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14è dimanche de l’année, A

Des enfants théologiens? Ça n’existe pas! Vraiment?
Mais… les enfants ont peut-être ce que les théologiens désirent :
Une compréhension spontanée, non théorique mais qui leur vient tout naturellement.

L’ouverture à tout – au possible et… au rêve, au présent et… à tout ce qui n’est pas encore.
Est-ce ce à quoi Jésus fait allusion dans l’évangile de ce dimanche ? (14è de l’année A – Mt.11 :25-30).
Il dit ouvertement :

« Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange :
ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits.
Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance. »

Nicodème, le sage Pharisien s’était exclamé :
« Comment étant vieux peut-on entrer dans le sein de sa mère et naître ? » (Jn.3 :4).
Évidemment ce n’est pas ce que Dieu attend de nous.

Ce qu’il nous faut chercher c’est une compréhension par l’intérieur, pour ainsi dire.
La com-préhension, à sa racine, peut exprimer : Prendre avec soi.
Prendre avec soi tous les aspects du réel et surtout – selon l’expression folklorique : ‘Ne pas couper un cheveu en quatre !’

Il y a les sages et les savants authentiques, oui, ce sont ceux qui sont imprégnés de la mentalité d’un enfant.
Ils sont sans préjugés, sans parti pris, sans entêtement à défendre leur position.
Et surtout ils savent – et combien ! – qu’ils ne savent pas tout.
Ils sont conscients de leurs limites et acceptent volontiers d’écouter, d’apprendre, de s’approprier de nouveaux aspects d’une réalité qui dépassera toujours l’intelligence humaine.

Pourrions-nous faire partie de ce groupe de ‘sages’ ?…
Ce sont ceux dont la théologie – la réflexion et la conversation sur Dieu – est celle que l’Esprit de sagesse inspire.
Puisse-t-il nous guider dans toutes nos explorations !
 

Source: Images: twitrer.com, commons.wikimedia.org

Fête de Marie, Mère, année A

En décrivant une femme, certains diront parfois : « Elle est élégante, elle est charmante, elle est attirante… »
En parlant d’une mère, on affirmera parfois : « Elle est bonne, elle est tendre, elle est maternelle… »

Toutes ces qualités peuvent être attribuées à Marie en cette fête de Marie, Mère de Dieu.
En fait, ces attributs, et bien d’autres, sont employés pour la décrire.
Les litanies de Marie ont multiplié les vocables sous lesquels on s’adresse à elle.
Les réflexions sur elle, les méditations sur sa vie, les prédications à son sujet, répètent à volonté toutes les belles et bonnes choses qui nous attirent à elle.

Mais Marie, elle, qu’a-t-elle dit d’elle-même? Une seule chose : « Je suis la servante du Seigneur » (Lc.1:38).

C’est le seul titre de ‘gloire’ qu’elle allait revendiquer pour le temps et pour l’éternité!
Mère de Dieu? Elle ne s’est jamais présentée comme telle…
Elle a laissé à l’Esprit de Dieu de nous le faire découvrir et… de le célébrer!

Source: Images: Ave Maria Annunciation New Beginnings, blogs.nd.edu