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Dimanche de Pâques, année A – 2023

Sous les traits d’un jardinier, il rejoint Marie-Madeleine près de la tombe  (Jean 20:11-18).

Il s’invite en convive au repas du soir de ses apôtres (Luc 24:36-49).

Il se fait compagnon de route de deux disciples qui se rendent à Emmaüs (Luc 24:13-35).
Sur la rive, il a déjà préparé le déjeuner pour ses amis pêcheurs (Jean 21:1-14).

C’est lui, vraiment?

 

 

 

C’est lui-même, en vérité, et pourtant… si différent, dit-on.
On l’a connu mais… il faut maintenant le reconnaître.
 
On le pense mort, lui le Vivant.
On le croit absent, mais il est là – présence réelle dans l’absence présumée…
Il ne faut se fier ni à ses yeux, ni encore à ses souvenirs.
Il faut s’en remettre à ce qu’il dit: « C’est bien moi… ».

Révélation d’il y a bien longtemps, révélation de maintenant.
Chacun/e de nous doit faire le ‘passage’ du ‘connu’ à la ‘re-connaissance’.
Faire le cheminement qui le fait découvrir déjà là, à nos côtés, au fil des jours.
Accepter, à travers tout, une manifestation de lui-même qui va au-delà de nos suppositions.

Ne rien tenir pour acquis mais s’ouvrir à ce qu’il offre, ici et maintenant, et…
jusqu’à un maintenant qui n’en finit plus… au-delà de nos présomptions les plus audacieuses!

 
Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/easter-sunday-year-a-2023/

 

 

Source: Images: www.churchofjesuschrist.org

4è dimanche du Carême, année C – 2022

Des critiques venimeuses qui font jaillir une révélation merveilleuse!
C’est ainsi que l’on pourrait résumer l’évangile de ce 4è dimanche du Carême (Luc 15:1-3,11-32).

Le texte commence avec ces mots :
« Les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter. »
 
Évidemment, les scribes et les Pharisiens présents à la même table ne voient pas cela d’un bon œil, c’est le moins qu’on puisse dire.
Ils ne cachent pas leur mécontentement et critiquent ouvertement l’attitude de Jésus qui partage le repas avec ces gens.

Jésus répond avec la parabole peut-être la mieux connue de l’évangile – celle de L’enfant prodigue.
Mais la révélation que Jésus donne est celle du PÈRE prodigue
un Père outrageusement généreux et miséricordieux!
Un Père que nous, les humains, n’aurions pas pu ‘inventer’!

En présentant les dieux, les mythes de l’antiquité décrivaient les déités toujours puissantes, perspicaces, parfois sages mais…
la miséricorde ne paraît pas dans la liste des attributs qu’on leur assigne.
Aux yeux des anciens – et de nos jours encore, peut-être – la miséricorde semble une faiblesse…
Quelqu’un de miséricordieux ne se laisse-t-il pas dominer pas une émotion, par la compassion envers ceux qui sont dans le besoin?

Le Père que Jésus présente est celui qui connaît, comprend, et compatit.
Il connaît le cœur même des êtres qu’il a créés.
Il comprend leurs limites, leurs faiblesses, leurs échecs.
Il soutient leurs efforts et se réjouit de constater leur bonne volonté et leur désir de lui plaire.

Et surtout, il les accueille – comme lui seul sait le faire – quand l’un/e ou l’autre revient à lui après des errances multiples… parfois prolongées.
Jésus décrit ce mouvement d’une manière touchante en disant:

« Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de compassion;
il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers. »

C’est le père qui prend l’initiative.
Les fugues des humains n’ont rien d’étrange aux yeux du Père et son pardon est toujours offert.
Un pardon d’une générosité inouïe qui anticipe nos confessions maladroites!

La parabole de L’enfant prodiguenous croyons la connaître
Mais nous sommes toujours en besoin de reconnaître le PÈRE prodigue!
 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/4th-sunday-of-lent-year-c-2022/

 

Source: Images: Eating.with.sinners – WordPress.com   National Catholic Register

21st Sunday of Year A – 2020

In a gospel text that is well-known, I usually try to find an aspect which has perhaps gone unnoticed in the reflections and commentaries offered by different writers.

In today’s gospel (Mt.16:13-20), my attention is drawn to the fact that Peter is being praised by Jesus.
Peter must have been surprised: receiving from the Master what we would call a compliment!

“Blessed are you, Simon son of Jonah,
for this was not revealed to you by flesh and blood, 
but by my Father in heaven.

But it is a compliment which has two sides to it.
It is an encouragement to Peter telling him that he has understood who he, Jesus, is.
But it is also a reminder that this perception is not purely human knowledge, it is a revelation –
a revelation given by God himself.

In simple words: to know God, to understand ever more deeply who he is,
we need his own help and guidance.
Jesus said it clearly on another occasion:

“No one knows the Son except the Father. 
Nor does anyone know the Father except the Son,
and the one to whom the Son wills to reveal Him.” (Mt.11:27)
 
If I am aware that I do not know God as he would like to be known by me,
perhaps it is that I do not ask him to make himself known to me…

Note: Another reflection on a similar theme in French can be found at: https://image-i-nations.com/21e-dimanche-de-lannee-a-2020/

 

Source: Image: ferrysburgchurch.com

 

 

 

 

1st Sunday of Lent, Year A – 2020

To see in order to know – this is a very human desire, a normal aspiration for human beings.
The 1st reading (Gn.2:7-9; 3:1-7) speaks about it and reveals the outcome of this natural inclination.

The result is shown in a two-fold tableau, could we say.

“The serpent said to the woman, 
‘For God knows that when you eat from it your eyes will be opened,
and you will be like God, knowing good and evil’.”
 
“They ate… the eyes of both of them were opened,
and they realized they were naked.”
 
They acquired knowledge, yes, but not the one they were hoping for.
What they learnt was that they were not what they thought they were.
They were faced with their nakedness, that is: their emptiness, their powerlessness.
They saw so clearly all that is missing in a human being… without God.

The human being trying to do things by himself, going his way,
searching for meaning where there is none, aiming at greatness where there is only absurdity.
It is a futile attempt, that of trying to… escape God –
or to venture to know him without listening to the revelation of himself…

But it remains an ever-present temptation.

Note: Another reflection is available on a different theme in French at: https://image-i-nations.com/1er-dimanche-du-careme-annee-a-2020/

 

Source: Image: Free Bible Images

On m’a dit… 26è jour

Un mariage, c’est toujours quelque chose de spécial, n’est-ce pas?
On se réjouit, parfois… on sent aussi l’émotion nous gagner.
Les responsables de la fête veulent s’assurer que
tout se passe parfaitement, sans complication…
Mais il arrive parfois que justement… un problème surgit.
Nadia Labrecque évoque une telle situation…
 

Feast of the Holy Trinity, Year C – 2019  

Some people ask themselves questions about God.
In fact, many people would want to know more about him –
know more, more clearly, more deeply.
But could it be that they miss some important revelation about him?

Revelation: showing clearly, removing what is covering something, making known.
Yes, God has been revealed to us but… he remains GOD –
we will never have achieved knowing him fully…

In the 2nd reading of today’s feast – that of the Holy Trinity –
writing to the first Christians of Rome (Rom.5:1-5), saint Paul tells them:

“Through Jesus we have entered this state of grace…
The love of God (the Father) has been poured into our hearts
by the holy Spirit which has been given to us.”
 
It is as if Paul, in a nutshell, is giving us – as well as the Roman Christians of long ago –
the meaning of today’s feast.

We are “In a state of grace”, in other words: we are blessed, we are privileged, ‘graced’ by God.
Thanks to Jesus who made it known to us, we can be assured that God is our Father
a Father who loves us more than we will ever understand.
This certainty is given to us by the Holy Spirit, the Spirit of God himself.

Some theological texts will speak of ‘the mystery of the Holy Trinity’.
Sad to say, some people conclude: a mystery is something we cannot understand
so we cannot understand the Holy Trinity!

A more accurate definition of a mystery is that it is something we have never finished understanding…
And what if… this ‘mysterious’ REALITY were the meaning of our daily life?
Yes, even in its seemingly most insignificant details!…

Note: Another reflection is available on a similar theme in French at: https://image-i-nations.com/fete-de-la-sainte-trinite-annee-c-2019/

 

Source: Image: etsy.com

 

 

2è dimanche de l’année C

On peut dire que, où que ce soit sur la planète, la célébration d’un mariage est quelque chose de spécial.
D’ordinaire, tout ce qui en fait partie revêt un aspect plutôt exceptionnel : le décor, la nourriture, le déroulement de l’événement qui ressemble un peu à un rituel selon l’endroit ou il se déroule.
Et, bien sûr, les invités !

Tout est planifié en vue du bonheur de ceux qui unissent leur vie et de la joie de ceux qui participent à la fête.
Tout se veut, tout devient, spécial de bien des manières.
Et quand Dieu s’en mêle… alors !

Oui, quand Dieu s’y rend présent – comme il l’a fait en Jésus au mariage qui prit place à Cana, petit village de Galilée – alors on peut vraiment dire que la situation devient spéciale au maximum ! (Jn.2:1-12).

Ce qui est particulier n’est pas la quantité surabondante de vin obtenu de cruches remplies d’eau, non. 
Ce n’est pas non plus la présence de Jésus : le texte précise qu’il avait été invité.
Ce n’est pas même que l’intervention de Jésus soit le tout premier de ses miracles – un signe comme le qualifie l’évangéliste Jean, non.

Ce qui est extraordinaire, absolument unique, c’est qu’une célébration de mariage devienne la révélation du vrai visage de Dieu !
Ce Dieu que l’on a si souvent caricaturé en déité sévère et punitive est le Dieu de bonté et de compassion qui se réjouit du bonheur de ses enfants.
Il s’en réjouit et est prêt à tout faire pour y contribuer !

Mais, évidemment… nous avons aussi notre part à faire…

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/2nd-sunday-of-year-c/
 
 

Source : Images : Triple Scoop Music   Free Bible Images  

Baptême du Seigneur, année C

Manifestation, révélation – c’était ce que la fête de l’Épiphanie célébrait dimanche dernier.

Et voilà que nous célébrons aujourd’hui aussi une manifestation et une révélation en cette fête du Baptême du Seigneur.

La première ‘épiphanie’, si on peut dire ainsi, révélait Dieu en Jésus comme le Dieu de toutes les nations.

‘L’épiphanie’ d’aujourd’hui nous révèle Dieu dans sa relation de communion – Père, Fils et Esprit. On parle de théophanie – révélation de Dieu lui-même.

Dans les Églises d’Orient, cette fête est jumelée avec celle de l’épiphanie. Dans la liturgie catholique, on distingue une fête de l’autre pour préciser l’aspect plus particulier de chacune.

Le message est identique : Dieu veut nous rejoindre, Dieu veut se faire connaître, Dieu veut entrer en relation avec nous.

Et si Dieu voulait, comme il le fait en son Fils, trouver aussi en nous sa joie ?!

Le pourrait-il ?…

 

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/?p=12939

 

Source : Image : stmatthewlutheran.com

Feast of the Epiphany, Year C

Today’s feast – the Epiphany – is often called: ‘the Feast of the Kings’ referring to the Magi. They are presented to us as being three Wise Men that legend describes as kings.

If we accept this, the text of Matthew’s gospel today (Mt.2:1-12) refers to… five kings! You are puzzled…

Well, the three Magi, and… King Herod, and the one the Wise Men inquire about as being “the king of the Jews”!

The word ‘Epiphany’ means ‘manifestation’ – a manifestation that entails a revelation. As I reflect about this, I see in these five ‘kings’ a symbol of humanity itself.

William Shakespeare has written: “All the world’s a stage” – somehow the text of Matthew somehow illustrates this.

The Wise Men are the symbol of people searching, searching for someone – the one giving the meaning of life.

King Herod is the personification of authority gone astray, clinging to power and its privileges for the selfish satisfaction of his own self.

And the one mentioned by the Magi “the king of the Jews”– this new-born child, is ‘God-with-us’ giving to all of us the power of becoming truly children of God.

Perhaps, it could be said that… “Everyone’s a stage!…”
Deep within us is the seed of someone searching…

Someone having to overcome selfishness…

Someone newly-born as God’s own child!…

Note: Another reflection is available on a different theme in French at: 

https://image-i-nations.com/fete-de-lepiphanie-annee-c/

 

Source: Image: Jesus Walk   youtube.com   istockphoto.com