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Mois de mai… tapis doré…

Le mois de mai s’installe déjà.
Certains disent ‘le mois du muguet’, mais d’autres pensent bien vite… aux pissenlits!
Ces humbles fleurs que l’on ose parfois qualifier – quelle horreur –de ‘mauvaise herbe’, elles qui recouvrent si joliment le terrain d’un tapis doré.

Quel plaisir de voir un enfant souffler sur un pissenlit pour y lancer tout haut ses aigrettes.
Les pistils s’envolent dans le ciel aux cris joyeux du petit qui en cueille un autre, et un autre encore!
Les plus grands vous diront le nom de la fleur qui les égaient: ‘Dent-de-lion’, assurent-ils avec fierté.

Je m’émerveille de leur entrain et je me surprends à les imiter avec… mes pissenlits.
Votre surprise s’affiche bien vite… et votre front esquisse… un point d’interrogation!
Mes pissenlits à moi, ce sont… des mots, des mots qui lancent à tout venant… des pensées!

Mes pensées s’envolent et vous rejoignent… Elles murmurent…

Souvent, on s’af-faire : il faut faire ceci et faire cela.
L’enfant doit faire ses devoirs, et le comptable faire ses comptes.
La mère s’empresse de faire ses emplettes.
Le chirurgien, lui, doit faire des opérations.
Quant à l’athlète, il lui faut faire son entraînement.
Et, bien sûr, le religieux doit, religieusement (!), faire ses prières!

Mais… il arrive qu’on doit dé-faire
On a fait trop vite, sans application, sans précision – le résultat n’est pas ce qu’on avait espéré.
Oui, il faut dé-faire et… re-faire!
 
Re-faire: se mettre de nouveau à la tâche, recommencer et, cette fois, y mettre tout son cœur.
C’est coûteux, c’est pénible, c’est exigeant… mais on sent bien que c’est ce à quoi il faut s’engager.
Ce qui est important, disent les sages, c’est de s’investir soi-même dans ce que l’on fait.

Au fond, ce qu’il faut c’est par-faire ce que l’on avait ébauché maladroitement.
On avait fait sans le souci d’accomplir quelque chose qui vaille, qui vaille vraiment la peine.
On n’avait pas fait l’effort requis, la discipline manquait, on a bâclé l’entreprise et gâché le résultat.

Par-faire, faire plus parfait… Mais c’est quoi au juste?
C’est poursuivre la consigne que Jésus nous a donnée:
« Vous, soyez parfait comme votre Père céleste est parfait » (Matthieu 5:48).

On s’écrie: ‘Impossible! On n’y arrivera jamais! Qui pourrait tenter une telle aventure?’

C’est qu’on n’a pas compris qu’être parfait ce n’est PAS

  • ne jamais se tromper,
  • ne jamais faire d’erreur,
  • ne jamais flancher ou s’égarer…

C’est tout simplement faire de son mieux, quoi que l’on fasse, où que l’on soit, quoiqu’il arrive…
Tout simplement… tout bonnement… comme un enfant qui souffle sur le pissenlit qu’il a cueilli!…

 

Source: Image: Pixabay   pexels.com

Les pissenlits du mois de mai…

Le mois de mai s’installe déjà.
Certains disent ‘le mois du muguet’, mais d’autres pensent bien vite… aux pissenlits!
Ces humbles fleurs que l’on ose parfois qualifier – quelle horreur –de ‘mauvaise herbe’, elles qui recouvrent si joliment le terrain d’un tapis doré.

Quel plaisir de voir un enfant souffler sur un pissenlit pour y lancer tout haut ses aigrettes.
Les pistils s’envolent dans le ciel aux cris joyeux du petit qui en cueille un autre, et un autre encore!
Les plus grands vous diront le nom de la fleur qui les égaient: ‘Dent-de-lion’, assurent-ils avec fierté.

Je m’émerveille de leur entrain et je me surprends à les imiter avec… mes pissenlits.
Votre surprise s’affiche bien vite… et votre front esquisse… un point d’interrogation!
Mes pissenlits à moi, ce sont… des mots, des mots qui lancent à tout venant… des pensées!

Mes pensées s’envolent et vous rejoignent… Elles murmurent…

Souvent, on s’af-faire : il faut faire ceci et faire cela.
L’enfant doit faire ses devoirs, et le comptable faire ses comptes.
La mère s’empresse de faire ses emplettes.
Le chirurgien, lui, doit faire des opérations.
Quant à l’athlète, il lui faut faire son entraînement.
Et, bien sûr, le religieux doit, religieusement (!), faire ses prières!

Mais… il arrive qu’on doit dé-faire
On a fait trop vite, sans application, sans précision – le résultat n’est pas ce qu’on avait espéré.
Oui, il faut dé-faire et… re-faire!
 
Re-faire: se mettre de nouveau à la tâche, recommencer et, cette fois, y mettre tout son cœur.
C’est coûteux, c’est pénible, c’est exigeant… mais on sent bien que c’est ce à quoi il faut s’engager.
Ce qui est important, disent les sages, c’est de s’investir soi-même dans ce que l’on fait.

Au fond, ce qu’il faut c’est par-faire ce que l’on avait ébauché maladroitement.
On avait fait sans le souci d’accomplir quelque chose qui vaille, qui vaille vraiment la peine.
On n’avait pas fait l’effort requis, la discipline manquait, on a bâclé l’entreprise et gâché le résultat.

Par-faire, faire plus parfait… Mais c’est quoi au juste?
C’est poursuivre la consigne que Jésus nous a donnée:
« Vous, soyez parfait comme votre Père céleste est parfait » (Matthieu 5:48).

On s’écrie: ‘Impossible! On n’y arrivera jamais! Qui pourrait tenter une telle aventure?’

C’est qu’on n’a pas compris qu’être parfait ce n’est PAS

  • ne jamais se tromper,
  • ne jamais faire d’erreur,
  • ne jamais flancher ou s’égarer…

C’est tout simplement faire de son mieux, quoi que l’on fasse, où que l’on soit, quoiqu’il arrive…
Tout simplement… tout bonnement… comme un enfant qui souffle sur le pissenlit qu’il a cueilli!…

 

Source: Image: Pixabay   pexels.com

En cette période estivale…

En cette période estivale, une pensée de l’un de nos poètes québecois, Félix Antoine Savard, peut nous inspirer…

« J’ai cueilli Dieu partout: dans les champs, dans les bois et jusqu’au plus profond des plus humbles fleurs. »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Source: Images: forest.bestplace.site  wineberg.com  writingfornature.wordpres.com

Nouvel An Vietnamien 2018 – 16 février

Le Nouvel an est la fête la plus importante du Vietnam. Elle marque la fin d’une année lunaire et le début d’une nouvelle année. On célèbre le Têt entre le 1er et le 7e jour de l’année lunaire soit, grosso modo, entre la dernière semaine de janvier et la troisième de février (ni avant ni après cette période).

Le Têt marque également l’arrivée du printemps, d’où son nom vietnamien qui signifie «fête de la Première Aurore ».
Les Vietnamiens en profitent pour prendre leurs vacances à ce moment-là : 3 jours fériés.

Pourquoi le Têt est-il si important ? Parce que c’est le seul jour de l’année, selon la tradition, où les âmes des morts reviennent sur terre. Il ne faut donc pas rater le rendez-vous avec elles. Les vivants doivent impérativement être présents pour les recevoir devant l’autel des Ancêtres. Les pétards faisant chaque année des victimes, ils sont totalement interdits depuis le 1er janvier 1995.

Pendant les journées qui précèdent, les marchés débordent de fleurs, les branches de pruniers aux fleurs jaunes (cây mai) étant les plus recherchées pour décorer les maisons. Les familles se réunissent. Dans les pagodes, on brûle du santal dans des encensoirs.

On présente au génie gardien du foyer des plateaux de friandises et des objets en papier. Cette cérémonie de « l’adieu aux dieux lares » est censée marquer le voyage vers le Ciel de l’Esprit de la Terre qui s’en va faire un rapport annuel sur les vivants auprès du Tout-Puissant Empereur de Jade. Avant le jour même du Têt, on confectionne le bánh chưng, un gâteau de riz gluant.

Le 1er jour de la nouvelle année est d’une importance cruciale pour les Vietnamiens. Tout ce qui se dit et se fait ce jour-là influence le reste de l’année. La première personne qui franchit le seuil de la maison doit être une personne vertueuse et fortunée, pour apporter prospérité et bonheur sur la famille pendant les 365 jours suivants. Il est interdit de se quereller ce jour-là.

Source : Text & Image : http://www.routard.com/