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Dimanche des Rameaux, année B – 2024

La présentation des textes de l’évangile au début de la célébration nous est donnée sous différents titres (Jean 12:12-16):
– « L’entrée du Roi à Jérusalem. »
– « L’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem. »
– « L’entrée messianique de Jésus à Jérusalem. »

Des titres variés…
Des titres qui veulent expliquer, souligner, mettre en évidence…
Mais… quelle évidence?…

Jésus a monté un âne et s’avance au rythme de sa monture…
La scène est riche en sons et en couleurs, la foule présente exulte.
Il y a les acclamations, les branches de palmier vibrent aux cris joyeux de la multitude.
On considère celui qui vient comme investi du pouvoir de David, le roi par excellence de leur histoire.
On le nomme: « Roi d’Israël ».

Jésus n’a jamais accepté d’être roi (Jean 6:15).
Sa monture n’est pas celle d’un cheval, plus noble, comme le serait la monture d’un officier Romain.
On le proclame ‘Messie’, oui, mais quelle sorte d’identité ce messianisme lui confère-t-il?

Le dernier verset de l’évangile offre ces paroles mystérieuses :

« Cela, ses disciples ne le comprirent pas sur le moment ;
mais, quand Jésus fut glorifié,
ils se rappelèrent que l’Écriture disait cela de lui ».

Et cela représente quoi au juste?
Une phrase qui n’apparaît pas dans les titres des traducteurs (mentionnés au début) mais qui révèle la signification profonde de l’événement:

« Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! »

Dieu vient chez nous – non pas comme un potentat, un personnage royal et imposant,
mais comme l’un de nous, qui se réjouit de la présence autour de lui de tout un chacun!

L’accueil enthousiaste spontané de gens simples et sincères –
voilà qui réjouit Jésus, voilà qui réjouit Dieu!

Peut-être sommes-nous encore comme les disciples qui ne comprennent pas encore…

 

Note : Dans la vidéo qui suit, Diane Dargis poursuit la réflexion sur un autre aspect de ce texte de l’évangile à: https://youtu.be/Txjh2LJK_-o?si=lXy1CFkR8FB2QCEo

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/palm-sunday-year-b-2024/

 

Source: Image: The Church of Jesus-Christ of Latter-Day Saints

3è dimanche du Carême de l’année A – 2023

Une femme comme tant d’autres…
Elle se met en chemin – le chemin bien connu,
celui de chaque jour, celui de la tâche répétée,
un chemin poussiéreux, sous le soleil du midi,
le chemin de son quotidien, elle, la Samaritaine.

Le puits de Jacob, c’est bien le sien aussi.
On y puise l’eau depuis les temps anciens.
Les femmes y viennent chercher l’eau précieuse –
le mari, les enfants, les bêtes en dépendent, on le sait.

À cet endroit, on fait parfois des rencontres –
entre femmes, partage et badinage sont agréables.
Mais aujourd’hui, un homme est là, seul, assis près du puits.
Un étranger… Étrange vraiment, pense-t-elle.

Elle a remarqué sa présence mais n’en donne aucun signe.
Mais lui l’interpelle… lui, un Juif s’adresse à elle.
Il ose même lui demander à boire… il s’abaisse à ce point!

La demande fait d’abord jaillir la conversation – comme l’eau profonde –
mais… tout y passera!
Tâches familières, situation maritale, dévotion au temple,
attente d’un « Messie, celui qu’on appelle Christ », dit la femme.
Et la manifestation de celui qui révèle sans hésitation:
« Je le suis, moi qui te parle. »

La cruche abandonnée, d’un pas empressé,
la Samaritaine va proclamer la rencontre de cet
« homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait ».    (Jean:4:5-42)

Une rencontre imprévue… une demande inattendue…
Une présence reconnue… le SALUT…

Au cœur de son quotidien à elle, la Samaritaine…
Et tout cela peut se retrouver au cœur du mien, à moi, qui que je sois…
 

Note: Dans la vidéo qui suit, Annie Couture personnifie la Samaritaine qui parle de sa rencontre au puits de Jacob. https://youtu.be/FMqM5c6dLKs

          Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/3rd-sunday-of-lent-year-a-2023/

 

Source: Image: True Worshipers – Kim Balogh

 

Couronne de l’Avent

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Selon certaines sources, la couronne de l’Avent est une tradition pré-chrétienne issue d’Allemagne. Elle devient chrétienne dès le XVIème siècle. Depuis 1860, l’année où est née officiellement la couronne de l’Avent, on utilise des branches de sapin; depuis le début du  XXe siècle, elle est devenue en Allemagne une des traditions de Noël. En Alsace, elle apparaît entre les deux guerres mondiales, introduite par des mouvements de jeunesse protestants. En Autriche, la coutume ne s’est introduite qu’après 1945. Cet usage allemand a été repris dans de nombreux pays. Dans les églises de rite orthodoxe se trouvent çà et là des couronnes avec six cierges, conformément à une durée plus longue de l’Avent.

Il existe des interprétations différentes quant à la symbolique de la couronne de l’Avent. On pense volontiers au monde et aux quatre points cardinaux. Le cercle symbolise également l’éternité donnée à la vie par la résurrection, par lui-même le vert symbolise la vie, et les cierges la lumière qui vient et éclairera le monde dans la nuit de Noël. Dans la Tradition Chrétienne, la couronne, symbole de Royauté et de Martyr, évoque le Messie-Roi. Le vert des rameaux évoque la naissance attendue de  Jésus-Christ, l’enfant de la crèche. Cette naissance symbolise pour les chrétiens le renouveau de la terre entière.

Quant aux quatre bougies qui renvoient aux quatre dimanche de préparation à Noël et font écho aux textes lus pendant les célébrations, elles ont chacune un symbolisme précis dans la tradition catholique. La première incite à veiller dans l’attente du Messie, la seconde fait entendre la voix de Jean-Baptiste qui crie dans le désert, la troisième incite à la Joie car le Seigneur est proche, la quatrième annonce les événements juste avant la naissance du Christ.
(Wikipedia : Couronne de l’Avent)