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De ceci... de cela...

Sous cette rubrique vous trouverez des mots, des idées, des propos, des pensées

se voulant une avenue pour aider à réfléchir, à découvrir, à franchir - peut-être -

une nouvelle étape vers... ce que vous désirez, espérez, anticipez!

Journée mondiale de prière – 6 mars 2020

Chaque année, le premier vendredi du mois de mars, la Journée Mondiale de Prière (JMP) est célébrée dans plus de 170 pays.
La JMP est un mouvement de femmes chrétiennes laïques engagées dans la prière et l’action pour soulager la misère et faire acte de solidarité. Elle est le plus grand et le plus ancien mouvement oecuménique de prière.

Depuis 1887
On attribue généralement la création du mouvement à Mary Ellen James, une américaine de l’église presbytérienne, qui lance alors un appel pour une journée de prière pour la mission aux Etats-Unis.
D’année en année le mouvement s’amplifie et se structure, pour fédérer plus de 100 pays au bout de 100 ans…

Chaque année un pays différent
Les textes de prières sont rédigés chaque année par des femmes d’un pays différent, ce qui est une des particularités de cette journée.
En 2007, des femmes de diverses provenances et de différentes Églises du Paraguay avaient écrit une liturgie sous le titre « Unis sous la tente de Dieu ».

En 2014, ce sont les femmes égyptiennes qui prennent le relais. Elles font partie des différentes communautés chrétiennes (coptes, catholiques et évangéliques) toujours présentes en Égypte. Elles ont travaillé autour du thème de la liturgie « Ruisseaux dans le désert » et la rencontre de la Samaritaine avec Jésus au puits de Jacob.

En 2019, c’est la Slovénie qui est à l’honneur et le thème retenu pour la journée est tiré de l’Evangile de Saint Luc (14:5-24), dans un extrait dans lequel Jésus compare le royaume de Dieu à un banquet. Tous les invités sont excusés ; l’hôte invite les gens qui vivent en marge de la société. Que nous disent les auteurs slovènes ? Quel message lisons-nous de la parabole ? « Venez, car tout est prêt ».

Note de l’éditrice
Et en cette année 2020, les femmes du Zimbabwe ont choisi pour inspirer notre prière le thème: « LÈVE-toi, prends ton grabat et MARCHE ».

Le logo représente 4 personnes en prière, agenouillées et tournées vers les quatre points cardinaux.
Le cercle représente le monde dans lequel nous vivons et la dimension mondiale du mouvement.

 

 Texte : Journée mondiale   Image: www.cahors.catholique.fr

 

 

Journée mondiale de la radio – 13 février

La force de la radio

La radio est un moyen de communication à faible coût, particulièrement adapté pour toucher les communautés isolées et les personnes vulnérables (les analphabètes, les personnes souffrant d’un handicap, les jeunes, les pauvres), et qui donne à tous, quelque soit le niveau d’instruction, la possibilité de participer au débat public.

Elle joue un rôle majeur notamment en temps de conflits, favorisant le dialogue entre parties prenantes et servant de support pour les initiatives de paix.

La radio reste le moyen le plus dynamique, le plus réactif et le plus attractif qui existe. Là où les réseaux sociaux et la fragmentation du public peuvent nous restreindre à des « cocons médiatiques » où tous partagent les mêmes idées, la radio est particulièrement apte à rassembler les communautés et stimuler un dialogue positif pour le changement.

Cette année la Journée mondiale de la radio sera célébrée sous le thème : « Dialogue, tolérance et paix ».

Souvent utilisée comme plate-forme de dialogue et de débat démocratique sur des questions brûlantes, comme les migrations ou la violence à l’encontre des femmes, la radio contribue à sensibiliser les auditeurs et à diffuser de nouvelles perspectives positives sur ces sujets.

La radio participe également à répandre la tolérance et à surmonter les différences pour rapprocher les communautés sous des objectifs et des causes communs, comme le droit à l’éducation et la santé de tous.

La Journée mondiale de la radio 2019 sera l’occasion de fêter l’importance de la radio dans la poursuite d’un monde plus pacifique et plus tolérant.

Source : Texte & Image : www.un.org

Journée internationale de l’épilepsie – 12 février 2019

L’épilepsie reste une maladie encore mal connue. C’est pourquoi, malades et médecins ont décidé de sortir l’épilepsie de l’ombre en organisant, depuis l’an 2000 une Journée nationale dédiée à l’épilepsie. La Journée Internationale de l’Epilepsie se déroule, depuis 2015, le 2ème lundi de février, et ce dans plus de 120 pays.

La plupart d’entre nous confondent l’épilepsie avec sa manifestation la plus spectaculaire, la crise tonico-clonique ou généralisée ; et seulement 20 % savent qu’elle traduit un dysfonctionnement du cerveau.

Il n’y a pas une mais des épilepsies…
L’épilepsie est une maladie neurologique. Elle est l’expression d’un fonctionnement anormal de l’activité du cerveau. Les influx naviguent depuis le corps de la cellule nerveuse via le nerf jusqu’au muscle à activer. Ils peuvent être assimilés à une activité électrique, qui est anormale chez les sujets épileptiques. Cet influx électrique excessif et anormal gagne toutes les cellules nerveuses de proche en proche et provoque la crise d’épilepsie. Cependant compte-tenu des diverses formes de ces crises et de leur évolution, il n’existe pas une mais des épilepsies.

Apprendre les bons gestes
Un des buts de cette journée est d’informer tout un chacun sur les bons gestes devant une personne en crise ; en particulier il est inutile de mettre un objet dans la bouche, ni de l’empêcher de se débattre. La meilleure attitude est de la placer en position latérale de sécurité et de la protéger des regards curieux ou effrayés.

Un traitement efficace
Les épileptologues (médecins neurologues spécialistes de l’épilepsie) se réjouissent de la panoplie de médicaments désormais à la disposition des malades. Une vingtaine de molécules actives ont été mises au point, qui agissent sur les différents types d’épilepsie. Aujourd’hui, 70 % des cas d’épilepsie peuvent être soignés avec succès. Après 2 à 5 ans sans nouvelle crise, environ 70 % des enfants et 60 % des adultes pourront suspendre, sous contrôle médical, le traitement sans risque de rechute.

Source: Texte & Image: Journée mondiale

 

Journée mondiale des malades – 11 février

La maladie et la souffrance peuvent parfois bouleverser nos vies ou celles de nos proches: pour nous encourager à donner de notre temps, soutenir les malades, être attentif à leurs besoins, une journée mondiale des malades, créée en 1992 par le Pape Jean-Paul II, est célébrée chaque année, le 11 février, jour de la fête de Notre-Dame de Lourdes.

Avoir le souci des malades
Les malades se sentent très rapidement mis à part de la vie des bien portants, c’est pourquoi les liens de solidarité, et tout ce qui permet aux personnes atteintes de maladie de se sentir écoutées, reconnues est extrêmement important. Bien que cette journée ait un sens tout particulier pour les Chrétiens, il n’est pas nécessaire d’avoir des convictions religieuses pour apporter son aide et sa compassion à des personnes souffrantes, un petit geste suffit !

 

Source : Texte : Journée mondiale Image : jumpintv.com

Journée mondiale de prière et de réflexion sur la traite des êtres humains – 8 février

Cette journée mondiale a été instituée en 2015 à l’initiative du Pape François.

Le choix du 8 février ne doit rien au hasard puisque cette date correspond à la fête de Sainte Joséphine Bakhita, une Soudanaise qui a été vendue comme esclave, maltraitée puis rendue libre.

Des millions de personnes concernées
Lors de la première édition, le Cardinal Peter Turkson, Président du Conseil pontifical Justice et Paix, avait rappelé que des millions de personnes de par le monde sont privées de liberté et contraintes à vivre pratiquement en esclavage.

Pour ces hommes et ces femmes, sainte Joséphine Bakhita est un modèle d’espérance et l’Eglise Catholique encourage les fidèles à suivre les pas de cette sainte.

De la prise de conscience à l’action
Le Pape désire que les hommes de tous pays et toutes origines prennent conscience d’un phénomène global qui dépasse la responsabilité de tel ou tel état. Il appelle à une véritable mobilisation contre ce fléau:

Nous devons tous mieux analyser la situation et mobiliser les consciences:
De la conscience à la prière, de la prière à la solidarité, de la solidarité à l’action, afin que la traite et les nouvelles formes d’esclavage disparaissent.

Source : Texte : Journée mondiale   Image : ocarm.org

 

Journée Mondiale sans téléphone mobile – 6 février

Phil Marso, écrivain indépendant et instigateur de ce rendez-vous citoyen depuis le 6 février 2001 propose 3 jours de réflexion sur le « Mobilou », outil technologique qui a changé le comportement humain dans sa manière de communiquer.

En 2003, une association écologiste a tenté de récupérer ce rendez-vous citoyen, preuve de l’intérêt croissant de l’initiative qui pouvait paraître fantaisiste au départ.

Depuis 2004, cette journée se déroule sur trois jours, les 6, 7 et 8 février… certainement pour se donner le temps de décrocher. Nous parlerons donc désormais des Journées Mondiales sans téléphone.

Un peu d’histoire
Le 6 février est la date symbolique de cette journée car c’est la Saint Gaston ! Rappelez-vous ce couplet de Nino Ferrer : « Gaston y’a l’téléfon qui son, Et y’a jamais person qui y répond ».

Le mode d’emploi initial de lajournée mondiale était radical: ne pas utiliser son téléphone portable le 6 février pour savoir quelle relation on entretient avec son appareil. A l’époque le téléphone était encore un compagnon relativement peu envahissant, il se contentait de téléphoner. Mais cela c’était avant !

et apparurent les premiers smartphones…
La prolifération des téléphones « intelligents » a considérablement changé la donne et les nouvelles générations d’appareils remplissent de multiples tâches. Il serait dés lors inadapté de demander à tout un chacun de ne plus utiliser du tout son ‘smartphone’.

Mais, se poser la question de la relation que l’on entretient avec son matériel et toujours bénéfique. Dis-moi tes addictions, je te dirai qui tu es !

Téléphonie et écologie
Chaque année, la journée sans téléphone portable propose un thème de réflexion. En 2015, il s’agit de l’environnement avec 5 pistes de réflexions:

  • De nombreux métaux lourds et des polluants organiques sont utilisés pour fabriquer votre ‘smartphone’.
  • Ces substances entraînent une course folle à l’extraction, des dégradations de l’environnement et même des guerres (comme en République du Congo).
  • Les employés des usines de production sont exposés aux poisons au moment de leur fabrication.
  • De nombreux enfants sont exploités pour le compte de multinationales peu scrupuleuses qui vous vendront (à prix d’or) ces fabuleux joujoux.
  • Le cycle de vie des ‘smartphones’ n’est pas correctement maîtrisé et de nombreux composants polluants échappent au recyclage.

La prolifération des ondes électromagnétiques venant des ‘smartphones’ aura-t-elle une incidence sur le climat ?

Pour le moment, le ministère de l’écologie n’a pas encore inventé la vignette verte qui vous permettra d’utiliser votre téléphone portable dans les grandes villes… vous voyez, la situation n’est pas désespérée.

 

Note: Certain/es d’entre vous aimeront peut-être l’article sur la NOMOPHOBIE…

VOIR: https://image-i-nations.com/souffrez-vous-de-nomophobie/

Un site à visiter : www.mobilou.info     Source: Texte & Image: Journée mondiale     

 

Nouvel An Chinois

Nouvel An Chinois

L’année du COCHON DE TERRE (année 4717) commencera le 5 février 2019 ; elle se terminera le 24 janvier 2020 pour laisser la place au signe du Rat de Métal.

Le Nouvel An lunaire ou Nouvel An Chinois 农历新年 (Nongli Xinnian) aussi appelé Fête du Printemps  春节 (Chunjie) ou Fête du Têt au Vietnam est le festival le plus important pour les communautés asiatiques à travers le monde entier. Le terme Nongli Xinnian signifie littéralement « Nouvel an du calendrier agricole » car il se célèbre suivant le calendrier chinois qui est luni-solaire.

Cette fête est un moment dont on profite en prenant des vacances et en se réunissant en famille. Les festivités s’étendent sur quinze jours, à partir de la nouvelle Lune jusqu’à la première pleine Lune de l’année qui correspond à la fête des lanternes.

2019 : L’année du COCHON DE TERRE

Le Cochon/Porc 猪 est le 12e et dernier animal du cycle zodiacal chinois. Selon la croyance populaire, il est sincère, honnête, confiant, sociable, travailleur et obstiné. On dit du Porc qu’il s’entend bien avec le Mouton/la Chèvre et le Lapin/Lièvre, et très mal avec le Serpent.

Avec nos Bons Souhaits à tous et toutes nos ami/es, voisin/es, collègues de Chine et du Vietnam!

 

Source : Texte & Image : https://chine.in/nouvel-an-chinois/

Journée mondiale contre le cancer – 4 février

Journée mondiale contre le cancer: 40% des cancers pourraient être évités en adoptant un mode de vie plus sain!

À l’occasion de la Journée mondiale contre le cancer, célébrée le 4 février, le ministère de la Santé, en collaboration avec la Fondation Cancer, lance une nouvelle campagne d’information et de sensibilisation afin de susciter l’intérêt et la mobilisation de chacun autour de meilleurs comportements au quotidien.

La campagne 2019, parrainée par l’ancien joueur de tennis professionnel Gilles Muller, met un accent fort sur la prévention. À côté du dépistage précoce, la prévention joue un rôle primordial dans la lutte contre le cancer. En adoptant des modes de vie sains – avec en premier lieu, le refus du tabac et la consommation modérée de l’alcool et en favorisant une alimentation saine et activité physique régulière – 40% des cancers pourraient être évités.

De son côté, la Fondation Cancer offre plusieurs services gratuits en termes de prévention comme le Food Lab, Comment devenir non-fumeur ou encore le FiTeam.

La Fondation Cancer mettra également en avant, dans les prochaines semaines, la thématique « Comment réagir face à un collègue atteint du cancer? ».

Face à toutes les émotions provoquées par la maladie et à la complexité de l’approche, la Fondation délivrera des suggestions et des réponses ciblées lors de conférences au sein des entreprises. En effet, le diagnostic de cancer ne concerne pas seulement la personne malade mais l’ensemble de son entourage social. Les effets se ressentent jusqu’au niveau professionnel. Pour répondre à cette problématique, la Fondation Cancer a élaboré un dossier spécial pour mieux appréhender ces relations intra-professionnelles http://bit.ly/collegue_cancer.

Source : Texte (extraits) : https://gouvernemnt.lu/fr   Communiqué 01.02.2019  Image : allevents.in   « Le cancer : espoir et défis – Déjeuner-causerie : projet Leucégène at Institut de recherche en immunologie et en cancérologie, Montréal »

 

Journée mondiale des solitudes – 23 janvier

On estime que 12% de la population française vit aujourd’hui dans une grande solitude. Plus grave, on observe que la solitude est en forte augmentation dans de nombreux secteurs de la population. Elle est souvent invisible mais toucherait 1 français sur 3. Il n’en fallait pas plus pour que ce mal devienne le sujet d’une nouvelle journée mondiale.

Source : Texte : Journée Mondiale

La solitude ce n’est pas seulement le fait de n’avoir personne autour de soi; c’est le sentiment d’être seul et isolé mais aussi tous les sentiments de tristesse qui s’en suivent. Pour de nombreuses personnes, ce sentiment s’explique par le fait de ne pas avoir trouvé l’amour; pour d’autres, le fait de faire de nouvelles rencontres, ou même entretenir un lien quelconque, relève de l’impossible.

Des études récentes ont démontré que la solitude pouvait avoir des répercussions non seulement sur le mental, mais aussi sur la santé physique. En effet, les personnes qui se sentent vides, seules et qui ont le sentiment de ne pas être aimées, auraient plus de chance de contracter des maladies cardiovasculaires, sont plus stressées et présentent une diminution de la mémoire et de la capacité à apprendre.

Les sentiments de solitude peuvent même mener jusqu’à la dépression et au suicide. La véritable solution est d’apprendre tant l’art d’être seul que l’art d’être accompagné.

L’art d’être seul
Servez vous de cette étape pour mieux vous connaître. C’est l’occasion d’acquérir de nouvelles connaissances et de tester de nouvelles choses, d’apprendre à gérer son budget ou réparer la fuite du robinet. Découvrez l’emploi du temps qui vous convient le mieux.

Savoir que vous pouvez prendre soin de vous et que vous êtes capable de le faire correctement vous procurera un sentiment de satisfaction incomparable.

En définitive, c’est un moment d’épanouissement et de maturité. Si vous ne savez pas comment être heureux en étant seul, vous ne saurez pas être heureux dans une relation. Personne ne pourra faire office de baguette magique et faire disparaitre vos problèmes.

En conclusion, rappelez-vous que le sentiment de solitude ne vient pas du fait d’être seul, mais de la façon de percevoir une situation. Ne subissez pas la solitude, ne soyez pas une victime. Tirez-en du positif et apprenez à rebondir.

 

Source : Texte (extraits) : https://nospensées/fr   Images : Pexels Freepik

Une histoire qui finit bien…

 

 

Grâce à l’intervention d’anges sans ailes – le capitaine et les marins d’un tanker – le sauvetage se produit!

Il survit 49 jours en pleine mer grâce à son bon sens et à la Bible 

« Je pensais que j’allais mourir. Plus d’une fois, j’ai voulu sauter à la mer pour en finir. Mais à chaque fois, je me suis rappelé ce que mes parents me répétaient toujours : quand tu es désespéré, prie » – C’est ce qu’a confié Aldi Novel Adilang, un jeune Indonésien sauvé miraculeusement après avoir dérivé en pleine mer sur un radeau pendant 49 jours.

Sept semaines, seul en pleine mer à la dérive et sans nourriture. À 18 ans seulement, un jeune Indonésien a survécu à ce périple digne d’un roman d’aventures. Aldi Novel Adilang est resté prisonnier de son radeau pendant près de deux mois. Il a dérivé à plus de 2.500 kilomètres de chez lui, en plein océan Pacifique et dans un dénuement presque complet : il n’avait que les vêtements qu’il portait sur lui… et une bible.

Le récit incroyable du jeune Indonésien de l’île de Sulawasi commence à la mi-juillet alors qu’il travaille seul sur sa cabane de pêche traditionnelle, un rompong, amarré au large de la baie de Manado. Le jeune homme, qui vit la plupart du temps sur ce radeau rudimentaire, est chargé de surveiller la lampe du rompong, censée attirer les poissons afin de les piéger. Chaque semaine, Aldi reçoit la visite de son employeur qui recueille sa pêche et le ravitaille d’eau fraîche, de nourriture et de combustible pour sa cuisine et la lampe. Aldi exerce ce métier depuis l’âge de 16 ans. La pêche sur les rompongs est en Indonésie une pratique ancestrale.

Au milieu du mois de juillet, une violente tempête rompt les amarres de son radeau de pêche. Surmonté d’une cabine rudimentaire, sans moteur ni rame, le jeune homme n’est équipé d’aucun moyen pour regagner la côte. Aldi ne peut rien faire, il dérive vers le large. À bord de son embarcation de fortune, livré à lui-même, le jeune homme se retrouve rapidement à court de nourriture. Tout en se rationnant dès le début, il vient à bout de ses réserves au bout d’une dizaine de jours. Pour ne pas mourir de faim, le naufragé organise sa survie.

Alors qu’il a perdu tous ses ustensiles de pêche dans la tempête, il lui faut plusieurs jours pour apprendre à attraper à la main les poissons qui s’approchent au plus près du radeau. Pour les griller, il n’a pas d’autre choix que de brûler unes à unes les barrières de bois qui assuraient la protection du radeau. Quand elles ne suffisent plus, Aldi s’attaque aux planches de sa cabine. Enfin, il filtre l’eau de mer à travers ses vêtements pour en extraire le sel et la rendre potable.

Effrayé, en pleurs, Aldi Novel Adilang perd peu à peu espoir alors que plus de dix bateaux passent sans s’arrêter devant lui, malgré ses appels au secours. Le 31 août, il tente de nouveau d’attirer l’attention d’un tanker panaméen qui passe à proximité en agitant ses vêtements.  En vain. Il pense alors à se brancher sur une fréquence radio pour demander de l’aide. Son message radio parvient au capitaine de l’Arpeggio. Cette radio, qui lui avait été offerte par un ami au cas où il se perdrait un jour en mer, lui sauve effectivement la vie. Le tanker détourne sa route pour venir vers lui.

Le sauvetage est particulièrement difficile. La mer est agitée, les vagues sont si fortes qu’après de nombreuses tentatives d’accoster le radeau au tanker, c’est finalement en sautant à l’eau et en agrippant un câble lancé du navire qu’Aldi parvient à le regagner à la nage, malgré sa grande faiblesse.

Quarante-neuf jours après avoir dérivé à des milliers de kilomètres de son pays, Aldi est enfin hissé, sain et sauf, sur l’Arpeggio, qui le ramènera au Japon, destination initiale du navire.  « Quand son patron nous a annoncé [son sauvetage], j’étais sous le choc, j’étais si heureuse », confie aujourd’hui Net Kahiking, la mère du jeune homme.

Issu d’une famille très croyante, Aldi a toujours prié. Sur son rompong, il a toujours gardé une bible avec lui. Il n’hésite pas à déclarer que la prière et la lecture de la bible ont été son plus grand recours, sans lesquels il n’aurait pas survécu. Aldi a retrouvé sa famille au début du mois de septembre. Depuis, ses proches confient qu’il a récupéré de son périple incroyable. Le 30 septembre (2018), sa famille fêtera ses 19 ans, un anniversaire pas comme les autres…

Source : Texte :  Aleteia, Marzena Devoud | 29 septembre 2018  Images : Free Republic