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Hier et aujourd'hui . . .

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Ce que cette page vous réserve . . .

     

Les lectures bibliques des dimanches et jours de fête de l'année liturgique offrent un trésor dont la richesse est toujours actuelle.

De semaine en semaine, elles nous donnent l'occasion de faire de nouvelles découvertes.

La parole de Dieu devient alors signifiante et active dans nos vies et nous permet de rencontrer celui qui est lui-même Parole de Vie.

Fête de Marie, Mère de Dieu, année C

A la fin d’une année et au début d’une nouvelle année, notre mémoire est souvent bien active. On revoit les événements qui ont pris place. On se rappelle ce que l’on a fait, les endroits visités et les personnes rencontrées. Il arrive même que des souvenirs surgissent d’un passé plus lointain.

C’est ce qui s’est produit alors que je préparais cette réflexion. Le visage de l’une de mes professeures m’est apparu soudainement. Il s’agit de celle qui nous enseignait ‘l’écriture créative’ et elle se plaisait à répéter : « Dans un texte, repérez les mots d’action… »

C’est ce que j’ai fait en lisant l’évangile de cette célébration (Fête de Marie, Mère de Dieu – Lc.2:16-21). J’ai concentré mon attention, oui, sur ‘les mots d’action’ décrivant l’attitude des bergers. Ce que j’ai découvert vous intéressera sûrement.

« Les bergers se hâtèrent d’aller à Bethléem,
et ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né couché dans la mangeoire.
Après avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé au sujet de cet enfant…
Les bergers repartirent ; ils glorifiaient et louaient Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu. »

Se hâter… pour faire une découverte unique… la partager… et en louer Dieu !

Tout un programme pour la Nouvelle Année qui s’ouvre devant nous !…

 

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/feast-of-mary-mother-of-god-year-c/

 

Source : Image : moineruminant.com

 

 

Fête de la Sainte Famille, année C

Nous avons célébré Noël, fête de la Nativité – fête de la naissance… de Dieu, rien de moins.

Un Dieu… petit, pauvre, faible, dépendant… c’est Dieu ?…

Aujourd’hui nous retrouvons Dieu… qui grandit et… qui OBÉIT…

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est 011-young-jesus-temple-freebibleimages.jpg.

« Il descendit avec eux pour se rendre à Nazareth, et il leur était soumis… » (Lc.2:41-52).

C’est Dieu ?…

Les humains n’auraient jamais pu ‘créer’ un tel Dieu !

Si LUI a voulu se révéler ainsi, c’est certainement le VRAI DIEU !

Marie et Joseph ont appris à vivre avec ce Dieu, au fil des jours.

À nous… de faire de même !

 

Note : Une autre réflexion est offerte sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/feast-of-the-holy-family-year-c/

 

Source : Image : freebibleimages.org

Noël, année C

NOËL – 4 lettres, un mot bien court.

On a dit, écrit, décrit, transcrit, tant de choses sur ce mot. On l’a évoqué, prononcé, crié, chanté… NOËL ! NOËL !

Il y a les légendes et les mythes, les histoires et les contes et, au cœur de tout cela : la RÉALITÉ – la réalité d’un Dieu qui s’est voulu… humain. À la vue de cette expression, vous arrêtez de lire…

Mais c’est cela NOËL : l’extraordinaire – certains oseraient dire – l’extravagante, décision de Dieu de se faire l’un de nous ! Il y a de quoi arrêter de lire et… considérer… s’émerveillera… adorer…

Certaines personnes décrivent cet événement comme un ‘mystère’ et c’en est un ! Il ne faut surtout pas penser qu’on ne doit pas tenter de comprendre, mais il faut poursuivre l’effort de compréhension tout au long de notre vie !

Qui oserait juxtaposer ces deux mots : DIEU et CHAIR ?! Mais il faut le faire, pas d’autre voie pour com-prendre = prendre avec soi-même cette réalité. Les théologiens, pour le faire, utilisent un terme… respectueux : IN-CARN-ATION = dans la chair.

L’apôtre Jean l’a dit sans hésitation:

 

« Le Verbe s’est fait CHAIR. » (Jn.1:14)

Et, de son côté, Paul écrit aux Philippiens : «De condition divine, il est devenu semblable aux humains. » (Ph.2:6-7)

EMMANUEL, « Dieu-avec-nous », Dieu, l’un de nous !

Si ce n’était pas cela Noël……… ce serait quoi au juste ?!

 

Note: Une autre réflexion sur un thème différent est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/christmas-year-c/

 

Source : Image: YouTube

 

 

 

4è dimanche de l’Avent, année C

Choisir UN seul thème pour la réflexion de la semaine n’est pas toujours facile. Les 3 lectures et le Psaume de la célébration offrent bien souvent de multiples pistes de méditation. Quoi retenir et quoi… laisser de côté ?

Sacrifier une idée au profit d’une autre… oui, il est sage de le faire pour concentrer son attention et soutenir sa prière sans essayer de tout couvrir et découvrir !

Ce 4è dimanche de l’Avent (année C) est riche mais quelques mots de la 2è lecture tirée de l’épître aux Hébreux (He.10:5-10) ont retenu mon attention. L’auteur met dans la bouche du Christ ces paroles:

« Tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande, mais tu m’as formé un corps…
alors, j’ai dit : Me voici… »

Nous allons bientôt célébrer cette venue dans le monde – il y a bien longtemps – de Jésus, cet envoyé de Dieu, le Christ. Et ces paroles que lui attribue l’auteur du texte renferment une révélation des plus importantes.

Ce que Dieu désire ce ne sont PAS des choses – fussent-elles sacrées comme des sacrifices rituels ou des holocaustes – mais ce qu’il veut c’est… nous-mêmes – RIEN DE MOINS !

Nos bonnes actions, il les reçoit; nos sacrifices, il les accepte. Mais ce qu’il désire c’est NOUS – faibles, fragiles et faillibles, sans doute, mais en désir et en attente de lui – c’est ce qui est le plus précieux pour lui.

Jésus le savait si bien… il nous reste à le découvrir, à nous en convaincre et… à le vivre.

A compter de Noël… à compter de MAINTENANT !

« Me voici !… »

 

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/4th-sunday-of-advent-year-c/

 

Source : Image: pixabay.com 

 

 

 

3è dimanche de l’Avent, année C

« Réjouis-toi… » (1ère lecture, prophète Sophonie)

« Jubile, crie de joie… » (Répons, Cantique, prophète Isaïe)

« Soyez toujours dans la joie, je le redis : soyez dans la joie. » (2è lecture, Paul aux Philippiens)

Le thème de ce 3è dimanche de l’Avent est plus qu’évident : on nous veut joyeux. L’exultation est au programme et on attend de nous des cris de joie. Et, il faut être toujours dans la joie!

J’imagine sans peine certaines personnes répondre avec un tant soit peut d’irritation peut-être : ‘La joie, ça ne se commande pas !’ Et ces personnes n’ont-elles pas raison ?…

Autour de nous et parmi nous ils sont bien nombreux ceux et celles qui n’ont pas le cœur à la joie. Ils et elles sont aux prises avec de multiples problèmes qui leur enlèvent même… le goût de vivre.

Désillusion, amertume, découragement allant parfois jusqu’au désespoir, c’est leur pain quotidien. Parler de joie à ces gens semble cruel.

La joie ça ne se commande pas mais… ça se demande ! Oui, on peut demander la joie, la demander à celui qui a promis :

« Vous serez dans la peine mais votre peine se changera en joie. » (Jn.16:20-23)

Pas n’importe quelle joie – pas la satisfaction égoïste qui découle de plaisirs passagers, mais une joie profonde, plus profonde que tout ce que la misère humaine peut infliger.

Elle est offerte, elle est donnée à qui la désire et la demande. Donnée par celui qui s’est fait proche – et le demeure à jamais. Et qui – étonnamment – prend sa joie en nous !

« Ne crains pas… Le Seigneur ton Dieu est en toi… c’est lui qui apporte le salut. Il aura en toi sa joie. »

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/3rd-sunday-of-advent-year-c/

Source: Images: Choix-Realite   Catéchèse et Catéchuménat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2è dimanche de l’Avent, année C

 En général, on n’aime pas les visages tristes et les mines sombres.
Leur compagnie ne nous attire pas.
Certains iront jusqu’à dire à ceux et celles qu’ils qualifient de ‘pessimistes’ :
« Oublie tes déboires et ris un peu, ça te fera du bien. »

Ces paroles sont peut-être la formule moderne des paroles du prophète Baruch 
que l’on retrouve au début de la 1ère lecture de ce dimanche (2è dimanche de l’Avent, année C – Ba.5:1-9) :

« Quitte ta robe de tristesse et de misère. »
 
Une robe, cela nous colle à la peau, pour ainsi dire.
Ce vêtement nous ‘enrobe’ littéralement, davantage qu’un manteau ou autre survêtement.
Et voilà que le prophète nous dit de nous en défaire.
Oui, il faut se départir pas d’une robe quelconque,
mais bien de celle qu’il qualifie de « tristesse et de misère. »
 
Il peut paraître étrange que l’on soit attaché à ses problèmes et ses difficultés.
C’est pourtant le cas bien souvent.
On fait l’inventaire de ses manques et de ses échecs, de sa mauvaise fortune et de son impuissance.
On peut alors se plaindre et… se faire plaindre!

L’Avent est la période privilégiée pour se délester de ce fardeau qui nous écrase.
On hésite, on craint de ne plus se retrouver soi-même?
Le Prophète Baruch nous donne LA raison qui nous motivera et nous soutiendra :

« Dieu se souvient. »
 
On l’oublie parfois, mais Dieu, lui, se souvient.
Il se souvient de nos peines et des efforts que nous jugeons inutiles.
Il se souvient de nos regrets amers et de l’impossibilité de faire confiance de nouveau.
Il se souvient de nos tentatives qui n’ont pas abouti et de nos mésaventures.

Il se sou-vient et il VIENT – il vient pour les vivre avec nous, comme l’un de nous.
C’est là, la signification de l’Avent – la période où l’on peut enfin le reconnaître!

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/2nd-sunday-of-advent-year-c/

 
Source : Image : Biblical Archaeological Review – Biblical Archaeological Society
 
 

1er dimanche de l’Avent, année C

Il faut bien le constater, l’évangile donne parfois des directives plutôt étonnantes.
C’est le cas en ce premier dimanche de l’Avent (Lc.21:25-28,34-36).

Nous pouvons l’observer : les gens qui ont peur, qui se sauvent d’un danger imminent,
courant à perdre haleine pour se mettre en sécurité,
dans leur hâte, ces gens baissent la tête – ils se lancent avec force, tête baissée, vers un refuge.

Le texte de l’évangile d’aujourd’hui, dans le style apocalyptique connu des Juifs du temps,
décrit justement une scène de menace sérieuse :

« Il y aura des signes dans le soleil, la lune et les étoiles.
Sur terre, les nations seront affolées et désemparées par le fracas de la mer et des flots.

Les hommes mourront de peur dans l’attente de ce qui doit arriver au monde,
car les puissances des cieux seront ébranlées.
 »

Le danger et la menace sont on ne peut plus réels
et voilà que Jésus dit :

« Quand ces événements commenceront,
redressez-vous et relevez la tête… »
 

Étonnant, absolument stupéfiant :
on tremble de peur et il faudrait s’arrêter dans cette course affolée.
C’est que Jésus nous assure :

« Votre rédemption approche… »
 
Le mot ‘rédemption’ n’apparaît pas d’ordinaire dans nos conversations quotidiennes.
On parle plutôt de délivrance, de libération.
C’est précisément ce que Jésus promet :
délivrance de tout ce qui nous opprime,
libération de ce qui nous fait esclaves.

Il y a vraiment raison de se redresser et de relever la tête
assurés que lui peut nous donner
« la force d’échapper à tout ce qui doit arriver ».

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/1st-sunday-of-advent-year-c/

Source : Images : br.freepik.com   tenor.com

34è dimanche de l’année B – Fête du Christ-Roi

 Chaque année, quand revient cette fête du Christ-Roi – on la nomme une solennité –je me pose la question :
‘Avons-nous écouté, médité, compris, accepté… ce que LUI nous a dit? ‘
‘Avons-nous perçu et nous sommes-nous ajustés à ce que LUI voulait et ne voulait pas?’

   

Alors, trois scènes me viennent à l’esprit :
La première scène nous fait voir Jésus qui a multiplié les pains, la foule s’est rassasié et… les gens veulent le faire roi (Jn.6:13-15) – il s’échappe.

La deuxième scène nous fait rencontrer Jésus qui entre à Jérusalem aux cris de la foule enthousiaste mais lui monte… un ânon ! (Lc.19:32-38)

La troisième scène est celle que nous présente l’évangile de ce dimanche (Jn.18:33-37).
Debout devant Pilate, le procureur romain, qui le questionne, il affirme clairement:
« Mon royaume n’est pas de ce monde. »
 
Malgré tout cela – suivant l’exemple des Juifs de son temps – nous insistons pour en faire un roi !
POURQUOI?
Nous prétextons… sa gloire… peut-être est-ce notre besoin d’avoir un ‘chef’ glorieux’…
Que dirait-il aujourd’hui?

Pourtant, chaque jour nous prononçons les mots : ‘Que ton règne vienne…’
Que demandons-nous vraiment?
Un texte de la célébration de cette fête nous le rappelle :

« Un règne de vie et de vérité,
règne de grâce et de sainteté,
règne de justice, d’amour et de paix. »   (préface)

Et ce règne demande notre contribution pour que, oui, il puisse enfin venir !

 

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/34th-sunday-of-year-b-feast-of-christ-the-king/

Source: Images: Catholic Online   lds.org   mfvietnam.com

33è dimanche de l’année B

Les découvertes enrichissantes, les relations gratifiantes, les moments de vrai bonheur –
toutes ces expériences précieuses et bien d’autres – on voudrait qu’elles ne finissent pas.

On voudrait que tout cela dure, perdure!
Que ce qui nous est bon persiste, sans interruption, sans faille, sans défaut.
Que tout le positif de la vie demeure avec nous en permanence, que tout cela… s’éternise!

Voilà! C’est la bonne expression!
Que ne soient pas détruit, aboli, effacé à jamais, tout ce qui nous est bénéfique.

Mais, tous et toutes, nous faisons à différents moments l’expérience de…
l’usure, de la rupture.
Les brisures et les coupures viennent gâcher ce que l’on voulait conserver à tout prix.
On cherche désespérément quelque chose – quelqu’un? – qui ne nous manque pas un jour,
qui ne nous abandonne pas en nous laissant à nous-mêmes.

Et le texte de l’évangile d’aujourd’hui nous offre précisément cela 
(33è dimanche de l’année B – Mc.13:24-32) :

« Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas. »
 
L’affirmation de Jésus – une parole – celle même de Dieu – sans condition, infaillible,
habitée de l’assurance que seul Dieu peut donner.
Parole pour l’éternité s’il en est une !

Source toujours offerte de sécurité et de sérénité.
Il suffit… d’y puiser.

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/33rd-sunday-of-year-b/
 

Source : Images : science-et-vie.com   Forum de Prière

32è dimanche de l’année B

Dimanche dernier (31è dimanche de l’année B), le texte de l’évangile (Mc.12:28-34) attirait notre attention à un petit mot lourd de sens.
Notre réflexion nous a conduits à réaliser la signification de ce mot: TOUT.

Et aujourd’hui, (32è dimanche de l’année B – Mc.12:41-44) nous voyons ce mot exemplifié, incarné pour ainsi dire, dans une pauvre femme.
Elle est veuve et pauvre mais elle se révèle d’une générosité exemplaire.
Une générosité que Jésus lui-même ne manque pas de remarquer et il en fait l’éloge à ceux qui l’entourent:

« Je vous le dis : 
cette pauvre veuve a mis dans le Trésor plus que tous les autres.
Car tous, ils ont pris sur leur superflu,
mais elle, elle a pris sur son indigence :
elle a mis tout ce qu’elle possédait,

tout ce qu’elle avait pour vivre. »
 
Son geste est une invitation, une invitation à… l’imitation, oui.
Une invitation aussi à discerner l’essentiel… le nécessaire… et le surperflu…
et à faire les choix en conséquence !

Chaque situation offre d’ordinaire plusieurs options.
On peut chaque fois se demander laquelle susciterait… l’admiration de Jésus !

 

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/32nd-sunday-of-year-b/

Source : Image : Laymanointing