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Une expression qui fait réfléchir…

En cette période de Carême, il se peut que les aspects multiples de notre vécu se révèlent à vous avec plus de précision.
Les différents angles de notre quotidien nous apparaissent d’une manière plus claire nous présentant parfois de nouveaux défis..
Nos pensées, nos paroles, nos actions et réactions sont mises sous la loupe…

Il arrive parfois que l’on discerne certains messages qui nous parviennent – messages parfois surprenants, souvent interpellants…

Des messages, il nous en vient d’un peu partout.
Chaque jour, des voix nous rejoignent, d’ici, de là, qui apportent une vérité, suggèrent un questionnement, invitent à la réflexion.
Il suffit de prêter l’oreille, et de donner… l’attention du cœur!

Récemment, un message m’est parvenu par l’entremise de… ma voisine.
Elle serait surprise de l’apprendre, mais ses paroles ont suscité en moi une réflexion qui se poursuit.
Lors de nos rencontres occasionnelles, souvent je l’entends dire : « Si c’était moi… »
Et ces mots ont encore un écho en moi.

La semaine dernière, elle me racontait une visite qu’elle avait faite à une dame âgée qui se sent bien seule.
Ma voisine me racontait sa sortie et ajoutait : « Tu sais, je n’avais vraiment pas le goût de me préparer, me maquiller, prendre l’autobus et me rendre chez cette dame, mais je me suis dit : ‘Si c’était moi…’ moi qui me sens seule, qui n’ai jamais de visite… si c’était moi… alors, j’ai fait un effort et je suis allée. »

 

 

Ma voisine n’en est pas consciente mais, pendant nos conversations, elle utilise cette expression assez souvent.
Chaque fois, je me sens interpelée et, de retour chez moi, je continue à imaginer des situations en me répétant : ‘Si c’était moi…’

  • Si c’était moi qui suis prisonnier de mon fauteuil roulant et ne peut sortir que rarement…
  • Si c’était moi qui n’ai plus de famille et me sens inutile et souvent ‘déprimée’…
  • Si c’était moi qui me répète toujours les mêmes choses et… qui en oublie tant d’autres…
  • Si c’était moi qui suis lente à comprendre et… gauche pour m’exprimer…
  • Si c’était moi le jeune qui cherche… qui se cherche…
  • Si c’était moi la mère monoparentale encore enceinte sans le vouloir…
  • Si c’était moi le réfugié qui balbutie avec peine les mots d’une langue difficile…
  • Si c’était moi le prisonnier condamné injustement… (ça arrive parfois, vous savez!…)

SI C’ÉTAIT MOI…

Oui, si c’était moi, j’aimerais, oh combien j’aimerais une visite amicale, une parole encourageante, un regard qui dit qu’on comprend, une taquinerie qui me fasse sourire – alors que j’ai presque oublié ce que c’est que de sourire!
J’aimerais tellement qu’on pense un peu à moi, qu’on réalise que je suis là et que j’ai besoin d’un peu de chaleur humaine.

Évidemment, on ne peut pas dire ces choses-là, mendier ouvertement, ça ne se fait pas… mais… peut-être qu’un jour quelqu’un se dira : ‘Si c’était moi…’ et… et fera quelque chose…

Source: Images: dissolve   thegioiamxuc.vn, psst.ph

4th Sunday of Lent, Year A – 2023

From the very beginning, human beings have wanted to be like God (Genesis 3:5).
But it is only gradually that we learn the way to become like him.
One thing we especially need to learn is: TO SEE AS GOD SEES.

This is the message of today’s 1st reading (1 Samuel 16:1,6-7,10-13):
“God does not see as man sees;
man looks at appearances, but the Lord looks at the heart.”
 
People looking at others can be attracted by beauty.
They can be fascinated by skill.
They can be interested in wealth.
People can be put off by infirmity.
They can be disappointed by weakness.
They can be misled by timidity.

But these are simply attributes that are not the person himself, or herself.
What defines a human being is something much deeper.

The thoughts and the intentions.
The values and the beliefs.
The actions and the reactions.
The interventions to help.
The intercession to free another.
The mediation to bring peace.
And so much more…

God sees all this and more…
And he invites us to look also at all that is hidden in the… more.

Then, we will avoid:
          the hasty judgements,
          the unfair criticisms,
          the wrongful accusations,
          the mistaken condemnations.

All that leads to misunderstanding, hostility, conflict, enmity, war –
this can be prevented, or at least alleviated, if we only… SEE.
SEE the good will and the efforts of others…

If we only learn, from day to day, to see as God sees…
 
      
Note: In the following video, Laiju Panikassery personifies the Man born-blind and tells us of his meeting with the Man of Nazareth: https://youtu.be/cWtb_kH2Lf0

Another reflection is available, in French, on a different theme, at: https://image-i-nations.com/4e-dimanche-du-careme-de-lannee-a-2023/

 

Source: Image: Bible.com

Journée Mondiale de la Paix – 1er janvier

Message du Pape François pour la 50è journée mondiale de la paix:

« À cette occasion, je souhaite m’arrêter sur la non-violence comme style d’une politique de paix et je demande à Dieu de nous aider tous à puiser à la non-violence dans les profondeurs de nos sentiments et de nos valeurs personnelles. Que ce soient la charité et la non-violence qui guident la manière dont nous nous traitons les uns les autres dans les relations interpersonnelles, dans les relations sociales et dans les relations internationales.(…)

Lorsqu’elles savent résister à la tentation de la vengeance, les victimes de la violence peuvent être les protagonistes les plus crédibles de processus non-violents de construction de la paix. Depuis le niveau local et quotidien jusqu’à celui de l’ordre mondial, puisse la non-violence devenir le style caractéristique de nos décisions, de nos relations, de nos actions, de la politique sous toutes ses formes! »

Source: Text & Image: Église Catholique en France: