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Hier et aujourd'hui . . .

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Ce que cette page vous réserve . . .

     

Les lectures bibliques des dimanches et jours de fête de l'année liturgique offrent un trésor dont la richesse est toujours actuelle.

De semaine en semaine, elles nous donnent l'occasion de faire de nouvelles découvertes.

La parole de Dieu devient alors signifiante et active dans nos vies et nous permet de rencontrer celui qui est lui-même Parole de Vie.

1er dimanche de l’Avent, année A – 2019

Il semble que notre vie soit remplie – absolument remplie – d’occupations et de préoccupations.
Nos jours, parfois même nos nuits, paraissent littéralement tissés, de mille et une choses qui réclament notre temps!

Les travaux à accomplir, les achats à faire, les visites à rendre, les invitations à ne pas oublier, les personnes à visiter, … les comptes à payer! Et j’en passe.
Nos pas nous dirigent dans une direction alors que nos pensées se trouvent à des centaines de milles ailleurs!
Oui, nous sommes occupés et préoccupés, c’est évident.

Tout comme les gens de l’évangile d’aujourd’hui (Mt.24 :37-44) en ce 1er dimanche de l’Avent.
« En ces jours-là…
on mangeait et on buvait, on prenait femme et on prenait mari… »

En ce 21è siècle, nous pourrions nous retrouver parmi eux de qui on a dit que :

« ils ne se doutaient de rien… »
Ils n’étaient pas conscients d’une réalité plus profonde que celle qui les poussait à faire ceci et cela.
N’est-ce pas souvent notre condition : on voit ce qui est évident, on se donne à l’immédiat.
Mais… ce qui se cache sous tout cela, y avons-nous accès ?

Se pourrait-il que cette période de l’Avent soit un temps privilégié où nous pouvons
VOIR, oui, mais aussi PERCEVOIR et ENTREVOIR.

VOIR les situations et les événements et ‘percer’ les apparences pour découvrir le sens profond de notre quotidien.
Cela nous permettrait peut-être… d’ENTREVOIR une présence –
la présence de Celui qui est toujours à nos portes attendant que nous l’accueillions.

Cette année, l’Avent pourrait vraiment être un temps privilégié !

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/1st-sunday-of-advent-year-a-2019/

 
Source : Image : tripadviser.fr

 

 

34è dimanche de l’année C, 2019 – Fête du Christ-Roi

Un Dieu humain…
Un homme-Dieu…
Un Roi-Serviteur…
Un Serviteur royal…

Un Roi affublé d’une couronne d’épines… 
dont le royaume n’est pas de ce monde…
lui ne requiert ni soldats ni esclaves.

Le Verbe de Dieu…
condamné par les spécialiste de la Parole de Dieu!…

Vous le reconnaissez?…
Vous l’avez rencontré?…

Alors, nul besoin d’explication inutile.
Prostration et vénération ne sont point requises.

Seule « l’adoration en esprit et en vérité » dont lui-même a parlé… (Jn.4:23-24)

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/34th-sunday-of-year-c-2019-feast-of-christ-the-king/

 

Source : Image : pinterest.com

 

 

33è dimanche de l’année C – 2019

« J’ai l’goût de tout lâcher! »
Vous avez entendu ces paroles à un moment ou un autre…
Un voisin ou une collègue de travail avouait avec dépit, ou désespoir :
« J’en ai assez, j’peux plus continuer! »
Il se peut qu’on soit parfois tenté soi-même de dire la même chose…

Quand une telle situation se présente, un récit me revient à la mémoire.
Il s’agit d’un fait qui a pris place en octobre 1968 au stadium olympique de la ville de Mexico.

Les gens présents avaient vu, une heure plus tôt, l’éthiopien Mamo Wolde gagner la course.
Le soir approchait, il faisait froid et les spectateurs commençaient à quitter le stadium.
Soudain, on entendit la sirène d’une ambulance et les sifflets des policiers sur place.
À l’étonnement de tous, on vit s’avancer sur la piste de course John Stephen Akhwari de la Tanzanie.

Alors qu’il parcourait le circuit de 400 mètres, on pouvait voir qu’il avait une jambe avec un bandage qui ne cachait plus le sang qui s’écoulait.
Il était tombé et s’était blessé pendant la course mais il n’avait pas voulu s’arrêter.
Quand il a finalement franchi la ligne d’arrivée, les gens se sont levés et se sont mis à applaudir.

Alors qu’il boitait pour achever le parcours et n’avait évidemment aucune chance de remporter une médaille,
on a demandé à Akhwari pourquoi il n’avait pas interrompu sa course.
Il a répondu : « Mon pays ne m’a pas envoyé au Mexique pour commencer la course mais pour la compléter! »
Et il avait complété les 42 kilomètres requis d’un marathonien!

Inspirant? Oui, bien sûr.
Et c’est pour moi l’illustration du dernier verset de l’évangile de ce dimanche (33è dimanche de l’année C – Lc.21:5-19).
La parole de Jésus – son affirmation, davantage même sa promesse :

« C’est par votre persévérance que vous garderez votre vie. » 

Ne pas lâcher, ne pas abandonner, ne pas s’arrêter en chemin… 
Ne pas s’avouer vaincu, aller jusqu’au bout…
C’est ça la persévérance, sur le chemin de la vie, beau temps, mauvais temps, jusqu’au bout!

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/33rd-sunday-of-year-c-2019/

 

Source : Récit : Images : the olympians.com   unpoissondansle.net

abandonner

jusqu’au bout

chemin

 

32è dimanche de l’année C – 2019

Les grands titres des journaux – papier ou en ligne – et les manchettes des bulletins de nouvelles
nous présentent de multiples exemples de tant de gens qui ont perdu la vie…

Un enfant, atteint d’une maladie rare, meurt dans les bras de ses parents.
Un jeune homme s’écrase d’un édifice en construction.
Une femme est vaincue pas un cancer sans remède connu.
Un accident spectaculaire coûte la vie à une douzaine de touristes.
Une fusillade prive de vie la personne ciblée et trois autres qui passaient…

Et la liste s’allonge quotidiennement…
Tous et toutes ont été rejoint/es par… la mort.
Un mot que l’on hésite à prononcer, une réalité à laquelle on tente d’échapper.
On s’efforce de la fuir, cachant son nom au creux de notre subconscient.
On fuit cet ennemi et on s’accroche désespérément à la vie…

Mais il arrive que le nom de l’ennemi qu’on fuyait s’affiche soudain en lettre MAJUSCULES…
lors du verdict que prononce le médecin, pour soi-même ou pour un être cher.
La mort semble s’approcher à grands pas.

La 1ère lecture (2 M 7:1-2,9-14) et l’évangile (Lc.20:27-38) de ce dimanche
nous présentent justement des scènes où la mort semble avoir le dernier mot.
D’abord, pour les sept jeunes gens surnommés ‘martyrs d’Israël’.
Puis dans le cas fictif présenté à Jésus par les Sadducéens pour le prendre au piège,
« ceux qui soutiennent qu’il n’y a pas de résurrection », précise le texte.

La réponse de Jésus nous donne le message qui s’adresse à nous avec force :
« (Dieu) n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants.
Tous, en effet, vivent pour lui. »

La condition humaine qui est la nôtre ne nous permet pas d’échapper à la mort.
Juste avant sa mort, le grand roi David le disait à son fils :
« Je m’en vais par le chemin de tout le monde. » (1 R 2:2)
 
Mais il nous est possible de nous accrocher à la VIE en lettre MAJUSCULES !
Celle-là même que Jésus partage avec nous, lui qui a vaincu la mort.
C’est lui qui nous assure que Dieu, notre Dieu, nous donne cette vie qui va au-delà de la mort.

Il suffit… de l’accepter dans une attitude de foi… ce que refusaient les Sadducéens.
Le « chemin de tout le monde » devient alors… chemin de résurrection.

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/32nd-sunday-of-year-c-2019/

 

Source : Images : Blog Chrétien – Centerblog     rainbowtoken.com

 

 

31è dimanche de l’année C – 2019

Le texte de l’évangile de ce dimanche nous présente Zachée dans son arbre (Lc.19:1-10).
C’est là qu’il s’est perché – caché, pense-t-il dans son sycomore – pour apercevoir Jésus qui approche.
Sa petite taille l’empêcherait de bien voir et la foule qui se presse ne l’aiderait pas.

La scène nous est bien connue, la description détaillée nous la fait imaginer sans peine.
Mais il y a justement un détail qui risque de passer inaperçu…

Zachée a évidemment le désir de voir Jésus, il veut se faire une idée de ce nouveau prophète,
mais… il n’adresse pas la parole à l’Homme de Nazareth, non.
C’est Jésus qui interpelle Zachée et qui s’invite chez lui.
Il l’enjoint même de se hâter!

« Zachée, descends vite :
aujourd’hui il faut que j’aille demeurer dans ta maison. »

 
Je parlais d’un détail mais ce n’en est pas un :
au contraire, c’est un aspect bien important de la situation.
C’est même au cœur du message de ce texte :
DIEU S’INVITE CHEZ NOUS – rien de moins !

On croit souvent qu’il nous faut demander, insister, implorer Dieu.
Mais c’est peut-être lui qui le fait envers nous et… trop souvent à notre insu…

Un très beau texte du livre de l’Apocalypse (ou, Révélation) nous décrit cette réalité :

« Voici, je me tiens à la porte, et je frappe.
Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui,
je souperai avec lui, et lui avec moi. » (Rév.3:20)

Dieu est parfois discret quand il s’invite chez nous, mais il est là, il frappe, il attend…
Se pourrait-il que nous ne prêtions pas attention?
Ou que nous ne nous hâtions pas de l’accueillir?…

Note : Dans une vidéo, Zachée (personnifié par Gabriel Couture) se présente lui-même à : https://youtu.be/SQ5QvJCl0Z0
 
Et une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/31st-sunday-of-year-c-2019/
 

Source : Image : gabrielglendale.org   youtube.com

 

 

30è dimanche de l’année C – 2019

 La parabole du Pharisien et du publicain – elle nous est si bien connue! (Lc.18:9-14)
Le Pharisien avec un P majuscule, le publicain lui n’a droit qu’au p minuscule – ça va de soi! 
Étonnant comme même l’orthographe souligne le message!

Au fil des ans, et des commentaires bibliques, ce fameux Pharisien a récolté sa part d’accusation et de blâme.
Mais que lui reproche-ton au juste?

Sa prière à l’Éternel est claire et sans ambages, ses propos ne laissent aucun doute :
« Je jeûne deux fois par semaine
et je verse le dixième de tout ce que je gagne. »

 
Rien de mal à cela, c’est même un comportement honorable.
Le problème surgit dans les paroles qui précèdent où le Pharisien remercie Dieu…

« Mon Dieu, je te rends grâce
parce que je ne suis pas comme les autres hommes
– ils sont voleurs, injustes, adultères… »
 

C’est là que la prière devient fautive parce que le cœur s’empêtre dans sa supposée noblesse !
Saint Paul a le verdict approprié pour une telle attitude quand il écrit aux chrétiens de Corinthe:

« Qu’as-tu que tu n’aies reçu?
Et si tu l’as reçu, pourquoi te glorifies-tu, comme si tu ne l’avais pas reçu? » (1 Co.4:7)

Au fond, la vraie culpabilité du Pharisien est qu’il s’attribue… l’œuvre de l’Esprit Saint – rien de moins !
L’honnêteté, la justice, la fidélité, dont il est si fier est l’œuvre de Dieu en lui.

Ceci étant dit, peut-être faut-il reconnaître qu’il n’est pas seul dans ce ‘Club des parfaits à leurs yeux’…
Et il semblerait que le 21è siècle qui est le nôtre ne manque pas de représentants d’un tel groupe…
Un pharisien moderne peut facilement se dissimuler en tout un chacun, qui pourrait le nier ?…

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/30th-sunday-of-year-c-2019/

 

Source : Image : www.ortodoxpath.org

 

 

29è dimanche de l’année C – 2019

Prier – nous prions, évidemment… chaque jour… ou du moins, assez souvent!
Mais… ‘prier sans se décourager’… c’est quelque chose d’autre!

Il faut croire que les gens du temps de Jésus n’étaient pas différents de nous à ce sujet 
puisque l’évangile de ce dimanche (Lc.18:1-8) nous dit :

« Jésus disait à ses disciples une parabole
sur la nécessité pour eux de toujours prier sans se décourager. »

 
Ils, et elles, étaient des disciples de Jésus, le suivaient et écoutaient son enseignement.
Sans doute, ces gens étaient fidèles à la prière régulière à la synagogue et aux célébrations juives traditionnelles.
Mais Jésus insiste sur ce point : « prier sans se décourager. »
 
Une autre traduction dit : «prier sans se lasser. »
Se lasser, se décourager – il est facile de tomber dans ce piège…

Persévérer dans cette activité ne va pas de soi.
On ne voit pas, on n’entend pas, on ne perçoit d’aucune manière ce Dieu que nous adressons…
On n’a pas le goût, on est fatigué, on s’ennuie et… ça ne donne pas de résultat, croit-on !

La tentation est bien présente de croire que:
Dieu doit se préoccuper d’autres situations dans le monde bien plus urgentes que nos requêtes…
Dieu peut considérer nos demandes comme insignifiantes comparées aux problèmes d’autres personnes…
et… évidemment , nous ne sommes pas dignes de ses faveurs…

Et pourtant, Jésus assure :

« Et Dieu ne ferait pas justice à ses élus, qui crient vers lui jour et nuit ?
Les fait-il attendre ?

Je vous le déclare : bien vite, il leur fera justice. »

C’est une promesse et de Jésus lui-même, mais… voilà : il y a parfois une attente qui s’impose…
C’est là que la persévérance doit se manifester… durer, ne pas lâcher, ne pas abandonner…
Dieu s’engage à faire le reste !

Note : Une autre réflexion sur un thème différent est disponible en anglais à : https://image-i-nations.com/29th-sunday-of-year-c-2019/

 
Source : Image : pinterest.com

28è dimanche de l’année C – 2019

L’évangile de ce jour (Lc.17:11-19) est étonnant, c’est le moins qu’on puisse dire!

Jésus guérit, d’une seule parole, dix hommes atteints d’une maladie terrible, honteuse au regard leur entourage,
et pour laquelle on ne connaissait pas de remède.
Et, sur les dix qui ont bénéficié d’un tel geste, un seul revient remercier Jésus.

Dix ont été guéris, ils peuvent commencer à vivre normalement, sans peine ni honte, mais…
revenir vers celui qui leur accorde cette nouvelle vie, cela… ils ne le font pas.

Un sur dix = 10% – ce n’est pas un résultat satisfaisant, il va sans dire.
De nos jours, les spécialistes des affaires seraient remplis de honte et de récriminations!
On blâmerait vite la stratégie, la publicité, celui-ci ou celle-là –
il faudrait absolument attribuer la responsabilité à quelqu’un!
C’est là le monde DES affaires.

Mais la reconnaissance, la gratitude – pour employer des termes un peu désuets –
ça ne fait pas partie du monde des affaires.
Dire ‘Merci’ c’est UNE affaire… de cœur.

Si les termes de gratitude ne se retrouvent pas souvent dans nos conversations,
peut-être est-ce parce que cette attitude est souvent absente de nos relations?

La reconnaissance suppose l’attention et l’appréciation.
On porte attention à ce qui nous est donné, à ce qu’on fait pour nous.
Mais nous sommes parfois si distrait/es, ‘éparpillé/es’ diront certains.
Et l’appréciation signifie que l’on sait reconnaître la valeur du don que l’on nous fait –
une valeur bien souvent qu’on ne peut monnayer mais qui est riche de chaleur humaine.

On peut alors exprimer cette appréciation:
« C’était gentil de ta part de penser à moi. »
« Ton geste m’a touchée. »
« Ta gentillesse m’a fait plaisir. »
« Ton conseil m’a été d’une grande aide. »

Même Dieu n’est pas indifférent à une telle expression, en fait… il l’attend.
Malheureusement… il doit souvent attendre l o n t e m p s . . . avant de percevoir de notre part un signe de reconnaissance…
Et pourtant, ses dons et ses bénédictions nous rejoignent jour après jour!

Note : Cette scène de l’évangile est représentée dans la vidéo qui suit : https://youtu.be/mKsWkpQGsKQ

Une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à : https://image-i-nations.com/28th-sunday-of-year-c-2019/

 

Source : Image : America Magazine

 

27è dimanche de l’année C – 2019

Bien des gens prient chaque jour – prière du matin, prière du soir, prière pour ceci et pour cela.
Il se peut que nous soyons du nombre…

Nous adressons à Dieu des requêtes de toutes sortes.
Nous le supplions pour nous-mêmes et pour nos proches.
Nous l’implorons pour ceux qui sont dans le besoin, ceux qui souffrent.

Il est vrai que nous reconnaissons aussi ses merveilles et nous lui offrons nos louanges.
Nous souvenant de tout ce qu’il a fait pour nous, notre prière exprime alors notre gratitude.
Mais… bien souvent nos besoins se font si urgents que nous en revenons à la demande –
demande pressante, insistante.

En ce dimanche, le texte de l’évangile suggère un questionnement (Lc.17:5-10).
Parmi ces nombreuses prières que nous ‘faisons’, que nous disons et répétons,
celle des apôtres a-t-elle sa place?

« En ce temps-là, les Apôtres dirent au Seigneur :
’Augmente en nous la foi’ ! »

Comment en sont-ils venus à faire cette demande, soudainement ?
Le texte ne nous donne aucune précision sur le contexte de leur requête,
on ignore tout de la situation qui l’a provoqué.

Une prière dont Jésus décrie tout le potentiel !
Elle a littéralement le pouvoir de déraciner notre indifférence, notre apathie, notre égoïsme.
Et quoi encore ?

Prière audacieuse… dangereuse?
Peut-être… dangereusement prometteuse!

Note : Une autre réflexion sur un thème différent est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/27th-sunday-of-year-c-2019/

 

Source : Image : sedifop.com