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Hier et aujourd'hui . . .

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Ce que cette page vous réserve . . .

     

Les lectures bibliques des dimanches et jours de fête de l'année liturgique offrent un trésor dont la richesse est toujours actuelle.

De semaine en semaine, elles nous donnent l'occasion de faire de nouvelles découvertes.

La parole de Dieu devient alors signifiante et active dans nos vies et nous permet de rencontrer celui qui est lui-même Parole de Vie.

5è dimanche du Carême, Année A – 2020

 En cette période où le Coronavirus (Covid-19) fait rage, on nous répète avec raison qu’il faut se protéger:
“C’est une question de vie ou de mort”, nous assure-t-on.

En lisant l’évangile de ce 5è dimanche du Carême (Jn.11:1-45),
je pense que le thème pourrait être exprimé ainsi:
‘Question de mort ET de vie.’

C’est bien ce qui se déroule dans la scène qui nous est proposée.
Marthe et Marie pleurent la mort de leur frère mais, après avoir retardé délibérément son arrivée,
Jésus ramène Lazare à la vie.
Un retour à la vie, certains la nomment: résurrection.

Pourtant, ce n’est pas la conclusion du récit dans la pensée de Jésus – si on peut ainsi parler.
Lazare est revenu à la vie, oui, mais sa ‘résurrection’ est temporaire,
il mourra de nouveau, comme tous les humains.
Sa résurrection, la VRAIE – sera différente.

Bien des livres ont été publiés ayant pour sujet: La vie après la vie.
Mais ils ne traitent pas de cette vie après la vie dont Jésus parle.
Il affirme:

“Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ;
quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais.”

Il demande alors à Martha à qui il a adressé ces paroles: 
“Crois-tu cela ?

 
C’est la question qui nous est adressée – individuellement, directement…
Et, il nous faut… inévitablement… y répondre: une réponse personnelle, définitive –
c’est vraiment une ‘Question de mort ET de vie.’
 

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/5th-sunday-of-lent-year-a-2020/

 

Source: Images: Following Jesus Daily   Prayer of Salvation

 

 

 

 

 

 

 

 

 

4è dimanche du Carême, année A – 2020  

Le dicton populaire est bien connu:
‘Il n’y a pas de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.’
Je pense que ce qui est dit de l’ouïe peut l’être aussi… de la vue:
“Il n’y a pas de pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.’

Il n’est pas facile de l’admettre mais peut-être ce ‘diagnostic’ pourrait s’appliquer à nous dans certaines circonstances…
Il y a tant de manières de se soustraire à la réalité – cette attitude que les psychologues qualifient de ‘déni’:

      • l’oubli volontaire de certains aspects de la relation avec mon conjoint…
      • la situation familiale qui se détériore sans qu’on s’en préoccupe…
      • la négligence de certaines responsabilités qui m’incombent…
      • l’indifférence à des personnes envers lesquelles nous avons un devoir d’assistance…
      • la douleur physique qui pourrait signaler un danger réel et qu’on choisit de ne pas prendre au sérieux…
      • l’absence de professionnalisme au travail…
      • les astuces si habiles qui engendrent l’injustice dans bien des domaines…
      • la rancune nourrie secrètement…
      • l’abandon de certaines valeurs pourtant choisies comme lignes de conduite…
      • le manque de motivation dans ma relation à Dieu au quotidien…

Les détails de cette liste sont aléatoires mais chacun/e peut les personnaliser.

En fait, c’est tout ce que je repousse, rejette, relègue au domaine de la non-existence
ne voulant simplement pas voir…
Car ces choses demanderait une réponse, une réaction, une re-vision, une redirection –
mais le Carême, c’est cela, non?

L’illustration ci-contre pourrait faire penser à quelqu’un qui se ferme les yeux – délibérément –
pour ne pas voir.
Au contraire, cette image est celle d’un homme qui – littéralement – n’en croit pas ses yeux!
Il VOIT parce qu’il a été guéri, guéri d’une cécité qu’il n’avait pas choisie. (Jn.9:1-41)
La nôtre, même acceptée trop facilement, peut être guérie d’une manière non moins merveilleuse,
si seulement nous le demandons de celui qui n’attend que cela…

Note: Une vidéo illustrant cette scène est offerte à: https://youtu.be/6hgeJOqYqB4

Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/4th-sunday-of-lent-year-a-2020/

 

Source: Image: joshwiedmann.com

3è dimanche du Carême, année A – 2020

Il semble qu’être à la recherche de quelque chose ou de quelqu’un, cela fait partie de… notre ADN.
Nous cherchons ceci et cela,
toujours en quête d’un nouvel objet,
tentant d’obtenir de nouvelles connaissances,
nous efforçant découvrir de nouveaux horizons.

Et, caractéristique de nos efforts, il y a, évidemment, la recherche du bonheur!
La Samaritaine aux cinq maris et avec un cinquième compagnon de vie,
elle s’y connaissait en recherche de bonheur!

Mais se pourrait-il que Dieu soit aussi en recherche?
On objecte bien vite que Dieu sait tout et peut tout –
il se suffit à lui-même et il n’a besoin de rien ni de personne!
Comment pourrait-on imaginer qu’il recherche quelque chose… ou quelqu’un?!…
Pourtant, c’est bien ce que Jésus dit dans l’évangile de ce dimanche (Jn.4:5-42).

Dans sa conversation avec la Samaritaine, Jésus affirme:

“L’heure vient – et c’est maintenant
où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et vérité:
tels sont les adorateurs que recherche le Père.”

On se pose bien vite la question: ‘Comment peut-on le devenir?’
Pas de technique spéciale requise,
pas de pratique ésotérique à suivre,
pas de guru attitré à imiter.

Ou plutôt, il y en a un: l’Esprit, que l’on nomme: le Conseiller (Jn.14:26) –
oui, l’esprit de Dieu lui-même qui seul peut faire de nous
“les adorateurs en esprit et vérité que recherche le Père.”

 
Il est encourageant de se rappeler que ce devenir est déjà… dans nos ‘gènes’ de baptisé/es!
Le Carême est un temps privilégié pour s’en souvenir!

Note: Cette scène de la rencontre de la Samaritaine avec Jésus est offerte dans une vidéo à: https://youtu.be/FMqM5c6dLKs
Et une autre réflexion sur un thème différent est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/3rd-sunday-of-lent-year-a-2020/

  

Source: Image: Pinterest

2è dimanche du Carême, année A – 2020

L’évangile de ce dimanche (Mt.17:1-9) nous présente une scène riche en couleur et… en émotion!
On y rencontre les apôtres témoins de la Transfiguration de Jésus et on nous dit:

“Les disciples tombèrent face contre terre et furent saisis d’une grande crainte.”

Ce texte est offert à notre réflexion en cette période de Carême.
Carême: le mot suggère… une conversion, un changement pour… une amélioration, pense-t-on.
On se dit qu’il faut transformer certaines habitudes, certains comportements…

Personnellement, il y a une chose que j’aimerais abolir, détruire, exterminer!
Absolument faire disparaître à jamais, de chez moi d’abord,
et chez tous et toutes qui sont à la recherche de Dieu.
C’est la crainte de Dieu!

Certains s’exclameront bien vite:
‘Mais la crainte de Dieu, c’est un don du Saint-Esprit!’
Ah, c’est ici que la terminologie nous fait faux bond – notre vocabulaire nous fait faire fausse route.

La crainte de Dieu, la vraie, celle qu’on attribue à l’Esprit-saint, on peut la décrire ainsi:
c’est celle d’une personne qui en aime tellement une autre qu’elle fait tout en son pouvoir pour ne pas peiner l’être aimé.
Elle ne craint pas d’être incomprise, rejetée, abandonnée – impossible.
Mais, pour rien au monde, elle ne voudrait attrister celui, ou celle, qu’elle aime de tout coeur.

L’autre ‘crainte’ elle se nomme: PEUR, peur servile, peur de l’esclave.
C’est la peur de celui/celle dont l’image de Dieu est celle d’un Dieu tâtillon –
un Dieu toujours insatisfait de nos pauvres performances, de notre fidélité bien imparfaite.
Cette peur de lui, Dieu ne veut jamais la retrouver en nous car elle fausse notre relation à lui.

La transfiguration de Jésus peut donc être le moment privilégié de la transformation de notre… vision!

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/2nd-sunday-of-lent-year-a-2020/

 

Source: image: pinterest.com

1er dimanche du Carême, année A – 2020

La 1ère lecture de ce dimanche (Gn.2:7-9; 3:1-7) nous est bien connue.
Le récit est si familier, chacun/e pourrait sans doute le réciter sans hésitation.
Depuis bien longtemps, ce texte habite l’imagination du people chrétien.

On pourrait croire qu’il en est de même du message qu’il recèle mais…
justement peut-être ce message demeure-t-il caché, sa pertinence encore à découvrir?…

“Vous serez comme des dieux.”
 
La tentation par excellence!
Celle qui suscite d’abord la fascination avant de conduire à… la dépendence, à l’esclavage.

Qui ne voudrait avoir la puissance de Dieu, sa connaissance, son autorité, sa gloire?
Être comme Dieu: Mais c’est justement ce que lui veut pour nous!
Ne nous a-t-il pas créé/es à son image et à sa ressemblance?
Mais alors, où se situe le problème?

C’est qu’il nous faut être comme Dieu à la manière de Dieu!
C’est là toute la différence.
Cela suppose d’être accompagné de son Esprit –
tout comme Jésus l’a été quand il a connu, lui aussi, la tentation!
(évangile de ce dimanche: Matthieu 4:1-11).

Être accompagné/es par l’Esprit,
Attentif/ves à son inspiration,
fidèles à suivre le chemin qu’il ouvre devant nous – celui qui conduit à être vraiment comme Dieu!

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème different en anglais à: https://image-i-nations.com/1st-sunday-of-lent-year-a-2020/

 

Source: Image: You Tube

 

Mercredi des Cendres, année A – 2020

C’est le Carême: on nous le dit, on le répète, on nous le rappelle.
Mais c’est quoi… pourquoi, le Carême?
On nous dit que c’est une période pour se rapprocher de Dieu.

Et… si l’inverse était vrai?
Si Dieu, lui, se faisait proche ?…
Il l’a fait, depuis le tout premier Noël et il n’a jamais changé son approche!

Donc, cette période de 40 jours – ce ‘moment favorable’, car c’en est vraiment un –
c’est peut-être le moment privilégié pour reconnaitre – ENFIN – que Dieu est proche.

Oui, mais… quel Dieu?
Notre imagination lui prête de nombreux visages et peut aussi, malheureusement, faire des caricatures de lui.
Dieu, le vrai Dieu, c’est celui que la 1ère lecture (Joël 2:12-18) décrit:

“Il est tendre et miséricordieux,
lent à la colère et plein d’amour,
renonçant au châtiment.”
“Le Seigneur s’est ému…
il a eu pitié de son peuple.”
 
Un Dieu qui aime au point de… s’émouvoir!
Mais…il est si souvent méconnu…

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème semblable à: https://image-i-nations.com/ash-wednesday-year-a-2020/

Un blogue sur ‘Les Cendres’ est aussi offert  à: https://image-i-nations.com/des-cendres/

 

Source: Image: Écoute, Partage, Parole

7è dimanche de l’année A – 2020

Le dicton nous est familier: “À l’impossible, nul n’est tenu.”
Il se pourrait qu’en lisant la 1ère lecture et l’évangile de ce dimanche (Lv.19:1-2,17-18) (Mt.5:38-48),
certains soient tentés de prononcer les paroles de ce dicton populaire.
Oserait-on le dire à… Dieu?

Il nous demande – n’est-ce pas plutôt un commandement?
“Soyez saints, car moi, le Seigneur votre Dieu, je suis saint.”
 
Et Jésus nous le rappelle:
“Vous donc, vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait.”
Être saint, être parfait – c’est bien au-delà de nos forces humaines, c’est évident.
On peut le désirer, on peut s’efforcer d’atteindre cet idéal, mais on reste toujours… en chemin.

Et si cela suffisait?
Des auteurs spirituels affirment: “Vouloir plaire à Dieu, c’est déjà lui plaire!”
Ne peut-on pas en dire autant du désir de devenir saint, parfait comme le Père?

Et quand on y pense bien, la sainteté, c’est le domaine de l’Esprit Saint lui-même.
Ce que l’apôtre Paul écrit aux chrétiens de Corinthe (2è lecture: 1 Co.3:16-23) s’adresse aussi à nous:

Ne savez-vous pas que vous êtes un sanctuaire de Dieu,
et que l’Esprit de Dieu habite en vous ?…
Le sanctuaire de Dieu est saint, et ce sanctuaire, c’est vous.”
 
Paroles encourageates s’il en est!
Une prière suppliante, continue, incessante, à cet Esprit de sainteté est sûrement un bon premier pas…

Note: Une video est offerte sur ce theme à: https://image-i-nations.com/images-de-dieu-4e-episode/(La 2è partie de la video est celle qui concerne ce texte de l’évangile).

Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/7th-sunday-of-year-a-2020/

Source: Image: www.la-tente.org

6è dimanche de l’année A – 2020

De quelqu’un qui imagine des choses merveilleuses croyant qu’elles se réaliseront,  on dit parfois qu’il ou elle ‘rêve en couleur’ !
On se dit que ce que ces gens prennent pour la réalité est improbable, impossible, les choses ne se passent pas ainsi, affirme-t-on –
c’est un rêve.

Et si c’était Dieu qui nous invitait à rêver ?
Il semble que c’est lui qui le fait par ses messagers qui nous parlent de

« ce que l’œil n’a pas vu,
ce que l’oreille n’a pas entendu,
ce qui n’est pas venu à l’esprit de l’homme,
ce que Dieu a préparé pour ceux dont il est aimé » . (1 Co.2:6-10)

Rêver à la manière de Dieu, selon le plan de Dieu…
Les yeux et les oreilles de notre corps n’y parviennent pas, évidemment,
et notre esprit n’arrive pas non plus à imaginer ce que Dieu nous réserve.
Alors… il faut rêver – c’est ce que fait l’espérance.

C’est l’espérance qui donne cette audace d’oser attendre de Dieu
TOUT ce qu’il nous a préparé, et alors !…
Ce sera encore mieux que de… rêver en couleur !

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/6th-sunday-of-year-a-2020/

 

Source : Images : Foxize   Pix Love

 

 

 

5è dimanche de l’année A – 2020

Si quelqu’un vous approchait et vous disait :
« Tu sais, la gloire de Dieu dépend… un peu de toi »,
vous regarderiez sans doute cette personne avec… amusement et incrédulité!

Et si quelqu’un d’autre vous abordait en vous assurant que
si on désire que Dieu s’occupe de nous, il nous faut d’abord nous occuper des autres,
là encore, vous seriez probablement perplexe, peut-être même incrédule.

C’est pourtant le message que ce dimanche (5è dimanche de l’année A) semble nous donner.
Les textes parlent beaucoup de lumière – pas surtout celle de Dieu lui-même –
mais celle que notre vie doit réfléchir.

Le prophète Isaïe (Is.58:7-10) et Jésus lui-même (Mt.5:13-16) nous invitent, peut-être plus exactement, nous enjoignent,
à faire en sorte que nos actions apportent du bien-être aux autres.
Autrement dit, nous devons être nous-mêmes LUMIÈRE qui éclaire leur quotidien.

Au fil des jours, cette lumière aura pour nom : accueil, partage, assistance
qui pourront devenir… visages de Dieu, manifestations de sa présence!

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/5th-sunday-of-year-a-2020/

 

Source : Images : www.haikudeck.com   vasedargile.centerblog.net

Fête de la Présentation de Jésus au Temple, année A – 2020

La fête célébrée aujourd’hui – la Préentation de Jésus au Temple
peut sembler étrange à notre culture occidentale.
La scène qu’on nous présente est celle d’un rituel de la religion juive.
Mais elle a néanmoins une signification pour nous.

C’est le texte de la 2è lecture tirée de l’épitre aux Hébreux (He.2:14-18) qui en révèle le sens.
L’auteur affirme :

« Il lui fallait donc se rendre en tout semblable à ses frères. »
 
« Il lui fallait… » l’expression suggère une… obligation, une chose à laquelle on doit se soumettre.
Mais voilà ce que lui, Dieu, a voulu, ce qu’il a choisi :
se soumettre à toutes ces ‘obligations’ auxquelles nous sommes assujettis nous-mêmes.
Quelques lignes plus loin le texte en donne la raison :

« pour devenir… miséricordieux. »
 
L’envoyé du Dieu de miséricorde ‘doit’ apprendre à l’être…
à l’être au diapason de ceux et celle pour qui il veut en être l’expression visible, tangible.

« Et parce qu’il a souffert jusqu’au bout l’épreuve de sa Passion,
il est capable de porter secours à ceux qui subissent une épreuve. »

Il sait, il comprend, il connaît d’expérience, jusque dans sa chair, ce que nous vivons !

Étonnant, extraordinaire et combien encourageant !
Notre Dieu est un Dieu qui se met à notre niveau pour nous amener au sien !

C’était ça Noël et la Fête de la Présentation est le couronnement de cette période… d’Incarnation
qui se prolonge jusqu’à… ce moment même !

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à:
 

Source : Images : youtube.com