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Journée mondiale contre l’obésité – 4 mars 2024

Depuis 2010, date de la création de la journée européenne de lutte contre l’obésité, plusieurs journées (nationales, européennes, …) traitant de l’obésité coexistaient. A partir de 2020, bonne nouvelle, les forces se sont unies et il y a désormais UNE journée mondiale de l’obésité.

Cette mobilisation apporte une réponse mondiale à une maladie qui gagne du terrain partout sur la planète. Mobilisée, la Ligue contre l’obésité (LCO), association qui fédère 70 associations et réunit 9 000 membres, multiplie les événements en France.

L’obésité concernerait actuellement 2 milliards de personnes de plus de 20 ans dans le monde entier et 4 millions de personnes atteintes d’obésité en meurent, chaque année.

Il s’agit d’un véritable fléau pour l’OMS, qui n’hésite pas à parler d’épidémie mondiale.

Des moyens de lutte

Les 192 états membres de l’organisation ont adopté, en 2013, une résolution visant à lutter plus efficacement contre les maladies non transmissibles et faire reculer le nombre de décès causés par l’obésité.

Parmi les mesures concrètes proposées, on retrouve l’amélioration de l’étiquetage dit « nutritionnel » sur les aliments issus de l’industrie alimentaire, la diminution de la teneur en sucres dans les boissons non alcoolisées, la réduction drastique des teneurs en sel dans les plats préparés et l’abandon des acides gras utilisés dans l’industrie agroalimentaire.

Source: Texte (abrégé): Journée mondiale

Les missions du World Obesity Day

Un rendez-vous mondial
La date du 4 mars marque la Journée mondiale contre l’obésité. Cet événement nous permet de mobiliser les énergies et de sensibiliser les mentalités afin de faire évoluer la vision du public en luttant contre les idées reçues.
Une maladie méconnue
L’obésité est une maladie. En brisant les tabous, en œuvrant auprès des personnes atteintes par cette maladie multifactorielle, en soutenant la recherche, nous améliorons la compréhension de ses causes et nous développons les actions nécessaires pour la soigner.
Un changement de regard
En modifiant la façon dont l’obésité est abordée et perçue dans la société, nous encourageons les gens à devenir des défenseurs de la cause, à respecter les victimes de l’obésité et à stopper la discrimination.

Le challenge connecté « Kilomètre contre l’obésité »

La semaine du 4 mars 2024, partout en France métropolitaine et en Outre-mer, les participants pourront marcher, courir, nager ou pédaler (etc.) au nom de la lutte contre l’obésité. Ils pourront enregistrer leurs kilomètres de marche, de course à pied, de natation ou de vélo sur le site de la Journée mondiale contre l’obésité ou sur l’application Décathlon Coach. Les heures d’activité physique réalisées en plein air ou en intérieur seront comptabilisées.

 

Source: Texte & Image: https://journeemondialecontrelobesite.com/

Journée Mondiale contre le cancer – 4 février

Le cancer constitue encore aujourd’hui la première cause de mortalité dans le monde, bien avant les guerres et autres catastrophes naturelles. Il fait beaucoup moins parler de lui, mais il tue. Pourtant, il se soigne et l’intérêt de cette journée est aussi de faire prendre conscience de l’utilité d’un dépistage précoce permettant d’arriver à une guérison.

Le cancer en chiffres

En 2020, on estimait que le nombre de personnes qui vont recevoir un diagnostic de cancer dépasse les 18 millions et que plus de 9 millions en décéderont. Lles cancers les plus fréquents seront ceux du sein, de la prostate, du poumon et du côlon.

Une initiative intéressante a été prise par l’ARC récemment, à savoir la création d’un site internet entièrement dédié au cancer et permettant aux internautes de trouver des réponses à leur questions : www.arc-cancer.net

Hémisphère nord vs hemisphère sud

Les différentes régions du globe ne sont pas à égalité devant le cancer et si l’hémisphère nord bénéficie de moyens importants dans la détection et le traitement des cancers, les pays du sud, comme à l’accoutumé ne bénéficient pas de telles attentions.

Un site à visiter : www.ligue-cancer.net   Source: Texte & Image:  Journée mondiale

Une histoire du cancer

Les traces les plus anciennes du cancer se trouvent dans des fragments de squelettes humains datant de la préhistoire. On le rencontre aussi sur des momies découvertes dans des pyramides égyptiennes. On parle également du cancer sur des tablettes recouvertes de caractères cunéiformes de la bibliothèque de Ninive. On le rencontre encore lors de la découverte de monuments funéraires étrusques ou sur des momies péruviennes.

Le plus ancien texte connu à ce jour semble être le papyrus chirurgical dit de Edwin Smith qui daterait de l’ancien empire égyptien et qui serait attribué à Imouthes, grand prêtre d’ Héliopolis et Premier ministre du roi Djoser vers 2800 avant J-C. Hérodote nous apprend qu’ Atossa, fille de Cyrus et femme de Darius, fit appeler vers 525 (avant J-C) Democedes, le fameux médecin grec, pour une tumeur ulcérée du sein qu’il réussit à guérir sans que le traitement employé ne soit connu.

Quelques temps plus tard, en Grèce, Hippocrate, dans les nombreux écrits qui lui sont attribués, fait plusieurs fois allusions au cancer, dont le nom vient de l’aspect de sa propagation, ressemblant à des pattes de crabe.

Les anciens hindous, 2000 ans avant notre ère , essayèrent de détruire les cancers en y appliquant des cataplasmes de pâte corrosive contenant de l’arsenic. Pour le petite histoire, les personnes qui ne mourraient pas du cancer mourraient empoisonnées par l’arsenic.

Au Moyen-âge, en France, Henri de Mondeville écrivait en 1320 :  » aucun cancer ne guérit, à moins d’être radicalement extirpé tout entier. En effet, si peu qu’il en reste, la malignité augmente dans la racine. « 

Au XVIIè siècle Gendron, médecin du frère de Louis XIV, conçoit le cancer comme une modification tissulaire localisée qui s’étend par prolifération, curable si elle est extirpée dans sa totalité , il jette un pont de deux siècles et demi entre lui et nous. Anne d’Autriche, reine de France et mère des précédents, fut atteinte d’un cancer du sein, elle supporta très courageusement la maladie mais ne put en être guérie.

C’est à Bichat et Laënnec que l’on doit la conception anatomique de la maladie cancéreuse. Puis vient la notion de tissu avec l’allemand Muller en 1826. Rudolph Virchow prouve quant à lui que la cellule cancéreuse naît toujours d’autres cellules. La seconde moitié du XIXè siècle verra s’accélérer les progrès de la médecine.

Source: Texte & Image: Journée mondiale          Extrait texte pour Semaine du cancer en France, 2023

Journée mondiale de l’obésité – 4 mars 2023

Depuis 2010, date de la création de la journée européenne de lutte contre l’obésité, plusieurs journées (nationales, européennes, …) traitant de l’obésité coexistaient. A partir de 2020, bonne nouvelle, les forces se sont unies et il y a désormais UNE journée mondiale de l’obésité.
En 2023, la Journée mondiale unifiée contre l’obésité (World Obesity Day) se déroule le samedi 4 mars.Cette mobilisation apporte une réponse mondiale à une maladie qui gagne du terrain partout sur la planète. Mobilisée, la Ligue contre l’obésité (LCO), association qui fédère 70 associations et réunit 9 000 membres, multiplie les événements en France.

Une définition de l’obésité

L’obésité est définie habituellement comme un excès important de poids par augmentation de la masse graisseuse d’un individu.

Selon l’OMS, on peut définir l’obésité d’une personne en fonction de son IMC (indice de masse corporelle) en divisant son poids (exprimé en kg) par sa taille au carré (exprimée en m²).

A titre d’exemple, une personne mesurant 1,80 m et pesant 78 kg aura un IMC de 24.07

Même si l’IMC nécessite d’être ensuite apprécié suivant le sexe et l’âge de l’individu, on pourra tout de même utiliser la grille d’auto-évaluation suivante:

maigre IMC < 18.5
normal IMC entre 18.5 et 25
en surpoids IMC entre 25 et 30
obèse IMC > 30
L’obésité concernerait actuellement 2 milliards de personnes de plus de 20 ans dans le monde entier et 4 millions de personnes atteintes d’obésité en meurent, chaque année.Il s’agit d’un véritable fléau pour l’OMS, qui n’hésite pas à parler d’épidémie mondiale.

Des moyens de lutte

Les 192 états membres de l’organisation ont adopté, en 2013, une résolution visant à lutter plus efficacement contre les maladies non transmissibles et faire reculer le nombre de décès causés par l’obésité.

Parmi les mesures concrètes proposées, on retrouve l’amélioration de l’étiquetage dit « nutritionnel » sur les aliments issus de l’industrie alimentaire, la diminution de la teneur en sucres dans les boissons non alcoolisées, la réduction drastique des teneurs en sel dans les plats préparés et l’abandon des acides gras utilisés dans l’industrie agroalimentaire.

On évoque aussi la création d’une taxe spéciale sur les produits jugés néfastes pour la santé… et c’est là que le bât blesse car l’alliance internationale des produits alimentaires et des boissons, qui regroupe les multinationales de l’agro-alimentaire (Coca, Pepsi, Mac-Do, Nestlé, …) ne veut pas en entendre parler. Le bras de fer risque d’être plutôt âpre…

L’OMS demande aux états membres d’avancer rapidement. Souhaitons que nous dépasserons bientôt le stade du « voeu pieux »…

En savoir plus sur l’obésité

Les internautes fidèles du site des Journées Mondiales nous permettent régulièrement d’enrichir le site et c’est encore le cas pour cette journée consacrée à l’obésité où un de nos correspondants à attiré notre attention sur une infographie richement illustrée permettant de faire le point sur la problématique de l’obésité dans nos sociétés durant les 25 dernières années.

Découvrir l’infographie « 25 ans d’obésité »

Un site à visiter : journeemondialecontrelobesite.com      ource: Texte & 2è image: Journée mondiale     Image: Pediatre online

Journée mondiale de l’obésité – 4 mars 2022

Journée mondiale de l'obésité

Depuis 2010, date de la création de la journée européenne de lutte contre l’obésité, plusieurs journées (nationales, européennes, …) traitant de l’obésité coexistaient. A partir de 2020, bonne nouvelle, les forces se sont unies et il y a désormais UNE journée mondiale de l’obésité.

En 2022, la Journée mondiale unifiée contre l’obésité (World Obesity Day) se déroule le vendredi 4 mars.

Cette mobilisation apporte une réponse mondiale à une maladie qui gagne du terrain partout sur la planète. Mobilisée, la Ligue contre l’obésité (LCO), association qui fédère 70 associations et réunit 9 000 membres, multiplie les événements en France.

Une définition de l’obésité

L’obésité est définie habituellement comme un excès important de poids par augmentation de la masse graisseuse d’un individu.

Selon l’OMS, on peut définir l’obésité d’une personne en fonction de son IMC (indice de masse corporelle) en divisant son poids (exprimé en kg) par sa taille au carré (exprimée en m²).

A titre d’exemple, une personne mesurant 1,80 m et pesant 78 kg aura un IMC de 24.07

Même si l’IMC nécessite d’être ensuite apprécié suivant le sexe et l’âge de l’individu, on pourra tout de même utiliser la grille d’auto-évaluation suivante:

maigre IMC < 18.5
normal IMC entre 18.5 et 25
en surpoids IMC entre 25 et 30
obèse IMC > 30

L’obésité concernerait actuellement 2 milliards de personnes de plus de 20 ans dans le monde entier et 4 millions de personnes atteintes d’obésité en meurent, chaque année.

Il s’agit d’un véritable fléau pour l’OMS, qui n’hésite pas à parler d’épidémie mondiale.

Des moyens de lutte

Les 192 états membres de l’organisation ont adopté, en 2013, une résolution visant à lutter plus efficacement contre les maladies non transmissibles et faire reculer le nombre de décès causés par l’obésité.

Parmi les mesures concrètes proposées, on retrouve l’amélioration de l’étiquetage dit « nutritionnel » sur les aliments issus de l’industrie alimentaire, la diminution de la teneur en sucres dans les boissons non alcoolisées, la réduction drastique des teneurs en sel dans les plats préparés et l’abandon des acides gras utilisés dans l’industrie agroalimentaire.

On évoque aussi la création d’une taxe spéciale sur les produits jugés néfastes pour la santé… et c’est là que le bât blesse car l’alliance internationale des produits alimentaires et des boissons, qui regroupe les multinationales de l’agro-alimentaire (Coca, Pepsi, Mac-Do, Nestlé, …) ne veut pas en entendre parler. Le bras de fer risque d’être plutôt âpre…

L’OMS demande aux états membres d’avancer rapidement. Souhaitons que nous dépasserons bientôt le stade du « voeu pieux »…

Un site à visiter : journeemondialecontrelobesite.com    Source: Texte & Image: Journée Mondiale

Journée internationale du cancer de l’enfant – 15 février

Le cancer chez l’enfant est la deuxième cause de mortalité dans les pays développés.

Cette journée internationale vise à mieux faire connaître cette réalité et promouvoir les actions de prévention, mes aussi les soins et la recherche.

La stratégie de lutte contre les cancers 2021-2030

Les cancers pédiatriques font de longue date partie intégrante des plans gouvernementeaux, aussi bien au niveau de la recherche que pour la prise en charge des enfants malades et de leurs familles. Cet effort se poursuit avec la nouvelle stratégie mise en place.

En France, 2500 nouveaux cas dénombrés chaque année

Le cancer chez l’enfant est une maladie rare qui représente 1 à 2 % de l’ensemble des cancers. On dénombre près de 2 500 nouveaux cas chaque année en France. Certaines formes de cancers sont spécifiques à l’enfant et, inversement, la plupart des cancers de l’adulte n’existent pas chez l’enfant.

Les facteurs favorisant le développement du cancer ont été clairement identifiés chez l’adulte (alcool, tabac, produits toxiques, virus, etc.), mais ces cause sont très rarement présentes chez l’enfant.

Les traitements ont fait des progrès considérables au cours des dernières décennies et on atteint aujourd’hui un taux de guérison de 80%. Les efforts se poursuivent.

Une loi pour le droit à l’oubli

Bonne nouvelle, on guérit du cancer. De plus en plus. Mais la société n’a pas encore adapté son comportement à cette nouvelle donne et les anciens malades souffrent toujours de discriminations. Accès à l’assurance, à l’emprunt, discriminations à l’embauche… les anciens enfants malades doivent pouvoir bénéficier du droit à l’oubli et concrètement ne plus devoir mentionner cette maladie dans les déclarations d’assurance.

Un site à visiter : www.ligue-cancer.net    Source: Texte: Journée Mondiale    Image: Fondation Bomoko

Journée Mondiale de la santé – 7 avril

Journée Mondiale de la santé
Chaque année, le 7 avril, des centaines d’organisations célèbrent la Journée Mondiale de la Santé. Des manifestations de sensibilisation sont organisées dans le monde entier, visant à mieux informer les opinions publiques à propos de la morbidité, la mortalité et la souffrance.Les souffrances inacceptables de la mère et de l’enfant avaient d’ailleurs été choisies comme thème pour la journée de 2005. L’OMS est partie prenante de cette journée et organise des manifestations aux niveaux mondial, régional et national pour marquer la Journée mondiale de la Santé.

Patrimoine mondial de l’humanité

Notre capital inaliénable le plus précieux est notre santé. Mais le constat mondial est alarmant : les pays en voie de développement ne bénéficient toujours pas des conditions de vie nécessaires au maintien d’une bonne santé. Les infrastructures sont déficientes et l’accès aux médicaments difficile, sans parler des trafics de médicaments frelatés…

Dans les pays dits développés, l’égalité devant la santé n’est pas non plus de mise. Si une majorité des citoyens de ces pays bénéficient d’infrastructures de santé performantes et accessibles, d’autres sont obligés de renoncer à certains soins, faute de pouvoir payer la mutuelle qui prendra en charge leurs dépenses.

Un site à visiter : www.who.int      Source: Texte & Image: Journée mondiale

Journée Mondiale contre le cancer – 4 février 2023

Le cancer constitue encore aujourd’hui la première cause de mortalité dans le monde, bien avant les guerres et autres catastrophes naturelles. Il fait beaucoup moins parler de lui, mais il tue. Pourtant, il se soigne et l’intérêt de cette journée est aussi de faire prendre conscience de l’utilité d’un dépistage précoce permettant d’arriver à une guérison.

Le cancer en chiffres

En 2020, on estimait que le nombre de personnes qui vont recevoir un diagnostic de cancer dépasse les 18 millions et que plus de 9 millions en décéderont. Les cancers les plus fréquents seront ceux du sein, de la prostate, du poumon et du côlon.

Une initiative intéressante a été prise par l’ARC récemment, à savoir la création d’un site internet entièrement dédié au cancer et permettant aux internautes de trouver des réponses à leur questions : www.arc-cancer.net

Hémisphère nord vs hemisphère sud

Les différentes régions du globe ne sont pas à égalité devant le cancer et si l’hémisphère nord bénéficie de moyens importants dans la détection et le traitement des cancers, les pays du sud, comme à l’accoutumé ne bénéficient pas de telles attentions.

Un site à visiter : www.ligue-cancer.net   Source: Texte & Image:  Journée mondiale

Les précurseurs

La lutte contre le cancer, aussi bien dans le domaine de la recherche et des thérapeutiques, que de celui des progrès accomplis sur le plan social et humain est une préoccupation relativement récente. Dans un passé encore proche de nous, le cancer était considéré comme une maladie incurable et les malades qui en étaient atteints se voyaient refuser l’accès aux hôpitaux, car on les considérait comme contagieux.

Ce furent des œuvres charitables religieuses, parfois aussi laïques, qui prirent l’initiative de faire quelque chose pour les cancéreux. Elles se contentaient de les héberger, de les nourrir et de les panser, puisqu’il n’existait pratiquement pas de traitement ; mais cela était déjà beaucoup pour ces malheureux abandonnés et rejetés par tous.

En France, c’est le chanoine Jean Godinot, vicaire général de l’Abbaye Saint Nicaise de Reims, qui eut l’idée d’ouvrir en 1740 un établissement spécialisé pour les « cancérés ». Ce fut l’ancêtre des centres anticancéreux modernes. Puis en 1842, Madame Jeanne Garnier-Chabot fonde à Lyon une association mi-laïque, mi-religieuse, composée de veuves et de femmes charitables appelée « Calvaire », pour donner des soins dans un hospice à des cancéreuses avancées. Un « Calvaire » analogue s’est ouvert ensuite à Paris, rue de Lourmel. Des fondations semblables se créent par la suite pour les hommes sous les auspices de Saint Jean de la Croix.

Ces exemples porteront leurs fruits puisqu’en 1846, on admit les cancéreux dans les hôpitaux et les hospices généraux. L’Assistance Publique fit une première tentative dans deux services dits « d’incurables » à la Salpétrière et à Bicêtre. En 1897 l’Assistance publique ouvre un pavillon spécialisé à Brévannes.

Une histoire du cancer

Les traces les plus anciennes du cancer se trouvent dans des fragments de squelettes humains datant de la préhistoire. On le rencontre aussi sur des momies découvertes dans des pyramides égyptiennes. On parle également du cancer sur des tablettes recouvertes de caractères cunéiformes de la bibliothèque de Ninive. On le rencontre encore lors de la découverte de monuments funéraires étrusques ou sur des momies péruviennes.

Le plus ancien texte connu à ce jour semble être le papyrus chirurgical dit de Edwin Smith qui daterait de l’ancien empire égyptien et qui serait attribué à Imouthes, grand prêtre d’ Héliopolis et Premier ministre du roi Djoser vers 2800 avant J-C. Hérodote nous apprend qu’ Atossa, fille de Cyrus et femme de Darius, fit appeler vers 525 (avant J-C) Democedes, le fameux médecin grec, pour une tumeur ulcérée du sein qu’il réussit à guérir sans que le traitement employé ne soit connu.

Quelques temps plus tard, en Grèce, Hippocrate, dans les nombreux écrits qui lui sont attribués, fait plusieurs fois allusions au cancer, dont le nom vient de l’aspect de sa propagation, ressemblant à des pattes de crabe.

Les anciens hindous, 2000 ans avant notre ère , essayèrent de détruire les cancers en y appliquant des cataplasmes de pâte corrosive contenant de l’arsenic. Pour le petite histoire, les personnes qui ne mourraient pas du cancer mourraient empoisonnées par l’arsenic.

Au Moyen-âge, en France, Henri de Mondeville écrivait en 1320 :  » aucun cancer ne guérit, à moins d’être radicalement extirpé tout entier. En effet, si peu qu’il en reste, la malignité augmente dans la racine.  »

Au XVIIè siècle Gendron, médecin du frère de Louis XIV, conçoit le cancer comme une modification tissulaire localisée qui s’étend par prolifération, curable si elle est extirpée dans sa totalité , il jette un pont de deux siècles et demi entre lui et nous. Anne d’Autriche, reine de France et mère des précédents, fut atteinte d’un cancer du sein, elle supporta très courageusement la maladie mais ne put en être guérie.
C’est à Bichat et Laënnec que l’on doit la conception anatomique de la maladie cancéreuse. Puis vient la notion de tissu avec l’allemand Muller en 1826. Rudolph Virchow prouve quant à lui que la cellule cancéreuse naît toujours d’autres cellules. La seconde moitié du XIXè siècle verra s’accélérer les progrès de la médecine.

Chronomogie de la lutte contre le cancer

  • 1885 Roentgen découvre les rayons X
  • 1898 Pierre et Marie Curie découvrent le radium
  • 1918 Le Dr Sonia Fabre, assistante bénévole dans le service du Pr Hartmann de l’Hôtel-Dieu de Paris, est la première à envisager une lutte systématique contre le cancer. Le 14 mars, Justin Godart fonde la LIGUE
  • FRANCO-ANGLO-AMERICAINE CONTRE LE CANCER qui deviendra en 1927 la LIGUE FRANCAISE CONTRE LE CANCER.
  • 1922 Début de l’action de l’Etat dans la lutte contre le cancer
  • Autour de la Ligue naissent des Associations en Province, en premier lieu à Lyon. Naissance des premiers Comités de la Ligue
  • La Ligue publie la « Revue analytique des travaux sur le cancer » dont le Comité de rédaction était assuré par les professeurs Hartmann, Rigaud, Roussy, Lacassagne.
  • 1923 Une loi fait figurer pour la première fois au budget de la Nation la lutte contre le cancer. La Ligue publie son premier bulletin  » La lutte contre le cancer  » destiné à informer le public et qui deviendra  » Vivre  » au fil des années.
  • 1927 La Ligue Franco-Anglo-Américaine devient la LIGUE FRANCAISE CONTRE LE CANCER. La « Revue analytique » prend le nom de « Index analyticus cancerologiae ». Sa diffusion était mondiale. Son dernier numéro parut en 1962.
  • 1930 L’Office national d’hygiène sociale et la Ligue organisent la première  » Semaine nationale de défense contre le cancer  » sous le patronage de Monsieur Désiré FERRY Ministre de la Santé Publique (presse, affichage, radio, cinéma…).
  • 1946 L’administration des Postes émet un timbre au profit de la Ligue à l’effigie du Pr. BECQUEREL.
  • 1949 Institution de la première quête nationale.
  • 1950 La Ligue organise à la Sorbonne le 5è Congrès International sur le Cancer, plus de 400 communications de renommées internationales y font le point sur les cancers.
  • 1955 La LIGUE FRANCAISE CONTRE LE CANCER devient la LIGUE NATIONALE FRANCAISE CONTRE LE CANCER
  • 1957 Reconnaissance officielle des Comités départementaux de la Ligue par une Circulaire de la Direction Générale de la Santé.
  • 1960 Le Comité de la Seine met au point un « service d’hospitalisation à domicile » qui deviendra en 1962 « Santé Service ».
  • 1982 L’Assemblée Générale Extraordinaire établit les statuts-types des Comités.
  • 1989 21 des plus grandes associations caritatives françaises, dont la Ligue, rédigent une Charte de Déontologie des organisations sociales et humanitaires faisant appel à la générosité du public.
  • 1991 La Ligue est agréée par le Comité de la Charte dès cette date, l’ensemble des Comités en 1992.
  • 1992 Cette charte reçoit l’engagement formel de tous les Comités. Chacun des présidents départementaux signe conjointement avec le président national. Ainsi tous les membres de la Ligue s’engagent à respecter les règles éthiques de la Charte : recueil de fonds, transparence financière, affectation des subventions conformément aux statuts, contrôle de l’utilisation des ressources.
  • 1992 une Assemblée générale ordinaire modifie le nom de la Ligue qui devient LIGUE NATIONALE CONTRE LE CANCER.
  • 1998 Premiers états généraux des malades atteints de cancer. La Ligue est reconnue comme le porte parole des malades pour exprimer leurs attentes et leurs besoins auprès des soignants et des responsables de santé.
  • 2000 deuxièmes états généraux des malades. 2000 personnes réunies par la Ligue au CNIT : malades, anciens malades, proches, professionnels de la santé… Tous ont dialogués ensemble et témoigné de leur expérience du cancer pendant cette journée qui a été celle de la détermination des malades.
Un site à visiter : www.ligue-cancer.net  Texte pour semaine du cancer en France 13-19 mars 2023

Journée Mondiale contre la Septicémie – 13 septembre

Journée Mondiale contre la Septicémie

Assez peu mentionnée dans le web francophone, il semble que cette journée soit d’origine anglo-saxonne et remonte à 2012. Son nom originel est World Sepsis Day et sa date est fixée au 13 septembre.

Combattre le sepsis est une urgence

Cette maladie concerne près de 30 millions de personnes sur la planète et causerait la mort de 6 à 9 millions de personnes.

La Journée mondiale contre le Sepsis a pour but de sensibiliser le grand public et les décideurs à ce problème majeur de santé publique, et d’aider à la mise en place d’une recherche à la hauteur des enjeux identifiés.

Mieux connaître le sepsis

Le sepsis désigne les conséquences néfastes sur les fonctions vitales des infections graves qui provoquent une mortalité très élevée en dépit des avancées de la médecine.

On parle de septicémie lorsque les pathogènes se retrouvent dans la circulation sanguine, utilisant parfois le terme d’empoisonnement sanguin.

Le sepsis est un réel problème de santé publique qui s’illustre par un nombre d’hospitalisations qui a presque doublé ces dix dernières années. Dans les pays « avancés », la mortalité due au sepsis est équivalente à celle due à l’infarctus du myocarde.

Même si elle touche essentiellement les personnes âgées dans les pays développés, le sepsis touche également de nombreux nouveau-nés et est la deuxième source de décès après les hémorragies des femmes ayant accouché.

La résistance accrue des bactéries aux antibiotiques, la manque de tests de diagnostic rapide et précis, les coûts des traitements ainsi que les conséquences neurologiques chez les survivants nous indiquent que des efforts soutenus doivent être consentis pour combattre cette maladie.
 

Un site à visiter : www.worldsepsisday.org    Source: Texte & Image: Journée Mondiale
 

Journée Mondiale de la santé mentale – 10 octobre

En 2004, la Journée mondiale de la santé mentale mettait l’accent sur les liens entre santé mentale et santé physique. Les données dont on dispose aujourd’hui indiquent que les personnes atteintes de maladies mentales, et en particulier celles qui sont placées en établissement, présentent des taux de mortalité par cancer et par cardiopathie plus élevés que la population générale.

Il existe des interventions qui permettent de réduire la détresse physique et mentale des individus et les pertes qu’elle cause à la société. Pourtant, on constate qu’il subsiste une proportion importante de personnes atteintes de troubles mentaux qui ne bénéficient pas du traitement dont elles auraient besoin. Dans la Région européenne de l’OMS, on estime que 50% des personnes dépressives et 20% de celles atteintes de schizophrénie ne reçoivent pas de traitement médical.

« Sans santé mentale et sans bien-être, il n’y a pas de vraie santé« 

C’est en réponse aux préoccupations suscitées dans tous les pays par le lourd tribut prélevé par les troubles mentaux et à l’urgence d’améliorer les politiques de prévention et de traitement qu’est organisée la Conférence ministérielle européenne de l’OMS sur la santé mentale.

Cette conférence témoigne de la volonté des pays de s’inspirer des nombreux exemples existants de bonnes pratiques. Ceux-ci prouvent qu’il est possible de promouvoir la santé mentale et de prévenir ou de traiter efficacement la morbidité mentale.

Relever les défis, trouver des solutions

Mettre en place des systèmes de soins complets et efficaces, promouvoir la santé mentale de la population, faire en sorte que le personnel ait les capacités requises, et donner aux utilisateurs de services de santé mentale et à leur famille les moyens de se prendre en charge. Les états devraient adopter un plan d’action, qui soulignerait l’importance fondamentale de la santé mentale pour la qualité de vie.

Un site à visiter : www.santenpdc.org   Source : Texte (abrégé) : Journée mondiale

La Journée mondiale de la santé mentale du 10 octobre encourage le soutien psychologique

Le lundi 10 octobre 2016, la Section d’Ottawa de l’ACSM se joint à des organismes de santé mentale internationaux pour souligner la Journée mondiale de la santé mentale.

Dirigée par la Fédération mondiale pour la santé mentale, la Journée mondiale de la santé mentale est appuyée par l’Organisation mondiale de la Santé à titre de journée importante pour accroître la sensibilisation et préconiser de meilleurs soins pour les personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale à l’échelle mondiale. 

Tout le monde peut être aux prises avec une détresse psychologique et des troubles émotionnels — à la maison, à l’école, dans le milieu de travail ou dans les endroits publics.

Source : Texte : https://ottawa.cmha.ca.fr Image : kisspng (logo-symbole de la santé mentale)

 

Journée Internationale d’action pour la santé des femmes – 28 mai

La Journée d’action pour la santé des femmes a été créée au Costa Rica lors de la cinquième Rencontre internationale sur la santé des femmes en 1987. Après huit ans de campagne pour combattre la mortalité et la morbidité maternelles, les femmes ont estimé qu’il fallait recentrer la campagne autour du phénomène de privatisation dans un contexte néolibéral. C’est pour cette raison que la Journée internationale d’action de 1997 a eu pour cible les problèmes d’accès à des services de santé de qualité, accès considéré comme un droit des femmes.

L’accès à des services de santé de qualité: un droit pour les femmes
En effet, au cours des dernières années, le mouvement des femmes s’est vu confronter à un défi sans précédent posé par un courant néolibéral touchant le domaine politique, économique et social. Même s’il est vrai que ces politiques ont été mises en place de manière différente selon les pays, il est impossible de ne pas voir au delà de ces différences une similitude frappante dans les résultats.

Les femmes ont de tout temps été les plus pauvres parmi les pauvres. Les réformes économiques ont accru la pauvreté chez les femmes, ainsi que la possibilité de jouir d’une bonne santé et de préserver leur bien-être.

La santé n’est plus considérée comme un droit humain élémentaire, elle s’est transformée en un nouveau « produit » qui s’achète. Avec la privatisation, l’accès à des services de santé n’a fait que se réduire davantage pour la majorité des femmes.

Des obstacles économiques
Des taux de chômage élevés chez les femmes, un accès réduit à l’éducation et des inégalités salariales entre hommes et femmes sont autant de facteurs qui limitent l’accès des femmes à des services de santé.

Des obstacles sexistes
Les problèmes de santé des femmes ne sont pas pris au sérieux et tendent à revêtir moins d’importance au sein de la société. Les femmes réussissent à obtenir moins d’informations au sujet de leur santé que les hommes. Ceci ne leur donne pas l’occasion de prendre des décisions en toute connaissance de cause quant à la nature des services de santé auxquels elles désireraient accéder.                   

Des obstacles culturels
Les services de santé négligent souvent de tenir compte des traditions et des coutumes locales associées à bon nombre d’aspects de la santé et du bien-être des femmes. La médicalisation de leurs problèmes de santé a altéré la nature des services auxquels elles ont accès, comme en témoigne la surmédicalisation de la ménopause.

Des obstacles politiques
Un manque de volonté politique au niveau national et local lorsqu’il s’agit d’organiser des services de santé tenant compte des différences entre les sexes et l’existence de législation inappropriée sur les grands problèmes de santé que connaissent les femmes, par exemple l’avortement, sont autant d’obstacles supplémentaires à l’accès des femmes à des services de santé correspondant à leurs besoins.

Un site à visiter : www.pause.pquebec.com    Source : Texte (abrégé): Journée Mondiale   Image: pta40.fr