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Fête de l’Épiphanie, année B – 2021

« La Fête de Rois, » dit-on et, après un moment de silence une question surgit:
« Est-ce bien vrai, cette histoire-là? 
Est-ce que ce n’est pas une légende, tout simplement?»

Et d’autres questions s’ajoutent à la première:
« Les choses se sont-elles passées vraiment comme on le raconte?
Et, il y avait bien trois Rois, pas quatre?
On dit que c’était ‘des Mages’, des gens qui étudiaient les étoiles, vous croyez à tout cela? »
vous demande-t-on?

Plusieurs affirmeront avec conviction qu’il s’agit là d’un conte pour les enfants,
libre à vous d’y croire si cela a un sens pour vous.

Voilà ce qu’il fallait considérer depuis le début:
le sens de ce que l’on présente comme un événement.

L’apparition d’une étoile,
la recherche,
la quête d’information,
la découverte d’un nouveau-né,
l’offrande de trésors –

tous ces éléments doivent être perçus et reçus comme des symboles –
des symboles dont la signification se manifeste à quiconque est prêt à s’ouvrir à une révélation –
la révélations que:

Dieu éclaire ceux/celles qui le cherchent,
il guide leur marche et leur désir de le connaître,
il se manifeste à eux
il accepte ce qu’ils/elles offrent – pour Lui toute offrande est un trésor
et lui-même se donne alors à chacun/e – quelles que soient leur origine, nationalité, langue ou situation.

Un conte? Il n’y en a pas de plus vrai!
Une légende? Nulle n’est plus signifiante!

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/feast-of-the-epiphany-year-b-2021/

 

Source : Image : Vector4free

Pâque juive, Pessah 2018

Vendredi 30 mars 2018 au coucher du soleil commence Pessah, ou la Pâque juive. Le premier véritable jour de fête sera donc le jour suivant, le samedi 31 mars 2018. Les festivités prendront fin au soir du samedi 7 avril 2018.

Les rites associés à Pessah :
– L’interdiction de manger toute nourriture contenant de la levure (’Hametz) pendant la fête (on ne mange pas de pain, pâtes…)
– Le commandement de manger des matzot, c’est à dire du pain n’ayant pas levé (azyme)
– Le récit de la sortie d’Égypte et l’évocation des miracles qui s’y sont déroulés (Haggada)

Le Séder est le repas rituel pris les deux premiers soirs de la fête juive de Pâque (seulement le premier soir en Israël). Au cours de ce dîner, on lit la Haggada qui retrace l’histoire de l’Exode des Hébreux hors d’Égypte où ils étaient réduits en esclavage, d’après la tradition biblique.
Le Séder répond au commandement religieux que tous les Israélites doivent rappeler et transmettre dans leurs familles le souvenir de la libération divine.

La composition du Séder
Les Juifs utilisent un plateau spécifique à l’occasion du Séder ; celui-ci doit comporter les sept éléments suivants :
– Trois Matsoth, du pain azyme, disposées l’une au-dessus de l’autre, chacune couverte séparément ;
– du Karpass, des herbes vertes (céleri, persil, radis…) ;
– de l’eau salée pour rappeler le goût des larmes des enfants d’Israël pendant leur esclavage ;
– du Maror, des herbes amères, pour rappeler l’amertume de la vie en Égypte (romaine, laitue, endives, raifort…) ;
– de la ’Harosset, un mélange fait à base de pommes, noix et cannelle dans du vin, symbole du mortier utilisé par les esclaves hébreux pour la fabrication des briques ;
– Zeroa : un os avec un peu de viande, grillé sur des braises pour rappeler le sacrifice de l’agneau Pascal à l’époque du Temple de Jérusalem ;
– Beytsa : un œuf dur, en souvenir de la destruction du Temple de Jérusalem.

Tout au long du récit de l’Exode, ces aliments sont utilisés comme symboles pour rappeler différents aspects de l’histoire rapportée par la Torah. Quatre coupes de vin (ou jus de raisin) sont bues par chaque convive à des moments spécifiques du Séder.

Un dîner est également servi pendant le Séder. On dresse la table la plus belle possible, en signe de liberté. A chaque origine un plat différent : les juifs ashkénazes mangent de la carpe à la juive, une soupe chaude contenant des boulettes de farine de matsa : « les kneidlers » ; les juifs tunisiens se régalent avec le « msoki », sorte de ragoût de légumes, et le « fadd » d’agneau ; chez les Algérois, on sert un mets semblable, la « sqiya », plat de légumes et viande et matsot brisées…

Source: Texte: www.evous.fr/Pessah-ou-la-Paque juive/  Images: Lamed.fr  Askideas.com