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On m’a dit…8è jour

Des recettes – il y en a de toutes sortes et pour tous les goûts.
Mais bien des gens recherchent la recette magique –
oui, celle qui assure le bonheur!
La grande toile de l’internet en offre beaucoup
et les ingrédients varient de l’une à l’autre.
Marie-Claude Bouchard a la sienne
qu’elle nous partage dans la vidéo qui suit.

 

6è dimanche de l’année C

Le bonheur – certains l’écriront avec un B majuscule : Bonheur.
D’autres écriront le mot tout en majuscules : BONHEUR.
Quelques-uns y mettront les caractères gras : BONHEUR et… un !

Mais, au fait, qu’est-ce que le bonheur?
On le désire, on le cherche, on court après tous les mirages qui le représentent, ou les masques qui le cachent…
Mais où se trouve-t-il? Comment l’obtient-on et, surtout, comment le retient-on?

Les lectures et le Psaume de la célébration de ce dimanche (6è dimanche, année C)
parlent du bonheur.
Mais… leur langage ne nous est peut-être pas familier…

Dans la 1ère lecture, le prophète Jérémie affirme :
« L’homme qui se détourne du Seigneur ne verra pas venir le bonheur. » (Jér.17:5-8)
 
Le Psaume nous assure : « Heureux l’homme qui met sa foi dans le Seigneur. » (Ps.39:5)
 
Et dans l’évangile, Jésus donne ce que certains appellent : ‘La charte du bonheur.’ 
Il énumère ceux et celles qui font vraiment l’expérience du bonheur les proclamant bienheureux.
Ce texte de l’évangéliste Luc (Lc.6:17,20-26) est moins détaillé que celui de Matthieu mais il va au coeur du message. 

Les pauvres, les affamés, ceux qui pleurent, ceux qui sont rejetés – ils/elles jouissent du bonheur !?
Certes, le texte est inspirant, consolant peut-être, mais avouons que nous le considérons… idéal,
ce n’est pas, il semble, la réalité quotidienne telle que nous la connaissons.

Jésus nous trompe-t-il ?
Nous fait-il entrevoir la perspective d’une réalité impossible à atteindre ?
Suggère-t-il qu’il faut le suivre sur ce chemin –
un chemin de perte, de diminution, de rejet des plaisirs de l’existence ?
Fait-il erreur en nous conviant à ce mode de vie, ou… faisons-nous fausse route en rejetant son invitation ?

Et si le bonheur existait réellement

  • non dans la possession égoïste d’objets multiples qui ne peuvent satisfaire…
  • non dans la poursuite de plaisirs éphémères si vite épuisés…
  • non dans l’accumulation mais dans la libération qu’offre le détachement…
  • non dans la satisfaction immédiate mais dans l’espoir d’une vie qui dépasse les rêves les plus audacieux…

Dépourvu de l’accessoire mais riche d’espoir,
démuni des bagatelles mais riche de l’essentiel,
si c’était ça le bonheur ?…

Ils ont raison ceux qui affirment que c’est l’idéal – Jésus le savait, évidemment.
Il savait aussi que c’est un idéal qui rend heureux au-delà de ce que nous pourrions imaginer !
Mais… la preuve n’existe que dans l’expérience elle-même !…

Note : Dans une courte vidéo, Michel Couturier nous parle de La clé du bonheur. https://youtu.be/o59tpRs25FY

           Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/6th-sunday-of-year-c/

Source : Image : marcandangel.com

 

 

2è dimanche de l’année C

On peut dire que, où que ce soit sur la planète, la célébration d’un mariage est quelque chose de spécial.
D’ordinaire, tout ce qui en fait partie revêt un aspect plutôt exceptionnel : le décor, la nourriture, le déroulement de l’événement qui ressemble un peu à un rituel selon l’endroit ou il se déroule.
Et, bien sûr, les invités !

Tout est planifié en vue du bonheur de ceux qui unissent leur vie et de la joie de ceux qui participent à la fête.
Tout se veut, tout devient, spécial de bien des manières.
Et quand Dieu s’en mêle… alors !

Oui, quand Dieu s’y rend présent – comme il l’a fait en Jésus au mariage qui prit place à Cana, petit village de Galilée – alors on peut vraiment dire que la situation devient spéciale au maximum ! (Jn.2:1-12).

Ce qui est particulier n’est pas la quantité surabondante de vin obtenu de cruches remplies d’eau, non. 
Ce n’est pas non plus la présence de Jésus : le texte précise qu’il avait été invité.
Ce n’est pas même que l’intervention de Jésus soit le tout premier de ses miracles – un signe comme le qualifie l’évangéliste Jean, non.

Ce qui est extraordinaire, absolument unique, c’est qu’une célébration de mariage devienne la révélation du vrai visage de Dieu !
Ce Dieu que l’on a si souvent caricaturé en déité sévère et punitive est le Dieu de bonté et de compassion qui se réjouit du bonheur de ses enfants.
Il s’en réjouit et est prêt à tout faire pour y contribuer !

Mais, évidemment… nous avons aussi notre part à faire…

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/2nd-sunday-of-year-c/
 
 

Source : Images : Triple Scoop Music   Free Bible Images  

27è dimanche de l’année B

On nous l’a dit, on nous l’a enseigné, on nous l’a répété :
Dieu a un plan, un plan pour nous les humains, un plan…
Nos plans à nous sont souvent… des rêves!
Et, peut-être en était-il ainsi quand Dieu a pensé à nous de toute éternité –
il rêvait de créer des êtres à son image et à sa ressemblance.

Pour la réalisation de ce plan – la venue en ce monde du genre humain – il y a mis le temps :
toute cette longue période de l’évolution de notre planète.
Une planète merveilleuse et riche de trésors sans nombre, une planète perdue au sein de galaxies multiples.
Puis un jour, nous sommes arrivés – une arrivée que le texte biblique présente d’une manière imagée.

L’homme fait d’abord son apparition et… il explore ce qui l’entoure.
Mais bien vite il prend conscience d’un manque :
« Il ne trouva aucune aide qui lui corresponde. »
Nous connaissons la suite – toujours en langage imagé –
Dieu partage la prise de conscience de cet être humain à qui il a donné l’existence.

« Le Seigneur Dieu dit : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul.
Je vais lui faire une aide qui lui correspondra. »

Et le plan devient plus concret :
« L’homme quittera son père et sa mère,
il s’attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu’un. »

Dans le texte de l’évangile de ce dimanche (27è dimanche de l’année B – Mc.10:2-16)
questionné au sujet de ce plan de Dieu, Jésus affirme de nouveau son orientation :
« Ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! »
 
Oui, le plan de Dieu dans toute son exigence auquel il n’est pas toujours facile de s’ajuster…
Il arrive que des difficultés de toutes sortes et des obstacles multiples rendent bien ardu le cheminement sur cette voie.
L’idéal est si beau, si prometteur, le jour de la célébration d’un mariage, il semble que rien de pourra entraver leur union et détruire le bonheur de ces deux personnes qui unissent leur vie.

Mais on constate que souvent ce bel idéal du début se transforme en quotidien pénible.
C’est alors que peut-être on réalise que le plan de Dieu ne peut se réaliser… qu’avec Dieu lui-même.
Mais nombreux sont ceux et celles qui diront… ‘Ce n’est PAS évident !…’
Dieu le reconnaît sûrement et… il demeure présent à ce présent… éprouvant.

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/27th-sunday-of-year-b/

Source : Images : GetDrawings.com   YouTube

 

 

17è dimanche de l’année B

Supposons que vous alliez emprunter de votre voisine un peu d’huile pour la cuisson. Arrive-t-il souvent qu’au lieu de vous donner la quantité que vous demandez on vous donne beaucoup plus? Ou, si un homme demande à un collègue un peu de colle pour une réparation, s’attend-il à recevoir un tube de surplus à celui déjà en usage? C’est plutôt rare parmi nous les humains. Nous espérons de l’aide mais nous ne rencontrons pas souvent une générosité exceptionnelle.

J’ai dit que c’est ainsi «parmi nous les humains», mais avec Dieu, Il en est autrement. La 1ère lecture et l’évangile (17è dimanche de l’année B – 2 Rois 4:42-44; Jn.6:1-15) se ressemblent; on y voit un bon exemple de la générosité de Dieu envers nous. Par Élisée Dieu dit: «On mangera, et il en restera.» Il en fut de même au temps de Jésus. Jésus est préoccupé de ce que les gens n’ont rien à manger.

Il éprouve Philippe lui demandant où acheter du pain. Philippe répond qu’il y a là un garçon avec cinq pains et deux poissons: «Cinq pains et deux poissons, qu’est-ce que cela pour tant de monde?» Jésus les prit, rendit grâce et «les leur distribua… autant qu’ils en voulaient.» Avec une telle foule, ce serait déjà bien si chacun recevait un morceau. Mais Dieu est un Dieu généreux. Ils ont tous mangé autant qu’ils le voulaient.

Voyez la générosité de Dieu dans la nature : nous semons quelques grains et nous récoltons de pleins sacs. Voyez les arbres fruitiers remplis de fruits juteux et succulents. Dieu ne sait pas compter, Dieu ne sait pas mesurer. Ou plutôt, il compte et mesure selon son amour qui est sans mesure. Dieu donne et donne toujours plus que nos espoirs et au-delà de nos attentes. Il nous donne plus de santé, de guérison, de force et d’aide. Il nous fait grâce de plus de joie et de bonheur, de plus de succès et de chance. Il nous accorde plus de paix et de sécurité. Toutes ces bonnes choses que nous désirons, il nous les donne autant que nous en voulons.

En lisant ceci vous avez peut-être des doutes en pensant aux prières que vous avez faites dans le passé et vous dites: «J’ai demandé ceci à Dieu et il ne m’en a pas donné davantage, il ne me l’a pas donné du tout!» C’est possible, Dieu ne nous donne pas toujours ce que nous demandons. Mais avez-vous découvert l’autre présent qu’il vous a donné – peut-être bien plus grand – à la place de ce que vous demandiez? Un cadeau plus précieux que vous n’auriez osé demander. Pensez-y…

Dans l’évangile on lit: «Lui-même savait bien ce qu’il allait faire. » Il aurait pu faire le miracle sans rien demander mais il voulait utiliser les pains et les poissons du petit garçon. Dieu veut que nous fassions notre part, il veut que nous travaillions avec lui. Parfois, nous demandons ceci et cela à Dieu mais nous ne faisons rien nous-mêmes pour réaliser nos désirs. Il est encore prêt à faire des miracles mais il veut nos efforts pour lui plaire et notre prière. Il a besoin de ce petit quelque chose qui vient de nous.

Source: Images: heartlight.org   Free Bible Images

Vie parfaite? Ou, vie merveilleuse?…

J’aime les publicités – oh, n’allez pas vous méprendre, je ne parle pas des multiples annonces
qui interrompent nos émissions de télé… au meilleur moment!
Non, j’aime les perles de sagesse qu’on aperçoit dans certaines vitrines de magasins
dont la présentation est à la fois astucieuse et attrayante.

Il fait bon se balader et découvrir non seulement ce qu’on offre
mais aussi comment on attire l’attention des passants et suscite leur désir d’acquérir telle ou telle chose.
Et parfois, c’est l’occasion de donner une petite pensée à approfondir.

Ce fut le cas dernièrement quand j’ai aperçu une affiche au milieu d’une décoration artistique
qui assurait : « La vie n’a pas besoin d’être parfaite pour être merveilleuse. »

Quelle sagesse et combien nécessaire de s’en souvenir!
On est parfois de bien mauvais comptables dans l’appréciation

  • des merveilles qui nous entourent
  • des merveilles qui nous arrivent comme par hasard
  • des merveilles qui se découvrent à nous au fil des jours.

Il se peut que les déboires, les mésaventures, les insuccès de notre quotidien nous fassent oublier
qu’ils ne sont que le côté ‘nuageux’ d’une journée où le soleil était quand même présent!
L’aspect négatif et sombre de notre vécu nous dissimule parfois tout le reste…
Le reste qui est beauté, générosité, créativité – la vie merveilleuse quoi!

Il y a des ‘pépins’ dans la vie – on ne peut le nier :
les difficultés, les problèmes, les échecs – ça fait partie de la vie.
MAIS une difficulté n’est pas nécessairement un désastre…
Une difficulté peut causer un détour mais – la sérendipité* aidant –
un détour peut devenir source de découverte, découverte des petits bonheurs de la vie!

Si je suis tentée de critiquer, de me plaindre, de me décourager…
je retournerai à la vitrine de ce magasin pour me souvenir que… vraiment
« La vie n’a pas besoin d’être parfaite pour être merveilleuse. »

* Pour ceux et celles qui se demandent ce qu’est la… sérendipité : Un mot fabriqué par Horace Walpole, qui l’inventa
sur la base d’un conte populaire dont les héros ne cessaient de découvrir des choses qu’ils ne cherchaient pas. »
Ergo : sérendipité, le don de faire par hasard des découvertes heureuses.

Source : Image : spiritpathways.co.za

Ça, ça m’interpelle – 3è épisode

La philosophie!
Bien des gens s’y intéressent, pour d’autres, ça n’a rien d’attirant –
et pourtant, si ç’était d’une importance capitale
et ce dès le jeune âge.
Marie-Claude Bouchard nous en parle
dans la vidéo qui suit.

 

Journée mondiale du bonheur – 20 mars

Prenez un jour « normal », sans guerre, sans catastrophe, sans aucun viol, sans fermeture d’usine, sans expulsion… ç’est bon, vous l’avez trouvé ? il ne vous reste plus qu’à créer la journée internationale du bonheur.

Présenté comme cela, c’est presque drôle. Ce qui l’est moins, c’est que cette journée existe bel et bien et qu’elle a été décrétée par l’ONU à l’unanimité des pays membres. Mieux, ni la Russie ni la Chine n’ont exercé leur droit de veto.

Une journée alibi ?
La résolution de l’assemblée générale de l’ONU est explicite, elle invite chaque état-membre à célébrer cette Journée comme il se doit, notamment dans le cadre d’initiatives éducatives et d’activités de sensibilisation.

Pour faire bonne mesure l’auguste assemblée associe à cette démarche les différents organismes des Nations Unies, toutes les organisations internationales et régionales ainsi que la société civile.

Un objectif fondamental de l’être humain
On aurait pu aussi parler de journée gadget… mais c’est loin d’être le cas et la déclaration du Secrétaire Général des Nations Unies est explicite:

Le monde a besoin d’un nouveau paradigme économique qui reconnaît la parité entre les trois piliers du développement durable. Les bien-être social, économique et environnemental sont indissociables. Ensemble, ils définissent le bonheur brut mondial.

La journée mondiale du bonheur est bien dans l’air du temps et de la recherche d’un « mieux vivre ». Les économistes cherchent aujourd’hui à élaborer de nouveaux outils de mesures pour mieux prendre en compte l’importance du bonheur pour le développement afin d’orienter les politiques nationales.

On en arrive ainsi au véritable but de cette journée : la prise de conscience par les gouvernements que la seule croissance économique ne suffit plus à assurer le « bonheur » d’un pays et qu’un développement plus équitable, équilibré et durable permettrait de mieux éliminer la pauvreté et assurer le bien-être de tous les peuples.

Un site à visiter : www.un.org       Source: Texte: http://www.journee-mondiale.com/306/journee-mondiale-du-bonheur Image: timeanddate.com

 

Pic : timeanddate.com