?

De ceci... de cela...

Sous cette rubrique vous trouverez des mots, des idées, des propos, des pensées

se voulant une avenue pour aider à réfléchir, à découvrir, à franchir - peut-être -

une nouvelle étape vers... ce que vous désirez, espérez, anticipez!

Journée Mondiale de l’alimentation – 16 octobre

Chaque année, le 16 octobre, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture célèbre la Journée mondiale de l’alimentation, qui commémore la date de sa création, en 1945.

La naissance de l’agriculture
Bien que le passage de la chasse et de la cueillette à une production alimentaire fondée sur la culture et l’élevage – autrement dit, la naissance de l’agriculture – se soit produit de façon indépendante dans de nombreuses régions du monde voilà environ 10 000 ans, l’histoire de l’agriculture est riche d’exemples d’échanges interculturels aux conséquences majeures. La première trace archéologique d’activité agricole en Europe atteste d’une technologie avancée, en l’absence d’outils plus élémentaires.

Selon une théorie en vigueur, les populations du Moyen-Orient auraient apporté en Europe leurs outils et leurs technologies. Il semblerait que de telles migrations de populations agricoles aient eu lieu en Afrique, en Amérique centrale et du Sud, en Chine, en Inde et en Asie du Sud-Est.

Pourquoi ces individus se sont-ils déplacés? L’agriculture, en offrant une source de nourriture plus sûre, entraînait un accroissement de la population, dont une partie finissait par migrer vers de nouvelles terres pour éviter la surpopulation.

Lutter contre le gaspillage alimentaire
Le gouvernement français a lancé, en 2013, une contribution à la journée de l’alimentation sous la forme d’une journée nationale de lutte contre le gaspillage alimentaire. L’objectif affiché est de diviser par deux les quantités jetées. Nous ne pouvons ici que saluer cette initiative en stigmatisant les comportements des sociétés « riches » par rapport à l’alimentation !

Lutter contre la malnutrition
Cette page serait incomplète si on y évoquait pas les ravages causés dans le monde par la malnutrition.

Dans un contexte où plus de 3 millions d’enfants de moins de 5 ans meurent chaque année dans le monde de causes de malnutrition, et où 159 millions d’enfants de moins de cinq ans souffrent d’un retard de croissance, l’enjeu est essentiel.

La FAO a décidé la mise en place d’une décennie pour lutter contre la malnutrition et, dans ce cadre, défini ses axes d’action :

  • intégrer la nutrition dans les programmes scolaires,
  • contribuer à la prise en compte de la nutrition dans les politiques des pays particulièrement affectés par la malnutrition,
  • contribuer à accroitre la mobilisation internationale et européenne en faveur de la nutrition,
  • contribuer à la recherche scientifique sur la nutrition.

Ce programme de travail doit être soumis à la prochaine assemblée mondiale de la santé, à la FAO, ainsi qu’au secrétaire général des Nations Unies.

Un site à visiter : www.fao.org   Source : Texte : Journée mondiale Image : FAO

Un film… avec une différence

Un article un peu plus long qu’à l’ordinaire mais qui intéressera sûrement plusieurs d’entre vous…

Madame Acarie, une sainte qui s’ignore 

Acarie, mystique du XVIIe est devenue bienheureuse Marie de l’Incarnation. Aleteia a rencontré Marlène Goulard, co-réalisatrice du film « Madame Acarie, une sainte qui s’ignore » un film-documentaire qui retrace le parcours de Barbe.

Épouse, mère de six enfants, puis veuve et enfin carmélite, Barbe Acarie a eu une vie bien remplie au tournant du XVIe et du XVIIe siècle. Pourtant rien ne prédisposait cette femme, contrariée dans sa vocation religieuse par des parents, à devenir une figure du renouveau spirituel de l’époque. Pleine d’entrain et douée d’une rare sensibilité à la souffrance d’autrui, elle demeure, 400 ans après sa mort, un exemple de la sainteté vécue dans le monde et de la fécondité d’une vie contemplative source d’un authentique renouveau ecclésial.

En collaboration avec son père Xavier, Marlène Goulard, comédienne, musicienne et réalisatrice, a relevé le défi de faire un film sur cette « sainte qui s’ignore ». Un bel hommage qui s’attache à souligner le rôle fondamental de Barbe Acarie dans le renouveau mystique et spirituel chrétien du monde d’aujourd’hui.

Aleteia : Comment est né ce film ? 

Marlène Goulard : Avec mon père, je venais de réaliser un clip sur l’Ordre des Carmes Déchaux Séculier afin de promouvoir son charisme auprès des laïcs. Cette troisième voie de l’Ordre du Carmel est pratiquement méconnue alors que des laïcs y sont appelés et s’y engagent. Il a eu beaucoup de succès à l’étranger, mais aussi chez les Carmes et les Carmélites ! Les Carmélites de Pontoise et les Carmes de Paris nous ont alors proposé la réalisation d’un film qui retracerait la vie de Madame Acarie. Le but était de révéler à quel point l’exemple de cette sainte est d’une actualité frappante aujourd’hui même. Ce n’était pas prévu, j’avais beaucoup de choses en cours, mais j’ai tout de suite eu envie de relever le défi.

Aleteia: Connaissiez-vous Madame Acarie avant de faire le film ?

Marlène: Pas du tout ! Je connaissais les œuvres de sainte Thérèse d’Avila, de sainte Thérèse de Lisieux, de saint Jean de la Croix ou encore de sainte Élisabeth de la Trinité… Madame Acarie a été pour moi une véritable découverte. Je n’étais pas la seule à ne pas la connaître : même au sein de l’Ordre, peu savent qui elle est. Pour une femme qui a œuvré à la re-fondation du Carmel thérésien en France, c’est un comble. J’espère qu’avec notre film, l’injustice est réparée !

Aleteia: Qu’est-ce qui vous a touché personnellement chez elle ?

Marlène: La lecture de livres sur elle et surtout celle de ses propres exercices spirituels m’a saisie immédiatement. Quelle femme étonnante ! Son histoire, les épreuves qu’elle a traversées dans sa vie, celle de son couple comme celle de la France de l’époque… Elle a tout vécu ! La guerre, la maladie, la ruine, les accidents de santé… Elle a traversé sa vie en vivant une conversion intérieure profonde. Ce qui m’a le plus marqué chez elle, c’est qu’elle l’a fait dans un consentement perpétuel qui dépassait parfois ce qu’un humain peut accepter, et cela dans une joie profonde !

Ses propres plans ont été contrariés très tôt dans sa vie. Forcée au mariage alors qu’elle voulait être religieuse, elle a épousé un homme qui lui-même avait voulu devenir prêtre ! Elle passait de l’oraison à l’action constamment. Et vice-versa, comme on passe d’une pièce à l’autre. Elle a tout accepté, grâce à son consentement quotidien. Pourtant, sa vie a été d’une fécondité incroyable. Elle a trouvé, en tant que laïque, un équilibre entre l’oraison et l’action que je n’avais jamais rencontré. Pour le monde d’aujourd’hui, le silence, l’oraison semblent être une perte de temps. Chez elle, c’est la vie intérieure qui nourrit la vie active. Elle était une femme pleinement ancrée dans le réel comme dans l’abandon à Dieu, qu’elle vivait dans la prière et parfois en extase.

Source: Texte (abrégé): Marzena Devoud, 10 octobre 2018, Aleteia  Images: YouTube   www.xaviergoulard.com   Wikimedia Commons

Une belle histoire

La plupart d’entre nous aimons… les belles histoires! Dans sa section sous ce titre, Aleteia nous présente celle de Nadia Murad, la jeune femme de 26 ans récipiendaire du prix Nobel de 2018.

De l′enfer de Daech au prix Nobel de la paix… en passant par le Vatican

Victime des pires horreurs de l’État islamique, Nadia Murad a reçu ce vendredi 5 octobre le prix Nobel de la Paix pour l’année 2018. L′année dernière, la jeune femme avait rencontré le pape François.

A peine rentré d’Égypte, le 3 mai 2017, le pape François résume en quelques mots son voyage sur la place Saint-Pierre lors de l’audience générale. Ce jour-là, il évoque le sang des chrétiens et des martyrs des attentats qui venait d’ensanglanter l’Église copte.

Mais sait-il, qu’en bas des marches de la basilique Saint-Pierre, une autre martyr, non catholique, l′écoute attentivement ? Il s’agit de Nadia Mourad Basee Taha, une Yézidie âgée d’une vingtaine d’année, elle aussi victime des violences islamistes. A la fin de l’audience, elle s’approche de l′homme en blanc pour le saluer et échanger quelques mots avec lui.

Sait-il également, comme certains l′augurent, qu’elle est déjà pressentie pour recevoir le prix Nobel de la paix ? Lorsqu’elle arrive enfin à la hauteur du chef de l’Église catholique, un intermédiaire la présente : ″Très Saint-Père, voici Nadia, ambassadrice de bonne volonté des Nations unies contre la drogue et la traite des êtres humains″. Un an plus tard, la voilà récompensée par le comité norvégien qui reconnaît sa lutte pour mettre fin aux violences sexuelles, qu’elle dénonce comme étant aussi dévastatrices que les armes de guerre les plus puissantes.

Le long calvaire d’une esclave sexuelle
Nadia Mourad a aujourd′hui 26 ans, mais elle a déjà connu les pires atrocités que l’on puisse imaginer. Cette Yézidie irakienne est passée à travers les griffes des islamistes qui l’ont réduite en esclavage dans les pires conditions : un esclavage sexuel au service des combattants – ou apparentés – du groupe djihadiste État islamique.

 Victime de toutes sortes d′abus, la jeune femme a été traînée de propriétaires en propriétaires. Lorsque son calvaire semble avoir pris fin la jeune femme kurde est parvenue à se libérer en s’enfuyant à toutes jambes.

Depuis, les Nations unis en ont fait une icône de choix pour lutter contre l′esclavage. Son histoire douloureuse, explique-t-elle est une arme efficace pour lutter contre le terrorisme. ″J’ai bien l’intention de m’en servir jusqu’à ce que ces criminels soient traduits en justice″, avait-elle écrit dans un ouvrage publié avec la ferme volonté d’être la dernière fille au monde à devoir raconter une telle histoire.

Source: Texte & Image : Paul de Dinechin, 06 octobre 2018 Aleteia, ‘Belles histoires’ 

 

Journée mondiale des soins palliatifs – 12 octobre

En France, depuis juin 1999, la loi « vise à garantir l’accès aux soins palliatifs » à tout un chacun, sans condition de ressource, de milieu social, de lieu de résidence ou encore de maladie.

En pratique, ce droit semble loin d’être respecté de façon uniforme et repose d’une façon criante un débat éthique dont notre société ne pourra pas faire l’économie très longtemps.

Mourir dans la dignité ?
Ne nous trompons pas de débat… il ne s’agit pas ici de proposer une aide à mourir mais bel et bien des soins qui permettent aux personnes en fin de vie de terminer leur parcours dans la dignité, jusqu’à leur mort naturelle.

Nos comités d’éthiques, nos églises et nos partis politiques se sont légitimement emparés de cette question et il est intéressant de lire leurs écrits: ils en disent long sur leur vision du respect de la dignité de l’homme.
Plus exactement, « L’engagement Citoyen dans l’accompagnement des malades ». C’est le thème retenu pour 2018. A lui seul une invitation au débat et à la réflexion…

Un site à visiter : www.sfap.org   Source : Texte (abrégé) : Journée mondiale Image : McGill University

Bienvenue à l’Association québécoise de soins palliatifs
Notre association regroupe près de 600 membres constituant un réseau d’intervenants, de bénévoles et de professionnels, tous unis pour former une équipe multidisciplinaire dont le patient et ses proches font partie.

Bonne visite!

Texte & Logo : https://qsp.org

Journée mondiale pour la vue – 8 octobre 2020

Quatre-vingt pour cent de tous les cas de cécité sont évitables ou guérissables ; le droit à la vue peut et doit être mis en œuvre.

On estime à 180 millions le nombre des personnes qui souffrent d’une incapacité visuelle dans le monde. De 40 à 45 millions d’entre elles sont aveugles. Ces chiffres sont en forte augmentation, conséquence directe de l’accroissement démographique et du vieillissement des populations. Tragédie humaine, retard de développement, de nombreuses personnes se voient toujours dénier un de leurs droits fondamentaux.

La journée mondiale de la vue est consacrée chaque année au problème de la cécité dans le monde ; elle vise à sensibiliser davantage l’opinion à la prévention et au traitement de la perte de l’acuité visuelle. Les manifestations, qui ont lieu appellent l’attention sur le droit à la vue. La journée est axée sur l’engagement des gouvernements à faciliter l’accès aux services de santé pour la prévention et le traitement des affections oculaires.

Prévention de la cécité
Jusqu’à 80% des cas de cécité sont évitables, soit parce qu’ils résultent d’affections évitables (20 %), soit parce qu’ils sont guérissables (60 %). Les interventions destinées à prévenir et traiter la perte de l’acuité visuelle figurent parmi les interventions de santé les plus efficaces par rapport à leur coût et parmi celles qui réussissent le mieux: opération de la cataracte, prévention du trachome, distribution d’ivermectine pour le traitement de la cécité des rivières, vaccination antirougeoleuse, distribution de vitamine A pour prévenir la cécité infantile, fourniture de lunettes.

Vision 2020, le droit à la vue
Une personne devient aveugle dans le monde toutes les cinq secondes. Un enfant devient aveugle toutes les minutes. On estime à plus de sept millions le nombre de personnes qui deviennent aveugles chaque année. L’initiative mondiale Vision 2020 a été lancée en 1999 et vise à éliminer la cécité évitable d’ici à 2020. Plus de 40 pays ont adopté des programmes VISION 2020.

« Les partenaires, y compris les gouvernements, qui collaborent dans le cadre de VISION 2020 peuvent sensiblement améliorer par leur action la vie des millions de femmes, hommes et enfants qui souffrent déjà d’une incapacité visuelle ou qui sont exposés. Il est possible de protéger ou de rétablir la vue à peu de frais, et de soustraire ainsi les gens à la pauvreté. Ces personnes sont alors à même de participer pleinement au développement de leur famille, de leur communauté et de leur pays, «  a déclaré le Dr Gro Harlem Brundtland, Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).  » Les soins oculaires doivent donc être prioritaires, «  a-t-elle ajouté,  » et cette question ne concerne pas que les ministères de la santé. « 

La cécité évitable touche souvent des personnes pauvres, qui n’ont pas accès à des services de soins oculaires de qualité. La cécité évitable est plus courante chez les plus pauvres, les femmes et les groupes marginalisés. 90% des aveugles dans le monde vivent dans des pays en développement. On compte au moins 9 millions d’aveugles en Inde, six millions en Chine et sept millions en Afrique.

Le risque de cécité est de cinq à dix fois plus élevé chez les habitants des pays en développement que chez les personnes qui vivent dans des pays hautement industrialisés. VISION 2020 envisage donc l’élimination de la cécité évitable et guérissable sous l’angle du développement mondial. Les incapacités visuelles ont des incidences profondes sur tous les aspects du développement humain –sociaux et économiques et qualité de vie.

* La Journée Mondiale de la Vue est célébrée chaque 2° jeudi d’octobre

Un site à visiter : www.who.int   Source : Texte & Image : Journée Mondiale

Journée Mondiale de la santé mentale – 10 octobre

En 2004, la Journée mondiale de la santé mentale mettait l’accent sur les liens entre santé mentale et santé physique. Les données dont on dispose aujourd’hui indiquent que les personnes atteintes de maladies mentales, et en particulier celles qui sont placées en établissement, présentent des taux de mortalité par cancer et par cardiopathie plus élevés que la population générale.

Il existe des interventions qui permettent de réduire la détresse physique et mentale des individus et les pertes qu’elle cause à la société. Pourtant, on constate qu’il subsiste une proportion importante de personnes atteintes de troubles mentaux qui ne bénéficient pas du traitement dont elles auraient besoin. Dans la Région européenne de l’OMS, on estime que 50% des personnes dépressives et 20% de celles atteintes de schizophrénie ne reçoivent pas de traitement médical.

« Sans santé mentale et sans bien-être, il n’y a pas de vraie santé« 

C’est en réponse aux préoccupations suscitées dans tous les pays par le lourd tribut prélevé par les troubles mentaux et à l’urgence d’améliorer les politiques de prévention et de traitement qu’est organisée la Conférence ministérielle européenne de l’OMS sur la santé mentale.

Cette conférence témoigne de la volonté des pays de s’inspirer des nombreux exemples existants de bonnes pratiques. Ceux-ci prouvent qu’il est possible de promouvoir la santé mentale et de prévenir ou de traiter efficacement la morbidité mentale.

Relever les défis, trouver des solutions

Mettre en place des systèmes de soins complets et efficaces, promouvoir la santé mentale de la population, faire en sorte que le personnel ait les capacités requises, et donner aux utilisateurs de services de santé mentale et à leur famille les moyens de se prendre en charge. Les états devraient adopter un plan d’action, qui soulignerait l’importance fondamentale de la santé mentale pour la qualité de vie.

Un site à visiter : www.santenpdc.org   Source : Texte (abrégé) : Journée mondiale

La Journée mondiale de la santé mentale du 10 octobre encourage le soutien psychologique

Le lundi 10 octobre 2016, la Section d’Ottawa de l’ACSM se joint à des organismes de santé mentale internationaux pour souligner la Journée mondiale de la santé mentale.

Dirigée par la Fédération mondiale pour la santé mentale, la Journée mondiale de la santé mentale est appuyée par l’Organisation mondiale de la Santé à titre de journée importante pour accroître la sensibilisation et préconiser de meilleurs soins pour les personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale à l’échelle mondiale. 

Tout le monde peut être aux prises avec une détresse psychologique et des troubles émotionnels — à la maison, à l’école, dans le milieu de travail ou dans les endroits publics.

Source : Texte : https://ottawa.cmha.ca.fr Image : kisspng (logo-symbole de la santé mentale)

 

Journée mondiale d’action pour le travail décent – 7 octobre

A l’initiative du mouvement syndical, la journée du 7 octobre est devenue, en 2008, la Journée mondiale d’action pour le travail décent.

Les syndicats et toutes les organisations œuvrant pour le travail décent dans le monde entier y voient une occasion sans précédent de se rallier à une large mobilisation mondiale plaçant l’homme au centre de la réflexion sur le travail. Une nouvelle mondialisation à inventer qui prônerait d’abord le respect de la dignité humaine en commençant par le droit de chacun d’accéder à un travail décent.

Qu’est-ce qu’un travail décent ?

Tout individu, partout dans le monde, devrait pouvoir exercer un métier qui lui permette de mener une vie digne et répondant à ses besoins essentiels ainsi qu’à ceux de sa famille.

Pourtant, dans de nombreuses régions du monde, on constate qu’il n’y a ni salaire équitable ni conditions de travail dignes… au profit d’une vision de l’économie uniquement basée sur les profits. Le combat pour un travail décent reste pourtant la meilleure manière de lutter contre la pauvreté mondiale et le but de cette journée mondiale est de favoriser les actions qui permettront d’y parvenir.

Rendons à César ce qui revient à César…

Au fait, nous avons signalé au démarrage de ce billet que l’origine de cette journée était le mouvement syndical… il faut se souvenir de ceux qui se sont battus depuis plus d’un siècle sont d’horizons philosophiques très diversifiés et que c’est l’Eglise Catholique elle-même qui a œuvré la première dans cette direction avec sa Doctrine Sociale, élaborée au temps du Pape Léon XIII.

Dans un souci d’équilibre, il nous est difficile de ne pas mentionner l’action de la CGT en faveur du travail décent et inciter nos internautes à visiter leur site internet : www.cgt.fr

Un site à visiter : 2015.wddw.org   Source : Texte & Image : Journée mondiale

 

Journée Internationale de la non violence – 2 octobre

En juin 2007, l’assemblée générale de l’ONU a décidé de célébrer la Journée Internationale de la non-violence le 2 octobre de chaque année, jour anniversaire de la naissance du Mahatma Gandhi.

Elle souhaitait par ailleurs rendre hommage à l’action de son ancien secrétaire général Kurt Waldheim, décédé le 14 juin de la même année.

La culture de la non-violence et de la paix

Dans sa réflexion, l’assemblée générale de l’ONU a proposé huit grands axes de travail qui sont:

  • le renforcement d’une culture de la paix par l’éducation
  • la promotion et le développement économique et social durable
  • la promotion et le respect de tous les droits de l’homme
  • l’égalité entre les femmes et les hommes
  • la participation démocratique
  • le développement de la compréhension, la tolérance et la solidarité
  • le soutien de la communication participative et de la libre circulation de l’information et des connaissances
  • la promotion de la paix et de la sécurité internationales.
La sculpture (ci-dessus) de Carl Fredrik Reuterswärd, intitulée “Non Violence” date de 1985 et est visible à Malmö.
Un site à visiter : www.journeedelanonviolence.org   Source : Texte & Images : Journée mondiale   askideas.com

Journée Internationale des personnes âgées – 1er octobre

Le 1er octobre a lieu la Journée Internationale des Personnes Agées. Les différentes activités organisées tout au long de cette journée ont pour but de rappeller que les droits des personnes âgées sont indissociables des principes énoncés par l’ONU.

Tout au long de cette journée, plusieurs initiatives sont organisées. On y fera le point en ce qui concerne le respect des droits des personnes âgées dans le monde depuis la mise en place des principes en faveur des personnes âgées énoncés pour la première fois par les Nations Unies en 1991 : indépendance, participation, épanouissement personnel et dignité. Il sera également question de la mise en oeuvre des Recommandations du Plan d’Action sur le vieillissement adopté par l’ONU lors de la Deuxième Assemblée Mondiale (Madrid, avril 2002).

Augmentation de l’espérance de vie
Selon Kofi Annan, Secrétaire Général de l’ONU,  » Nous sommes tous témoins d’une révolution silencieuse « . Durant la deuxième moitié du vingtième siècle, l’espérance de vie a augmenté de vingt ans. Dans les trente prochaines années, un tiers de la population des pays développés aura plus de 60 ans et parmi celle-ci, 10% sera âgée de plus de 80 ans. Ce changement ne doit pas être réduit à la dimension démographique. Il comportera des implications sociales, économiques, culturelles et éthiques dont il faudra tenir compte.

Un rôle à jouer dans la société
Partout dans le monde, une génération qui a connu des périodes beaucoup plus difficiles que celle que nous traversons aujourd’hui demande, à travers ses organisations représentatives, que la société prête davantage attention à ses conditions de vie et au respect de ses droits. 70 millions de personnes âgées cherchent une place plus adéquate dans nos sociétés européennes.

De leur coté, les institutions de l’Union Européenne ne reconnaissent pas encore le rôle social que les citoyens que des citoyens de plus de 60 ans ont à jouer. Ces derniers sont tenus à l’écart de tous les processus décisionnels et même de ceux qui ont trait aux questions liées à leurs conditions de vie et à leurs droits sociaux. En Europe, la consultation des organisations représentatives des personnes âgées, recommandée par les institutions internationales de l’ONU et de l’UNECE est encore loin d’être appliquée.

A l’occasion de la Journée Internationale des Personnes Âgées, la FERPA entend clairement faire comprendre qu’en Europe les personnes âgées poursuivront leur combat pour une participation active à la vie de l’UE et aux choix à opérer pour garantir à l’Europe un avenir où protection sociale, démocratie, citoyenneté et valorisation des relations intergénérationnelles formeront un ensemble homogène ! Les personnes âgées ont mérité leur place dans la société européenne. Elles constituent un patrimoine précieux pour l’Europe du futur, comme elles l’ont été pour l’Europe du passé.

Source : Texte : Journée mondiale Image : Conférence des Tables régionales de concertation des aînés

Journée Mondiale des sourds – 23 septembre

La Fédération Mondiale des Sourds recommande à toutes les associations nationales membres (123 pays) d’organiser la journée mondiale des sourds et de la surdité dans la dernière semaine ou le dernier samedi du mois de septembre. Cependant, certaines associations avec leurs organisations locales organisent des manifestations à des dates différentes.

Un peu d’histoire
L’abbé Charles-Michel de l’Épée (1712-1789) qui était avocat au Parlement de Paris, s’était dévoué pour les pauvres et les indigents. Il dispensait à l’occasion des enseignements à des étudiants entendants. Il advint qu’une rencontre fortuite changea le cours de sa destinée, lorsqu’en 1760 il fut mis en présence de sœurs jumelles sourdes et muettes. Leur précepteur, le Père Vanin venait de décéder fin 1759. Jacob Rodrigues Péreire, précepteur oraliste d’enfants sourds, ayant acquis une notoriété à la cour du roi, n’enseignait alors qu’à quelques sourds et sourdes privilégiés par leur rang social. L’abbé de l’Epée venait de découvrir deux nouvelles élèves, pour lesquelles les voies traditionnelles de l’enseignement restaient lettre morte.

Sa philosophie augustinienne l’autorisait à voir dans les gestes de ses deux protégées des signes représentant directement les idées. Il imagina donc une langue de signes gestuels naturels, ordonnés selon la syntaxe française, cette syntaxe étant aperçue comme la représentation de la logique universelle humaine.

Connaissez-vous la langue des sourds ?
L’abbé de l’Epée comprit les enjeux de la langue gestuelle. Il ignorait la langue des signes que pratiquait la communauté des sourds parisiens. Cette langue existait bien, ainsi qu’en témoigne un « devenu sourd », Pierre Desloges, dans le livre qu’il fit éditer en 1779. Le projet de l’abbé de l’Epée portait bien au-delà de la classe qu’il ouvrit au 14 rue des Moulins à Paris. Ayant réuni les enfants sourds de plusieurs pensions de son quartier il conçut de développer une langue gestuelle universelle que les entendants de toutes les nations pourraient apprendre dans des collèges.

Par l’instruction dispensée, l’abbé de l’Epée rendait ses élèves sourds de tout âge non seulement à la citoyenneté, mais les intégrait aussi à un projet de paix, les gestes avaient la faculté de traverser des frontières que les langues orales franchissent difficilement. À son décès, l’abbé de l’Epée instruisait près d’une centaine d’élèves.

Citoyens à part entière
Controverses et disputes furent pour l’abbé de l’Epée des sujets de réflexion : devait-on préférer la dactylologie, l’alphabet manuel espagnol, aux signes gestuels, pour permettre une meilleure appropriation de la langue française ? Péreire était un dactylologiste avisé; il avait conçu un alphabet phonétique plus expéditif que l’alphabet manuel figurant les lettres traditionnelles : deux représentations visuelles de la langue française s’affrontaient donc en France, à la fin du 18 ème siècle ; l’une représentait les idées par des signes, et l’autre ne figurait manuellement que la forme des mots par l’épellation alphabétique. Ainsi commençait la querelle des dactylologistes: l’abbé de l’Epée leur opposait une représentation des entités spirituelles, préférable à la simple restitution d’une enveloppe vide de sens.

Ailleurs, en Prusse, Samuel Heinicke fut le promoteur d’une méthode fondée sur l’enseignement de la parole aux muets. Heinicke reprenant la tradition de la méthode orale pure, développée en Hollande en 1700 par jean Conrad Amman. Heinicke soutînt contre l’abbé de l’Epée, que les signes gestuels ne pouvaient se graver dans la mémoire. L’écriture elle-même ne pouvait s’acquérir sans un apprentissage préalable de la parole ou de l’articulation. Ceci reposait une question fondamentale de puis l’antiquité : l’homme privé de parole possédait-il une raison ? Les sourds sans l’écriture possédaient-ils seulement une mémoire visuelle ? Les signes suffisaient-ils à vaincre les obstacles du silence ?

L’abbé de l’Epée soutenait l’importance des gestes pour l’essor de l’intelligence et l’existence d’une mémoire visuelle suppléant la mémoire auditive. Son action prouva l’éducabilité des sourds dans différents domaines, car ses traités pédagogiques, publiés anonymement en 1776 et 17843, abordaient déjà la lecture sur les lèvres et l’apprentissage de l’articulation chez le petit enfant sourd. Il mettait en garde contre les préjugés tenaces qui assuraient l’indigence des signes gestuels, et la supériorité de la parole comme unique moyen d’enseignement des sourds. L’abbé de l’Epée rappelait que trop souvent, dans une éducation strictement orale, le temps dispensé, les difficultés rencontrés et les résultats obtenus, devaient inviter les précepteurs et les pédagogues à réfléchir sur la priorité accordée soit à la possession d’une langue orale purement mécanique, dépourvue de spontanéité, soit à la culture de l’intelligence par d’autres moyens de communication, dont les signes, l’écriture et la lecture, qui permettraient à chacun de se cultiver bien au-delà de l’école.

Il forma de nombreux maîtres qui portèrent sa méthode en Espagne, en Autriche, en Italie, en Hollande… Sa langue universelle se constituait de signes naturels assujettis à des signes de son invention, à savoir, les signes méthodiques traduisant les désinences et les flexions verbales, les catégories du discours, les conjonctions… Elle fut pratiquée dans de nombreux pays jusqu’en 1830. Mais n’oublions pas que cette technique de visualisation gestuelle des langues orales connaît périodiquement de nouvelles versions, avec des anglais signés divers et de nouvelles versions du français signé.

Vers la même époque, la langue des signes, celle des sourds, langue à part entière, avec une syntaxe et une grammaire indépendantes des langues orales, s’était considérablement perfectionnée sous l’action conjuguée d’un pédagogue entendant, Augustin Bébian (1789-1839), et des premiers enseignants sourds. Bébian avait appris le langage naturel des Sourds-et-Muets dans son enfance : c’était le filleul de l’abbé Sicard, qui succédera à l’abbé de l’Épée. Bébian fut l’auteur d’ouvrages remarquables sur la gestualité. Il publia en 1824 une Mimographie, essai d’écriture des signes naturels.

Un site à visiter : www.sourds.net    Source : Texte (abrégé) : Journée mondiale Image : Kapitalis