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Hier et aujourd'hui . . .

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Ce que cette page vous réserve . . .

     

Les lectures bibliques des dimanches et jours de fête de l'année liturgique offrent un trésor dont la richesse est toujours actuelle.

De semaine en semaine, elles nous donnent l'occasion de faire de nouvelles découvertes.

La parole de Dieu devient alors signifiante et active dans nos vies et nous permet de rencontrer celui qui est lui-même Parole de Vie.

2è dimanche de l’Avent, année B – 2020

   Il y a des moments – nous les connaissons tous – où on n’en peut plus.
On est à bout de souffle, à bout de ressources, à bout… tout simplement.
On a tout essayé, on a donné tout ce qu’on pouvait, et… ce qu’on tentait de faire a échoué.
C’est la déprime, la vraie, qui a pris possession de nous.
Des idées noires, c’est ce qui nous reste.
Le découragement, parfois même le désespoir, nous paralyse.

Dans une telle situation, on cherche souvent du réconfort, de l’encouragement.
On espère rencontrer quelqu’un qui saura nous redonner courage.
Quelqu’un qui nous aidera à retrouver une lueur d’espoir dans l’obscurité qui nous entoure.
De la consolation, voilà ce dont nous avons tant besoin en de tels moments.

Si vous avez fait une expérience de ce genre, vous savez ce dont je parle.
Mais… avez-vous déjà cherché la consolation… de Dieu?
La désirez-vous?
Lui avez-vous demandé de vous la donner?

Un parent, une amie, des collègues, peuvent nous réconforter,
mais la consolation de Dieu a une résonnance bien particulière.
Sa consolation à lui peut nous rejoindre au plus intime de nous-même.
Cette consolation, elle peut nous atteindre là où rien d’autre ne saurait pénétrer.

La 1ère lecture de ce 2è dimanche de l’Avent (Is 40:1-5,9-11) commence justement avec ces mots :

« Consolez, consolez mon peuple, – dit votre Dieu –
parlez au cœur de Jérusalem. »

C’est le message que Dieu confie au prophète, Isaïe.
Le cœur de Jérusalem, c’est le cœur de ceux et celles qui s’en remettent à lui –
ceux et celles qui osent tout attendre de lui, y compris sa consolation.

Et cette 1ère lecture se termine avec ce verset :

« Comme un berger, il fait paître son troupeau :
son bras rassemble les agneaux,
il les porte sur son cœur. »

 
Se laisser porter par Dieu… cela peut être une prière qui lui est bien agréable en cette période de l’Avent!

Note: Une vidéo sur les thèmes de ce dimanche est disponible à : https://youtu.be/d_yfRXi8nnc

Une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/2nd-sunday-of-advent-year-b-2020/

 

Source: Images: Depositphotos   The Comfort Company Blog

1er dimanche de l’Avent, année B – 2020

Si on vous demandait comment on doit approcher Dieu, vous répondriez sans doute avec respect, en étant conscient de sa majesté.
D’autres affirmeraient qu’il faut se présenter devant lui avec humilité, reconnaissant notre indignité.
D’autres encore mentionneront que louange et gratitude sont l’attitude première de quiconque se met en prière.
Certains diront qu’il est essentiel de venir à Dieu avec foi et confiance.

Personne ne mentionnerait donc qu’on peut l’approcher avec… audace!
C’est pourtant ce que les prophètes ont osé faire.
La 1ère lecture de ce dimanche l’illustre clairement dès le début (Is.63:16-17,19; 64:2-7):

« Pourquoi, Seigneur, nous laisses-tu errer hors de tes chemins ?
Pourquoi laisser nos cœurs s’endurcir et ne plus te craindre ?
Reviens, à cause de tes serviteurs. »

Étonnant vraiment!
Le prophète Isaïe se plaint à Dieu – c’est presque… une accusation – qu’il les abandonne à leur errance.
Il questionne l’attitude de Dieu qui semble permettre leur dureté de cœur !
Il ose demander à Dieu de ‘revenir’ alors qu’on sait bien que la conversion doit être… nôtre!
C’est bien le sens de la conversion, revenir à Dieu!

J’aime cette audace du prophète qui est en si bons termes avec Dieu qu’il peut lui parler ainsi.
Il peut oser PRIER ainsi!

Approcher Dieu avec respect et humilité, certainement.
Venir à lui avec louange et confiance, évidemment.
Mais aussi oser avoir avec lui une relation dans laquelle est présente l’audace confiante d’un enfant
avec son père – un père dont il n’a jamais fini de découvrir la tendresse inouïe.
 
«C’est toi, Seigneur, notre père, » rappelle à Dieu son prophète audacieux.
Tout est là!

 

Note: Une vidéo sur les thèmes de ce dimanche est disponible à : https://youtu.be/lQnK0YDmLTw

Une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/1st-sunday-of-advent-year-b-2020/

 

Source: Images : Depositphotos   DNA India   MpumalangaNewshorn   toutinfos.centerblog.net

34è dimanche de l’année A, Fête du Christ, Roi – 2020

Ce dernier dimanche de l’année liturgique célèbre la Fête du Christ, Roi de l’univers.
Cette fête date de 1925 et a été mise au calendrier des célébrations par le Pape Pie Xl.

Presqu’un siècle s’est écoulé depuis et, de nos jours, bien des gens n’ont pas une admiration particulière pour la royauté comme telle.
Le pouvoir des monarques est souvent purement symbolique car la politique est désormais le domaine attitré des présidents et des premiers ministres.

Pour plusieurs, une célébration du Christ comme Roi aura une signification si on l’explique, si on en ‘purifie’ la notion, si on lui donne un sens bien spirituel, etc.
Le titre de ROI que l’on attribue à Jésus glorifié est précisément cela : un titre que les humains lui ont conféré.
Sa réponse à Pilate sur le sujet était… une déclaration plutôt énigmatique référant à une royauté en vue d’un témoignage à la vérité (Jn.18:37).

Comment Jésus s’est-il présenté à nous? Il a dit clairement et définitivement :

 « Je suis le chemin, la vérité et la vie. » (Jn.14:6)
« Je suis le pain de vie. » (Jn.6:35)
« Je suis la lumière du monde. » (Jn.8:12)
« Je suis la porte des brebis. » (Jn.10:9)
« Je suis le bon berger. » (Jn.10:14)
« Je suis la résurrection et la vie. » (Jn.11:25) 
 
Et, étonnamment, un jour bien solennel entre tous, il a affirmé en disant à ses amis, les apôtres :

            « Je suis parmi vous comme celui qui sert… » (Lc.22:27)
 
Chacun/e a son image préférée de Jésus – les illustrations abondent qui le présentent de bien des manières.
Nul ne saurait, nul ne devrait imposer son choix.

Mais il est essentiel de demeurer conscient que notre perception de LUI reste toujours partielle et… en devenir.

Et, c’est à LUI d’en parfaire l’image dans nos esprits et nos cœurs, tout au long de notre existence.

 

Note: Une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/34th-sunday-of-year-a-feast-of-christ-the-universal-king-2020/

 

Source: Images: The Spiritual Forum    Deposit Photos

33è dimanche de l’année A – 2020

Plusieurs des paraboles de Jésus nous sont bien connues.
La signification de certaines d’entre elles nous semble parfois évidente.
Et pourtant… se pourrait-il que nous manquions parfois de percevoir le message profond qui s’y cache?

Dans ces textes, les paroles de Jésus nous offrent un miroir –
le miroir des actions et réactions des humains que nous sommes.

La parabole de Jésus en ce dimanche est connue comme la Parabole des Talents (Mt.25:14-30).
Les trois serviteurs à qui le maître a confié une somme d’argent l’administrent chacun à sa manière.
Le message qui découle du récit est présenté comme la responsabilité que nous avons de faire fructifier les dons que nous avons reçus de Dieu.
La paresse et la peur du 3è serviteur sont condamnées alors que le sens des affaires des deux autres est récompensé.

Cette conclusion est valide et pertinente.
Une interprétation additionnelle se présente dans l’attitude du serviteur qui a simplement enfoui ce qui lui avait été confié.
Convoqué par son maître pour rendre compte de son administration, on le voit… accuser pour… s’excuser.
Il accuse son maître d’être dure et exigeant pour excuser sa nonchalance et sa passivité.

N’est-ce pas là le miroir de l’attitude de bien des gens qui nous entourent (peut-être même la nôtre occasionnellement)?…
Le refus de se voir tel qu’on est… lâche, paresseux, échappant aux responsabilités qui sont nôtres…
Alors, on passe à l’attaque accusant l’autre d’être à l’origine de notre comportement.
Le 21è siècle déjà présent dans les paroles de Jésus!

La prochaine fois, en passant près d’un miroir… je me souviendrai de cette parabole!

Note: Une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/33rd-sunday-of-year-a-2020/

 

Source: Image : Sharing the Real Truth 

32è dimanche de l’année A – 2020

Le mot ‘recherche’ revient souvent dans les conversations, les publications, et les médias sociaux ne manquent pas de le mentionner aussi.
Il semble que la recherche est à l’ordre du jour – recherche d’information, de nouvelles techniques de production, de nouvelles méthodes d’enseignement, de nouveaux médicaments pour des maladies rares, et j’en passe.

Ne sommes-nous pas tous et toutes en recherche?
Recherche du conjoint idéal, recherche d’un emploi bien rémunéré, recherche… du bonheur, évidemment!

Certains, plusieurs – oui, plusieurs – sont à la recherche de… Dieu!
Toute une aventure que cette recherche de ce quelqu’Un qui fascine, qui attire, qui invite mais…
qui semble se dérober sans cesse.
Alors que nous tentons de le connaître, de comprendre son message, de découvrir ce qu’il désire,
de percevoir qui il est vraiment – nous avons l’impression que nos efforts n’aboutissent pas.
Nous demeurons toujours… à sa recherche.

Pourtant…
La 1ère lecture de ce dimanche (Sa.6:12-16) offre un message bien réconfortant en affirmant :

« La Sagesse se laisse trouver par ceux qui la cherchent.
Elle devance leurs désirs en se faisant connaître la première.
Celui qui la cherche dès l’aurore ne se fatiguera pas :
il la trouvera assise à sa porte. »

Dans l’Ancien Testament, la Sagesse représente Dieu lui-même.
Alors… il devient évident que notre recherche de Dieu n’est pas en vain –
en fait, c’est même lui qui est en attente de nous assis à notre porte, semble-t-il!

Le texte poursuit avec des paroles encore plus extraordinaires :

« La Sagesse va et vient à la recherche de ceux qui sont dignes d’elle ;
au détour des sentiers, elle leur apparaît avec un visage souriant ;
dans chacune de leurs pensées, elle vient à leur rencontre. »

Dieu, Dieu lui-même se fait présent et… nous sourit!
Encore une fois, il nous faut changer notre image de Dieu !

Note: Une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/32nd-sunday-of-year-a-2020/

 

Source: Image : Soleil de Lumière – Canalblog

Fête de la Toussaint, année A – 2020

Pour la célébration d’aujourd’hui, les textes du 31è dimanche de l’année A font place à ceux de la Fête de la Toussaint.

La 1ère lecture de cette fête (Ap.7:2-4,9-14) fait mention d’une grande multitude,
« une foule impossible à dénombrer,
une foule de toutes nations, tribus, peuples et langues. »

Ce texte du livre de l’Apocalypse (aussi appelé : Révélation) nous présente une vision,
la vision « des serviteurs de notre Dieu » qui ont atteint leur destination.
Aux 144,000 de ceux du peuple d’Israël, s’ajoutent tous les autres,
tous ceux et celles-là qui sont maintenant en présence de Dieu pour le louer et lui rendre gloire.

Ayant lu ce texte, j’ai soudain passé des statistiques bibliques à celles qui nous sont plus proches – celles du recensement de 2016 pour le Canada.
J’y ai découvert qu’à cette période il y avait plus de 7 million et demi de Canadiens nés dans des pays autres que le nôtre, soit 21.9 % – étonnante multiplicité et diversité!

J’ai alors voyagé en esprit jusqu’à un pays d’Afrique dont la population de quelques 45 millions était formée de plus de 123 ethnies dont les langues pouvaient être aussi différentes les unes des autres que le Français et l’Allemand!

C’est alors que la pensée m’est venue : tous ces gens sont appelés à être heureux, bienheureux, appelés à être… saints!
C’est précisément cela l’évangile – la BONNE nouvelle!

Jésus allait le proclamer sans contredit :

« Alors on viendra de l’orient et de l’occident, du nord et du midi,
Prendre place au festin dans le royaume de Dieu. » (Luc 13:29)

Osons-nous y croire vraiment?
Osons-nous en propager l’invraisemblable message ?!

 

Note: Une vidéo sur le thème de l’évangile est disponible à : https://image-i-nations.com/le-bonheur/

Une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/feast-of-all-saints-year-a-2020/

  

Source: Image : un.org   en.wikipedia.org.   slideshare

30è dimanche de l’année A – 2020

À la question : ‘Qu’est ce qui est essentiel dans la vie?’
chacun, chacune, aura sa réponse selon sa personnalité, son expérience, ses valeurs.

Mais à la question : ‘Qu’est ce qui est essentiel dans la vie chrétienne?’
nul besoin de réfléchir – la réponse est donnée pas Jésus lui-même.

Le texte de l’évangile de ce dimanche (Mt.22:34-40) nous livre ses paroles –
claires, précises, laissant nulle place pour le doute ou l’hésitation.

Les Pharisiens, toujours à l’affût d’une occasion pour prendre Jésus au piège,
lui posent cette question essentielle.
Leur Loi leur donnait déjà la réponse et de nombreux textes offraient des exemples
de ce qui était exigé d’un Juif fidèle.

La 1ère lecture de ce jour en fournit une illustration (Ex.22:20-26).
Dans la scène que présente le texte de l’évangile,
nous trouvons une question précise et une réponse qui l’est tout autant mais… avec un élément inattendu!
L’inattendu se révèle dans la précision du Maître :

« Le second lui est semblable. »

Aimer Dieu, de tout son être, cela semble l’évidence même.
Il est notre Créateur, celui qui nous comble de ses dons, celui qui veille sur nous et nous sauve.

Mais Jésus ose ajouter que ce ‘grand commandement’ a, dirait-on, une deuxième partie.Une deuxième section semblable à la première et qui est également essentielle.

La conclusion s’impose : aimer son prochain fait partie intégrante de l’amour que Dieu attend de nous.
Ce prochain – l’être humain que nous côtoyons, tout un chacun que nous rencontrons, oui,

  • faible
  • fragile
  • faillible

lui, elle, qui partage notre humanité, a droit à l’amour auquel Dieu a droit!
Lui qui un jour de notre histoire a revêtu cette humanité de faiblesse et de fragilité.

Nous célébrons précisément cela à Noël… pourquoi l’oublions-nous si souvent par la suite?…
Difficile? Certainement.
Exigeant? Définitivement – de ces exigences que Dieu seul peut nous demander… jour après jour.

Note: Une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/30th-sunday-of-year-a-2020/

 

Source: Image : Click Nova Olimpia

29è dimanche de l’année A – 2020

Encore une scène qui nous est familière (Mt.22:15-21) et qui, par certains aspects, captive notre attention.
Les Pharisiens dont la réputation est bien connue tentent de piéger Jésus.
Évidemment, nous connaissons le résultat de leur tentative mais le dialogue entre eux et le Maître a de quoi nous interpeler.

Les chefs religieux entament la conversation avec Jésus en lui adressant des compliments qui ont pour but de camoufler la raison de leur intervention.
Cette astuce est évidente et la réaction de Jésus prend ses interlocuteurs au dépourvu.
Ils ont, en fait, résolu le pseudo-problème qu’ils soumettent à Jésus puisqu’ils ont déjà en leur possession les pièces de monnaie à l’effigie de César!
 
L’auditoire de Jésus – tout ce groupe de gens de bonne volonté venus écouter son enseignement – doivent rire sous cape!
Mais la réponse de Jésus s’adresse également à nous avec son message toujours ponctuel :

« Rendez donc à César ce qui est à César,
et à Dieu ce qui est à Dieu. »

 
Certains objecteront que notre époque n’est plus soumise à César – ils ont raison.
D’autres pressentent qu’il y a là plus qu’une exhortation à payer taxes et impôts – ceux-là ont sans doute également raison.

Se pourrait-il qu’une traduction appropriée pour notre époque puisse s’exprimer ainsi :
Rendre à chacun/e ce qui lui revient – non pas quelque chose stipulé par une loi civile, ou même morale,
mais en vertu de leur humanité… et de la nôtre!
Ces choses si précieuses que sont la compréhension, la patience, la sympathie, l’aide dans le besoin, le pardon, etc.

Ce faisant, nous serons déjà sur le chemin pour rendre à Dieu ce qui lui revient puisqu’il s’identifie à chacun/e de ceux-là, le plus petit d’entre les siens(Mt.25:40).

 

Note: Une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/29th-sunday-of-year-a-2020/

 

Source: Image : Third Hour

28è dimanche de l’année A – 2020

Un texte étonnant, une affirmation audacieuse –
c’est ce que nous présente la 2è lecture de ce dimanche (Ph.4:12-14,19-20).

L’apôtre Paul ose dire avec l’assurance qui le caractérise :
 
« Je peux tout en celui qui me donne la force. »
 
Je fais une pause dans la lecture du texte et je répète : « Je peux tout… »
« Tout… » pas de limite, pas d’exception, pas de doute, pas d’hésitation –
une conviction qui inclut… TOUT, précisément!
Ce qui justifie une telle assurance, ce sont les paroles qui suivent :
« … en celui qui me donne la force. »
 
L’affirmation de Paul, que certains seraient tentés de qualifier d’arrogance, est naturelle pour lui.
Un jour il en avait donné la source en écrivant à son ami et disciple, Timothée :
« Je sais en qui j’ai mis ma foi. » (2 Tim.2:12)
Tout est là!
La foi peut affirmer de telles choses…
La foi peut oser de telles choses…
La foi peut… et non pas uniquement chez Paul.

Oui, la foi – la vraie – peut transformer une personne à ce point!
Puisque la transformation vient… de LUI…

 

Note: Une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/28th-sunday-of-year-a-2020/

 

Source: Image : Pinterest

27è dimanche de l’année A – 2020

Vol, violence, homicide – des détails de l’information quotidienne à la radio, la télé, ou les médias sociaux?
Oui, évidemment, mais en ce dimanche c’est un texte vieux de plus de 2000 qui rapporte de telles actions (Mt.21:33-43).
C’est Jésus lui-même qui les mentionne dans une parabole.

On définit parfois les paraboles comme ‘de petites histoires avec un message’.
C’est en effet ce que sont les paraboles.
Jésus les utilisait fréquemment pour faire passer son message d’une manière qui pouvait facilement rejoindre son auditoire.

Certain/es diront que le texte d’aujourd’hui n’est pas très édifiant, bien au contraire.
Mais il offre quand même un message significatif pour nous, oui, pour nous en ce 21è siècle.
En fait, c’est un message qui nous interpelle –
il nous invite à passer à un autre niveau que celui qui est évident.

Le texte nous présente des vignerons attaquant les serviteurs envoyés par le propriétaire du vignoble pour collecter ce qui lui est dû.
Tour à tour maltraités, les serviteurs perdent la vie les uns à la suite des autres.
Le fils du propriétaire envoyé lui aussi avec la même mission subira un sort identique.

Et le message dans tout cela?
« Le royaume de Dieu » sera enlevé à ceux qui prétendent en être maîtres (les chefs religieux qui réclament une telle prérogative, évidemment).
C’est le message que Jésus donne bien clairement ce jour-là.

Et le message demeure le même aujourd’hui :
le royaume de Dieu n’est pas quelque chose que l’on possède, que l’on gagne, que l’on s’approprie avec force ou astuce.

Il est un don, il est plus exactement l’œuvre de Dieu lui-même par son Esprit qui nous habite et nous transforme en citoyens du royaume.
Cette nouvelle identité nous est conférée si nous permettons à l’Esprit de nous façonner à l’image du Fils.
De vignerons indignes, nous devenons héritiers privilégiés!
 

Note: Une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/27th-sunday-of-year-a-2020/

 

Source: Image : A CHRISTIAN PILGRIMAGE – WordPress.com