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Journée mondiale des malades – 11 février 2024

Thème: Il n’est pas bon que l’homme soit seul

La Journée mondiale des malades (JMM) nous invite à la solidarité avec les personnes qui, autour de nous, expérimentent la dure réalité de la maladie et de la souffrance. Sous l’inspiration de Jean-Paul II, cette journée rappelle la dignité de toute personne, malade ou âgée.

Source: Texte & Image: https://www.saint-joseph.org/fr/evenement/journee-mondiale-des-malades-2024/

Au début de l’année, le Vatican a publié le message du pape François pour la 32e Journée mondiale du malade, célébrée chaque année le 11 février. Le message du Saint-Père pour cette année s’intitule : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul » – Soigner le malade en soignant les relations.

La Journée mondiale du malade nous offre une fois de plus l’occasion de prier pour toutes les personnes qui souffrent et de réfléchir à notre engagement envers elles. La CECC invite tous les fidèles à adopter le regard compatissant de Jésus envers ceux qui souffrent, sont seuls, marginalisés, ou rejetés. En coopérant pour contrer la culture de l’individualisme et de l’indifférence, nous pouvons faire croître la culture de la tendresse et de la compassion au sein de notre société. La CECC (Conférence des évêques catholiques du Canada) encourage tous les membres de la communauté à prendre des mesures concrètes pour accompagner ceux qui sont malades et isolés, que ce soit par la prière, la visite à un proche, l’offre de reconnaissance aux professionnels de la santé et aux bénévoles, ou d’autres actes de solidarité.

Source: Texte & Image:  https://www.diocesegatineau.org/fr/message-du-pape-francois-pour-la-32eme-journee-mondiale-du-malade-11-fevrier-2024

33è dimanche de l’année B – 2021

La Bible nous offre des textes de différentes sortes dont nous retrouvons des extraits dans les lectures de chaque dimanche de l’année.
Les paroles interpellantes de Jésus nous rejoignent par l’évangile.
Les épitres de l’apôtre Paul nous adressent des injonctions souvent exigeantes.
Alors que les livres de l’Ancien Testament nous livrent les visions des prophètes ainsi que des messages de sagesse.

Mais on y trouve également des phrases qui, à prime abord, peuvent paraître banales et sans conséquence.
Et pourtant…

C’est le cas de l’évangile de ce dimanche (Marc 13:24-32) où nous pouvons lire:
« Laissez-vous instruire par la comparaison du figuier… » 
 
Au pays de Jésus, cet arbre était bien connu – sa nature, la période de sa floraison et celle de l’apparition de ses fruits n’avaient rien de mystérieux.
Cet arbre pouvait-il réserver un enseignement quelconque?
C’est ce que Jésus affirme.

Mais Jésus ne donne pas ici une leçon de botanique.
Non, ce qu’il nous donne c’est une leçon de vie!
Et cette leçon consiste à pratiquer l’art de trouver des messages dans les choses ordinaires du quotidien.
C’est aussi simple que cela mais combien exigeant!

Chaque jour, nous faisons l’expérience d’un contact avec des gens, des situations, des événements, qui peuvent changer bien des choses dans notre vie…
si seulement nous prêtons attention aux messages qu’ils nous réservent.

  • Un appel téléphonique d’un ami.
  • Un panneau publicitaire.
  • Un texte reçu par courriel.
  • Une nouvelle entendue à la télévision.
  • Une visite inattendue d’une collègue.
  • Une lecture enrichissante.
  • La vue d’un paysage apaisant.
  • Et tant d’autres…

« Laissez-vous instruire… »  nous dit l’évangile.

Et l’un des messages qui peut alors nous parvenir est celui que ce même évangile nous livre:
« Sachez que le Fils de l’homme est proche, à votre porte… »
 
Est-il message plus important, plus urgent… et plus encourageant?!
 

Note: Une  2è réflexion sur un autre thème de cet évangile est présenté à: https://image-i-nations.com/33e-dimanche-de-lannee-b/

Et une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/33rd-sunday-of-year-b-2021/

 

Source: Image: iStock

Si c’était moi…

Des messages, il nous en vient d’un peu partout.
Chaque jour, des voix nous rejoignent, d’ici, de là, qui apportent une vérité, suggèrent un questionnement, invitent à la réflexion.
Il suffit de prêter l’oreille, et de donner… l’attention du cœur!

Récemment, un message m’est parvenu par l’entremise de… ma voisine.
Elle serait surprise de l’apprendre, mais ses paroles ont suscité en moi une réflexion qui se poursuit.
Lors de nos rencontres occasionnelles, souvent je l’entends dire : « Si c’était moi… »
Et ces mots ont encore un écho en moi.

La semaine dernière, elle me racontait une visite qu’elle avait faite à une dame âgée qui se sent bien seule.
Ma voisine me racontait sa sortie et ajoutait : « Tu sais, je n’avais vraiment pas le goût de me préparer, me maquiller, prendre l’autobus et me rendre chez cette dame, mais je me suis dit : ‘Si c’était moi…’ moi qui me sens seule, qui n’ai jamais de visite… si c’était moi… alors, j’ai fait un effort et je suis allée. »

Ma voisine n’en est pas consciente mais, pendant nos conversations, elle utilise cette expression assez souvent.
Chaque fois, je me sens interpelée et, de retour chez moi, je continue à imaginer des situations en me répétant : ‘Si c’était moi…’

  • Si c’était moi qui suis prisonnier de mon fauteuil roulant et ne peut sortir que rarement…
  • Si c’était moi qui n’ai plus de famille et me sens inutile et souvent ‘déprimée’…
  • Si c’était moi qui me répète toujours les mêmes choses et… qui en oublie tant d’autres…
  • Si c’était moi qui suis lente à comprendre et… gauche pour m’exprimer…
  • Si c’était moi le jeune qui cherche… qui se cherche…
  • Si c’était moi la mère monoparentale encore enceinte sans le vouloir…
  • Si c’était moi le réfugié qui balbutie avec peine les mots d’une langue difficile…
  • Si c’était moi le prisonnier condamné injustement… (ça arrive parfois, vous savez!…)

SI C’ÉTAIT MOI…

Oui, si c’était moi, j’aimerais, oh combien j’aimerais une visite amicale, une parole encourageante, un regard qui dit qu’on comprend, une taquinerie qui me fasse sourire – alors que j’ai presque oublié ce que c’est que de sourire!
J’aimerais tellement qu’on pense un peu à moi, qu’on réalise que je suis là et que j’ai besoin d’un peu de chaleur humaine.

Évidemment, on ne peut pas dire ces choses-là, mendier ouvertement, ça ne se fait pas… mais… peut-être qu’un jour quelqu’un se dira : ‘Si c’était moi…’ et… et fera quelque chose…

Source: Images: dissolve   thegioiamxuc.vn, psst.ph

Fête de l’Épiphanie, année A

Les Mages…
Étaient-ils trois? L’évangile ne le dit pas.
Des sages, des sages d’où exactement?
De l’Orient, oui, mais plus précisément?
Nul ne le sait et, à vrai dire peu importe.

Ils venaient de loin, de très loin.
Ils avaient perçu un signe,
Ils suivaient… une étoile – un guide bien particulier;
perdue, ils la recherchaient,
retrouvée, ils se réjouissaient.
On rapporte qu’ils se nommaient : Gaspar, Melchior, Balthazar.
 
Leur visite était-elle historique?
Vous n’en trouverez pas le récit dans les livres d’histoire.
Mais elle est richement symbolique!
C’est ce qui fait que, jusqu’à ce jour,
elle retient notre attention,
suscite notre réflexion,
et inspire notre méditation!
 
Oui, ils étaient des sages,
et ils nous apprennent à l’être aussi –
attentifs aux signes qui nous sont donnés
et habiles à les interpréter.
 
‘Pas facile’, vous direz.
Non, c’est ce qui fait que
cette attention et cette interprétation
doivent nous être ‘insufflées’, oui,
par le ‘Souffle’ même de Dieu – l’Esprit,
Lui qui les a guidés, ces sages, jusqu’à l’Enfant nouveau-né.
 
« Les sages continuent de se laisser guider par l’étoile » dit-on.
Nul doute, cette nouvelle année nous procurera de multiples occasions de le faire…

Source: Image: www.publicdomainpictures.net