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2è dimanche de l’année C – 2022

« Il y eut un mariage à Cana en Galilée. »
Voilà qui suffit pour que notre imagination soit déjà au rendez-vous!
Il est facile de voir la scène en esprit – on a lu, ou entendu, ce texte de l’évangile tant de fois (Jean 2:1-11).

Certains remarquent que Jésus est l’un des invités, avec ses disciples.
D’autres notent que Marie, la mère de Jésus, est aussi présente.
Les serviteurs à l’œuvre ce jour-là sont mentionnés, évidemment.
On précise le nombre de grosses cruches que ceux-ci auront à remplir d’eau.
On n’oublie pas d’attirer l’attention sur le maître d’hôtel responsable de l’occasion.

Pour ma part, ma réflexion s’attarde ailleurs…
Non pas sur les invités de marque ou les responsables de l’approvisionnement,
ni même sur la quantité extraordinaire de vin – 600 litres, pensez-donc!

Pour ma part, je regarde les mariés qui viennent d’unir leur vie et sont tout à la joie de la célébration.
On n’en parle pas – sinon vers la fin du récit quand le marié est convoqué pour expliquer son délai à offrir le meilleur vin!

Lui et elle – la mariée – ne savaient rien de la situation de… crise qui se développait.
Chez les Juifs, et ailleurs aussi bien sûr, une noce sans vin cela a quelque chose de plutôt dramatique!
Ces deux nouveaux-mariés ne sont pas conscients de la situation, ils ignorent leur besoin et pourtant…
Ce besoin sera comblé au-delà de tout ce qu’ils auraient pu désirer.

C’est pour moi l’image de la manière d’agir de Dieu.
Il arrive que nos besoins les plus pressants ne nous soient pas visibles.
On vaque à ses occupations, on va au plus urgent, pense-t-on, mais…
Le plus urgent – aux yeux de Dieu – nous n’en sommes pas toujours conscients…

Mais lui, il donne et pardonne au-delà de nos désirs, de nos attentes,
et même… de notre inconscience ou de notre insouciance.
Alors que nous sommes bien souvent distraits et peu enclins à nous tourner vers lui,
lui est attentif à ce que nous sommes, ce que nous vivons, ce dont nous avons besoin.

Son aide et sa compassion ne dépendent pas de nos requêtes,
elles sont dictées pas son amour pour nous, les enfants qu’il aime ‘gâter’
pour notre joie et… la sienne!

La scène de Cana en Galilée nous le redit si clairement!…

 

Note: Dans une vidéo de la série: Les anonymes de l’évangile, Teresa Penafiel nous présente cette scène que l’on peut retrouver à: https://youtu.be/XRKyex5S_uw

Et une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/2nd-sunday-of-year-c-2022/

 

Source: Image: Church of Jesus Christ

Journée mondiale des malades – 11 février

La maladie et la souffrance peuvent parfois bouleverser nos vies ou celles de nos proches: pour nous encourager à donner de notre temps, soutenir les malades, être attentif à leurs besoins, une journée mondiale des malades, créée en 1992 par le Pape Jean-Paul II, est célébrée chaque année, le 11 février, jour de la fête de Notre-Dame de Lourdes.

Avoir le souci des malades
Les malades se sentent très rapidement mis à part de la vie des bien portants, c’est pourquoi les liens de solidarité, et tout ce qui permet aux personnes atteintes de maladie de se sentir écoutées, reconnues est extrêmement important. Bien que cette journée ait un sens tout particulier pour les Chrétiens, il n’est pas nécessaire d’avoir des convictions religieuses pour apporter son aide et sa compassion à des personnes souffrantes, un petit geste suffit !

 

Source : Texte : Journée mondiale Image : jumpintv.com

Journée mondiale de l’aide humanitaire – 19 août

Dans de nombreuses régions du globe, les humanitaires travaillent, parfois au péril de leur vie, souvent dans l’anonymat le plus total. Même s’ils accomplissent un travail de fourmi, leurs interventions sont indispensables et permettent souvent à des populations de retrouver un minimum de dignité.

L’ONU a promulgué le 19 août, Journée Mondiale de l’aide humanitaire en espérant sensibiliser l’opinion publique à l’assistance humanitaire et à la nécessité de soutenir ces actions partout dans le monde.

« Les travailleurs humanitaires sont ceux que nous dépêchons sur place pour montrer notre solidarité avec ceux qui souffrent. Ils représentent ce qu’il y a de meilleur dans la nature humaine mais leur travail est dangereux… »  Ban Ki-moon, Secrétaire général de l’ONU

Un site à visiter : www.un.org   Source : Texte & Image : Journée Mondiale

À l’occasion de la Journée mondiale de l’aide humanitaire, nous continuons d’attirer l’attention sur les millions de civils touchés par les conflits armés chaque jour. Ceux qui habitent dans les villes luttent pour trouver de la nourriture, de l’eau et un abri sûr, tandis que les combats chassent des millions d’autres de leurs foyers. Les enfants sont recrutés et utilisés pour se battre, et leurs écoles sont détruites. Les femmes sont maltraitées et humiliées.

Et alors que les travailleurs humanitaires apportent de l’aide et que les travailleurs médicaux traitent les blessés et les malades, ils sont directement pris pour cibles, traités comme des menaces et empêchés d’apporter secours et soins à ceux qui en ont désespérément besoin.

Ces descriptions ne représentent qu’une partie de tous ceux qui sont touchés par les conflits dans le monde. Des personnes handicapées aux personnes âgées, aux migrants et aux journalistes, tous les civils pris dans les conflits doivent être protégés.

Source : Texte & Image : ONU

2è dimanche du Carême, année B

Lors d’une tempête, quand la mer agitée menace de faire sombrer une embarcation, les marins savent que l’instrument qui peut leur sauver la vie, c’est l’ancre.
Avant l’ère moderne où la technologie a inventé de multiples moyens de stabiliser un navire de taille, c’était ce qui donnait stabilité et sécurité dans bien des situations.

C’est l’image qui m’est venue en lisant la 2è lecture de la liturgie d’aujourd’hui (2è dimanche du Carême, année B – Rom.8:31b-34).
Écrivant aux premiers chrétiens de la ville de Rome, Paul leur dit :

« Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ?
Il n’a pas épargné son propre Fils, mais il l’a livré pour nous tous :
comment pourrait-il, avec lui, ne pas nous donner tout ? »
 

Des paroles qui m’étonnent à tout coup !
Quand on est aux prises avec des difficultés de tous genres, on a désespérément besoin de quelqu’un qui soit littéralement ‘pour nous’.
Les problèmes de la vie abondent, chacun/e peut en faire un inventaire détaillé.
À prime abord, certains obstacles nous paraissent… à taille humaine – on croit pouvoir sans sortir seul/e et sans trop de lutte.

Mais. Il y a d’autres circonstances où la situation nous paraît désespérée dès que nous tentons d’y faire face.
On se sent à court de moyens – on n’a définitivement pas ce qu’il faut pour en sortir vainqueur, pour en sortir tout court !
Nous avons besoin d’aide, une aide efficace, et vite ! pour ne pas sombrer.
Pas nécessairement dans une mer agitée, mais dans un quotidien qui engouffre nos ressources de force, de courage, d’espoir, de désir de vivre…
On n’en peut plus… il faut que quelque chose… non, que quelqu’un nous vienne en aide.

Mais ce qui est merveilleux c’est que justement l’aide est là, toujours là..
Encore faut-il y croire et la demander !
Oui, « Dieu est pour nous. »

Et Paul nous rappelle que « Dieu n’a pas épargné son propre Fils, mais il l’a livré pour nous tous. »
Et. en lui, nous avons TOUT reçu, nous dit l’apôtre – tout ce dont nous avons besoin pour survivre, pour vivre… aujourd’hui, et demain, et… tous les lendemains de notre vie.

Étrange combien l’image de l’ancre ressemble à celle de… la croix !
Une pensée… ‘salutaire’ en cette période de Carême…
S’y accrocher permet de marcher avec solidité, en sécurité et avec sérénité

Source : Images : rocket-backlinks.com; Pinterest

Note: Une réflexion sur la 1ère lecture de ce dimanche est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/2nd-sunday-of-lent-year-b/

Et une courte réflexion sur l’évangile de ce dimanche est disponible en français à: https://image-i-nations.com/careme-transformation-transfiguration/

6è dimanche de Pâques, année A

Dans la vie quotidienne, nous nous retrouvons souvent dans des situations de… manque et de besoin.
Et souvent aussi, nous ne savons pas où nous tourner pour obtenir de l’aide.
Nous nous demandons à qui nous adresser pour une assistance qui soulagera nos divers besoins.

On pense à quelqu’un de la famille mais… eux aussi se retrouvent avec des obligations de toutes sortes et des contraintes qui ne leur permettent pas toujours de venir à notre secours.
Nous avons des ami/es, certes, et on peut parfois faire appel à eux et obtenir une réponse favorable, mais ce n’est pas toujours le cas.
Et les voisin/es ne sont pas toujours disponibles ou disposé/es…

Il est rare, oui, bien rare, que quelqu’un nous fasse la promesse d’être là avec nous, pour nous, quoiqu’il arrive…
Une promesse sans condition ni restriction, ce n’est pas quelque chose qui nous est offert bien souvent.
Et pourtant… elle est là !

Oui, mentionnée très clairement dans l’évangile de ce dimanche (6è dimanche de Pâques, année A – Jn.14 :15-21).
Elle est formulée dans des expressions sans équivoque et des termes qui nous sont familiers.

« Moi, je prierai le Père,
Je ne vous laisserai pas orphelins, je reviens vers vous.

Celui qui m’aime, moi aussi, je l’aimerai, et je me manifesterai à lui. »

Le Père… vous donnera un autre Défenseur
(Ce) Défenseur sera pour toujours avec vous : l’Esprit de vérité,
il sera en vous. »

Je relis chaque phrase et je me dis : ‘Est-ce possible ?’
Je me redis : ‘C’est une promesse et une promesse de Jésus lui-même…’
Alors…

Les difficultés ne disparaîtront pas, les obstacles ne se dissiperont pas comme la rosée du matin…
Des contrariétés, des contretemps et des contradictions, il y en aura toujours…
Des tragédies inexplicables se produiront…

MAIS, désormais nous ne serons plus seuls pour y faire face.
C’est là toute la différence…

Source: Image: You Tube