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La NASA révèle la totalité des premières images du télescope James Webb

La NASA a révélé mardi (12 juillet 2022) la totalité des premières images du plus puissant télescope spatial jamais conçu, James Webb, d’époustouflants clichés de galaxies et de nébuleuses marquant le début des opérations scientifiques, attendu depuis des années par les astronomes du monde entier.

Lors d’un direct d’une heure, les quatre nouvelles observations ont été dévoilées une à une : de magnifiques images de nébuleuses illustrant le cycle de vie des étoiles, l’analyse de l’atmosphère d’une exoplanète, et le cliché d’un groupement compact de galaxies en collision.

« Chaque image est une nouvelle découverte », avait déclaré en ouverture le patron de la NASA Bill Nelson, depuis le Centre spatial Goddard, près de Washington, où une foule de responsables des agences spatiales américaine, européenne et de scientifiques était réunie pour l’évènement. Chacune offre « à l’humanité une vue de l’Univers que nous n’avons jamais vu auparavant. »

Peut-être les plus impressionnantes de par leurs détails et leurs magnifiques contrastes de bleu et d’orange: les images de deux nébuleuses, de gigantesques nuages de gaz et de poussières.  

La nébuleuse de la Carène, située à environ 7600 années-lumière, illustre la formation des étoiles. Le cliché en montre des centaines n’ayant jamais été vues auparavant, mais aussi des galaxies en arrière-plan, et des structures dont on ne sait pas même encore ce qu’elles sont.

La nébuleuse de l’anneau austral est elle une nébuleuse dite planétaire (bien qu’elle n’ait rien à voir avec les planètes) : il s’agit d’un immense nuage de gaz entourant une étoile mourante.  

Autre cible révélée : le Quintette de Stephan, un groupement de galaxies. Cinq sont visibles au total sur cette spectaculaire image, dont quatre en interaction entre elles, dans une véritable danse gravitationnelle. Deux sont en train de fusionner.

Aventure scientifique

Lundi, une première image prise par le télescope, illustrant les temps lointains du cosmos, avait été dévoilée, en présence du président américain Joe Biden, qui a salué un moment « historique ».  

Le cliché, qui fourmille de détails, montre des galaxies formées peu après le Big Bang, il y a plus de 13 milliards d’années.  

L’une des missions principales de James Webb, bijou d’ingénierie d’une valeur de 10 milliards de dollars et le plus puissant télescope spatial jamais conçu, est en effet l’exploration du tout jeune Univers. Cette première démonstration visait à donner un aperçu de ses capacités dans ce domaine.

James Webb avait été lancé dans l’espace il y a environ six mois, le jour de Noël, depuis la Guyane française par une fusée Ariane 5. En projet depuis les années 1990, il est posté à 1,5 million de kilomètres de la Terre.

La publication de ces premières images marque le début de nombreuses années de recherches, qui sont appelées à transformer notre compréhension de l’Univers.  

Des chercheurs du monde entier ont réservé du temps d’observation avec James Webb, dont le programme pour sa première année de fonctionnement a déjà été minutieusement déterminé par un comité de spécialistes, et rendu public.

Le télescope a assez de carburant pour fonctionner pendant 20 ans. Quelque 20 000 personnes ont travaillé sur ce projet à travers le monde, en faisant une immense collaboration internationale.

 

Source: Texte (abrégé): Lucie Aubourg, Agence France-Presse      Images: Mashable     acuweather.com

Consultez « Mieux comprendre les découvertes du télescope James Webb »

 

 

Un robot nommé ‘Perseverance’

Vous êtes prêt/es? Oui, prêt/es pour le lancement dans tout juste 50 minutes, (à 7h50) en ce 30 juillet 2020 au Cap Carnaveral en Floride, du ‘rover’ PERSEVERANCE.

Il doit atteindre sa destination – la planète Mars – le 18 février 2021 et, à ce moment-là, la responsabillité de le mettre au pas, si on veut, incombera à une femme de chez nous: la scientifique de Joliette: Farah Alibay, ingénieure en aérospatiale.

Le but de cette mission est de découvrir des traces d’anciens microbes ayant peut-être peuplé la planète il y a plus de trois milliards d’années.

Le responsable du lancement à la NASA, Jim Bridenstine, a dit: «C’est la première fois dans l’histoire que la NASA a consacré une mission à ce qu’on appelle l’astrobiologie: la recherche de la vie, peut-être actuelle, ou de vie ancienne dans un autre monde».

Il ajoute: “Les rovers précédents des États-Unis ont démontré que la planète rouge avait été «habitable», c’est-à-dire que les conditions qu’on pense propices à l’apparition de la vie (carbone, eau, climat favorable) étaient présentes. Mais on ne sait toujours pas si elle a été habitée, et cette mission, décidée en 2012 et baptisée «Mars 2020», va tenter de répondre à la question”. (Journal de Québec, 27 juillet 2020)

Je vous demandais si vous étiez prêt/es… pour le lancement de ‘PERSEVERANCE’, oui, mais…
êtes-vous prêt/es aussi pour… une vie de PERSÉVÉRANCE.

Mais, la persévérance, c’est quoi au juste?
C’est ce qui nous pousse vers l’avant, un peu plus chaque jour, malgré les embûches, les embâcles, les embêtements du quotidien.
C’est ce qui fait que, selon l’expression populaire, on n’lâche pas, on poursuit son chemin pour atteindre sa destination.

L’apôtre Paul en parle ainsi:
“L’affliction produit la persévérance,
la persévérance la victoire dans l’épreuve, et cette victoire l’espérance.
Or, l’espérance ne trompe point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos coeurs
par le Saint Esprit qui nous a été donné.”   (Rom.5:3-5)

Alors… on se lance!
Un lancement vers l’au-delà… oui, vraiment!
Ici… maintenant!

 

Source: Images: phys.org   NASA   YouTube

Échange du Pape François avec les astronautes

Voir la Terre « paisible », du point de vue de Dieu, c’est l’émerveillement que les astronautes de la Station spatiale internationale ont confié au pape François, avec qui ils ont eu une liaison directe, à 15h (heure de Rome), ce 26 octobre 2017.

« Houston station, nous sommes prêts pour l’événement. » Une expression relativement connue mais rare au Vatican, a résonné dans les murs du petit Etat, où le pape a dialogué durant quelque 25 minutes avec l’équipage de six personnes de l’expédition 53, devant un écran, depuis la petite salle de la Salle Paul VI.

Après un réajustement pour cause d’écho, l’astronaute italien Paolo Nespoli, qui menait la conversation, a confirmé : « Nous vous recevons 5/5 » (« we hear you loud and clear »). Avec parfois une dizaine de secondes de décalage – la station était à 400 km de la Terre – les cosmonautes et le pape ont échangé sur divers thèmes, tels la recherche, la force de l’amour qui meut le monde, la collaboration internationale…

« Je vous remercie d’avoir été avec nous, de nous avoir conduits plus haut, de nous avoir sortis de cette mécanicité quotidienne, de nous avoir fait penser à des choses plus grandes que nous », a conclu Paolo Nespoli.

Les six astronautes étaient tous chrétiens : un baptiste, trois catholiques et deux russes orthodoxes. Il s’agissait de Randolph Bresnik (Etats-Unis), commandant, de la NASA ; Paolo Nespoli (Italie), ingénieur de l’ESA; Mark T. Vande Hei (États-Unis), ingénieur de la NASA; Joseph Acaba, (États-Unis, d’origine portoricaine), ingénieur de la NASA; Sergey Ryazanskiy (Russie), ingénieur et Alexander Misurkin (Russie), ingénieur.

Le président de l’Agence spatiale italienne (ASI), Roberto Battiston et le directeur des programmes d’Observation de la Terre de l’Agence spatiale européenne (ASE), Josef Aschbacher, étaient présents au côté du pape, qui était assis à une petite table, sous un tableau représentant la dernière scène de la Divine Comédie de Dante Alighieri.

Voici notre traduction du dialogue. AK

Équipe de la Station spatiale: Dialogue du pape avec les astronautes

Pape François – Good morning you all.

Paolo Nespoli – Sainteté, bonjour, bienvenue sur la station internationale parmi nous, parmi l’équipage de l’expédition 52 et 53.

Pape François – Bonjour ou bonsoir, car lorsqu’on est dans l’espace, on ne sait jamais ! Cher Monsieur Nespoli, chers astronautes, je pense que là-bas, dans la station spatiale, les journées passent de façon différente, n’est-ce pas ? Je vous remercie, ainsi que ceux qui ont organisé cette liaison, qui me donne la possibilité de ‘vous rencontrer’ et de vous adresser quelques questions.

Je commence tout de suite avec la première question : l’astronomie nous fait contempler les horizons illimités de l’univers et suscite en nous les questions : d’où venons-nous ? Où allons-nous ? Je vous demande à vous, Monsieur Nespoli, à la lumière de vos expériences dans l’espace, quelle est votre pensée sur la place de l’homme dans l’univers ?

Paolo Nespoli – Saint-Père, c’est une question complexe, je me sens une personne technique, un ingénieur, je suis à l’aise parmi les machines, les expérimentations; mais quand on parle de ces choses beaucoup plus intérieures – “d’où venons-nous…” – je reste moi aussi perplexe. C’est un discours très délicat. Je pense que notre objectif ici est celui de connaître notre être, pour compléter la connaissance, comprendre ce qui est autour de nous. Et entre autres, c’est intéressant parce que plus nous connaissons, plus nous nous rendons compte que nous connaissons peu. J’aimerais beaucoup qu’une personne comme vous, non seulement des ingénieurs, non seulement des physiciens, mais des personnes comme vous – des théologiens, des philosophes, des poètes, des écrivains… – puissent venir ici dans l’espace et cela sera sûrement l’avenir, j’aimerais qu’ils viennent ici, pour explorer ce que veut dire avoir un être humain dans l’espace.

Pape François – C’est vrai, ce que vous dites.
Dans cette salle d’où je vous parle, se trouve – comme vous voyez – une tapisserie artistique inspirée du verset célèbre, avec lequel Dante conclut la Divine Comédie: « L’amour qui met en mouvement le soleil et les autres étoiles » (Paradiso, XXXIII, 145). Je vous demande : quel sens cela a pour vous, qui êtes tous ingénieurs et astronautes, comme vous l’avez dit, d’appeler “amour” la force qui met en mouvement l’univers ?

Alexander Misurkin répond en russe, avant d’être traduit par son confrère italien :

Paolo Nespoli – Saint-Père, j’espère que nous ne vous avons pas surpris avec le russe : est-ce possible pour vous d’avoir une traduction ou devons-nous résumer rapidement ?

Pape François – C’est mieux de synthétiser rapidement.

Paolo Nespoli – Le collègue Alexander a fait une très belle réponse en russe, que je vais traduire un peu rapidement. Il fait référence à un livre qu’il est en train de lire en ce moment, pour réfléchir, “Le Petit Prince” de Saint-Exupéry, et il se réfère à l’histoire du jeune garçon qui donnerait volontiers sa propre vie pour retourner et sauver plantes et animales sur la Terre. En substance, l’amour est cette force qui te donne la capacité de donner ta vie pour quelqu’un d’autre.

Pape François – J’aime cette réponse. C’est vrai, sans amour, ce n’est pas possible de donner sa vie pour un autre. On voit que vous avez compris le message que Saint-Exupéry explique si poétiquement et que, vous les Russes, avez dans le sang, dans votre tradition si humaniste et si religieuse. C’est beau cela, merci.
J’ai une curiosité. On dit que seules les femmes sont curieuses, mais nous aussi les hommes sommes curieux ! Qu’est-ce qui vous a motivés à devenir astronautes ? Qu’est-ce qui vous donne le plus de joie dans le temps que vous passez dans la station spatiale ?

Sergey Ryazanskiy – Nous représentons ici différents pays, différents peuples, des peuples de notre planète ; chacun à son histoire, sa façon de devenir astronaute… mon histoire a commencé avec mon grand-père qui était ingénieur en chef … dans le premier satellite construit, Spoutnik. Et pour moi, c’est un grand honneur de continuer ce qu’il faisait, pour accomplir ses rêves, parce que le vol dans l’espace est l’avenir pour l‘humanité et le vol spatial est toujours une frontière pour de nouvelles… sciences et de nouvelles approches.

Randolph Bresnik – Ce qui me donne la plus grande joie, tous les jours, est de regarder dehors et de voir la création de Dieu, peut-être un peu de sa perspective. Les gens ne peuvent pas venir ici et voir la beauté indescriptible de notre Terre sans être touchés dans leur âme. Nous voyons ici la paix et la sérénité de notre planète tandis qu’on tourne à 10 km par secondes, et il n’y a pas de frontière, il n’y a pas de conflit, c’est juste paisible. Et l’on voit la finesse de l’atmosphère et cela fait réaliser combien notre existence ici est fragile ; et nous qui travaillons ici dans cette station spatiale, avec notre partenariat international, nous espérons que cet exemple de ce que nous pouvons réaliser ensemble, soit un exemple pour le monde et toute l’humanité, afin que nous travaillions pour élargir l’accès à l’espace et que plus de personnes puissent voir cette perspective de l’espace. (Alors) peut-être l’avenir de l’humanité sera-t-il bien meilleur que ce que nous avons aujourd’hui.

Pape François – Dans cette réponse, j’ai beaucoup aimé, ce que vous avez dit tous les deux : vous, d’abord, êtes allé à vos racines pour expliquer cela ; vous avez évoqué le grand-père. Et vous, qui venez d’Amérique, avez réussi à comprendre que la Terre est trop fragile ; c’est un moment qui passe : 10 Km par secondes, a dit Monsieur Nespoli… c’est une réalité très fragile, subtile, l’atmosphère, tant qu’elle peut se détruire. Et vous êtes allé justement regarder avec les yeux de Dieu. Le grand-père et Dieu : les racines et notre espérance, notre force. Ne jamais oublier les racines : cela me fait du bien de l’entendre et de l’entendre de vous ! Merci.
Je voudrais vous poser une autre question : voyager dans l’espace modifie tant de choses que l’on considère acquises dans la vie quotidienne, par exemple l’idée d’en-haut et d’en-bas. Je me demande : y a-t-il quelque chose en particulier que vous avez appris en vivant dans la station spatiale ? Et y a-t-il au contraire quelque chose qui vous a touché justement parce que vous en avez trouvé une confirmation là aussi, dans un contexte si différent ?

Mark T. Vande Hei – Saint-Père, ce qui me surprend, c’est la façon dont aborder quelque chose d’une perspective différente, semble rendre méconnaissable quelque chose de très familier. Parfois lorsque je travaille sur quelque chose qui est très proche de moi, je me concentre là-dessus, et je ne réalise pas que j’ai tourné autour, et lorsque je vais sur un autre module, quand je l’approche d’un côté différent, que je n’attendais pas, c’est déroutant d’abord, quand j’essaie de comprendre où je suis. Cela a été très intéressant. Ce qui a été surprenant pour moi, quelque chose qui n’a pas changé, c’est que dans cet environnement où nous n’avons pas vraiment besoin des concepts d’en-haut et d’en-bas, pour me repérer, je dois encore décider quelle direction percevoir comme le haut, afin de donner du sens aux choses.

Pape François – C’est une chose très humaine, la capacité de décider, de décision. La réponse me semble intéressante parce qu’elle va aussi aux racines humaines.
A présent, si vous avez la bonté d’écouter, je poserai une autre question : notre société est très individualiste ; au contraire, dans la vie, la collaboration est essentielle. Je pense à tout le travail qu’il y a derrière une entreprise comme la vôtre. Pouvez-vous me donner quelque exemple significatif de votre collaboration dans la Station spatiale ?

Joseph Acaba – Saint-Père, c’est un grand honneur de parler avec vous. La station spatiale internationale est un grand exemple de collaboration internationale, comme vous pouvez voir avec les membres de l’équipage que nous avons ici, de pays divers, et avec le travail que nous faisons tous les jours, parlant avec différents centres du monde entier : nous avons les États-Unis, le Canada, le Japon, la Russie, et neuf pays d’Europe. Mais ce que je trouve intéressants, ce sont les individus qui constituent cette collaboration. C’est notre diversité qui nous rend plus forts et je pense qu’il faut que nous comprenions qui nous sommes comme individus et respecter ceux qui sont autour de nous, et en travaillant ensemble nous pouvons faire des choses bien plus grandes qu’en tant qu’individus.

Pape François – Vous êtes un petit “palais de verre” ! La totalité est plus grande que la somme des parties, et c’est l’exemple que vous nous donnez. Merci beaucoup, chers amis, je voudrais dire : chers frères, parce que nous vous voyons comme représentants de toute la famille humaine dans le grand projet de recherche qu’est la Station spatiale. Je vous remercie de tout cœur pour ce dialogue qui m’a beaucoup enrichi. Que le Seigneur vous bénisse, votre travail et vos familles. Je vous assure: je prierai pour vous. Et vous, s’il vous plaît, priez pour moi. Merci.

Paolo Nespoli – Saint-Père, au nom de tous, je veux vous remercier d’avoir été avec nous aujourd’hui sur la Station spatiale internationale. C’est un lieu où nous faisons tant de recherches, où nous allons chercher les choses de tous les jours … Je vous remercie d’avoir été avec nous, de nous avoir conduits plus haut, de nous avoir sortis de cette mécanicité quotidienne, de nous avoir fait penser à des choses plus grandes que nous. Merci encore.

Pape François – Merci à vous.

Source : Texte : Anne Kurian Images : CNews  La Libre.be

Sun Day – 3 May

Sun Day (May 3, 1978) was designated by Jimmy Carter President of United States of America  specifically devoted to advocacy for solar power, following a joint resolution by Congress. It was modeled on the highly successful Earth Day of April 22, 1970.

International Sun day has been celebrated over the past seven years on May 3, 2008. The day is sponsored and celebrated by NASA. Its Sun-Earth connection education forum organizes and coordinates events to highlight NASA Sun-Earth Connection research and discoveries. Sun-Earth Day is during the March equinox.

The celebration on the day is marked by the celestial events, such as total solar eclipses and the Transit of Venus, and Sun-Earth Day during the March Equinox. They participate in space science activities, demonstrations, and various interactive sessions and quiz with space scientists.

One of main goals of the day is to help scientists understand the interactions between the Sun and the Earth’s environment, which will definitely facilitate them to predict the Sun’s activity and motion, and thus, space weather conditions.

Source: Text: IDEA  Image: Clipart Library

7 nouvelles planètes…

La découverte est fascinante. Des astronomes ont découvert sept exoplanètes à environ 40 années-lumière de la Terre. Une distance raisonnable à l’échelle de l’univers.

Ces planètes gravitent autour d’une petite étoile, baptisée TRAPPIST-1, ce qui permettrait à trois d’entre-elles (TRAPPIST-1e, f et g, les exoplanètes étant désignées par des lettres) d’abriter potentiellement des océans et donc, pourquoi pas, la vie.

C’est le télescope spatial Spitzer de la Nasa qui a révélé ce système, premier système connu de sept planètes de la taille de la Terre autour d’une étoile simple. Il s’agit en effet d’un nouveau record du plus grand nombre de planètes trouvées dans une zone potentiellement habitable, autour d’une seule étoile, en dehors de notre système solaire.

 

Source : Texte & Image Actualités, lintern@ute, 23 février 2017; Photo : NASSA/JPL-Caltech

 

Étoile de Bethléhem

Le saviez-vous? Il y a quelques mois (août 2016) nous avons eu notre… Étoile de Bethléhem!
L’article ci-dessous explique ce qui aurait pu se passer lors de la naissance de Jésus et l’étoile bien spéciale qui apparut à ce moment précis.
Je copie l’article ici pour votre information et intérêt.

L’étoile de Bethléem, quand Jupiter et Vénus ne font qu’un

Les deux planètes s’apprêtent à se rejoindre dans notre ciel jusqu’à ne former qu’une seule et même étoile. En apparence, le phénomène sera similaire à « l’étoile de Bethléem » qui guida les rois mages.

Les deux planètes les plus brillantes de notre ciel étoilé se rejoignent petit à petit depuis le début du mois de juin selon une information transmise par la Nasa: Vénus, la deuxième planète du système solaire, mitoyenne de la Terre et Jupiter, la cinquième de notre système solaire mais aussi la plus grosse vont nous paraître si proches qu’elles vont même sembler entrer en collision. Mais Vénus est à 93 millions de km de la Terrre, tandis que Jupiter est à 909 millions de km de nous : les deux planètes sont tellement éloignées l’une d’elles qu’elles ne sont pas sur le point de s’entrechoquer mais de passer l’une derrière l’autre par rapport à nous. Les deux étoiles vont ainsi se superposer (27 août 2016) et former ce que l’on appelle une super-étoile brillante.

Une sorte d' »étoile de Bethléem » telle que décrite dans la Bible

Le phénomène sera si lumineux que certains astronomes amateurs estiment même que le résultat sera comparable à la fameuse « étoile de Bethléem » décrite dans la Bible. L’observer permettra ainsi d’imaginer ce qui est apparu aux yeux des mages après la naissance du Christ. Un tel événement céleste observé depuis la Terre s’appelle une conjonction : lorsque deux corps ont soit la même ascension droite ou la même longitude écliptique.

Source: Texte: http://www.aleteia.org/fr/science/article/astronomie-quand-jupiter-et-venus-ne-font-quun-  
Image: Marion Alart, Rencontre de Vénus et Jupiter
 

La main de Dieu

Abraham ést invité à compter les étoiles…  (Gn.15:5) (1ère lecture, 2è dimanche du Carême, année C)

Un article scientifique contemporain pour ceux qui… contemplent les cieux…main Dieu

Le télescope spatial NuSTAR de la NASA a photographié un étrange nuage de matière cosmique, dont la forme évoque une main étendue sur 150 années-lumière. A titre de rappel, une année-lumière c’est une distance de 9400 milliards de kilomètres ! Il s’agit de la première image en rayons X à haute énergie, de ce nuage découvert en vérité, en 1982. Surpris par ce cliché incroyable, les astronomes, qui ne manquent pas d’imagination, l’ont surnommé « la main de  Dieu ». L’image de cet objet cosmique, qui se trouve dans la constellation du Compas, vient d’être été publiée, sur le site officiel de la NASA, et vous pouvez la voir ici même, telle qu’elle a été publiée. 
 
Le nuage cosmique situé à 17 000 années-lumière de la Terre, est la conséquence d’une supernova qui a donné naissance au pulsar PSR B1509-58, qui tourne sur lui-même, à près de 7 fois, par seconde. Un pulsar est une étoile à neutrons, tournant très rapidement, sur elle-même, en émettant un fort rayonnement électromagnétique, dans la direction de son axe magnétique. L’âge caractéristique de ce pulsar est très faible, soit environ 1500/1700 ans, ce qui en fait un des pulsars les plus jeunes, de notre Galaxie, la Voie lactée. La supernova qui lui aurait donné naissance, aurait été observée, par les astronomes chinois, le 7 décembre de l’an 185 après JC. (…)

Les supernovas jouent un rôle essentiel dans l’histoire de l’Univers, car c’est lors de leur explosion en supernova, que ces étoiles libèrent les éléments chimiques qu’elles ont synthétisés au cours de leur existence  et pendant l’explosion même, pour être diffusés dans le milieu interstellaire. De plus, l’onde de choc de la supernova favorise la formation de nouvelles étoiles, en initiant ou en accélérant la contraction de régions du milieu interstellaire, riches en gaz cosmiques. Et ce sont ces éléments synthétisés par les supernovas, qui vont pouvoir donner naissance à de nouveaux systèmes solaires, comprenant des planètes pouvant abriter la vie. 

Vous l’avez bien compris, c’est parce que dans un passé lointain, des étoiles massives ont implosé en supernovas et ont enrichi l’espace en divers éléments, que nous existons aujourd’hui et que nous pouvons en parler. Nous sommes littéralement, constitués en effet, des éléments synthétisés par ces étoiles, qui ont explosé dans un passé lointain, de l’ordre de plusieurs milliards d’années.  En fin de compte, nous sommes tous, des poussières d’étoiles !

Publié le 14-01-14 par ridhabenkacem  Source: Text & Image: http://ridhabenkacem.centerblog.net