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Ps.8,4 : Ça m’dit quelque chose

Nous en sommes déjà à la 10è présentation de cette série:
LES PSAUMES, ÇA M’DIT QUELQUE CHOSE.
L’un à la suite de l’autre les programmes ont offert
des réflexions pertinentes sur plusieurs Psaumes.
Un peu à la manière d’un pèlerinage, notre excursion
nous a permis de faire des découvertes enrichissantes.
Cette conclusion fera de même!

4è dimanche de Pâques, année A

Enfants, après avoir goûté quelque chose de bien bon, quand on demandait davantage de cette sucrerie, souvent on s’entendait dire : « C’est assez. »
Une expression que supportent bien mal les ados avec leur soif d’autonomie et de liberté sans mesure.

Et nous, les adultes, c’est chaque jour que nous sommes confrontés à cet incontournable : ASSEZ !
Et pourtant… il semble que nous n’ayons jamais assez de toutes les bonnes choses de la vie :
Pas assez de bien-être, pas assez de succès, pas assez d’appréciation, pas assez de chance, pas assez d’ami/es, pas assez de bonheur, pas assez d’amour…
Et la liste pourrait s’étendre encore bien longue.

Il semble que le quotidien nous oblige à supporter une faim insatiable jamais comblée.
On fait l’expérience d’un besoin si profond qu’il n’est jamais satisfait.
On désire, on espère, on attend et… le désir n’est pas réalisé, l’espérance ne débouche sur rien et… on cherche toujours… ce mystérieux élément qui manque à notre existence.

Et si l’évangile de ce dimanche (4è dimanche de Pâques, année A – Jn.10 :1-10) nous ouvrait le chemin qui, lui, ouvre sur un horizon prometteur.
Car c’est justement une promesse qui nous est donnée.
Les paroles de Jésus la l’énoncent clairement :

« Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie,
la vie en abondance. »

L’ABONDANCE ! Enfin, ce qui peut satisfaire en plénitude !
Certains diront : « Se fier à ça, c’est croire à un conte de fée ! »
Et si c’était autre chose qu’un conte de fée, tellement autre qu’une illusion consolante ?…
L’expression courante affirmera : « Ce n’est pas évident… »
Évidemment !

Pour ma part, je suis convaincue qu’il ne dira jamais :
« Je t’ai donné assez de faveurs, assez d’assistance, assez de miséricorde… »
Cela n’est pas… compatible avec son amour et sa compassion sans limites –
Un peu comme si – tout Dieu qu’il soit – il ne connaisse pas le mot ‘Assez’ !

Source: Images: C’est Assez, Dreamstime

Journée internationale du bonheur – 20 mars

Prenez un jour « normal », sans guerre, sans catastrophe, sans aucun viol, sans fermeture d’usine, sans expulsion… ç’est bon, vous l’avez trouvé ? il ne vous reste plus qu’à créer la journée internationale du bonheur.

Présenté comme cela, c’est presque drôle. Ce qui l’est moins, c’est que cette journée existe bel et bien et qu’elle a été décrétée par l’ONU à l’unanimité des pays membres. Mieux, ni la Russie ni la Chine n’ont exercé leur droit de veto.

Une journée alibi ?
La résolution de l’assemblée générale de l’ONU est explicite, elle invite chaque état-membre à célébrer cette Journée comme il se doit, notamment dans le cadre d’initiatives éducatives et d’activités de sensibilisation.

Pour faire bonne mesure l’auguste assemblée associe à cette démarche les différents organismes des Nations Unies, toutes les organisations internationales et régionales ainsi que la société civile.

Un objectif fondamental de l’être humain
On aurait pu aussi parler de journée gadget… mais c’est loin d’être le cas et la déclaration du Secrétaire Général des Nations Unies est explicite:

Le monde a besoin d’un nouveau paradigme économique qui reconnaît la parité entre les trois piliers du développement durable. Les bien-être social, économique et environnemental sont indissociables. Ensemble, ils définissent le bonheur brut mondial.

La journée mondiale du bonheur est bien dans l’air du temps et de la recherche d’un « mieux vivre ». Les économistes cherchent aujourd’hui à élaborer de nouveaux outils de mesures pour mieux prendre en compte l’importance du bonheur pour le développement afin d’orienter les politiques nationales.

On en arrive ainsi au véritable but de cette journée : la prise de conscience par les gouvernements que la seule croissance économique ne suffit plus à assurer le « bonheur » d’un pays et qu’un développement plus équitable, équilibré et durable permettrait de mieux éliminer la pauvreté et assurer le bien-être de tous les peuples.

Un site à visiter : www.un.org  Source: Texte: Journée Mondiale Image: © robdigphot – fotolia.com

Offre assurée de bonheur…

Si vous receviez ce message dans votre boîte de courriels, un message bien invitant qui vous promet de recevoir un supplément de bonheur quotidien
si seulement vous remplissez le formulaire – que feriez vous?
C’est une offre alléchante, n’est-ce pas?

Bénéficier d’une dose supplémentaire et assurée de cette commodité si rare : le BONHEUR, qui voudrait s’en priver?!
Et elle nous est offerte par nulle autre que La société secrète des gens heureux!
Non, je n’ai pas signé le formulaire et je ne me suis pas inscrite pour retrouver chaque matin dans ma boîte de courriels ce tonique assez spécial.

En fait, j’ai déjà le mien! Vous êtes curieux? Il est bien simple et bien ‘tonifiant’ aussi.
C’est la prescription que je retrouve inscrite dans les 3 Ps : la Parole, la Promesse et la Présence du Seigneur.

Source: Image: sohp.com

4è dimanche de l’année, A

Si on vous demandait quel est le mot le plus souvent utilisé… sans doute plusieurs penseraient au mot : AMOUR.
D’autres affirmeraient que c’est le mot BONHEUR qui a la première place dans nos conversations.

Personnellement, je n’ai pas de peine à le croire.
Nous venons de conclure la période de Noël avec ses échanges multiples de bons souhaits.
Le mot BONHEUR était rarement absent de nos vœux; oui, on désire tous et pour tous : une ‘Bonne et HEUREUSE année.’
Santé, Succès et, certainement BONHEUR se retrouvaient dans les cartes – virtuelles où réelles!

La grande toile de l’internet semble donner raison à la théorie du bonheur comme concept… primordial. Demandez à Google ce qu’il a à vous offrir et vous serez littéralement inondé de suggestions. On vous recommande les Recettes du bonheur, les Défis du bonheur, les Étapes vers le bonheur. Il y a même une Avenue du bonheur, ou un Boulevard du bonheur. Et ne manquez surtout pas : La clé du bonheur – elle y est aussi! Oh, on vous offre évidemment une Bulle de bonheur d’où seront absents, bien sûr, les mauvais moments, les difficultés, les problèmes, et les troubles de toutes sortes. Bien au chaud dans votre ‘bulle’, vous serez à l’abri des misères de l’humanité, vous serez ‘bienheureux’.

On associe le bonheur à la joie, le plaisir, la satisfaction, l’accomplissement, le succès, la réalisation de soi, et quoi encore? En parcourant tout ce panorama, je serais tentée de demander à l’un et à l’autre de ces internautes enthousiastes si eux sont… heureux, vraiment heureux!

L’évangile d’aujourd’hui (4è dimanche, année A – Mt.5 :1-12) nous présente ce que certains nommeraient : ‘La charte du bonheur’. Elle est proclamée par Jésus lui-même au début des années de sa vie consacrées à l’enseignement des foules. Mais, à vrai dire, pour des oreilles modernes, le vocabulaire de ce texte est assez rébarbatif et la perspective plutôt rebutante…

La pauvreté, les larmes, l’injustice, la calomnie des autres, la misère, la faim et la soif (de la justice bien sûr), la lutte pour la paix, la persécution – c’est ça le bonheur?
C’est ça… si on ose s’en remettre à… la deuxième partie de chaque phrase – c’est ce qui fait toute la différence!

Mais il s’agit d’une différence que l’on peut appréhender seulement dans la foi… l’espérance… et la confiance dans celui qui a prononcé ces paroles.
Et certains seront tentés de dire : ‘C’est le monde à l’envers!’
Mais peut-être est-ce justement à l’envers que l’on peut découvrir le vrai bonheur – là où se trouve la compassion, la justice, la consolation, la paix qui sont l’essence même de la ‘béatitude’.

Autrement… autrement il ne reste que des paroles et des promesses aussi peu tangibles et aussi éphémères que le vent qui les emporte!

Source: Images: www.clker.com;   Pinterest;    www.lds.org

2è dimanche de l’année, A

Un chèque en blanc.
On n’entend pas l’expression souvent… peut-être parce que l’action elle-même n’est pas monnaie courante, pourrait-on dire!
Signer un chèque valide, d’une signature authentique, relevant d’une institution bancaire fondée mais… sans aucun montant indiqué – le porteur inscrira lui-même, ou elle-même, la somme désirée.

Pouvez-vous imaginer une telle pièce?
Qui oserait signer un tel document?
Autant dire que le signataire donne son avoir à la personne qui détiendra le fameux chèque.
Pas de restriction, pas de date de péremption, pas de clause de nullité.
C’est signé, c’est donné.

C’est l’exemple qui m’est venu en lisant – non, en priant – les versets 8 et 9 du Psaume 40 :
« Me voici, Seigneur, je viens faire ta volonté »

Prière audacieuse que celle-là, prière du Psalmiste qui est convaincu que :
« Dans le livre, est écrit pour moi ce que tu veux que je fasse ».
Désormais il consacre sa vie à faire, à être, à devenir, ce que Dieu veut de lui.

Pas étonnant qu’on ait mis ces paroles dans la bouche de Jésus qui un jour affirmerait :
« Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé » (Jn.4 :36).

Au début d’une nouvelle année, peut-être est-ce le programme idéal que l’on peut se tracer.
Devant nous, il y a encore tous ces mois d’inconnu, d’inattendu, d’impondérable, d’incontrôlable…
Tant de choses indéterminées, que l’on n’aura ni choisies ni voulues…

Dire ‘Oui’ d’avance, quoi qu’il arrive ?
Au matin de chaque jour, oser murmurer : ‘Seigneur, oui, ce que tu veux, quand tu veux, comme tu veux…’
Sans condition, sans restriction, avec la seule détermination de faire Sa volonté à Lui?
S’en remettre ainsi avec la conviction absolue que l’on ne pourrait rien faire de mieux?

Certains diront : ‘C’est fou.’
D’autres affirmeront : ‘C’est naïf.’

Et si c’était la vraie sagesse qui ouvre le chemin vers un bonheur qu’on arrive à peine à imaginer ?…

Source: Images: blogs.grupojoly.com;  Yemenite Torah Parchment, Messianic Bible