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Hier et aujourd'hui . . .

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Ce que cette page vous réserve . . .

     

Les lectures bibliques des dimanches et jours de fête de l'année liturgique offrent un trésor dont la richesse est toujours actuelle.

De semaine en semaine, elles nous donnent l'occasion de faire de nouvelles découvertes.

La parole de Dieu devient alors signifiante et active dans nos vies et nous permet de rencontrer celui qui est lui-même Parole de Vie.

1er dimanche de l’Avent, A

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outing« Êtes-vous prêts? » Les parents le demandent aux enfants le matin et ils ajoutent : « C’est l’heure… »
L’heure de partir pour l’école, l’heure de prendre l’autobus scolaire qui n’attendra pas.
Un groupe d’amis s’interpellent : « Êtes-vous prêts? On nous attend! »

Des scènes familières, des expressions mille fois répétées, un sujet toujours actuel et… exigeant: Être prêt!

Prêt pour quoi? Un départ? Une rencontre? Un voyage? Un examen? Une chirurgie? Un nouvel emploi? Un déménagement? Un deuil?…

En sous-entendu, il y a toujours la réalité de l’attente, de l’anticipation… de quelque chose qui doit se produire, de quelqu’un qui doit arriver…
Alors une autre question suit : ‘Prêt pour qui?’

Ce questionnement vient naturellement alors que commence la saison de l’Avent.
L’évangile de ce 1er dimanche, année A, (Mt.24 :37-44) l’exprime clairement : « Tenez-vous donc prêts, vous aussi . »

Il est intéressant de noter combien le mot attention ressemble au mot attente!
Serait-ce l’attitude requise pour attendre comme il le faut?!
Durant l’Avent, peut-être s’agit-il précisément de cela: donner son attention à Celui qui, Lui, nous attend toujours!

Source: Images: www.yummymummyclub.ca    stock photos

 

34è dimanche de l’année, C – Fête du Christ-Roi

Depuis le 3è siècle il est connu sous le nom de Dismas, lui, le bon larron. Certains affirment qu’il a littéralement volé le Paradis. En fait, le terme larron vient du mot latin pour ‘voleur’! L’expression fait sourire, évidemment, mais elle cache une réalité à la fois étonnante et inspirante.

dismas-crossSa condition présente – cloué sur une croix – laisse deviner qu’il n’a pas toujours vécu d’une manière exemplaire. Il l’avoue lui-même en s’adressant à son compagnon : « Pour nous, c’est justice, » dit-il. Étonnamment, non seulement il corrige son voisin, mais il se fait aussi le défenseur de Jésus. Bien peu dans l’évangile peuvent revendiquer un tel courage!

L’évangile de ce dernier dimanche de l’année qui célèbre la fête du Christ-Roi (Lc.23 :35-43) nous présente un texte… pas du tout royal! Celui à qui on donne ce titre de Roi est cloué sur la croix entre deux criminels. La description de la scène est révélatrice :

« Le peuple restait là, à observer… »
Les chefs tournaient Jésus en dérision… »
Les soldats aussi se moquaient de lui… »
L’un des malfaiteurs suspendus en croix l’injuriait… »

 Il n’y a rien là qui suggère un personnage revêtu de dignité et de pouvoir. Autour de lui, rien qui ressemble à une cour où s’affichent partisans et courtisans. Un homme méprisé, dénudé de tout, suspendu à un gibet. Quelle tenue, quel trône, quel roi! Et pourtant!…

 C’est alors que Dismas fait preuve d’audace et de hardiesse, pourrait-on dire. Une audace empreinte de foi en Jésus et d’espoir que celui qu’il a défendu interviendra en sa faveur… où qu’ils se trouvent tous les deux… dans l’au-delà de la situation présente de souffrance terrible et de mort prochaine.

Et la réponse qui se fait promesse ne tarde pas : « En vérité, je te le dis, aujourd’hui tu seras avec moi dans le Paradis. » Nous répétons bien souvent les mots : « Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien… » Oserions-nous inclure sous cette formule… le Paradis?! C’est là une demande digne du Roi auquel elle s’adresse!…

Source: Image: www.saintdismas.org 

33è dimanche de l’année, C

deutsche-wellepbsis-us-newsEn regardant le bulletin de nouvelles à la télé, ou en regardant les manchettes que MSN nous présente ‘à la une’ et à la minute, on pourrait être excusé de penser qu’il s’agit de… l’illustration du texte de l’évangile d’aujourd’hui (Lc.21 :5-19): « On se dressera nation contre nation, royaume contre royaume. Il y aura de grands tremblements de terre et, en divers lieux, des famines et des épidémies. »

 Les stations de télévision font défiler devant nos yeux les images – toutes plus effarantes les unes que les autres – de la guerre ici et là, des terroristes de l’État Islamique, des tremblements de terre, d’une épidémie d’ébola, et j’en passe. Nous devenons presqu’insensibles à ce surcroit d’information et à cette avalanche de nouvelles qui éclatent devant nos yeux comme autant de ‘bombes’ destinées à nous dépeindre la ‘réalité’.

Mais de qu’elle ‘réalité’ s’agit-il? Et surtout, qu’elle message proclament ce panorama terrible et, oui, terrifiant, de ce quotidien qui nous entoure et nous atteint de différentes manières.

Nos conversations répètent les expressions entendues : conflits armées, régions dévastées, jeunes radicalisés. Un discours vraiment démoralisant. Un tableau aux couleurs bien sombres qui pourrait s’intituler : ‘Démolition, destruction, désolation’. Et, à cela, s’ajoute le catalogue des tragédies personnelles, petites et grandes, qui nous secouent et menacent de nous faire perdre nos repères. Y-a-t-il une lueur au bout de ce tunnel de terreur et de douleur?light-at-the-end-of-the-tunnel

Oui, une petite lueur porteuse d’une grande espérance. Elle se ‘cache’ dans la dernière phrase de ce texte de l’évangile qui a tout pour nous effrayer : « Mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu. C’est par votre persévérance que vous garderez votre vie. » Et ce n’est pas moi qui l’affirme mais Celui qui peut rendre possible un tel ‘renversement’! Un renversement, bienvenu celui-là, qui recréera ce que notre violence a détruit et qui nous renouvellera nous-mêmes au-delà de ce que nous pouvons imaginer.

S’il n’y avait pas cette perspective à l’horizon, pourrions-nous seulement oser envisager… la journée de demain?!…                                                     

 Source: Images: IS US News,  PBS, Deutsche Welle,  How to retire in 12 months

 

32è dimanche de l’année, C

« Il était une fois… » Des histoires, des contes, des récits de choses merveilleuses, d’aventures captivantes, de personnages étranges ou héroïques – notre enfance en était enchantée. Plus tard, les récits ont continué de faire partie de notre imaginaire et ont joué une autre fonction.

bible-pictures-sadducees-pharisees-1138177-wallpaperLa 1ère lecture de ce dimanche (32è, année C: 2 Maccabées 7:1-2,9-14) nous offre un récit édifiant de la tradition juive alors que l’évangile nous propose une histoire inventée de toutes pièces qui doit servir… de piège, ni plus ni moins. Des Sadducéens, dont il est précisé qu’ils « soutiennent qu’il n’y a pas de résurrection » (Lc.20:27-38) veulent éprouver la connaissance théologique de Jésus et lui présente leur récit un peu fantastique qui se termine avec une question qui se veut astucieuse. La veuve de sept maris sera l’épouse duquel d’entre eux après la mort?

Jésus répond d’une manière… pour le moins désarmante! En langage courant on dirait : « Vous êtes tout à fait en dehors du sujet! » Ou, pire encore : « Vous êtes carrément à côté de la réalité. » Et lui, Jésus, affirme cette réalité plus merveilleuse que le plus merveilleux des contes : « Les morts ressuscitent… car Dieu est le Dieu des vivants. »

 VIVRE! Vivre d’une vie pleine, intense, exaltante, riche de possibilités, débordante de joie! Et surtout, oui surtout, que cela ne finisse jamais. N’est-ce pas ce que nous désirons tous et toutes? C’est justement cette vie qui nous est promise, ou peut-être devrais-je dire… offerte. Oui, c’est cela la ‘résurrection’, mais il faut faire ce geste libre, vraiment responsable, pleinement humain, de l’accepter.

Les derniers mots de l’évangile sont les paroles de Jésus qui dit : « Tous en effet vivent pour lui. » Est-ce vrai? Vraiment vrai? Pour moi, dans ma vie d’aujourd’hui?

On parle beaucoup, souvent, et de bien des manières de ‘la vie après la mort’. Mais qu’en est-il de ‘la vie avant la mort?’ Est-ce qu’elle est déjà pour moi une… résurrection à petits pas?! Au jour le jour, plus riche de croissance – croissance dans la joie, dans la foi, dans la vision de ce qui m’attend, non, de ce qui grandit en moi : l’oeuvre de ce « Dieu des vivants. »

Source: Image: The church of Jesus Christ of Latter-day Saints  

         

 

 

31è dimanche de l’année, C

En lisant ou en entendant prononcer le mot DIEU, toutes sortes d’images peuvent nous venir à l’esprit, ou… rien du tout! Au fait, comment imaginer Dieu? Jésus devenu un être humain, incarné chez le peuple juif, on peut se le représenter. Mais Dieu que l’on nomme ‘pur esprit’ – quelle représentation peut-on en faire?michelangelo_hands_painting_4443

Les artistes n’ont pas manqué de produire des œuvres pour illustrer certains de ses attributs. La main de Dieu rejoignant celle de l’homme – chef-d’œuvre de Michelangelo – est devenue célèbre, bien sûr. cosmos-campaignCertaines personnes verront l’œil de Dieu dans une image de nébuleuse. Pour d’autres, un beau paysage sera évocateur de Dieu.

On tente aussi de décrire Dieu à l’aide du langage. La poésie, la théologie, tentent de décrire l’indescriptible… mais l’assistance que les mots procure est souvent sunset_evening_sky_sea_217286bien pauvre. Souvent, mais pas toujours, car certains textes portent la marque de l’Esprit de Dieu lui-même.

C’est le cas des textes de la bible où les paroles sont inspirées. Peut-être vaut-il mieux dire la Parole (au singulier et avec une majuscule!) car elle est la Parole de Dieu, nous le croyons. Et la 1ère lecture de ce dimanche (31è, année C – Sg.11 :22 – 12 :2) en est un exemple bien inspirant.

« Tu as pitié de tous les humains,
 parce que tu peux tout.
 Tu fermes les yeux sur leurs péché… Tu aimes en effet tout ce qui existe…
Tu épargnes tous les êtres, parce qu’ils sont à toi,
 Maître qui aimes les vivants…
 Ceux qui tombent, tu les reprends peu à peu,
 tu les avertis… pour qu’ils se détournent du mal 
et croient en toi, Seigneur. »

Image de tendresse, de patience, de miséricorde – la nature même de Dieu. Ces mots ont un écho vibrant de paix, de sérénité, de certitude d’être accepté, aimé, enveloppé d’une tendresse indicible…

Source: Images: wallpapers.yah.in     answersingenesis.org   all-free-download.com

 

30è dimanche de l’année, C

PRIER… On nous dit de le faire. On nous répète qu’il faut le faire. À certains moments de ‘lucidité spirituelle’ on réalise qu’on devrait le faire. On prend la résolution de le faire. MAIS…

Une question se pose – inquiétante, décourageante, dérangeante… Est-ce que Dieu entend nos pauvres balbutiements? Est-ce que le Seigneur ‘prête l’oreille’ – comme le disent les Psaumes dans un langage anthropomorphique? Notre motivation en serait tellement plus engageante si… si nous avions la certitude que… l’on ne prie pas pour rien!

Et voilà que le Psaume de ce dimanche (30è, année C – Ps.34 :18-19) nous en assure. Le texte est clair et ne laisse aucun doute en affirmant :

« Le Seigneur entend ceux qui l’appellent :
 de toutes leurs angoisses, il les délivre.
Il est proche du cœur brisé,
il sauve l’esprit abattu. »

Le Seigneur entend, il est proche, il délivre, il sauve. Que désirer de plus? Oui mais… encore faut-il savoir comment prier!…publican

Et encore là, une réponse claire et précise nous est donnée dans l’évangile de ce jour (Lc.18 :9-14). Un exemple riche en couleur et en vérité. On y voit comment ne pas prier et comment prier comme Dieu aime! Tout simplement! C’est la parabole qui nous est bien connue, celle du Pharisien et du publicain.

Être suffisant, arrogant, méprisant des autres est la meilleure manière de garder Dieu à distance – si cela était possible!
Être tellement imbu de sa propre excellence qu’on en vient à croire que l’on mérite les faveurs de Dieu bien davantage que tous les autres qui n’ont pas atteint notre degré de perfection – c’est la façon d’inciter Dieu à ‘faire la sourde oreille’!

En fait, il semble que quelques mots suffisent : ‘Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis !’

Source: Image: www.philipkosloski.com

29è dimanche de l’année, C

Les apôtres vivaient avec Jésus, jour après jour, mais souvent ils le suivaient sans bien comprendre ses intentions ou la signification de ses paroles. Mais parfois, son enseignement était clair et ne parable-of-the-unjust-judgelaissait aucun doute. Le texte de l’évangile d’aujourd’hui (29è, année C – Lc.18 :1-8) en est un exemple. Il est dit précisément : « En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples une parabole sur la nécessité pour eux de toujours prier sans se décourager. » Et nous rencontrons dans cette parabole une veuve bien persistante qui nous est donné comme modèle.


En lisant ou en entendant ces mots, notre esprit soulève soudain des questions, des questions très précises et même un peu dérangeantes. Prier… Quand?.. Comment?… Et pourquoi?

Et la question la plus fondamentale n’a pas été mentionnée: ‘Qu’est-ce que prier?’ Question que plusieurs se posent. Certains recherchent une réponse qui donne sens à cette démarche. D’autres ne se soucient pas d’une telle recherche ayant conclus que cette activité difficile et compliquée n’en vaut pas la peine; ils affirment sans honte : ‘Ça de donne rien!’ Pourtant, un malaise demeure au plus profond d’eux-mêmes : et si cela avait un sens pour moi, pour ma vie, pour… plus tard?

Les auteurs d’écrits spirituels publient de nombreux articles et livres sur le sujet de la prière. Les journées de réflexion, les périodes de retraite, les rencontres de ressourcement, ne manquent pas d’en parler. Plusieurs donnent des définitions, des pistes qui peuvent nous mettre en marche, donner une direction à cette ‘aventure’. Mais tout cela nous laisse souvent insatisfaits. On continue de rechercher le ‘guru’ qui saura enfin nous dire ce qu’est la prière. On croit secrètement qu’il doit y avoir un chemin qui nous y conduise en nous permettant d’éviter tous les écueils.

Un jour, j’ai entendu un prêtre dirigeant une retraite dire que la prière est : « Le désir de désirer être possédé par Dieu. » Il arrive qu’on ne désire même pas se mettre en prière, oser s’approcher de Dieu, on n’y arrive pas. Mais le désir de désirer… est encore possible.

Jésus ne se préoccupe pas de définir la prière ni même de donner de multiples ‘méthodes’. Il nous dit simplement qu’il faut prier : « toujours et sans se décourager ». Il semble que, pour lui, cela suffise!

Source: Image:  allacin.blogspot.com

28è dimanche de l’année, C

images-lds-orgLa plupart d’entre nous avons été témoins d’une scène comme celle-ci : on offre à un petit enfant un objet désiré – friandise, cadeau brillant peut-être. Alors que la petite main s’étend vers l’objet, la maman murmure : « Qu’est-ce qu’on dit? » Et la petite frimousse de balbutier : ‘M E R C I’ !

Eh oui, la gratitude doit s’apprendre, elle n’est pas toujours exprimée spontanément… Un auteur spirituel commentait sur le texte de l’évangile de ce dimanche (28è, année C – Lc.17 :11-19) en disant que Jésus a fait la dure expérience que nous faisons souvent, notamment: que la gratitude n’est pas innée chez les humains!

L’évangéliste Luc rend la scène bien vivante pour nous : la lèpre, une maladie si terrible, en être guéri subitement et… continuer tout simplement son chemin sans revenir à celui qui nous a délivrés d’une telle affliction. Est-ce possible? Malheureusement…

On donne parfois à la gratitude le nom de ‘reconnaissance’ et cela traduit bien cette réalité. On re-connaît, on découvre à nouveau, on réalise soudain l’évidence de quelque chose de connu mais que l’on aperçoit dans une nouvelle perspective. C’est comme si on en découvrait maintenant toute la signification.

Peut-être nous faut-il… re-connaître Dieu?… Oh, nous savons bien qu’il est ‘l’auteur de tout bien’, qu’il est un Dieu ‘riche en miséricorde et plein de bonté,’ (Ps.103) mais… peut-être sommes-nous un peu trop habitué/es à sa générosité? Nous tenons peut-être pour acquis ses dons, son pardon, ses ‘surprises’ qui nous rendent si heureux…

Tenir pour acquis que Dieu donne et donne toujours : voilà un article de foi bien louable… pourvu qu’il se joigne à la ‘re-connaissance’! Re-découvrir ce Dieu qui me comble au fil des jours sans que j’aie à mériter ses bénédictions : quelle découverte!

Source: Image: www.lds.org 

27è dimanche de l’année, C

tout_est_gratuitBien des gens cherchent… les aubaines, les bons d’achat, les rabais sur tel ou tel produit, les spéciaux de la semaine à l’épicerie, ou les ventes offertes sur les produits de beauté. Les appareils technologiques s’écoulent bien rapidement si on y voit l’étiquette ‘VENTE’!

Mais si, par hasard, on aperçoit sur un article remisé dans un coin reculé d’un magasin la mention ‘GRATUIT’, certains seront tentés de se l’approprier mais d’autres hésiteront… Est-ce que quelque chose peut être vraiment gratuit de nos jours?… On craint de tomber dans un piège et d’être ridiculisé.

Une aubaine, oui, une vente, c’est possible, un rabais ne soulève pas de doute, mais quelque chose de GRATUIT… vraiment? Il faut admettre que c’est assez rare. Le domaine des affaires a peu de place pour ce genre de transaction… gratuite!

Cette réflexion m’est venue alors que je lisais la 2è lecture de ce dimanche (27è, année C – 2 Tim 1:6-8.13-14)
« Ravive le don gratuit de Dieu, ce don qui  est en toi. » Les dons de Dieu, eux, sont GRATUITS, oui! Vous pensez à toutes les prières que vous avez faites, les requêtes formulées, les demandes répétées et vous murmurez : ‘Dons gratuits, vraiment?’ Oui, car les demandes, les supplications ne font qu’exprimer le désir pour la gratuité de Dieu qui trouve sa joie et sa gloire à nous combler!

« Le don gratuit de Dieu » c’est sa présence en nous, avec toutes les autres bénédictions que la présence permanente de son Esprit nous procure. Et en écrivant à Timothée, Paul ajoute : « Car ce n’est pas un esprit de peur que Dieu nous a donné, mais un esprit de force. » Donc, rien à craindre on n’aura jamais fini d’inventorier et de bénéficier de la GRATUITÉ de Dieu!

Source: Image: www.joptimisemonsite.fr

26è dimanche de l’année, C

Qui croire? À qui se fier? À qui faire confiance sans craindre de le regretter amèrement?

Certains font facilement confiance au premier venu; leur nature les porte à croire la bonne volonté et les bonnes intentions de quiconque les approche.
D’autres sont naturellement méfiants, à prime abord, ils doutent de ce qu’on leur dit, ils sont lents à croire ce qu’on leur propose comme étant vrai et authentique.

Cette attitude se manifeste souvent en ce qui concerne les articles qui sont proposés à notre foi. Plusieurs ne veulent pas paraître crédules ou naïfs en acceptant volontiers ce qu’on leur enseigne comme étant ‘la Parole de Dieu’.
Il est évidemment sage de vouloir approfondir le message enseigné. Un désir de comprendre plus en profondeur est certainement justifié et même louable.
Mais cela devrait-il conduire à un scepticisme qui englobe tout ce qui n’a pas son origine dans nos pensées, notre savoir, nos compétences?

La parabole de l’évangile de ce dimanche (26è, année C – Lc.16 :19-31) se termine par une réflexion intéressante.poor-lazarus
Alors que les images  et le langage du texte peuvent paraître étrangers en ce 21è siècle, le message est quand même bien approprié.
En réponse à cet homme riche qui demande qu’on envoie des messagers à ses frères, le dernier verset de l’évangile dit : “Quelqu’un pourra bien ressusciter d’entre les morts : ils ne seront pas convaincus. »

Si la parole de Dieu – Dieu lui-même – qui s’est fait si proche en Jésus, ne gagne pas notre confiance et ne mérite pas notre absolue certitude qu’il est LA VÉRITÉ, alors même quelqu’un venant de ‘l’au-delà’ ne saurait nous convaincre. Et alors… que nous reste-t-il? Le gouffre du néant, de l’absurde?… Bien pire que les tourments du ‘pauvre riche’ de la parabole!

Source: Image: 4emetki.com