?

De ceci... de cela...

Sous cette rubrique vous trouverez des mots, des idées, des propos, des pensées

se voulant une avenue pour aider à réfléchir, à découvrir, à franchir - peut-être -

une nouvelle étape vers... ce que vous désirez, espérez, anticipez!

Journée Internationale de la tolérance – 16 novembre

Le 12 décembre 1996, l’Assemblée générale des Nations Unies a invité les états membres à célébrer la Journée internationale de la tolérance le 16 novembre de chaque année.

L’UNESCO propose dix pistes d’actions pour lutter contre l’intolérance :

    1. La diversité au sein de votre communauté

Où que vous habitiez, vous seriez probablement surpris de l’extrême diversité qui règne au sein de votre communauté. Quelqu’un a dit que chaque culture est un ensemble d’influences subies. Livrez-vous à une enquête sur la diversité culturelle au sein de votre ville ou communauté. Qui sont les habitants ? Comment vivent-ils ? Des articles, des interviews, des affiches ou des expositions peuvent servir à mettre en lumière la diversité des identités et des cultures. Comment cette diversité s’exprime-t-elle en musique ? Pensez à la multiplicité des danses et musiques traditionnelles que vous connaissez et à tout ce que celles-ci dénotent d’influences mutuelles. Organisez un concert ou un festival réunissant toute une gamme de ces traditions culturelles.

      1. Les droits de l’homme

De quelle manière les droits des membres de minorités nationales, ethniques, religieuses, linguistiques ou autres sont-ils garantis au sein de votre communauté, de votre nation, de votre région ? Qu’en est-il des peuples autochtones, des travailleurs migrants, des demandeurs d’asile et des réfugiés, des handicapés ? Leurs droits sont-ils promus et protégés ? Pensez-vous que les responsables du maintien de l’ordre de votre communauté soient suffisamment informés des droits de l’homme ? Que pouvez-vous faire pour améliorer les attitudes ou les comportements envers les minorités ?

      1. Programmer son action en faveur de la tolérance

Rédigez vous-même un projet ou programme d’activités en faveur de la tolérance. Cela implique de déterminer pour vous-même ce qu’est la tolérance et quel est le meilleur moyen de transmettre les valeurs qui s’y attachent. Passez au crible vos manuels scolaires, les émissions de télévision et les articles de presse pour débusquer les stéréotypes (concernant notamment les sexes) et les préjugés sur les nationalités et les groupes ethniques. Quelles priorités assigneriez-vous, en matière de tolérance, à votre ville, pays ou région ?

      1. Dire non à la violence

Comment naît la violence dans une communauté, une école ou un foyer et comment peut-on l’enrayer ? Reproduisez la dynamique de la tolérance et de l’intolérance par des jeux de rôle, des dialogues, des exercices de résolution de malentendus. Organisez des débats publics où vous vous entraînerez à défendre alternativement deux points de vue opposés. Comment imaginez-vous la coexistence pacifique d’individus et de groupes différents ? Qu’est-ce qui fait qu’elle fonctionne et qu’est-ce qui peut la saper ?

      1. Diversité écologique et diversité humaine

Toute communauté est fondée sur l’interdépendance. Pas plus que les végétaux ou les animaux, nous ne pourrions survivre si nous étions tous semblables. Trouvez des exemples de cette vérité puisés dans la vie quotidienne de votre localité. Montrez par des exemples concrets comment une culture de paix et de tolérance peut promouvoir la sauvegarde de l’environnement. Lancez un projet dans votre école ou votre voisinage.

      1. La tolérance religieuse

Organisez une rencontre de représentants de divers groupes religieux et non confessionnels de votre communauté pour examiner comment chacun enseigne la tolérance. Comment enseigne-t-on la tolérance dans les différentes religions du monde, y compris celles des peuples autochtones ? Toutes les religions étant plus ou moins fondées sur des valeurs d’amour et de justice, aucune ne saurait être invoquée pour justifier la violence ou la guerre. Le dialogue et la discussion entre les représentants des diverses religions sont une tradition séculaire qui n’a en rien perdu sa valeur.

      1. Actualité de la tolérance

Organisez des débats sur les événements de l’actualité analysés en termes de tolérance et d’intolérance. Réfléchissez aux conflits du passé et à ceux d’aujourd’hui. Comment auraient-ils pu être résolus ou évités ? Qu’en est-il de la question des droits de l’homme dans l’actualité aujourd’hui ? Quels sont les droits et libertés fondamentaux reconnus par la communauté internationale ? Comment fonctionnent les pays pluriculturels et multilingues ? Quels sont les intérêts communs aux peuples dans leur diversité ?

      1. La tolérance et le sport

Quelles manifestations sportives ont une envergure internationale ? Quel en est le but ? Quels sont les liens possibles entre le sport et l’intolérance (exclusion des plus faibles, esprit de clocher, violence dans les stades) et comment y remédier ? Organisez une rencontre athlétique sur le thème de la diversité et de la tolérance.

      1. La créativité à l’œuvre

Le message d’une œuvre d’art est inépuisable. Interrogez l’oeuvre d’un artiste d’une autre région du monde et demandez-vous ce qu’elle vous apporte. Concevez des récits, des pièces, des poèmes, des chansons, des articles, des peintures, des affiches, des photographies ou des vidéos illustrant les thèmes liés à la tolérance et publiez-les ou diffusez-les. Ecrivez à des personnalités connues pour leur poser des questions et leur communiquer vos idées sur le sujet de la tolérance.

      1. Créer des liens internationaux

Amorcez un dialogue international ou lancez un projet de jumelage scolaire par lettre ou courrier électronique. Dialoguez avec des correspondants étrangers sur les questions et les problèmes de votre vie quotidienne. Echangez des cassettes ou des photos. Etudiez la possibilité de participer à des stages d’été internationaux ou à un programme d’échange scolaire. Demandez à votre école d’adhérer au Système des écoles associées de l’UNESCO.

Source: Texte & Image: Journée Mondiale

Journée mondiale du recyclage – 15 novembre

Triez, recyclez, triez, recyclez, les objets ont plusieurs vies… grâce à vous !

la journée du recyclage a été instituée en 1994 aux États-Unis et son objectif principal était alors de promouvoir la consommation de produits fabriqués à partir de matériaux recyclés.

La réflexion actuelle sur le recyclage va plus loin et il s’agit bel et bien d’un enjeu écologique majeur car la production de nouveaux matériaux, comparativement à la réutilisation de matériaux existants constitue une économie essentielle sur le plan énergetique et celui des rejets.

Le saviez-vous ?
75% de nos emballages ménagers sont produits à partir de materiaux recyclés.
Certains pays (Allemagne par exemple) réutilisent leur bouteilles de verre et d’autres pas (France par exemple)…

Source: Texte: Journée Mondiale Image: klcc.org

Au Canada, non seulement avons-nous une journée dédiée au recyclage mais toute une semaine pour promouvoir la conscientisation de l’urgence de le faire.

Source: Image: wrw.com

 

Journée mondiale du diabète – 14 novembre

La Journée Mondiale du Diabète, organisée par la Fédération Internationale du Diabète (FID) et soutenue par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), est la plus importante campagne mondiale de sensibilisation au diabète. Elle a été lancée en 1991 comme réponse à l’escalade de l’incidence du diabète dans le monde. Depuis, elle a gagné en popularité et rassemble désormais des millions de personnes dans le monde entier, dont les leaders d’opinion, les professionnels et prestataires de soins de santé, les médias, les personnes atteintes de diabète, et le grand public.

Le choix de la date…
La Journée Mondiale du Diabète est célébrée chaque année le 14 Novembre. Cette date a été choisie car c’est l’anniversaire de Frederick Banting qui, avec Charles Best, a pour premier développé la théorie à l’origine de la découverte de l’insuline en 1922.

Où est elle célébrée ?
La Journée Mondiale du Diabète est célébrée dans le monde entier par les 190 associations membres de la Fédération Internationale du Diabète (FID) dans 150 pays, ainsi que par d’autres associations, des prestataires de soins de santé, et des personnes avec un intérêt pour le diabète. Les associations membres de la FID organisent un grand nombre d’activités qui sont ciblées vers une variété de groupes, telles que : Emissions de radio et de télévision, Manifestations sportives, Tests de dépistage gratuits, Réunions d’information du public, Campagnes d’affichage (posters et dépliants), Ateliers et expositions sur le diabète, etc…

Le logo de la Journée Mondiale du Diabète
En 1996, un logo permanent a été dessiné pour créer une identité globale et puissante pour la Journée Mondiale du Diabète. Le logo combine l’équilibre et le travail d’équipe et est basé sur le symbole bien connu du Yin et du Yang. Un équilibre exact d’insuline, de médication, d’un régime alimentaire et d’activité physique est essentiel pour la gestion du diabète, tout comme la coopération entre les personnes atteintes de diabète, leurs amis et familles, les professionnels des soins de santé, et les autorités publiques.

Un site à visiter : www.diabete.fr  Source: Texte & Image: Journée Mondiale

 

Journée mondiale de la qualité – 10 novembre

On a l’habitude de déplorer les impacts économiques, sociaux, humains et environnementaux de la non qualité. Nos voisins tunisiens ont depuis quelques années décidé de prendre le taureau par les cornes en instituant le 2ème jeudi du mois de novembre comme Journée Mondiale de la Qualité. Une occasion de réfléchir sur la mise en place de procédures qualité qui permettront à terme des améliorations économiques et sociales tangibles.

Qualité des produits, qualité des services ?
Les enteprises connaissent déjà les normes ISO 9000, 9001 et désormais la norme ISO 14001 qui intégre un volet environnemental. Le respect de ces normes permet de garantir au consommateur final une conformité des produits et services concernés par rapport à un certain nombre d’exigences. Il permet aussi aux différents professionnels de « parler la même langue » et mieux travailler ensemble. L’industrie a été la première à se lancer dans cette démarche, mais elle a aujourd’hui été rejointe par de très nombreux secteurs d’activités, comme par exemple les services (assurances par exemple) ou même la distribution et la restauration.

Qualité des relations ?
Révons un peu… à bien y réfléchir, l’amélioration de la qualité dans les productions des société humaines peut aussi passer par une amélioration de la qualité dans les relations humaines, les relations inter-entreprises, les relations entre états. A ce titre, il nous paraît intéressant de relever que les pays à l’origine de cette journée sont tous des pays communément nommés « en voie de développement » : Algérie, Lybie, Maroc, Mauritanie et Tunisie (par ordre alphabétique). Rendons-leur hommage dans ce combat pour la Qualité !

Un site à visiter : www.forumqualite.com

 

Journée internationale de la radiologie – 8 novembre

Depuis 2012, les radiologues célèbrent la journée internationale de la radiologie… ce qui, en soi, procède d’une certaine logique.
L’idée de départ de la profession était de mieux mettre en évidence le rôle de l’imagerie médicale dans la médecine moderne.

L’inventeur en connaissait un rayon…
Le choix de la date du 8 novembre ne doit rien au hasard puisque c’est le 8 novembre 1895 que Wilhelm Conrad Röntgen découvrit l’existence des rayons X. Cette découverte, essentielle, lui valût la reconnaissance de la communauté scientifique et le Prix Nobel de physique en 1901.

Les premiers clichés radiographiques ont été réalisés sur des proches du physicien qui ont permis – à leur corps défendant – le développement de la science. L’illustration de cet article est un « Röntgenogram » de la main d’Albert von Kolliker réalisé le 23 janvier 1896.
 
Internationalisation
Cette journée mérite bien son qualificatif dans la mesure où elle est portée par la société européenne de radiologie, la société nord-américaine de radiologie et le collège américain de radiologie ainsi que la fédération européenne des sociétés de manipulateurs radio.

Source: Texte & Image : Journée Mondiale

Journée Internationale pour la préservation de l’environnement en temps de guerre – 6 novembre

A l’occasion de la Journée internationale pour la prévention de l’exploitation de l’environnement en temps de guerre et de conflit, le 6 novembre, le secrétaire général des Nations Unies a souhaité faire connaître son message :

Depuis que la guerre existe, l’environnement et les ressources naturelles en sont les victimes silencieuses. Les récoltes sont incendiées, les puits pollués, les sols empoisonnés et les animaux tués. Les objectifs ne sont pas toujours les mêmes : on peut vouloir se procurer un avantage stratégique, démoraliser des populations locales, venir à bout d’une résistance ou tout simplement nourrir ses soldats. Mais, même lorsqu’elles ne sont pas intentionnelles, les conséquences sont toujours catastrophiques.

Nous assistons à des actes de destruction purs et simples, notamment le rejet de polluants et de substances dangereuses. Nous sommes témoins de bouleversements sociaux, comme la création de populations de réfugiés qui, à leur tour, mettent plus rudement les ressources à contribution. Et puisque la plupart des conflits se déroulent dans les pays pauvres, nous constatons les ravages économiques infligés par les guerres à des populations vulnérables qui sont les moins outillées pour faire face aux dégâts subis par leur environnement et pour surmonter un ralentissement du développement.

Pendant la guerre du Golfe de 1991, les puits de pétrole du Koweït ont été délibérément incendiés et des millions de litres de pétrole brut ont été déversés dans les voies d’eau. Au Cambodge, 35 % de la couverture forestière a été détruite pendant les 20 ans qu’ont duré la guerre civile et les troubles. Au cours du conflit en Angola, le nombre des animaux sauvages a diminué de 90 % et, pendant la guerre du Viet Nam, des millions de tonnes d’agent orange ont été pulvérisées au-dessus des jungles de ce pays, ce qui a eu pour effet de dépouiller de toute végétation de vastes zones dont certaines ne peuvent toujours pas être cultivées aujourd’hui.

Les technologies guerrières et armements modernes continuent à se développer rapidement, ce qui pourrait avoir des conséquences catastrophiques sur l’environnement. En même temps, on laisse trop de conflits s’envenimer pendant des années, voire des décennies, et épuiser petit à petit les ressources naturelles. Au moment où nous célébrons la Journée internationale pour la prévention de l’exploitation de l’environnement en temps de guerre et de conflit armé, prenons conscience du fait qu’aucune guerre et aucun conflit ne se déroule trop loin de nous pour avoir un effet sur notre environnement, quel que soit l’endroit où nous habitons. Et prenons l’engagement de faire ce que nous pourrons pour lutter contre cette menace commune et pourtant souvent oubliée qui met en péril nos vies et notre bien-être.

Un site à visiter : www.un.org  Source: Texte (résumé) & Image: Journée Mondiale

Journée mondiale de la Vie – 30 octobre

Si il y a bien une journée mondiale qui se fait tout doucement une place dans le calendrier, c’est celle de la Vie. Elle remonte à 2008 et son origine est à rechercher en Côte d’Ivoire.

Célebrer la Vie
A cette occasion sont organisées différentes manifestations ayant toutes un rapport avec la défense et le promotion des valeurs de Vie :

– conférences sur les droits de l’homme, la santé mentale, la nutrition, la sécurité routière.
organisation d’un don du sang géant.
consultations médicales et soins gratuits dans plus de 10 disciplines médicales.
défilé des vivants, sur le thème de la préservation de la vie,  notre bien le plus précieux.
concerto de la Vie avec de nombreux artistes locaux de tous horizons.

C’est l’ONG locale « Les amis de la Vie » qui l’a mise en place et elle est désormais célébrée dans plusieurs pays dont la Côte d’Ivoire, le Bénin, la France, la Norvège, Haïti et Hawaï aux Etats-Unis.

Leçon africaine
Avec cette journée, le sens de l’histoire s’inverse et ce sont les pays africains qui nous montrent l’exemple. Formons le voeu que leur « culture de vie » nous permettra de chasser la « culture de mort » trop souvent mise en avant dans les pays dits « avancés »…

La minute d’acclamation
Une chaine planétaire a été lancée depuis quelques années, elle consiste à organiser partout dans le monde une minute mondiale d’acclamation.

De quoi s’agit-il ? Chaque 30 octobre, à 13 h 00 GMT précises, l’humanité tout entière est appelée à observer 1 minute d’acclamation en l’honneur de la Vie. Et ce vaste mouvement laisse libre cours à de nombreuses formes d’expression selon les cultures locales. Cette minute a fait son chemin et a déjà été observée jusqu’à Hawaï aux U.S.A. Elle permet à chacun de se rendre compte qu’être en vie est un privilège et que cela se fête.

Source: Texte & Image: Journée Mondiale

Journée mondiale des accidents vasculaires cérébraux – 29 octobre

L’accident vasculaire cérébral tue ou peut laisser des séquelles irréversibles…

Agir Vite pour le Cerveau
Tel pourrait être le mot d’ordre de la journée de l’AVC, célébrée chaque 29 octobre.

L’objectif principal de cette journée est essentiellement de sensibiliser le maximum de personnes à cette grande cause de santé publique.

 Connaissons-nous les signes avant-coureurs des AVC ?
Faute d’une prise en charge très rapide, les lésions peuvent devenir irréversibles. Chaque minute compte.
L’ancienne ministre de la santé français, Madame Roselyne Bachelot, avait en son temps rappelé la nécessité de se mobiliser pour réduire la fréquence et la gravité des séquelles fonctionnelles des AVC.

La ministre dressait alors un état des lieux chiffré de la situation française, pour le moins alarmant : Les attaques cérébrales touchent chaque année 150.000 nouvelles personnes, se positionnant ainsi à la troisième place dans les cause de mortalité en France (la deuxième chez les femmes).

Les enfants aussi…
Dans notre inconscient collectif, les AVC touchent essentiellement les adultes et le risque s’accroit avec l’âge. Et pourtant, les enfants aussi sont concernés et on recense de nombreux cas d’AVC chez des nourrissons ou des enfants. L’association AVC de l’enfant s’est créée pour informer les parents sur la maladie, les causes connues, les séquelles et les conduites quand survient un accident vasculaire cérébral chez un enfant.

Un site à visiter : sante-medecine.commentcamarche.net.  Source: Texte & Image: Journée Mondiale

Journée Internationale de la langue et de la culture créoles – 28 octobre

Chaque année, depuis 1983, le 28 octobre est une occasion de célébrer la langue et la culture créoles à travers les pays et communautés ayant le Créole en partage, soit plus de 10 millions de personnes à travers le monde…

Parmi les pays utilisant la langue créole, se trouve bien entendu la république haïtienne et nous ne résistons pas au plaisir de vous faire découvrir le portail haïtien Tanbou (voir plus bas) et ses poésies en créole.

Il est même des pays pour lesquels la langue créole est, au même titre que le Français ou l’Anglais, reconnu comme langue officielle.

 

Pwezi an Kreyòl

Powèm pa Edner Saint-Amour

Deus ex machina
Pawòl monte fè pil sou pil
Aksyon menm zerobare nil.
Yo chita tann avèk espwa
Yo kwè nan: Deus ex machina.

Pawòl monte ap fè bann
Aksyon pran rout desann.
Yo chita tann avèk espwa
Yo kwè nan: Deus ex machina.

Pawòl monte bit sou bit
Aksyon pran rout chire pit.
Yo chita ap tann avèk espwa
Yo kwè nan: Deus ex machina.

Pou viv moun dwe aji
Nan dlo moun naje pou soti.
Aide-toi le ciel t’aidera
Lavi chita nan men debouya.

Aksyon se motè yon peyi
Lalwa se volan yon peyi
Pou viv moun dwe aji
Nan dlo moun naje pou soti.

(20 fevriye 2004)

Un site à visiter : www.tanbou.com   Source: Texte: Journée Mondiale     Image: unsplash.com (Tim Trad)

Échange du Pape François avec les astronautes

Voir la Terre « paisible », du point de vue de Dieu, c’est l’émerveillement que les astronautes de la Station spatiale internationale ont confié au pape François, avec qui ils ont eu une liaison directe, à 15h (heure de Rome), ce 26 octobre 2017.

« Houston station, nous sommes prêts pour l’événement. » Une expression relativement connue mais rare au Vatican, a résonné dans les murs du petit Etat, où le pape a dialogué durant quelque 25 minutes avec l’équipage de six personnes de l’expédition 53, devant un écran, depuis la petite salle de la Salle Paul VI.

Après un réajustement pour cause d’écho, l’astronaute italien Paolo Nespoli, qui menait la conversation, a confirmé : « Nous vous recevons 5/5 » (« we hear you loud and clear »). Avec parfois une dizaine de secondes de décalage – la station était à 400 km de la Terre – les cosmonautes et le pape ont échangé sur divers thèmes, tels la recherche, la force de l’amour qui meut le monde, la collaboration internationale…

« Je vous remercie d’avoir été avec nous, de nous avoir conduits plus haut, de nous avoir sortis de cette mécanicité quotidienne, de nous avoir fait penser à des choses plus grandes que nous », a conclu Paolo Nespoli.

Les six astronautes étaient tous chrétiens : un baptiste, trois catholiques et deux russes orthodoxes. Il s’agissait de Randolph Bresnik (Etats-Unis), commandant, de la NASA ; Paolo Nespoli (Italie), ingénieur de l’ESA; Mark T. Vande Hei (États-Unis), ingénieur de la NASA; Joseph Acaba, (États-Unis, d’origine portoricaine), ingénieur de la NASA; Sergey Ryazanskiy (Russie), ingénieur et Alexander Misurkin (Russie), ingénieur.

Le président de l’Agence spatiale italienne (ASI), Roberto Battiston et le directeur des programmes d’Observation de la Terre de l’Agence spatiale européenne (ASE), Josef Aschbacher, étaient présents au côté du pape, qui était assis à une petite table, sous un tableau représentant la dernière scène de la Divine Comédie de Dante Alighieri.

Voici notre traduction du dialogue. AK

Équipe de la Station spatiale: Dialogue du pape avec les astronautes

Pape François – Good morning you all.

Paolo Nespoli – Sainteté, bonjour, bienvenue sur la station internationale parmi nous, parmi l’équipage de l’expédition 52 et 53.

Pape François – Bonjour ou bonsoir, car lorsqu’on est dans l’espace, on ne sait jamais ! Cher Monsieur Nespoli, chers astronautes, je pense que là-bas, dans la station spatiale, les journées passent de façon différente, n’est-ce pas ? Je vous remercie, ainsi que ceux qui ont organisé cette liaison, qui me donne la possibilité de ‘vous rencontrer’ et de vous adresser quelques questions.

Je commence tout de suite avec la première question : l’astronomie nous fait contempler les horizons illimités de l’univers et suscite en nous les questions : d’où venons-nous ? Où allons-nous ? Je vous demande à vous, Monsieur Nespoli, à la lumière de vos expériences dans l’espace, quelle est votre pensée sur la place de l’homme dans l’univers ?

Paolo Nespoli – Saint-Père, c’est une question complexe, je me sens une personne technique, un ingénieur, je suis à l’aise parmi les machines, les expérimentations; mais quand on parle de ces choses beaucoup plus intérieures – “d’où venons-nous…” – je reste moi aussi perplexe. C’est un discours très délicat. Je pense que notre objectif ici est celui de connaître notre être, pour compléter la connaissance, comprendre ce qui est autour de nous. Et entre autres, c’est intéressant parce que plus nous connaissons, plus nous nous rendons compte que nous connaissons peu. J’aimerais beaucoup qu’une personne comme vous, non seulement des ingénieurs, non seulement des physiciens, mais des personnes comme vous – des théologiens, des philosophes, des poètes, des écrivains… – puissent venir ici dans l’espace et cela sera sûrement l’avenir, j’aimerais qu’ils viennent ici, pour explorer ce que veut dire avoir un être humain dans l’espace.

Pape François – C’est vrai, ce que vous dites.
Dans cette salle d’où je vous parle, se trouve – comme vous voyez – une tapisserie artistique inspirée du verset célèbre, avec lequel Dante conclut la Divine Comédie: « L’amour qui met en mouvement le soleil et les autres étoiles » (Paradiso, XXXIII, 145). Je vous demande : quel sens cela a pour vous, qui êtes tous ingénieurs et astronautes, comme vous l’avez dit, d’appeler “amour” la force qui met en mouvement l’univers ?

Alexander Misurkin répond en russe, avant d’être traduit par son confrère italien :

Paolo Nespoli – Saint-Père, j’espère que nous ne vous avons pas surpris avec le russe : est-ce possible pour vous d’avoir une traduction ou devons-nous résumer rapidement ?

Pape François – C’est mieux de synthétiser rapidement.

Paolo Nespoli – Le collègue Alexander a fait une très belle réponse en russe, que je vais traduire un peu rapidement. Il fait référence à un livre qu’il est en train de lire en ce moment, pour réfléchir, “Le Petit Prince” de Saint-Exupéry, et il se réfère à l’histoire du jeune garçon qui donnerait volontiers sa propre vie pour retourner et sauver plantes et animales sur la Terre. En substance, l’amour est cette force qui te donne la capacité de donner ta vie pour quelqu’un d’autre.

Pape François – J’aime cette réponse. C’est vrai, sans amour, ce n’est pas possible de donner sa vie pour un autre. On voit que vous avez compris le message que Saint-Exupéry explique si poétiquement et que, vous les Russes, avez dans le sang, dans votre tradition si humaniste et si religieuse. C’est beau cela, merci.
J’ai une curiosité. On dit que seules les femmes sont curieuses, mais nous aussi les hommes sommes curieux ! Qu’est-ce qui vous a motivés à devenir astronautes ? Qu’est-ce qui vous donne le plus de joie dans le temps que vous passez dans la station spatiale ?

Sergey Ryazanskiy – Nous représentons ici différents pays, différents peuples, des peuples de notre planète ; chacun à son histoire, sa façon de devenir astronaute… mon histoire a commencé avec mon grand-père qui était ingénieur en chef … dans le premier satellite construit, Spoutnik. Et pour moi, c’est un grand honneur de continuer ce qu’il faisait, pour accomplir ses rêves, parce que le vol dans l’espace est l’avenir pour l‘humanité et le vol spatial est toujours une frontière pour de nouvelles… sciences et de nouvelles approches.

Randolph Bresnik – Ce qui me donne la plus grande joie, tous les jours, est de regarder dehors et de voir la création de Dieu, peut-être un peu de sa perspective. Les gens ne peuvent pas venir ici et voir la beauté indescriptible de notre Terre sans être touchés dans leur âme. Nous voyons ici la paix et la sérénité de notre planète tandis qu’on tourne à 10 km par secondes, et il n’y a pas de frontière, il n’y a pas de conflit, c’est juste paisible. Et l’on voit la finesse de l’atmosphère et cela fait réaliser combien notre existence ici est fragile ; et nous qui travaillons ici dans cette station spatiale, avec notre partenariat international, nous espérons que cet exemple de ce que nous pouvons réaliser ensemble, soit un exemple pour le monde et toute l’humanité, afin que nous travaillions pour élargir l’accès à l’espace et que plus de personnes puissent voir cette perspective de l’espace. (Alors) peut-être l’avenir de l’humanité sera-t-il bien meilleur que ce que nous avons aujourd’hui.

Pape François – Dans cette réponse, j’ai beaucoup aimé, ce que vous avez dit tous les deux : vous, d’abord, êtes allé à vos racines pour expliquer cela ; vous avez évoqué le grand-père. Et vous, qui venez d’Amérique, avez réussi à comprendre que la Terre est trop fragile ; c’est un moment qui passe : 10 Km par secondes, a dit Monsieur Nespoli… c’est une réalité très fragile, subtile, l’atmosphère, tant qu’elle peut se détruire. Et vous êtes allé justement regarder avec les yeux de Dieu. Le grand-père et Dieu : les racines et notre espérance, notre force. Ne jamais oublier les racines : cela me fait du bien de l’entendre et de l’entendre de vous ! Merci.
Je voudrais vous poser une autre question : voyager dans l’espace modifie tant de choses que l’on considère acquises dans la vie quotidienne, par exemple l’idée d’en-haut et d’en-bas. Je me demande : y a-t-il quelque chose en particulier que vous avez appris en vivant dans la station spatiale ? Et y a-t-il au contraire quelque chose qui vous a touché justement parce que vous en avez trouvé une confirmation là aussi, dans un contexte si différent ?

Mark T. Vande Hei – Saint-Père, ce qui me surprend, c’est la façon dont aborder quelque chose d’une perspective différente, semble rendre méconnaissable quelque chose de très familier. Parfois lorsque je travaille sur quelque chose qui est très proche de moi, je me concentre là-dessus, et je ne réalise pas que j’ai tourné autour, et lorsque je vais sur un autre module, quand je l’approche d’un côté différent, que je n’attendais pas, c’est déroutant d’abord, quand j’essaie de comprendre où je suis. Cela a été très intéressant. Ce qui a été surprenant pour moi, quelque chose qui n’a pas changé, c’est que dans cet environnement où nous n’avons pas vraiment besoin des concepts d’en-haut et d’en-bas, pour me repérer, je dois encore décider quelle direction percevoir comme le haut, afin de donner du sens aux choses.

Pape François – C’est une chose très humaine, la capacité de décider, de décision. La réponse me semble intéressante parce qu’elle va aussi aux racines humaines.
A présent, si vous avez la bonté d’écouter, je poserai une autre question : notre société est très individualiste ; au contraire, dans la vie, la collaboration est essentielle. Je pense à tout le travail qu’il y a derrière une entreprise comme la vôtre. Pouvez-vous me donner quelque exemple significatif de votre collaboration dans la Station spatiale ?

Joseph Acaba – Saint-Père, c’est un grand honneur de parler avec vous. La station spatiale internationale est un grand exemple de collaboration internationale, comme vous pouvez voir avec les membres de l’équipage que nous avons ici, de pays divers, et avec le travail que nous faisons tous les jours, parlant avec différents centres du monde entier : nous avons les États-Unis, le Canada, le Japon, la Russie, et neuf pays d’Europe. Mais ce que je trouve intéressants, ce sont les individus qui constituent cette collaboration. C’est notre diversité qui nous rend plus forts et je pense qu’il faut que nous comprenions qui nous sommes comme individus et respecter ceux qui sont autour de nous, et en travaillant ensemble nous pouvons faire des choses bien plus grandes qu’en tant qu’individus.

Pape François – Vous êtes un petit “palais de verre” ! La totalité est plus grande que la somme des parties, et c’est l’exemple que vous nous donnez. Merci beaucoup, chers amis, je voudrais dire : chers frères, parce que nous vous voyons comme représentants de toute la famille humaine dans le grand projet de recherche qu’est la Station spatiale. Je vous remercie de tout cœur pour ce dialogue qui m’a beaucoup enrichi. Que le Seigneur vous bénisse, votre travail et vos familles. Je vous assure: je prierai pour vous. Et vous, s’il vous plaît, priez pour moi. Merci.

Paolo Nespoli – Saint-Père, au nom de tous, je veux vous remercier d’avoir été avec nous aujourd’hui sur la Station spatiale internationale. C’est un lieu où nous faisons tant de recherches, où nous allons chercher les choses de tous les jours … Je vous remercie d’avoir été avec nous, de nous avoir conduits plus haut, de nous avoir sortis de cette mécanicité quotidienne, de nous avoir fait penser à des choses plus grandes que nous. Merci encore.

Pape François – Merci à vous.

Source : Texte : Anne Kurian Images : CNews  La Libre.be