google le chant Hallelujah de Leonard Cohen j’obtiens plus de 4 millions de références!
Et une auteure des Cantons de l’est – Louise Penny – est bien connue pour ses polars (récits d’aventures policières, suspense) traduits dans 25 langues.
Le titre de l’un deux s’inspire d’un poème de Cohen intitulé Anthem.
En traduction, * deux lignes du texte affirment :

« Il y a une faille en toute chose,
C’est ainsi qu’entre la lumière. »
 
Ces mots, cette pensée est restée avec moi, et… elle a poursuivi son chemin…
C’est le cheminement de cette vérité, à la fois simple et profonde, que vous trouvez ici.

Les FAILLES, il y en a un peu partout… même en nous!
Elles se révèlent alors que nous nous sentons… en manque…
On prend alors conscience de tout ce qui en nous est impuissant, incompétent…
et parfois même impénitent!

Les failles de nos tentations, de nos addictions, de nos abandons…
Les failles de nos échecs, de nos fautes, de nos regrets…

Ces failles multiples peuvent devenir de multiples sources de LUMIÈRE –
lumière qui éclaire nos doutes, nos craintes, nos hésitations,
et nous procure le courage des nouveaux départs et des aventures audacieuses.

Failles bénies et bienvenues!
Quand on ose croire les paroles de celui qui nous assure :
« La puissance se déploie dans la faiblesse. » (2 Cor.12:9)
On peut alors dire avec assurance :
« Quand je suis faible, c’est alors que je suis fort. » (2 Cor.12:10)

On peut ainsi laisser à Dieu la chance de s’immiscer dans la faille….
Laisser à Dieu la chance… Il n’attend que cela!

 

*Traduction (dans le livre de Louise Penny) par Claire Chabalier & Louise Chabalier

Source : Images : youtube.com   Renaud-Bray   Philips Academy

 

Mustapha écrit au Pape François…

Le 25 mars, le Pape François visitera la ville de Milan et il déjeunera à la prison San Vittore. Depuis quelques semaines déjà, des prisoniers lui préparent de petits cadeaux. Certains lui ont même écrit une lettre! L’un d’eux est Mustapha. Voici ce que son message dit:

« Nos religions sont différentes. Mais toi, cher François, quand tu pries pour les prisonniers tu ne fais pas de distinction entre les sexes, les races, surtout les religions. Et c’est pourquoi je me sens moi aussi accueilli dans tes prières.

Et si je pouvais te demander quelque chose, un super cadeau, ça serait de faire une prière au ciel pour nous, frères musulmans détenus dans les prisons italiennes, loin de chez nous et de nos proches. À nous aussi, d’une autre religion, tu inspires confiance avec tes belles paroles qui encouragent la fraternité entre toutes les religions.

Je t’en prie, continue de transmettre la foi, car la foi peut aider aussi ceux qui, comme nous, ont commis des erreurs, à trouver la force de lutter et sortir de nos addictions destructrices. Merci François de la part d’un frère musulman. »

Mustapha Sekouri.

Source: Texte: Gelsomino Del Guercio | Mar 16, 2017  Images: SkyScraperCity, Fordham Political Review