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2è dimanche de Pâques, année C – 2022

Le dimanche de ceux qui sont présents et… de celui qui est absent –
c’est ce que le texte de l’évangile nous présente (Jean 20:19-31).
Le dimanche de ceux qui ont vu et ont cru et… de celui qui n’a pas pu voir et refuse de croire.

On est porté à réfléchir à cette scène et à en tirer un message approprié.
Personnellement, je m’attarde à ce que je nomme : ‘La béatitude manquante’!
Oui, celle qui ne fait pas partie de la liste des huit béatitudes que l’on connaît bien.
Celles que l’on retrouve dans le texte de Matthieu où Jésus proclame ‘Bienheureux’ huit groupes de personnes (Matthieu 5:3-9).

‘La béatitude manquante’ que nous offre le texte d’aujourd’hui affirme:
« Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »

C’est la béatitude de tous ceux, toutes celles – de nous tous et toutes qui pouvons nous l’approprier…
si seulement nous en décidons ainsi…

La FOI… CROIRE… certain/es diront : ‘C’est toute une aventure!’
Oui, et quelle aventure!

À mes yeux, la foi est un cheminement, un ‘pas-à-pas’ quotidien…
Il est plutôt rare qu’il s’agisse d’un moment lumineux et exaltant comme ce fut le cas pour l’apôtre Paul.
Les chemins de Damas – comme celui de son expérience – ne sont pas la norme.

On observe plutôt un lent pèlerinage… on avance parfois allègrement, parfois péniblement…
On poursuivait le chemin et voilà qu’on s’arrête, on se questionne, on doute, on hésite…
Le parcours connaît de nouveaux départs, des détours…
On se résout à reprendre le chemin, et voilà que la joie s’empare de nous comme au premier jour…

Il y a les jours lumineux et les autres où le brouillard justement embrouille tout!
Les certitudes lentement acquises semblent avoir disparu…
Mais d’autres convictions, plus profondes encore, surgissent avec force!

Et soudain se révèle… une présence – celle de Celui qui marchait avec nous depuis le tout début –
le Seigneur Ressuscité.
C’est lui qui a guidé nos pas, inspiré notre marche et l’a conduite à ce moment de… reconnaissance,
qui est à la foi connaissance nouvelle et gratitude!

« Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/2nd-sunday-of-easter-year-c-2022/

 

Source: Images: pinterest.com    iStock

 

 

Journée mondiale de la voix – 16 avril

Organisée pour la première fois au Brésil le 16 avril 1999 par la Sociedade Brasiliera de Laringologia e Voz, elle s’est perennisée ensuite dans différents pays comme l’Argentine, la Belgique, les Etats-Unis, la France et l’Espagne, avec comme objectif des rencontres entre professionnels de la voix venant d’horizons multiples.
L’information du grand public et des professionnels de la voix (qu’ils soient spécialisés dans l’éducation vocale au sens large ou directement concernés par les problématiques de prévention et de prise en charge) permet une prise de conscience plus large des questions touchant à la voix humaine.

Faites entendre votre voix !

En protégeant sa voix des agressions, en adaptant sa manière de parler aux besoins spécifiques liés à son utilisation, de nombreuses difficultés et altérations de la voix peuvent être facilement évitées.

Le projet Common Voice

Il s’agit d’une initiative de la fondation Mozilla dans le but de produire une base de données libre pour la reconnaissance automatique de la parole. Il est soutenu par des volontaires qui enregistrent des phrases avec un microphone et vérifient les enregistrements d’autres utilisateurs.

Un site à visiter : commonvoice.mozilla.org.   Source: Texte: Journée mondiale
Source: Texte & Image: https://leprot.com/sante-quotidien

La journée de la quenouille – 7 janvier

 Cette journée n’est pas à proprement parler une « journée mondiale » (Une journée mondiale de la quenouille… de quoi aurions-nous l’air ?), elle serait plutôt à classer dans la catégorie des « fêtes et traditions populaires ».

Un peu d’histoire

La fête de la quenouille se célébrait déjà au moyen-âge et marquait à l’époque la fin des festivités de Noël ou, plus exactement, la reprise des travaux ménagers, douze jours après Noël. Vous avez fait le calcul, on arrive bien au 7 janvier.

La quenouille, qui servait à filer les matières textiles, a longtemps été le symbole du travail féminin. Cette fête est souvent associée à des plaisanteries « opposant » les laboureurs et les femmes qui filaient le lin.

Fête sexiste ? Nous n’irons pas jusque là, en nous souvenant que le travail des fileuses n’était pas – loin s’en faut – une activité dégradante mais plutôt la reconnaissance d’un savoir-faire difficile qui exigeait précision et dexterité !

Un site à visiter : vertjean.wordpress.com   Source: Texte & Image: Journée mondiale (illustration : Sainte Marguerite filant la quenouille en gardant les moutons (Livre d’heures d’Étienne Chevalier, enluminé par Jean Fouquet, 15ème siècle)

28è dimanche de l’année C – 2019

L’évangile de ce jour (Lc.17:11-19) est étonnant, c’est le moins qu’on puisse dire!

Jésus guérit, d’une seule parole, dix hommes atteints d’une maladie terrible, honteuse au regard leur entourage,
et pour laquelle on ne connaissait pas de remède.
Et, sur les dix qui ont bénéficié d’un tel geste, un seul revient remercier Jésus.

Dix ont été guéris, ils peuvent commencer à vivre normalement, sans peine ni honte, mais…
revenir vers celui qui leur accorde cette nouvelle vie, cela… ils ne le font pas.

Un sur dix = 10% – ce n’est pas un résultat satisfaisant, il va sans dire.
De nos jours, les spécialistes des affaires seraient remplis de honte et de récriminations!
On blâmerait vite la stratégie, la publicité, celui-ci ou celle-là –
il faudrait absolument attribuer la responsabilité à quelqu’un!
C’est là le monde DES affaires.

Mais la reconnaissance, la gratitude – pour employer des termes un peu désuets –
ça ne fait pas partie du monde des affaires.
Dire ‘Merci’ c’est UNE affaire… de cœur.

Si les termes de gratitude ne se retrouvent pas souvent dans nos conversations,
peut-être est-ce parce que cette attitude est souvent absente de nos relations?

La reconnaissance suppose l’attention et l’appréciation.
On porte attention à ce qui nous est donné, à ce qu’on fait pour nous.
Mais nous sommes parfois si distrait/es, ‘éparpillé/es’ diront certains.
Et l’appréciation signifie que l’on sait reconnaître la valeur du don que l’on nous fait –
une valeur bien souvent qu’on ne peut monnayer mais qui est riche de chaleur humaine.

On peut alors exprimer cette appréciation:
« C’était gentil de ta part de penser à moi. »
« Ton geste m’a touchée. »
« Ta gentillesse m’a fait plaisir. »
« Ton conseil m’a été d’une grande aide. »

Même Dieu n’est pas indifférent à une telle expression, en fait… il l’attend.
Malheureusement… il doit souvent attendre l o n t e m p s . . . avant de percevoir de notre part un signe de reconnaissance…
Et pourtant, ses dons et ses bénédictions nous rejoignent jour après jour!

Note : Cette scène de l’évangile est représentée dans la vidéo qui suit : https://youtu.be/mKsWkpQGsKQ

Une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à : https://image-i-nations.com/28th-sunday-of-year-c-2019/

 

Source : Image : America Magazine

 

Fête de l’Épiphanie, année C

« C’est la fête des Rois » dit-on. C’est ainsi que l’on désigne parfois la célébration d’aujourd’hui – la fête de l’Épiphanie.

Il faut dire que le récit offre quelque chose d’exotique, de féérique, de magique même – ne parle-t’on pas des ‘Mages’ ?!

Sans oublier, évidemment, son aspect biblique et théologique.

Et… le symbolique, alors… au cœur de cette fête si riche en couleur et en splendeur !

La légende qui présente ces nobles personnages affirme qu’ils étaient rois et nous les présente tous les trois les nommant : Gaspar, Melchior et Balthasar.

Ni statut royal, ni nom, ni nombre, n’apparaît dans le texte de l’évangile de Matthieu (Mt.2:1-12).

Qu’est ce donc qui les caractérise ?

Ce sont des gens… en recherche. Ils ont découvert une étoile inconnue jusqu’alors.

Ils l’ont reconnu comme un signe qui leur a servi de guide mais… ce signe a soudain disparu.

Les Mages s’adressent donc à l’autorité qui devrait avoir connaissance et sagesse… et pourtant !

Ils se mettent de nouveau en route et découvrent avec joie leur guide étoilé revenu et les précédant comme à leur départ.

Ayant atteint leur destination ils reconnaissent celui qu’ils cherchaient.

Ils le reconnaissent jusqu’à… l’adoration – peut-on offrir un présent plus précieux ?

Mais ils y ajoutent les autres choses apportées : l’or, l’encens et la myrrhe, choses bien précieuses aux yeux de leurs contemporains.

 
La découverte… la route… le guide… la marche… la recherche… la reconnaissance… l’offrande…

Les repères pour cette nouvelle année qui vient de s’ouvrir devant nous.

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à :

Feast of the Epiphany, Year C

 

Source : Image : shutterstock.com   amazon.co.uk

 

Une ‘femme oubliée’… maintenant reconnue

En 1967, Jocelyn Bell a découvert après des années de recherches le premier pulsar, une étoile à neutron qui tourne très rapidement sur elle-même et émet un fort rayonnement électromagnétique.

La découverte de ces « phares de l’espace » a permis une multitude d’avancées dans la compréhension de l’Univers. Elle a été considérée tellement importante qu’elle a valu un prix Nobel de physique en 1974… au directeur de thèse, Antony Hewish.

Début septembre 2018, Jocelyn Bell a remporté le prix Breakthrough. Dotée de 3 millions de dollars, cette récompense remise conjointement par Facebook, Google, la société américaine de génétique 23andme et un philanthrope russe, est l’une des mieux dotées du monde scientifique.

Mais ce qu’en retiendra l’astronome britannique, qui a fait don de la somme pour financer des bourses d’études, n’est pas tant l’argent que la reconnaissance, certes tardive, de son travail.

Source : Texte : Audrey Dufour et Denis Sergent , le 13/09/2018 – La Croix, 26 septembre 2018 Image : BBC

 

 

3è dimanche de Pâques, année B

« Saisis de frayeur et de crainte…
bouleversés…
ils n’osaient pas encore croire…
saisis d’étonnement… »

On pourrait dire : Un drame en trois actes !
C’est l’évangile de ce 3è dimanche de Pâques, année B – Jn.20:19-31.
Et il faut avouer que penser voir un esprit,
ne pas reconnaître quelqu’un dont on a partagé le vécu pendant trois ans,
ne pas oser lui demander ouvertement qui il est…

Être aux prise à la frayeur, à la crainte, au bouleversement, à l’incrédulité et à l’étonnement –
c’est assez dramatique, c’est le moins qu’on puisse dire !

Nous sommes tellement habitués à lire les pages de l’évangile l’une à la suite de l’autre, nous n’éprouvons rien de ces sentiments –
et pour cause : nous connaissons déjà le dénouement !!
L’historique fait partie de notre mémoire chrétienne depuis si longtemps !
Et le théologique s’est ajouté à notre répertoire au fil des années.

Il ne nous est pas facile d’imaginer ce que Pierre et André, Jacques et Jean, et tous les autres présents ce soir-là ont vécu.
L’expérience qui a été la leur lors de cette apparition soudaine de Jésus, il nous est difficile de nous la représenter –
nous en connaissons trop les détails, le texte nous est trop familier !

Peut-être faut-il simplement les regarder, un à un, ces braves hommes qui ne sont vraiment pas trop braves en fait…
Et regarder Jésus lui-même… et tenter de revivre – à notre manière – ce qu’ils ont vécu :

Cette expérience exceptionnelle de RE-CONNAISSANCE dans les deux sens du terme :
Connaître à nouveau, d’une manière nouvelle Celui qu’ils connaissaient depuis longtemps.
Connaître avec gratitude, avec ce sentiment profond d’appréciation émerveillée pour tout ce dont nous avons été comblé/es
au fil des ans par Celui que nous ne reconnaissions pas toujours…

C’est l’œuvre de toute une vie…
C’est la tâche du quotidien qui se veut fidèle à LA Présence toujours neuve…

 

Note: Une autre réflexion sur un thème différent est offerte en anglais à: https://image-i-nations.com/3rd-sunday-of-easter-year-b/

Source : Image : YouTube

Journée mondiale du compliment – 1er mars

Créée en 2003 aux Pays Bas, cette journée a été voulue par ses initiateurs comme étant « la journée la plus positive dans le monde ».

L’être humain a besoin de reconnaissance
Le principe est simple : l’être humain a besoin de reconnaissance, d’être mis en valeur pour se sentir bien. Alors à chacun son petit compliment envers son voisin, son (sa) collègue, un membre de sa famille, ou pourquoi pas au premier quidam rencontré au hasard d’une course ou dans la file d’attente d’un service public.

Des journées positives
Le lecteur attentif de ce site * aura certainement remarqué qu’il y a d’autres journées « positives » et « gratuites » durant l’année, qui n’ont rien d’autre à défendre que le mieux être entre tous. Journée mondiale de la gentillesse, journée mondiale de la courtoisie au volant, journée internationale des câlins, … à se demander d’où nous vient ce besoin de recréer du lien entre tous, dans une société où seule la performance semble être valorisée et marchandisée ?

 

* Source : Texte & Image : http://www.journee-mondiale.com/      Un site à visiter : www.worldcomplimentday.info