image-i-nations trésor

Question posée au Dalai Lama

Le Dalai Lama est connu pour son authenticité et pour le message caractéristique qu’il offre – un message riche de sens pour notre quotidien.

Un jour, à la station de télévision internationale, CNN, un jeune journaliste rencontrait en entrevue le Dalai Lama.
Il avait évidemment préparé avec soin les questions qu’il désirait poser à cette personnalité reconnue de par le monde comme un sage.

À cet homme avec une longue expérience de réflexion et de méditation, le journaliste demanda une question à la fois personnelle et possiblement révélatrice : « À votre réveil, chaque matin, quelle est la première chose à laquelle vous pensez? »

La réponse est venue, sans hésitation et sans détour « Former ma motivation. » 

Il est intéressant de noter que le mot ‘motivation’ ressemble de près au mot ‘moteur’.
C’est précisément le rôle de la MOTIVATION : nous mettre en mouvement, nous donner l’élan initial, la poussée vitale, qui nous propulse, littéralement, en action.

La motivation est ce qui suscite et soutient notre activité.
Sans elle, on est vite emporté par les vagues aux couleurs de nos caprices ou de nos illusions, oui, on divague.
On est la proie des courants et des contre-courants des événements.
Il se peut que l’on dérive ainsi vers des rivages que l’on préférerait n’avoir jamais connus.
Vous savez ce que je veux dire . . .

Outre son rôle de nous mettre en action, on pourrait dire que la motivation agit aussi comme un GPS.
Elle nous montre clairement les buts qui nous conviennent et elle nous incite à les atteindre.
Grâce à elle, on découvre parfois en soi-même des énergies et des capacités que l’on ne croyait pas posséder !

Alors, si on me pose la même question… je serai sans doute tentée de répéter la réponse du Dalai Lama ayant suivi son exemple au matin de chaque jour . . .

Source: Image: giaoduc.net.vn

                                                                                                     

Journée mondiale de la dignité des victimes de la traite d’êtres humains – 30 juillet

« Cette première Journée mondiale de la dignité des victimes de la traite d’êtres humains est un appel à l’action pour faire cesser ce crime et donner de l’espoir aux victimes, qui vivent souvent autour de nous alors que nous ignorons tout de leur sort. Pour arrêter les trafiquants, il nous faut couper leurs voies de financement et saisir leurs avoirs. J’exhorte tous les pays à ratifier et à appliquer intégralement la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée et son Protocole additionnel relatif à la traite d’êtres humains ».    Ban Ki-moon, Secrétaire général de l’ONU

Une urgence planétaire
L’ONU nous invite à nous interroger sur la question de l’esclavage moderne et il est vrai que cette question concerne au moins 2,5 millions de personnes réparties sur la planète. Il s’agit aussi bien d’hommes, de femmes que d’enfants qui tombent aux mains de trafiquants dans leur pays et à l’étranger. L’esclavage dit « moderne » n’a rien à envier à ce que l’humanité a pu connaître par le passé et il est non seulement honteux dans son principe que par les maltraitances qu’il engendre.

L’escalavage, quelle que soit sa forme, n’a pas sa place dans ce monde !

Un site à visiter : www.un.org    Source: Texte & Image: Journée Mondiale

 

17è dimanche de l’année, A

La 1ère lecture de ce dimanche (17è dimanche de l’année, A – 1 R. 3:5,7-12) commence ainsi :

« À Gabaon, pendant la nuit,
le Seigneur apparut en songe à Salomon.
Dieu lui dit : ‘ Demande ce que je dois te donner’. »

Imaginez pour un moment que Dieu vous pose la même question !
Que répondriez-vous ?…
Certains auraient une réponse toute prête :

  • la guérison d’un être cher,
  • l’obtention d’un emploi,
  • le succès dans une entreprise,
  • le retour d’un enfant en fugue…

D’autres avoueraient qu’ils et elles désirent réfléchir avant de donner à Dieu cette réponse si importante !
Combien d’entre nous demanderaient, sans hésitation, ce que le jeune roi Salomon a demandé :

« Un cœur attentif qui sache (…) discerner le bien et le mal. »
Ce que Salomon demandait, en fait, c’est : la sagesse !

La sagesse dans les petites et les grandes choses.
La sagesse pour les rencontres importantes et même les plus ordinaires.
La sagesse avec les proches, les inconnus, les importuns!

La sagesse pour planifier les activités.
La sagesse pour prendre une décision.
La sagesse pour faire des choix.
La sagesse pour… vivre, tout simplement – vivre comme Dieu l’attend de nous, ici et maintenant!

Le texte de la lecture dit : « Cette demande de Salomon plut au Seigneur. »
Et la requête venant de nous ?…

Source: Images: dwellingintheword.wordpress.com   zanoza.kg

 

15è dimanche de l’année, A

Les traductions des textes de l’Évangile varient et cela est souvent positif et nous enrichit.
Dans l’un des textes de l’évangile de ce dimanche (15è, année A – Mt.13 :1-23)
Jésus commence sa parabole en disant :

« Imaginez le semeur… »

Imaginez!… L’imagination peut nous être un outil précieux pour visualiser, en quelque sorte, les scènes de l’évangile.
Au temps de Jésus, un semeur n’avait pas la machinerie compliquée et précise qu’offre l’agriculture moderne.
La méthode du semeur de la Bible ne ressemblait en rien à celle d’aujourd’hui.

Muni de grains enfouis dans un sac porté en bandoulière, on peut le voir marcher à travers son champ.
D’un geste large, il jette au loin les poignées de grain qu’il a puisé dans son sac.
Et le grain tombe ici et là, tout près et au loin, dans toutes sortes de terrain – propice ou… pas!

Jésus décrit d’abord la scène, puis il semble s’arrêter.
Les apôtres ne sont pas satisfaits, ils ne sont pas certains de bien interpréter le message.
Alors ils demandent à Jésus d’expliquer davantage.
Ils pressentent que Jésus parlant de sol rocailleux ou plein de ronces fait allusion à un terrain bien différent.
Jésus explique alors le sens profond de ses paroles.

Quatre terrains, quatre groupes de gens, quatre façons d’accueillir le message de Dieu.

Et, toujours en imagination, j’ajoute une note personnelle à la scène évangélique…
J’imagine Jésus dire à ses auditeurs – ceux de son temps et… du nôtre, nous qui l’écoutons maintenant :
‘Dans quel groupe vous trouvez-vous?’

  • Le sol où le grain tombé en surface a aussitôt disparu…
  • Le sol sans profondeur où le grain est vite desséché…
  • Le sol où le grain est assailli par les épines et étouffé…
  • Le sol qui produit selon sa nature et sa mesure…

À ce moment-là, confrontée par cette question-là, je ne vois plus le semeur mais… mon cœur…

Un coeur si souvent en proie à la distraction, à l’invasion des soucis et la séduction des richesses de tous genres.
Un cœur dont la nature et mesure ont été étriquées peut-être…

Une vie dont le rendement est bien minime si on le compare aux dons reçus… en continu… par le Semeur si généreux, si prodigue, et qui attend toujours une moisson qui devrait être plus abondante…

À l’écoute du Semeur, l’imagination aidant… je perçois et je reçois le message et… je me mets à l’oeuvre!

Source: Image: Free Bible images
 

21è dimanche de l’année, C

43_i-am-the-bread-of-life_1800x1200_300dpi_2J’admire la pédagogie de Jésus! Un aspect de cette pédagogie est ce que j’appelle : ‘L’art de ne pas répondre aux questions’… mais de faire bien plus!
Le texte de l’évangile d’aujourd’hui (21è de l’année, C – Luc 13 :22-30) en est un exemple typique. Quelqu’un approche Jésus et lui demande : « Seigneur, n’y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés ? »

Question importante s’il en est une! Et Jésus qui est venu ‘pour le salut du monde’ doit la reconnaître comme une question essentielle mais… il ne donne pas l’information attendue de la personne qui a posé la question. Sa réponse vient claire et exigeante : « Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite, car, je vous le déclare, beaucoup chercheront à entrer et n’y parviendront pas. »

Ce qu’il dit, en fait, est : « Peu importe le nombre des élus, assurez-vous d’être parmi eux! » C’est là l’essentiel! Quelqu’un disait récemment : ‘L’évangile est si simple et nous pouvons être si compliqués!’ Oui, nos vies sont parfois compliquées, enchevêtrées, débordées et… désordonnées! Il y manque l’ordre de… la justice.

Jésus continue son enseignement en donnant comme exemple les gens qui tenteront d’entrer dans le royaume sans passer par cette ‘porte étroite’. Ils affirment avoir mangé et bu avec lui et l’avoir entendu prêcher dans leur village mais il leur répondra : « Éloignez-vous de moi, vous tous qui commettez l’injustice. »

Qu’est-ce donc que la justice que le Seigneur attend de nous? Plusieurs définitions peuvent se présenter à l’esprit. Pour moi, la justice c’est de faire justement – précisément – ce qu’il convient de faire dans telle ou telle situation envers les personnes concernées et y mettant tout ce dont je suis capable. Voilà!

Et qui dira ce qu’il convient de faire dans cette situation – ici et maintenant? La Parole de Dieu et son Esprit ne peuvent manquer de guider quiconque le demande...

Source: Image: johnib.wordpress.com

Une question… d’importance!

huge_2_14393Dans l’évangile de dimanche dernier (17è dimanche, année C – Luc 11:1-13) nous avons rencontré Marthe de Béthanie qui tentait de persuader Jésus de prendre sa part, de se mettre de son côté, pour convaincre sa sœur, Marie, de l’aider dans les tâches domestiques qui l’occupaient. Ce dimanche (18è dimanche, année C – Luc 12:13-21) un individu approche Jésus et, lui aussi, s’efforce de gagner la collaboration de Jésus. Comme Marthe, il veut que Jésus se range de son côté pour convaincre son frère de partager l’héritage reçu.

En bons Juifs qu’ils étaient, ils connaissaient sûrement le Psaume 56 :10 : « Je le sais : Dieu est pour moi. »
Pourtant… leur tentative à chacun n’a pas eu de succès et l’un et l’autre ont reçu de Jésus un message personnel pour les aider à… changer de perspective!

Mais, peut-être leur attitude reflète-elle la nôtre à certains moments… Ne désirons-nous pas… avoir Dieu de notre côté? Contre tout ce qui met entrave à nos attentes…

On désire qu’il nous protège contre les injustices, qu’il guérisse les maladies, qu’il prévienne les accidents, qu’il empêche les attaques terroristes, qu’il nous épargne des tremblements de terre, qu’il nous sauve des déboires qui nous arrivent si souvent, qu’il… Qu’attendons-nous encore de lui?
C’est simple, qu’il soit pour nous – envers et contre tout et tous! Oui, on veut que Dieu se mette de notre côté, ni plus ni moins.

Et s’il fallait plutôt NOUS mettre de SON côté? Adopter sa vision des événements et des gens, faire nôtre sa perspective sur la réalité, sur notre vécu qui se déroule au fil des jours… Je me pose la question !

Source: Image: www.illustrationsource.com
 

15th Sunday of the Year, C

Things we know too well, situations too familiar to us, or texts we know ‘by heart’, are in danger of no longer having an impact on us. The message has been heard long ago and ‘registered’ – it is G.Samaritanthere, at the back of our minds but with little bearing on how we live from day to day…

This may be the case for the parable of this Sunday (15th Sunday, Year C, Lk.10:25-37): The parable of the Good Samaritan. We know it so well, we could tell it with all its colourful details. But knowing it ‘by heart’ and knowing if ‘from the heart’ is quite different!

We could say that this text presents a typical case of someone being caught in his own trap. The lawyer was trying to catch Jesus by asking what he thought was a clever question. But his cleverness turns out to bring him shame. He may then have recalled a text of Holy Scripture: “You have been trapped by what you said, ensnared by the words of your mouth” (Pr.6:2).

Most interesting – and inspiring – in Jesus’ reply is how he turns the question asked by the lawyer into another question with a completely different focus. In other words: what is at stake is NOT: “Who is my neighbour?” but in Jesus’ words: “Who proved himself a neighbour?”

The reluctant answer of the lawyer is followed by Jesus’ injunction:  The modern colloquial equivalent of WALK THE TALK!

Source: Image: www.youtube.com

15è dimanche de l’année, C

bom-samaritano-820x450La plupart d’entre nous ont fait cette expérience : quelqu’un nous aborde pour nous poser une question. Mais l’attitude de la personne démontre que la réponse lui est déjà connue. Peut-être ne s’agit-il pas précisément d’un piège mais… il est évident qu’on veut tout au moins tester notre savoir ou notre mémoire! D’ordinaire, une telle situation n’a rien d’agréable.

L’évangile de ce dimanche (15è, année C, Lc.10 :25-37) nous présente Jésus dans une telle situation et, dans son cas, il s’agit bien d’un piège, l’évangéliste l’indique clairement : « Un docteur de la Loi se leva et mit Jésus à l’épreuve. » Le scribe, un spécialiste de la Loi, connaît sûrement le texte qui répondrait à sa question.

En observant Jésus dans l’évangile, on ne peut manquer de remarquer qu’il répond rarement à de telles questions. De lui, on obtient jamais un ‘Oui’ ou un ‘Non’, et rarement une réponse directe. Sa réplique vient d’ordinaire dans une autre question à son interlocuteur, ou bien par un exemple, ou encore une parabole. C’est ce qu’il fait dans le texte d’aujourd’hui avec sa double technique coutumière : d’abord un récit – cette parabole qui nous est bien familière du Bon Samaritain – et ensuite la question adressée à celui qui en avait posé une : « Lequel des trois, à ton avis…? »
   
Le scribe est confronté à une situation qui le remet lui-même en cause, Il ne pourra pas juger Jésus, encore moins le condamner par ses propres paroles, mais il est devenu celui qui est en jugement. 017-parable-good-samaritanUn prêtre et un légiste n’ont pas fait bonne figure alors qu’un Samaritain détesté a mis en pratique ce que la Loi requiert. Et lui, un scribe à la science éprouvée, ou prend-il place?

Il est trop facile de penser : ‘Tout cela s’est passé il y a bien longtemps. De nos jours, les choses sont différentes.’ C’est évident, mais le cœur humain, lui, a souvent les même résonnances que par le passé et, on ne peut le nier, les gens du 21è siècle on souvent des réactions bien proches de celles des personnages de l’évangile!

En relisant la parabole, je regarde un prêtre passer outre, un spécialiste en liturgie faire de même, et je me pose la question : ‘SI j’avais été la 3è personne sur la route qui descend de Jérusalem à Jéricho, comment la parabole se terminerait-elle?…’

Source: Images: lds.org      www.freebibleimages.org