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32è dimanche de l’année B – 2021

Eux, les gens importants regardaient ailleurs, ils ne la voyaient pas.
Ils attendaient bien autre chose que quelques sous.
Ils désiraient attirer l’attention de riches donateurs, au profit du Temple, évidemment!
Mais quelqu’un l’a remarquée!…

On nous a appris que Dieu sait tout et qu’il voit tout – qui en douterait?
Mais dans le texte de l’évangile d’aujourd’hui (Marc 12:38-44),
on voit que Dieu – dans la personne de Jésus – oui, Dieu remarque tout!
Il remarque l’offrande de la pauvre veuve.
Offrande insignifiante aux yeux des bien nantis,
mais d’une richesse exceptionnelle aux yeux de Dieu.

Qui discernerait une richesse quelconque dans un don si pitoyable, pourrait-on penser?
Celui pour qui la valeur authentique du don se cache dans l’intention!

Avant même que les pièces de monnaie ne résonnent dans le contenant,
Dieu se réjouit de la générosité qui inspire de donner… « tout ce qu’elle avait pour vivre. »
Peut-on donner davantage? Dieu lui-même ne saurait en demander plus!

Mais pour donner ainsi, il nous faut apprendre à compter, mesurer, peser…
comme Dieu le fait!…
Et LUI peut nous en rendre capable, si nous le lui demandons…

 
Note: Cette scène est présentée aussi dans une vidéo de la série Les Anonymes de l’évangile, à: https://youtu.be/q3wwpTDlPPI 

Et une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à : https://image-i-nations.com/32nd-sunday-of-year-b-2021/

 

Source: Image: Belmont Abbey

Fête de l’Épiphanie, année C

« C’est la fête des Rois » dit-on. C’est ainsi que l’on désigne parfois la célébration d’aujourd’hui – la fête de l’Épiphanie.

Il faut dire que le récit offre quelque chose d’exotique, de féérique, de magique même – ne parle-t’on pas des ‘Mages’ ?!

Sans oublier, évidemment, son aspect biblique et théologique.

Et… le symbolique, alors… au cœur de cette fête si riche en couleur et en splendeur !

La légende qui présente ces nobles personnages affirme qu’ils étaient rois et nous les présente tous les trois les nommant : Gaspar, Melchior et Balthasar.

Ni statut royal, ni nom, ni nombre, n’apparaît dans le texte de l’évangile de Matthieu (Mt.2:1-12).

Qu’est ce donc qui les caractérise ?

Ce sont des gens… en recherche. Ils ont découvert une étoile inconnue jusqu’alors.

Ils l’ont reconnu comme un signe qui leur a servi de guide mais… ce signe a soudain disparu.

Les Mages s’adressent donc à l’autorité qui devrait avoir connaissance et sagesse… et pourtant !

Ils se mettent de nouveau en route et découvrent avec joie leur guide étoilé revenu et les précédant comme à leur départ.

Ayant atteint leur destination ils reconnaissent celui qu’ils cherchaient.

Ils le reconnaissent jusqu’à… l’adoration – peut-on offrir un présent plus précieux ?

Mais ils y ajoutent les autres choses apportées : l’or, l’encens et la myrrhe, choses bien précieuses aux yeux de leurs contemporains.

 
La découverte… la route… le guide… la marche… la recherche… la reconnaissance… l’offrande…

Les repères pour cette nouvelle année qui vient de s’ouvrir devant nous.

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à :

Feast of the Epiphany, Year C

 

Source : Image : shutterstock.com   amazon.co.uk

 

4è dimanche de l’Avent, année C

Choisir UN seul thème pour la réflexion de la semaine n’est pas toujours facile. Les 3 lectures et le Psaume de la célébration offrent bien souvent de multiples pistes de méditation. Quoi retenir et quoi… laisser de côté ?

Sacrifier une idée au profit d’une autre… oui, il est sage de le faire pour concentrer son attention et soutenir sa prière sans essayer de tout couvrir et découvrir !

Ce 4è dimanche de l’Avent (année C) est riche mais quelques mots de la 2è lecture tirée de l’épître aux Hébreux (He.10:5-10) ont retenu mon attention. L’auteur met dans la bouche du Christ ces paroles :

« Tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande, mais tu m’as formé un corps…
alors, j’ai dit : Me voici… »

Nous allons bientôt célébrer cette venue dans le monde – il y a bien longtemps – de Jésus, cet envoyé de Dieu, le Christ. Et ces paroles que lui attribue l’auteur du texte renferment une révélation des plus importantes.

Ce que Dieu désire ce ne sont PAS des choses – fussent-elles sacrées comme des sacrifices rituels ou des holocaustes – mais ce qu’il veut c’est… nous-mêmes – RIEN DE MOINS !

Nos bonnes actions, il les reçoit ; nos sacrifices, il les accepte. Mais ce qu’il désire c’est NOUS – faibles, fragiles et faillibles, sans doute, mais en désir et en attente de lui – c’est ce qui est le plus précieux pour lui.

Jésus le savait si bien… il nous reste à le découvrir, à nous en convaincre et… à le vivre.

A compter de Noël… à compter de MAINTENANT !

« Me voici !… »

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/4th-sunday-of-advent-year-c/

 

Source : Image : pixabay.com